• (Partie 17) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Comme pour tous les points du programme politique de La France Insoumise – comme de tous les anciens partis intégrés dans la NUPES – la politique internationale est conçue dans le cadre, soi-disant indépassable du régime et de l’État capitaliste, ainsi que dans le cadre des intérêts de la classe bourgeoise. Bien évidemment, en tant que représentant de la couche petite bourgeoise, ces politiciens créent l'illusion que la classe bourgeoise va accepter quelques réformes allant dans le sens d'une humanisation du système. Mais sur le fond, ils se comportent comme de bons gérants des intérêts de la classe bourgeois, comme l'ont été Jean Jaurès, Léon Blum ou François Mitterrand, que ce soit au sein de la V° république ou de la VI° république. Ils pensent que la logique d'avant la crise de 2020, à savoir créer l'illusion d'un changement de l'équipe dirigeant à la tête de l’État impérialiste, équivaut à un changement de régime, à une rupture et à un passage au « socialisme ». S'ajoute donc à leur démarche, une lutte des principaux partis politiques de la petite bourgeoisie , pour prendre le pouvoir , c'est-à-dire le poste de président de la république, en 2027, ou avant, ainsi que la majorité des places de députés. D'ores et déjà se manifestent les opportunismes et le carriérisme de tous ces politiciens véreux.

    (Partie 17) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Comme pour tous les points du programme politique de La France Insoumise – comme de tous les anciens partis intégrés dans la NUPES – la politique internationale est conçue dans le cadre, soi-disant indépassable du régime et de l’État capitaliste, ainsi que dans le cadre des intérêts de la classe bourgeoise. Bien évidemment, en tant que représentant de la couche petite bourgeoise, ces politiciens créent l'illusion que la classe bourgeoise va accepter quelques réformes allant dans le sens d'une humanisation du système. Mais sur le fond, ils se comportent comme de bons gérants des intérêts de la classe bourgeois, comme l'ont été Jean Jaurès, Léon Blum ou François Mitterrand, que ce soit au sein de la V° république ou de la VI° république. Ils pensent que la logique d'avant la crise de 2020, à savoir créer l'illusion d'un changement de l'équipe dirigeant à la tête de l’État impérialiste, équivaut à un changement de régime, à une rupture et à un passage au « socialisme ». S'ajoute donc à leur démarche, une lutte des principaux partis politiques de la petite bourgeoisie , pour prendre le pouvoir , c'est-à-dire le poste de président de la république, en 2027, ou avant, ainsi que la majorité des places de députés. D'ores et déjà se manifestent les opportunismes et le carriérisme de tous ces politiciens véreux.

    En conséquence, ils tentent d'enfermer la classe ouvrière, tous les travailleurs, et également la couche petite bourgeoise et la « classe moyenne », dans l'illusion d'une logique électorale, visant à remplacer une « majorité » de droite (ultra-libérale ou fasciste), par une majorité de « gauche » . Aussi convient-il de s'interroger si la seconde crise générale du capitalisme mondial va encore permettre cela, ou si cette crise va arracher, en premier lieu, les travailleurs, puis la couche petite bourgeoise, c'est-à-dire l'immense majorité de la population, à l'emprise de la classe bourgeoise et de son idéologie décadente, pour les mettre à la disposition du prolétariat révolutionnaire ?

    Cela signifie, en premier lieu, la nécessité de la rupture réelle avec l’État ancien et la création d'un État socialiste, instaurant la démocratie populaire, et la dictature du prolétariat sur les anciens exploiteurs.

    Comme pour tous les points de son programme politique, Jean Luc Mélenchon ne pose jamais le préalable de la suppression de la propriété privée des moyens de production, seul moyen d'aboutir à une liberté et une égalité de tous , bien réelle cette fois, et non plus formelles comme c'est le cas aujourd'hui.

    La tâche est donc de préparer ce changement d’État, que ce soit en temps de « paix » relative, ou en temps de guerre (guerre mondiale impérialiste, ou guerre populaire et civile). Il n'y a pas d'autre voie !

    Les positions politiques , tant de la NUPES que de La France Insoumises, concernant la situation internationale (points de vue concernant la relation entre la classe bourgeoise et ses colonies, ou ses ex-colonies, la relation avec l'armée bourgeoise ,et ses actions impérialistes de brigandage, le risque de troisième guerre mondiale impérialiste, la défense de sa propre « défense nationale » , union portée par le gouvernement bourgeois, etc.) témoignent du fait que tous ces politiciens petits bourgeois préservent le socle du système capitaliste , dont notamment la propriété privée des moyens de production. Il n'y a pas volonté de rupture et théorie et action pour créer un État socialiste. En somme, le régime capitaliste est le nec plus ultra indépassable ! Ensuite, bien évidemment, ces politiciens petit bourgeois proposent toute une série de réformes, illusoires, à la marge, censées rendre le système capitaliste présentable et « humaniste » (au sens bourgeois : dans les mots, pas dans les faits) . Il s'agit de combattre, par l'électoralisme et le parlementarisme, les excès de l’ultra-libéralisme, non de supprimer le capitalisme dans son ensemble !

    Jean Luc Mélenchon ne veut pas comprendre, certains députés de la NUPES sont incapables de comprendre , que le concours prêté par les « socialistes » à la défense de l'armée bourgeoise, concours réclamé par le ministre de la défense du gouvernement bourgeois, c'est préparer une nouvelle guerre totale pour trancher ce problème : lequel, du groupe des forbans capitalistes (américains, européens, français, ou du groupe russes, chinois, … ) doit piller les pays pauvres (Ukraine, Afrique, ...). La seule position communiste, en temps de « paix », comme de guerre ouverte, c'est de combattre sa propre bourgeoisie !

    « D&ans la question des colonies et des nationalités opprimées, les partis des pays dont la bourgeoisie possède des colonies et opprime d'autres nations, doivent avoir une ligne de conduite particulièrement claire et nette (…) ., démasquer impitoyablement les entreprises (TOTAL , VEOLIA, …) de « ses » impérialistes dans les colonies, soutenir , non en paroles mais en fait, tout mouvement de libération dans les colonies, exiger qu'en soient expulsés les impérialistes nationaux, cultiver dans les cœurs des ouvriers de son pays une attitude vraiment fraternelle à l'égard de la population laborieuse des colonies et des nations opprimées, et poursuivre une agitation systématique parmi les troupes de son pays contre toute oppression des peuples coloniaux. »

     

    ANNEXE

    Qu'est-ce que la dictature du prolétariat ?

    Définition donnée par Lénine :

    « L'essence de la dictature du prolétariat :

    La victoire du socialisme (première tape du communisme) sur le capitalisme exige du prolétariat, seule classe réellement révolutionnaire , qu'il accomplisse les trois tâches suivantes :

    La première : renverser les exploiteurs et , en premier lieu, la bourgeoisie, leur principal représentant économique et politique ; leur infliger une défaite absolue, écraser leur résistance, rendre impossible de leur part toute tentative, quelle qu'elle soit, de restauration du joug du capital et de l' »esclavage salarié.

    Deuxième tâche : entraîner et conduire à la suite de l'avant-garde révolutionnaire du prolétariat, de son parti communiste, non seulement tout le prolétariat ou son énorme, son écrasante majorité, mais encore toute la masse des travailleurs et des exploités du capital ; les instruire, les organiser, les éduquer , les discipliner dans le déroulement même d'un lutte hardie, ferme et implacable, menée avec abnégation contre les exploiteurs ; arracher cette majorité écrasante de la population de tous les pays capitalistes à sa dépendance vis-à-vis de la bourgeoisie, lui inspirer , sur la base de son expérience pratique, confiance dans le rôle dirigeant du prolétariat et de son avant-garde révolutionnaire.

    Troisième tâche : neutraliser ou rendre inoffensif les inévitables hésitations entre la bourgeoisie et le prolétariat, entre la démocratie bourgeoise et [la démocratie populaire], qui se manifestent tant au sein de la classe des petits patrons de l'agriculture, l'industrie et le commerce, qui sont encore très nombreux dans presque tous les pays avancés, bien que ne constituant qu'une minorité de la population, qu'au sein de la couche d'intellectuels, d'employés, etc., qui correspond à cette classe. »

    LENINE « Thèses sur les tâches fondamentales du II° congrès de l'Internationale Communiste. »



    «  Dans la situation concrète créée dans le monde entier et principalement dans les pays capitalistes les plus avancés, les plus puissants, les plus cultivés et les plus libres par le militarisme, par l'impérialisme, par l'oppression des colonies et des pays faibles, (…) le fait même d'admettre l'idée d'une paisible soumission des capitalistes à la volonté de la majorité des exploités , et d'une évolution pacifique, réformiste vers le socialisme, n'est pas seulement le signe d'une extrême stupidité petite bourgeoise, c'est aussi duper manifestement les ouvriers, idéaliser l'esclavage salarié capitaliste, dissimuler la vérité . Cette vérité est que la bourgeoisie, même la plus éclairée et la plus démocratique , ne s'arrête plus devant aucun mensonge , ni devant aucun crime , devant le massacre de millions d'ouvriers et de paysans pour sauver la propriété privée des moyens de production. Seuls le renversement par la violence de la bourgeoisie, la confiscation de sa propriété, la destruction de fond en comble , de tout l'appareil d’État bourgeois, parlementaire, judiciaire, militaire, bureaucratique, administratif, municipal, etc., allant jusqu'au bannissement ou l'internement de tous les exploiteurs les plus dangereux et les plus obstinés, l'organisation d'une sévère surveillance à leur égard en vue de réprimer leurs inévitables tentatives de résistance et de restauration de l'esclavage capitaliste , seules ces mesures sont susceptibles d'assurer la soumission réelle de toute la classe des exploiteurs

    D'autre part, c'est également idéaliser le capitalisme et la démocratie bourgeoise , c'est également vouloir tromper les travailleurs que d'admettre , ainsi que c'en est le cas dans les vieux partis (…) , l'idée que la majorité des travailleurs et des exploités pourrait, dans les conditions de l'esclavage capitaliste , sous le joug de la bourgeoisie – qui revêt des formes infiniment variées et d'autant plus raffinées et en même temps cruellement impitoyables que le pays capitaliste est plus cultivé – que cette majorité pourrait acquérir une conscience socialiste absolument claire , des convictions et un caractère socialiste à toute épreuve.  En réalité, ce n'est qu'après que l'avant-garde du prolétariat, soutenue par toute cette classe, la seule révolutionnaire, ou par sa majorité, aura renversé les exploiteurs, les aura écrasés, aura libéré les exploités de leur esclavage et immédiatement amélioré leurs conditions d'existence aux dépens des capitalistes expropriés, ce n'est qu'après et au cours même d'une âpre lutte de classe qu'il sera possible de réaliser l'instruction , l' éducation et l'organisation ds masses les plus larges des travailleurs et des exploités, autour du prolétariat, sous son influence et sa direction, qu'on pourra les débarrasser de leur égoïsme, de leur division, de leurs tares, de leurs faiblesses, nés du régime de la propriété privée, et d'en faire une libre association de travailleurs libres. »

    LENINE « Thèses sur les tâches fondamentales du II° congrès de l'Internationale Communiste. »







    Parler de « liberté » en général, d' « égalité » en général, de « démocratie » en général, ou d'égalité en droit, etc. est tout à fait absurde, tant qu'existe la propriété privée des moyens de production , des classes d'exploiteurs , minoritaires, et des classes d'exploités, majoritaires. Ce ne sont que des mots et ds phrases vides de tout contenu, qui ne correspondent en rien à la réalité.

    Il s'agit d'une phraséologie utilisée par la classe bourgeoise et ses idéologues pour tromper le peuple, ainsi que par la couche petite bourgeoise , qui est parfois elle-même victime de ses propres illusions.

    Il suffit d'observer ce qui se passe dans les entreprises, publiques ou privées, ou dans les quartiers des villes pour se rendre compte de l'ineptie de ces conceptions, et constater que dans les faits il n’y a que l'esclavage salarié causé par le capitalisme.

    Le capitalisme ne cherche même pas à appliquer les beaux principes démocratiques qu’il prêche par ailleurs. Prenez par exemple, les EHPAD, qui hébergent les personnes âgées , parfois en grande dépendance. La loi fait souvent obligation d'instaurer au sein de ces établissements des groupes ou conseils , qui rassemblent l'administration, les représentants des familles, et les représentants des résidents, afin de discuter des conditions d'hébergement (repas, aspect médical, logement, etc.). Lorsque ces conseils existent, souvent il y a de grands dysfonctionnements (membres divers cooptés, non représentatifs, pas de quorum, etc.) . Bien plus , les résidents ne sont pas traités comme des personnes humaines, mais comme des objets médicaux, des patients assistés , etc. Ainsi, il y a diverses catégories, les personnes encore valides, d'une part, et les personnes invalides, d'autres part.

    « (Partie 16) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?(Partie 18) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ? »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter