• Les 32 voies de la Sagesse (Partie 1)

    Que signifie « initiation ? Le sens le plus élémentaire, c’est « commencer quelque chose de nouveau, apprendre, passage,… ». Dans ce cas, il y a de nombreuses initiations profanes et maçonniques, comme par exemple, apprendre une langue, apprendre à conduire un véhicule, etc. Et dans ce cas, tous les grades maçonniques sont initiatiques.

    Les 32 voies de la Sagesse (Partie 1)

     

    INTRODUCTION :

    Que signifie « initiation ? Le sens le plus élémentaire, c’est « commencer quelque chose de nouveau, apprendre, passage,… ». Dans ce cas, il y a de nombreuses initiations profanes et maçonniques, comme par exemple, apprendre une langue, apprendre à conduire un véhicule, etc. Et dans ce cas, tous les grades maçonniques sont initiatiques. Cette planche sera centrée sur l’initiation maçonnique : c’est une problématique à la fois simple et complexe. Simple, parce que l’objectif du franc-maçon est de se connaître soi-même, et donc répondre à la question : « Qui suis-je ? ». Cela semble simple, parce que tout au cours de la vie, chaque jour, on utilise le « je », et aussi le « tu » et le « il ». Dans ces conditions il est tout à fait invraisemblable que chacun ne se connaisse pas lui-même. Et pourtant ce « je » repose sur de nombreux éléments : le corps, le mental, la conscience quotidienne, etc., et également ce « « je » remplit de nombreuses fonctions : père de famille, mari, rôle social, politique, etc. Et pourtant ! Quelle complexité : qui est le « JE » ? Et si ce n’était ni le corps, ni le mental, ni la conscience, etc., tous ces éléments auxquels « je m’identifie » ? Et si, derrière tous ces rôles, était voilé un Témoin, dont la démarche, à travers les divers degrés de la franc-maçonnerie, a pour but la découverte.

    Pythagore disait : « Etre initié, c’est mourir à soi-même ». Celui qui aspire à l’initiation doit faire mourir en lui de vieilles idées, de vieilles habitudes et de vieux préjugés, afin de permettre la naissance ou la re-naissance en lui de nouveaux concepts et de nouvelles façons d’agir.

    La vie est un pèlerinage. Elle a un sens et un but. De nombreuses voies prétendent mener à ce but. Outre la voie maçonnique, les religions, le yoga, etc. Les initiés sont ceux qui ont atteint ce but. Ce sont les Veilleurs et les Vivants. Les autres demeurent des morts (comme dit le Maître Jésus : « Laissez les morts enterrer les morts »). La Tradition est une montagne, avec de nombreux sentiers, et chaque sentier mène au sommet, la connaissance de « Je-Je ». La lumière vient à chacun sous deux conditions : d’abord il faut la demander, ensuite, il faut la mériter.

    Le Sépher Yetsirah (Livre de la Création), qui serait l’œuvre orale d’Abraham, suite à son initiation par Melchisédech, présente les trente-deux voies merveilleuses de la sagesse (voir Seconde partie). Ce livre commence ainsi : « Par les trente-deux voies de la sagesse, l’Architecte a gravé. » Ces voies sont les dix Séphirot ou nombres primordiaux et les vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque. En conséquence, le 32° degré est un échelon de l’échelle des 33 grades du rite écossais ancien et accepté, qui mène à cet objectif.

     

    Première partie : Les 33 grades du rite écossais ancien et accepté, dont notamment le 32° degré, sont initiatiques...

    Définition du 32° degré :

    n      D’un point de vue maçonnique :

    Le 32° grade est celui de « Sublime Prince du Royal Secret ». Le terme de prince indique qu’il ne s’agit pas encore du titre le plus élevé, qui est celui de roi. Le royal secret, c’est cette clef mystérieuse que chaque franc-maçon recherche depuis sa première initiation, cette Parole perdue à la mort d’Hiram, ce Verbe créateur. Depuis cette date, nous avons parcouru du chemin. Notamment, au 18° grade, nous avons appris que ce qui est perdu, c’est l’Amour. Et depuis cette date, par un long et minutieux travail, nous nous préparons à recevoir ce Royal Secret. L’adage dit : « Le Maître (ici le Maître intérieur, le Soi) apparaît lorsque le disciple (le « Je » de « Je suis ») est prêt ». L’initiation intervient au moment venu, à celui ou à celle qui est apte à la recevoir, dans le cadre d’une quête menée volontairement. Donc, après l’initiation ultime, celle du 33° degré, chacun peut s’élancer, s’il est élu, vers l’Infini, déjà vaguement entre aperçu au 13° degré. Etant alors libéré de l’emprise de l’ego, la franc-maçon peut laisser le Soi s’épanouir.

    A partir du 4° grade, dans le Temple, tout respire la sérénité : nous sommes désormais dans le monde des « morts » (morts à la vie profane), qui est aussi le monde des Vivants, le monde de ceux qui ont renoncé au profane et à ses valeurs matérielles, pour grimper l’échelle de tous les grades, qui nous mènent au SECRET ULTIME : le Sagesse, la Joie, l’Eveil intérieur. En tout cas, nous nous préparons intérieurement, pour être prêt à recevoir la Grande Lumière. Il convient de dénouer les différents nœuds qui lient la conscience et qui font que celle-ci s’identifie trop et à tort au corps et à l’ego. Autrement dit, il s’agit d’ouvrir et d’étendre notre conscience afin qu’elle puisse fusionner avec la conscience universelle, car qui se ressemble s’assemble. Le travail maçonnique consiste donc à faire en sorte que le « Je » résonne au même taux de vibration (soit « pur », « saint ») que le Soi. Lors de l’initiation au 32° degré, il est prononcé la phrase mystérieuse renfermant le Royal Secret : « Que la Lumière qui est en nous, nous guide ».

     

     

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