• (Partie 13) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Voilà près de cent cinquante années que Karl Marx a démontré scientifiquement dans son ouvrage, « Le Capital », que le capitalisme consomme à outrance deux bien communs, la Nature et l'Homme (par son travail) . A1ujourd'hui, l’exploitation de ces deux valeurs conduit à l'écocide et à une forme de fin du monde. Mais certains dirigeant écologistes nient cette réalité : seule la fin du capitalisme (par le passage au socialisme) est à même de mettre fin à ce processus mortifères. Ils inventent une notion qui est le « capitalisme vert », forme de révisionnisme : le système capitaliste peut être maintenu, sous réserve d'atténuer ou de mettre fin à ses effets pervers. C'est une autre forme de mélenchonisme, défendu par la petite-bourgeoisie, qui aimerait bien se substituer à la classe bourgeoise. Cela c'est produit à de nombreuses reprises ces dernières années, ou on a vu des thuriféraires écologistes, dont certains membres d' EELV , retourner casaque, et se proposer comme ministres de droite, comme de gauche (Cécile Duflot, Pascal Canfin, Barbara Pompili, François de Rugy, Yves Cochet, Dominique Voynet, Corinne Lepage, etc. et demain Yannick Jadot et autres). Il est donc certains, vu la composition politique des écologistes, que leur parti va se scinder en deux lignes : l'une de collaboration de classe avec la classe bourgeoise, de droite ou de gauche, et l'autre de lutte de classe pour détruire le capitalisme.

     

    (Partie 13) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Voilà près de cent cinquante années que Karl Marx a démontré scientifiquement dans son ouvrage, « Le Capital », que le capitalisme consomme à outrance deux bien communs, la Nature et l'Homme (par son travail) . A1ujourd'hui, l’exploitation de ces deux valeurs conduit à l'écocide et à une forme de fin du monde. Mais certains dirigeant écologistes nient cette réalité : seule la fin du capitalisme (par le passage au socialisme) est à même de mettre fin à ce processus mortifères. Ils inventent une notion qui est le « capitalisme vert », forme de révisionnisme : le système capitaliste peut être maintenu, sous réserve d'atténuer ou de mettre fin à ses effets pervers. C'est une autre forme de mélenchonisme, défendu par la petite-bourgeoisie, qui aimerait bien se substituer à la classe bourgeoise. Cela c'est produit à de nombreuses reprises ces dernières années, ou on a vu des thuriféraires écologistes, dont certains membres d' EELV , retourner casaque, et se proposer comme ministres de droite, comme de gauche (Cécile Duflot, Pascal Canfin, Barbara Pompili, François de Rugy, Yves Cochet, Dominique Voynet, Corinne Lepage, etc. et demain Yannick Jadot et autres). Il est donc certains, vu la composition politique des écologistes, que leur parti va se scinder en deux lignes : l'une de collaboration de classe avec la classe bourgeoise, de droite ou de gauche, et l'autre de lutte de classe pour détruire le capitalisme.

    Lors d'une déclaration récente, Jean Luc Mélenchon a déclaré que l'alternative au macronisme, c'est soit un gouvernement NUPES, soit un gouvernement de dictature. Or , ce n'est pas cela, la véritable alternative, mais le choix entre la dictature de la bourgeoisie, instaurée par la révolution française de 1789, mais surtout la III° république bourgeoise, et la dictature du prolétariat, instaurée pour une courte période en début d'année 1871, notamment par la Commune de Paris. L'alternative, c'est donc bien entre un gouvernement bourgeois, une démocratie bourgeoise, une république bourgeoise et un parlement bourgeois, et donc un État bourgeois, géré de façon pseudo-démocratique, ou fasciste, et un gouvernement prolétarien, une démocratie populaire, et donc un État socialiste. Il n'y a pas d'autre alternative, à moins d'être partisan d'une troisième voie, entre capitalisme et socialisme, et il convient de définir cette troisième voie !

    C'est pourquoi, les partisans de la NUPES ne font pas de rupture entre les deux systèmes possibles, capitalisme ou socialisme, mais prônent des réformes afin de rendre le capitalisme acceptable, par exemple en organisant une meilleure répartition des richesses.

    Mais dans les faits, il convient de bien distinguer entre la propagande de la NUPERS , qui vise à maintenir la classe bourgeoise aux commandes (politiques, économiques, culturelles, idéologiques, etc.) , et la réalité de leur pratique, qui est petite-bourgeoise, à la traîne de la classe bourgeoise. Pas de rupture donc. C'est ce qu'avait déjà fait François Mitterrand et tous les partisans opportunistes et révisionnistes du « Programme Commun » des années 1970 ! Rappelons-nous le discours , très révolutionnaire en paroles de François Mitterrand , suivi par une pratique de politique bourgeoise, après avoir distribué quelques miettes en 1981-1982, miettes vite réabsorbées par le système capitaliste.

     François Mitterrand ne voulut pas laisser à la gauche du parti le monopole de la condamnation du réformisme malgré sa volonté de maintenir l’équilibre réforme/révolution. Dans son ouvrage, « Un socialisme du possible » de 1970, il écrivait : « Les socialistes qui se sont posés en réformistes ont fini par collaborer au système de valeurs capitalistes et donc à la politique de droite. La collaboration échappe difficilement à son destin qui est de trahir. L’exemple typique est celui de Noske (…) Le socialisme français a, de 1947 à 1965, étroitement collaboré à la défense de la société capitaliste (…) L’opportunisme et la trahison ont gravement compromis le réformisme [3] 

    [ 3 ]François Mitterrand, Un socialisme du possible, Paris, Seuil,…

    . »

     

    5Le programme socialiste de 1972, « Changer la vie », était bâti idéologiquement autour de l’idée de rupture avec le capitalisme et exprimait le rejet du réformisme. Le projet socialiste de 1980 confirma cette orientation : « Nous inscrivons notre démarche dans une logique de rupture dont la cohérence interdit d’isoler les éléments particuliers ou d’accommoder le dispositif au gré des circonstances [4] 

    [ 4 ]Parti socialiste, Projet socialiste pour la France des années…

    . » La nationalisation était conçue comme l’outil principal de cette rupture. Malgré les divergences et les conflits qui marquèrent les relations entre François Mitterrand et le CERES entre 1975 et 1979, l’autonomisation politique du courant rocardien à partir de 1977 et le discours de Michel Rocard au congrès de Nantes amenèrent François Mitterrand à se rapprocher de Jean-Pierre Chevènement, animateur principal du CERES, confirmant que l’équilibre établi par le Premier secrétaire penchait alors plutôt à gauche. Jean-Pierre Chevènement entendait marquer le rocardisme à droite. Au congrès de Nantes, il déclarait ainsi à l’adresse de Michel Rocard : « Le réalisme, ce n’est pas de composer avec l’adversaire pour jeter les bases d’une social-démocratie à la française dont le rôle historique serait de gérer la crise pour le compte du capitalisme international [5]  

    [ 5 ]Le Poing et la Rose, n° 61, juin 1977, p. 77.

      ». Le congrès de Metz de 1979 marqua la victoire des partisans de la rupture. Le texte majoritaire, dont le premier signataire était François Mitterrand, affirmait ainsi : « Notre objectif n’est pas de moderniser le capitalisme mais de le remplacer par le socialisme » (…) « Rompre avec la toute-puissance du marché et de sa logique du profit engagera la transition [6]  

    [ 6 ]Motion majoritaire du congrès de Metz.

     . »

     



    Bien évidemment, François Mitterrand n'en a rien fait dans la réalité du gouvernement de la « gauche », et c'est ce que payent lourdement ses thuriféraires aujourd'hui, tant ceux du pseudo parti « socialiste », que ceux du parti révisionniste, le P « C »F . Et c'est bien évidemment la voie préconisée par la NUPES et Jean Luc Mélenchon ! Voici d'ailleurs une réponse possible :

     

    "Après 1981, je demandais à François Mitterrand: « Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire. » - Danielle Mitterrand.

    L'une des spécialités des politiciens bourgeois, comme François Mitterrand, ou Jean Luc Mélenchon, c'est de représenter les changements de coteries à la tête du gouvernement de l’État bourgeois comme des changements de régime. Il est vrai que certains députés de la NUPES sont assez cons pour y croire, mais ce n'est sûrement pas le cas des chefs de partis ! A noter que cette conception d'un changement de la clique qui gouverne vaut changement de régime, et parfois même « révolution » , est une conception commune à tous les vieux partis dont les membres siègent actuellement au parlement, y compris les partis fascistes !

     

    Voici la réponse des communistes au réformisme dans les faits et à la phraséologie révolutionnaire en paroles de François Mitterrand et de tous ceux qui veulent l'imiter, dont le menchevik Jean Luc Mélenchon (citation de Lénine) :

    «  Dans la situation concrète créée dans le monde entier et principalement dans les pays capitalistes les plus avancés, les plus puissants, les plus cultivés et les plus libres par le militarisme, par l'impérialisme, par l'oppression des colonies et des pays faibles, (…) le fait même d'admettre l'idée d'une paisible soumission des capitalistes à la volonté de la majorité des exploités , et d'une évolution pacifique, réformiste vers le socialisme, n'est pas seulement le signe d'une extrême stupidité petite bourgeoise, c'est aussi duper manifestement les ouvriers, idéaliser l'esclavage salarié capitaliste, dissimuler la vérité . Cette vérité est que la bourgeoisie, même la plus éclairée et la plus démocratique , ne s'arrête plus devant aucun mensonge , ni devant aucun crime , devant le massacre de millions d'ouvriers et de paysans pour sauver la propriété privée des moyens de production. Seuls le renversement par la violence de la bourgeoisie, la confiscation de sa propriété, la destruction de fond en comble , de tout l'appareil d’État bourgeois, parlementaire, judiciaire, militaire, bureaucratique, administratif, municipal, etc., allant jusqu'au bannissement ou l'internement de tous les exploiteurs les plus dangereux et les plus obstinés, l'organisation d'une sévère surveillance à leur égard en vue de réprimer leurs inévitables tentatives de résistance et de restauration de l'esclavage capitaliste , seules ces mesures sont susceptibles d'assurer la soumission réelle de toute la classe des exploiteurs

    D'autre part, c'est également idéaliser le capitalisme et la démocratie bourgeoise , c'est également vouloir tromper les travailleurs que d'admettre , ainsi que c'en est le cas dans les vieux partis (…) , l'idée que la majorité des travailleurs et des exploités pourrait, dans les conditions de l'esclavage capitaliste , sous le joug de la bourgeoisie – qui revêt des formes infiniment variées et d'autant plus raffinées et en même temps cruellement impitoyables que le pays capitaliste est plus cultivé – que cette majorité pourrait acquérir une conscience socialiste absolument claire , des convictions et un caractère socialiste à toute épreuve.  »



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