• Le Minotaure Bouffi (Partie 29)

    Le regard des autres :

    Il y a ceux qui justifient tout :

    « Les élus, de gauche ou de droite, ont le droit, par exemple de faire prendre en charges les frais personnels, comme le billet d’avion de la compagne, parce qu’ils sont dévoués à la cause publique ».

    La peur et la crainte : le placardisé n’a-t-il pas quelque part ce qu’il mérite ?

    Le plus intolérable, dans le fait d’être placardisé, ce n’est pas le regard de l’autre, dont on peut faire abstraction, mais c’est ce mouvement que l’on a naturellement vers son persécuteur, d’être utile, de service le bien commun, et l’absence et le silence du vis-à-vis. C’est là le péché contre l’Esprit.

    Que s’est-il passé pour en arriver au point d’aujourd’hui et être placé dans un placard ? Qu’est-ce qui se passe pour moi dans ce contexte sur le plan psychologique et affectif ? Y avait-il des choses à voir, à faire et à comprendre avant ?

    Du point de vue financier, j’ai sans doute dis des choses désagréables, difficiles à entende par le vis-à-vis.

    Lorsque j’ai dis des choses désagréables, je n’ai pas fait attention à la façon de les dire. Certaines choses se savent, mais ne se disent pas. Il en est résulté une absence de congruence entre le président et moi-même.

    Faut-il dire toujours le désagréable et le vrai ? Le président est un homme fragile et menacé, et tout esprit fort constitue une menace, parce que le minotaure ne peut entendre le vrai, qu’il ne veut pas voir le vrai. Le billet d’avion de l’épouse du président était l’élément déclencheur.

     

    Le Minotaure Bouffi (Partie 29)

     

    Troisième mot sacré : FACILITATEUR : Rapport transmis par jean Paul Thé.

     

    « La partie essentielle de l’audit du comité des œuvres sociales (COS) est l’analyse financière de l’existant (exercices 2005 à 2010) : examen des diverses actions menées par le COS, …

    Un second aspect est le service rendu aux agents du Conseil général, soit 600 000 euros pour 3300 agents, ceci étant comparé avec l’effort consenti par d’autres collectivités territoriales, départements ou autres. Une enquête est à réaliser sur l’accès aux divers services de manière équitable (voyages,…°.

    Enfin un troisième aspect est la mission que le Conseil général souhaite assigner poux l’avenir à cette association et sa gouvernance.

    Le contexte est le suivant : le personnel départemental, et notamment sa frange la plus modeste, n’échappe pas aux conséquences de la crise générale économique et sociale (surendettement, diminution du pouvoir d’achat, cherté de l’accès aux moyens sportifs et culturels,…).

    En conséquence, le COS doit pleinement et par divers moyens, jouer son rôle social en faveur en particulier des agents les plus modestes et de leurs familles.

    Par exemple, si le COS dispose d’un animateur sportif en matière de tennis, il serait judicieux que prioritairement cet agent soit mis à la disposition des agents ou de leurs ayant droits qui ne peuvent pas, ou plus, accéder financièrement à ce type d’activités dans les conditions du marché.

    Du point de vue gouvernance, il est normal que la direction indirecte soit assurée par le Conseil général par l’entremise d’une convention détaillée entre le Conseil général et le COS, mais la direction directe devrait être assurée, sur la base de l’action sociale définie par le Conseil général, par les représentants des agents de la catégorie C.

    Afin d’entamer et d’accompagner le changement souhaité, un excellent point d’entrée me semble être un questionnaire d’enquête ouverte de satisfaction et de souhaits, adressé à tous les agents, élaboré en concertation avec les représentants du personnel. Une réponse de 20 % à ce questionnaire serait déjà une victoire, l’absence de réponse signifiant un désintérêt pour un outil culturel et sportif pour tous les agents. »

     

    Mais à chaque fois les trois mauvais compagnons ont substitué à ces mots-sacrés les mots d’ORGUEIL, PREVARICATION et AMBITION, ce qui signifie O.P.A. sur le conseil général, par devers la majorité, l’opposition et les citoyens, ceci en vue de satisfaire les besoins personnels du minotaure.

    Orgueil : « Je suis le Mai(t)re de l’Isare ».

    PREVARICATION : Le billet d’avion ? « Une seule facture ! Je rembourserai le conseil général plus tard ! »

    AMBITION : « Je serai sénateur de l’Isare ! »

     

    Le diable :

    Le diable, debout sur un piédestal tient à l’aide de deux cordes, êtres mi-hommes, mi-animaux, qui semblent être ses esclaves. En réalité, l’être mâle et l’être femelle’ sont les créateurs des diables, avec lequel ils forment maintenant un égrégore. Ce sont le père et la mère du diable. Le diable comporte des ailes, qui indiquent une certaine verticalité, mais ce sont des ailes de chauve-souris.

    Le diable, ou « diabolon », est celui qui divise, qui jette de part et d’autre. Il s’oppose au symbole ou « sumbolon », c’est-à-dire qui jette ensemble, qui unit ce qui est épars.

    C’est donc une création artificielle, d’un être qui devient maléfique et dominant. Les créateurs de cet être se soumettent par intérêt complètement à leur créature.

    C’est à la fois la génération du démon par ses géniteurs, et le pouvoir qu’a le démon sur ses géniteurs, qui deviennent ses esclaves.

    Comment arrive-t-il que des êtres puissent renoncer à leur liberté et devenir esclaves d’une entité monstrueuse qui les fait dégénérer en les rendant semblables à elle ?

    Le minotaure est un égrégore mauvais, c’est-à-dire un démon artificiellement créé collectivement par une communauté humaine.

     

    La maison-Dieu :

    C’est une construction de pierres, construite de la main de l’homme, entre le ciel et la terre : c’est une illustration de la tour de Babel, qui renvoie à l’orgueil de l’homme. Cela s’oppose à la vie, comme par exemple l’arbre, qui croit par la division et l’adjonction de nouvelles cellules vivantes.

    Cette maison est abattue par un éclair, par l’électricité. La tour est jetée à bas par une punition divine.

     

    La justice :

    La femme Dame O’ Clés tient à la fois l’épée, chargée de punir et de trancher, ainsi qu’une balance en forme de tau, comportant deux plateaux, représentant la gauche et la droite, la rigueur et la miséricorde, le bien et le mal.

     

    Le regard des autres :

    Il y a ceux qui justifient tout :

    « Les élus, de gauche ou de droite, ont le droit, par exemple de faire prendre en charges les frais personnels, comme le billet d’avion de la compagne, parce qu’ils sont dévoués à la cause publique ».

    La peur et la crainte : le placardisé n’a-t-il pas quelque part ce qu’il mérite ?

    Le plus intolérable, dans le fait d’être placardisé, ce n’est pas le regard de l’autre, dont on peut faire abstraction, mais c’est ce mouvement que l’on a naturellement vers son persécuteur, d’être utile, de service le bien commun, et l’absence et le silence du vis-à-vis. C’est là le péché contre l’Esprit.

    Que s’est-il passé pour en arriver au point d’aujourd’hui et être placé dans un placard ? Qu’est-ce qui se passe pour moi dans ce contexte sur le plan psychologique et affectif ? Y avait-il des choses à voir, à faire et à comprendre avant ?

    Du point de vue financier, j’ai sans doute dis des choses désagréables, difficiles à entende par le vis-à-vis.

    Lorsque j’ai dis des choses désagréables, je n’ai pas fait attention à la façon de les dire. Certaines choses se savent, mais ne se disent pas. Il en est résulté une absence de congruence entre le président et moi-même.

    Faut-il dire toujours le désagréable et le vrai ? Le président est un homme fragile et menacé, et tout esprit fort constitue une menace, parce que le minotaure ne peut entendre le vrai, qu’il ne veut pas voir le vrai. Le billet d’avion de l’épouse du président était l’élément déclencheur.

     

    L’avenir :

     

    Du point de vue financier et budgétaire :

    Les inscriptions de dépenses d’investissement, que ce soit en autorisations de programme, ou en crédits de paiement, sont surdimensionnées par rapport aux capacités de la collectivité départementale. Par dogmatisme, le président maintien la, jauge au même niveau qu’en 2010, ce qui obère les capacités d’autofinancement pour les exercices suivants et risque de surendetter le département, si les prévisions trop importantes sont en totalité ou en partie réalisées.

    Les reports de crédits d’investissement étant trop important, ceux-ci sont financés par un recours à l’épargne de gestion. Alors que rien n’interdit l’inscription d’emprunts en face de ces dépenses, qu’il conviendrait de limiter de façon drastique, quant à la réalisation. De même, des reports de dépenses de fonctionnement immobilisent près de 20 millions d’euros d’épargne de gestion.

    En limitant à 75 % du montant inscrit en 2010, les subventions et participations aux diverses associations, y compris les associations qui gèrent des actions sociales, cela crée l’insécurité financière pour ces partenaires habituels du conseil général : ces associations devront soit se tourner vers d’autres financeurs pour combler le déficit, soit limiter leurs propres actions et éventuellement licencier du personnel, ou arrêter leurs activités.

    Limiter de façon volontariste et autoritaire le montant total des aides sociales, en défalquant d’un montant de près de 30 millions d’euros les demandes effectuées par les services du Pôle Solidarités est tout à fait irréaliste et dangereux (« surréaliste », selon l’ancienne chef du Pôle Solidarités), d’autant plus si cette mesure n’est pas accompagnée de mesures d’économies. Il en résulte d’ores et d déjà une désaffection des cadres de ce Pôle, qui « votent avec leurs pieds » et choisissent de muter sur d’autres collectivités.

    Ce constat est d’autant plus affligeant, que Yanick Duhaut n’a pris, depuis 2009, aucune mesure de gestion rigoureuse des crédits. Il en résulte notamment, en deux mois de temps, le départ des trois agents en charge du contrôle de gestion et de l’audit !

    La « dette » de l’Etat est estimée, à l’égard du conseil général, de 2054 à 2010, à 266,6 millions d’euros, mais il n’est jamais fourni de justificatifs sur la méthode ayant abouti à un tel chiffre. Par exemple, depuis 2006, le budget du conseil général dispose d’une provision, correspondant à une avance versée par l’Etat, d’un montant de près de 6 millions d’euros, provision qui n’est pas défalquée de ce total estimé. Pour 2011, c’est le cabinet qui a estimé le montant qui serait dû par l’Etat à un montant de 80 millions d’euros, mais sans plus fournir les bases de calcul d’un tel chiffre. C’est véritablement au « doigt mouillé » ! Cependant, ce qui est remarquable, c’est que le nombre correspond d’une part à 2, chiffre du diabolon, et 666, nombre qui correspond dans l’Apocalypse de Jean au chiffre de la Bête. 

    Le cabinet Kopfer a tout prévu, au moins depuis 2008. En effet, depuis cette date, ce Cabinet spécialisé en matière financière a attiré l’attention de l‘exécutif départemental sur la nécessité de mettre en œuvre des principes rigoureux de gestion financière, mais comme le président, par orgueil, n’écoute personne, il a décidé de ne pas tenir compte de ces avertissements, Ô combien précieux pourtant !

     

    « Bonjour,

    Lors de la réunion du jeudi 8 avril 2010 à 11 heures 30, dans votre bureau, avec M. AMISSE, vous m’avez indiqué qu’il est de votre droit de me demander un travail sur la prospective.

    Cependant, j’attire votre attention sur les faits suivants :

    Depuis le 1° février 2010, je dispose d’un matériel informatique, mais celui-ci est obsolète et tombe souvent en panne.

    Vous m’avez supprimé depuis cette date tout accès aux applications financières, notamment l’accès à la session Sédit Marianne est refusé.

    De même je ne suis destinataire d’aucune note de service et d’aucun document. Par exemple, les documents relatifs à la session de l’assemblée délibérante qui a adopté le budget primitif ne m’ont pas été communiqués.

    Je ne participe à aucune réunion avec ou sans les élus.

    Les documents définitifs relatifs au budget primitif 2010 ne m’ont pas été fournis (rapports et documents budgétaires), ni lors de la préparation de la séance du conseil général, ni après leur adoption.

    Dans le cadre de la diminution des marges de manœuvre financières du conseil général, connaître quels sont les désengagements possibles et quels sont les secteurs obligatoires où il doit impérativement réaliser des gains de productivité.

     

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