• La franc-maçonnerie, voie initiatique (Partie 5)

    « Une progression ou plutôt des cercles concentriques que l’on parcourt, une sorte de spirale qui va se resserrant… Poursuivant sa voie initiatique, le maître travaille donc toujours pensant qu’il peut agir sur le monde sans toutefois avoir la moindre illusion. Mais il ne veut pas tomber dans le néant et s’exposer à une rupture de l’unité de l’être, source d’illusion.

    S’il revoit son cheminement, s’il se tourne vers l’arrière, il peut se recycler :

    Le moment où il a découvert qu’il faisait partie d’un tout, de l’univers. Avant, il existait coulant sa conscience dans la conscience universelle, il était une partie de cet univers :

    Je suis celui qui suis.

    Puis c’est l’émergence du Tout par l’acquisition d’une personnalité de désir de volontés… La loge est de première importance pour ce stage : il nous faut des signes, il nous faut mettre de l’ordre, séparer fins et moyens, objectifs réels et supposés, nécessaires et imaginaires… C’est le stade le plus long sinon le plus difficile : on commence à comprendre que l’on est seul, et que cette émergence nous conduira à la recherche d’une solution personnelle, hors de tout modèle.

    Je suis ce que je suis.

    La poursuite de cet effort de dépersonnalisation conduit paradoxalement à un stade de la pensée tout à fait inattendu : on quitte le manifesté, noms, formes, distinctions, pour entrer dans l’intemporel.

    Nous redevenons le Moi, mais pas celui que l’on avait isolé du Tout. C’est un moi pur, dépouillé, non asservi, non conditionné. Tout aussi dérisoire, mais lumineux, créateur.

     

    JE SUIS. »

     

    La franc-maçonnerie, voie initiatique (Partie 5) 

    Voici, en annexes, deux illustrations de la démarche maçonnique, l’Arbre de Vie, et un commentaire de Jean Mourgues.

     

    ANNEXE 1 :

    Les 32 sentiers de la Sagesse :

     


    Les cinq voyages :

    12 à 10 : Premier voyage. Le Cabinet de réflexion. La Terre = le Parvis.

    10 à 9 : Deuxième voyage. L’Eau = l’Hulam.

    9 à 6 : Troisième voyage : Le Feu = l’Hekal.

    6 à 11 : Quatrième voyage. L’Air = La Chambre du Milieu.

    11 à 1 : Cinquième voyage : L’Ether = le Débhir.

    Les trois piliers : 2 – 5 - -.

    Définitions :

    1 Keter Initié                  7 Netzach

    2 Chokhmah                     8 Hod

    3 Binah                           9 Yesod Apprenti

    4 Chesed                         10 Malkhut Récipiendaire

    5 Gevurah                       11 Da’at Maître

    6Tiféret Compagnon        12 Profane

    Correspondance des officiers dans le temple REAA :

    1 Vénérable maître                    7 Surveillant 1

    2 Secrétaire                            8 Surveillant 2

    3 Orateur                                9 Couvreur

    4 Maître de cérémonie              10 Trésorier

    5 Expert                                  11 Aucun

    6 Hospitalier                            12 Aucun

    Tabliers :

    Apprenti : 4 – 5 – 7 – 9 – 8

    Compagnon : 5 – 7 - 8 et 4 – 5 – 7 – 8

    Maître : 2 – 3 – 11 et 2 – 3 – 5 - 4

     

    ANNEXE 2 :

    Commentaire de Jean Mourgues :

    « Une progression ou plutôt des cercles concentriques que l’on parcourt, une sorte de spirale qui va se resserrant… Poursuivant sa voie initiatique, le maître travaille donc toujours pensant qu’il peut agir sur le monde sans toutefois avoir la moindre illusion. Mais il ne veut pas tomber dans le néant et s’exposer à une rupture de l’unité de l’être, source d’illusion.

    S’il revoit son cheminement, s’il se tourne vers l’arrière, il peut se recycler :

    Le moment où il a découvert qu’il faisait partie d’un tout, de l’univers. Avant, il existait coulant sa conscience dans la conscience universelle, il était une partie de cet univers :

    Je suis celui qui suis.

    Puis c’est l’émergence du Tout par l’acquisition d’une personnalité de désir de volontés… La loge est de première importance pour ce stage : il nous faut des signes, il nous faut mettre de l’ordre, séparer fins et moyens, objectifs réels et supposés, nécessaires et imaginaires… C’est le stade le plus long sinon le plus difficile : on commence à comprendre que l’on est seul, et que cette émergence nous conduira à la recherche d’une solution personnelle, hors de tout modèle.

    Je suis ce que je suis.

    La poursuite de cet effort de dépersonnalisation conduit paradoxalement à un stade de la pensée tout à fait inattendu : on quitte le manifesté, noms, formes, distinctions, pour entrer dans l’intemporel.

    Nous redevenons le Moi, mais pas celui que l’on avait isolé du Tout. C’est un moi pur, dépouillé, non asservi, non conditionné. Tout aussi dérisoire, mais lumineux, créateur.

     

    JE SUIS. »

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