• Partie 2 : Les députés (suite)

    Pour tous les partis présents actuellement à l'Assemblée nationale, il y a un socle commun, celui de l’acceptation de la démocratie bourgeoise, de la république bourgeoise et de la démocratie bourgeoise. Ainsi, les partis politiques dits « de gauche », sont sur une ligne réformiste : il est possible de réformer le capitalisme, de lui donner un « visage plus humain », etc. Ceci par des élections qui porteraient au pouvoir une « majorité » « de gauche ». Ce n'est donc pas une position de rupture qui repose sur une analyse de classe de la société française, sur la nécessité de renverser l’État bourgeois par un État populaire et socialiste, une dictature du prolétariat. Ceci en dotant la classe ouvrière et le peuple, d'un Parti véritablement communiste, d'une Armée rouge et d'un Front uni. Il s'agit donc bien d'en terminer avec la propriété privée des moyens de production, qui rend impossible une égalité dans les faits , à la fois des droits égaux et réels, entre la bourgeoisie et le prolétariat, en instaurant une dictature de l'immense majorité du peuple sur une extrême minorité, qui détient aujourd'hui la totalité du pouvoir politique, économique , culturel (médias, idéologie, …) etc.

     

    Partie 2 : Les députés (suite)



    I – Démocratie bourgeoise et démocratie populaire

    Pour tous les partis présents actuellement à l'Assemblée nationale, il y a un socle commun, celui de l’acceptation de la démocratie bourgeoise, de la république bourgeoise et de la démocratie bourgeoise. Ainsi, les partis politiques dits « de gauche », sont sur une ligne réformiste : il est possible de réformer le capitalisme, de lui donner un « visage plus humain », etc. Ceci par des élections qui porteraient au pouvoir une « majorité » « de gauche ». Ce n'est donc pas une position de rupture qui repose sur une analyse de classe de la société française, sur la nécessité de renverser l’État bourgeois par un État populaire et socialiste, une dictature du prolétariat. Ceci en dotant la classe ouvrière et le peuple, d'un Parti véritablement communiste, d'une Armée rouge et d'un Front uni. Il s'agit donc bien d'en terminer avec la propriété privée des moyens de production, qui rend impossible une égalité dans les faits , à la fois des droits égaux et réels, entre la bourgeoisie et le prolétariat, en instaurant une dictature de l'immense majorité du peuple sur une extrême minorité, qui détient aujourd'hui la totalité du pouvoir politique, économique , culturel (médias, idéologie, …) etc.

    Quand le Parti pseudo socialiste parle de parti de gouvernement et de parti d'opposition extrême, il vise en réalité à être un parti bourgeois, pour diriger selon des méthodes bourgeoises le système capitaliste, à l'image de François Mitterrand. Ce Parti n'a jamais choisi entre les Communards et les Versaillais, mais , comme l'a fait Pierre Mauroy, de façon opportuniste, il a essayé de faire la synthèse entre ces deux fractions irréconciliables : capitalisme ou socialisme . C'est pourquoi il n'hésite pas , à la fois , à commémorer la création du Sacré-cœur, et à participer aux commémoration du 1° mai des fusillés de la Commune au Père Lachaise : le résultat de fait est en réalité le triomphe du point de vue bourgeois.

    Le mouvement/Parti « La France Insoumise » est dans un positionnement identique : représentant la « classe moyenne » et la petite bourgeoise, c'est un Parti juste bon à préparer les élections présidentielles, pour ensuite prendre les manettes d'un gouvernement à la solde de la classe bourgeoise ; mais c'est un mouvement/Parti incapable d'assurer dans ses propres rangs une démocratie populaire, et de se comporter comme de vrais commissaires du peuple.

    Il en résulte qu'aujourd'hui, 98 % de la population française est « hors champ » et ne participe en rien à la vie collective et à la gestion tant des biens communs, que des entreprises et des quartiers.

    Face à une telle situation , il est tout à fait légitime que le peuple interpelle tous les députés , de façon un peu rude, pour les obliger à faire le travail pour lequel ils ont été élus, tant les députés que les maire.



    II – L'impérialisme français

    Si, au XVIII° siècle, la classe bourgeoise était révolutionnaire, et a renversé le féodalisme, avec l'aide de toutes les classes populaires (le Tiers-Etat), il ne faut pas pour autant négliger l'aspect réactionnaire de la classe bourgeoise, qui a tout fait , à tous les niveaux, pour restreindre les droits des travailleurs et les maintenir dans une sujétion et un esclavage capitalistes. Elle a poursuivi l'orientation déjà entamée par l'aristocratie, à savoir la domination à tous points de vue sur les autres peuple du monde (autres que ceux d'Europe, des États-Unis, du Canada, de l'Australie, etc.) . Ainsi, la bourgeoisie a imposé au monde entier une Histoire universelle raciste et colonialistes , à la fois dans les faits et en théorie. Ainsi, il n'y aurait qu'une seule science, la science occidentale, une seule religion, la religion chrétienne, etc. Niant , avec violence, toute autre forme de connaissance, de religion , d'idéologie, et affirmant comme un fait acquis , la supériorité de l'homme blanc, de sa science, de sa religion, de son idéologie,etc. Ceci alors qu'il est bien connu que les connaissances (arabes chinoises, etc.) ont été purement et simplement pillées et annexées aux connaissances européennes (Galilée, Newton, chiffres arabes, médecine etc.) .

    C'est le cas de la France, qui a colonisé de nombreux pays (Algérie, Madagascar, Afrique de l'Ouest, Chine, Martinique, Guadeloupe, Océanie, Nouvelle Calédonie, etc.) . Par le colonialisme, puis plus tard, par l'impérialisme, la France a pillé les richesses de ces pays, et les exploiteurs de ces pays sont les même que les exploiteurs du peuple français : la classe bourgeoise.

    Il y a bien une affirmation universaliste des valeurs bourgeoise (droits de l'homme, liberté , égalité , fraternité,etc.), mais cet universalisme reste théorique. Il s'agit de se positionner sur une base occidentale, « blanche », et les autres populations doivent s'adapter à cette idéologie. Dans les faits c'est donc la négation des autres civilisations , et donc une oppression, avec l'aide de la bourgeoisie compradore local. Nombreux de ces pays sont transformés en néo-colonie où continue de survivre le néo-féodalisme. Il y a aussi création de divers mythes, comme la pure origine occidentale de la science, et uniquement occidentale (comme s'il n'y avait pas de sciences hindous, chinoises, arabes, etc.) ou bien une seule religion, la religion chrétienne , ou encore une seule philosophie, la philosophie occidentale. Il conviendra de procéder à une décolonisation du savoir.





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