• La Religion des religions (Partie 6)

    La Religion au XXI° siècle sera forcément populaire, c'est-à-dire qu'elle concerne 95 % des croyants de l'humanité . Les contradictions entre religions diverses sont des contradictions au sein du peuple, puisque Dieu est unique et le même pour tous. Par contre 5 % des faux croyants et faux prophètes sont ceux qui empêche le déroulé du dessein de Dieu (qui est le même déroulé que celui de l'Histoire), par des théories retardataires (luttes antagoniques entre les diverses religions, refus du déroulé de Dieu et de l'Histoire, etc.) .

     

    Conclusion

    Qu'est-ce que la Religion et la Civilisation au XXI° siècle ?

    Primo, on ne peut limiter Dieu et/ou l'Histoire qu'à la civilisation occidentale, celle de l'homme blanc, qui n'est pas universelle. Mais il s'agit bien de considérer toutes les civilisations. Dans ce cas, Dieu/ L'Histoire est le point ultime du sommet de la montagne, où mènent une une infinité de chemins.

    Secundo, Dieu/l'Histoire n'a pas été , aux côtés des propriétaires d'esclaves, des aristocrates féodaux, des capitalistes impérialiste, … Ce n'a pas été non plus une sorte de troisième voie : « ni riches, ni pauvres », ou « et les riches et les pauvres »,... Mais Dieu/ l'Histoire, est aux côtés des pauvres, des opprimés et des humiliés (prisonniers, étrangers, veuves, orphelins, esclaves, paysans féodaux, ouvriers et salariés,...) . Le bonheur consiste à rester fidèle à la Loi divine / l'Histoire, telle qu'elle se déroule , sans en dévier.

    Dans le premier cas, il y a l'Histoire ( la réalité objective), l'homme et le monde. Dans le second cas , il y a Dieu, l'homme et le monde. Dans les deux cas, le début, le milieu et la fin de l'histoire sont écrits, tracés, indépendamment de la volonté humaine. Dans les deux cas, l'homme peut entre en contradiction avec ce déroulé de l'histoire, mais il en paie les conséquences (malheur, illusion, destruction, etc.)

    L'unique chose qui dépend de nous, et elle exige de nous une fidélité farouche, c'est d'enlever les obstacles qui s'opposent à l'action de l'Histoire (Marx)/ de Dieu et paralysent son initiative. Pour la science sociologique , comme pour Dieu, c'est , aujourd'hui, la classe bourgeoise.

    La Religion au XXI° siècle sera forcément populaire, c'est-à-dire qu'elle concerne 95 % des croyants de l'humanité . Les contradictions entre religions diverses sont des contradictions au sein du peuple, puisque Dieu est unique et le même pour tous. Par contre 5 % des faux croyants et faux prophètes sont ceux qui empêche le déroulé du dessein de Dieu (qui est le même déroulé que celui de l'Histoire), par des théories retardataires (luttes antagoniques entre les diverses religions, refus du déroulé de Dieu et de l'Histoire, etc.) .
    la critique marxiste la religion comme « opium du peuple » concerne l'usage fait de la religion par les classes possédantes et dominantes (aristocratie, bourgeoisie) , c'est une contradiction au sein du peuple. Comme l'écrit Voltaire concernant les ecclésiastiques « rien n'est plus révoltant que de voir des hommes si riches et si fiers faire prêcher l'humilité et l'amour de la pauvreté par des gens qui n'ont que cent écus de gage. » Par contre la religion, telle qu'exercée au sein du peuple est une contradiction non antagonique, qui ne peut se résoudre que par le dialogue et la persuasion.

    On peut donc reprendre l'analyse de la religion , par le marxisme, comme « opium du peuple », concernant la façon d'utiliser la religion par les classes dominantes pour dominer et rendre esclave le peuple.

    De même, la science étant une façon de connaître les œuvres de Dieu, il est donc certain que l'Histoire de l'humanité peut être conçue de façon unique, tant par le marxisme et la religion : l'histoire (telle que voulue par la Providence divine) est bien le passage par diverses formations sociales, de puis le communisme primitif, en passant par le capitalisme et le socialisme, pour parvenir au communisme supérieur.

     



    Bibliographie :

    L'Ancien Testament. Bible de Jérusalem.

    Bossuet « Discours sur l'histoire universelle »

    Spinoza « Traité des autorités théologique et politique »

    Voltaire « Dictionnaire philosophique »

    Annexe 1 : Texte d'exclusion de Spinoza par le clergé d'Amsterdam.

    Voici le texte excluant Spinoza de la communauté juive à l’initiative du clergé juif d’Amsterdam, prononcé le 27 juillet 1656. Spinoza a alors 24 ans et n’a encore publié aucun ouvrage. Le texte reprend une version vénitienne de 1618 et n’a servi qu’une seule autre fois, contre les Karaïtes c’est-à-dire le courant religieux juif ne reconnaissant pas la tradition de la loi orale. A noter l'objet obscur de la condamnation .

    « Les Messieurs du Mahamad vous font savoir qu’ayant eu connaissance depuis quelque temps des mauvaises opinions et de la conduite de Baruch de Spinoza, ils s’efforcèrent par différents moyens et promesses de le détourner de sa mauvaise voie.
    Ne pouvant porter remède à cela, recevant par contre chaque jour de plus amples informations sur les horribles hérésies qu’il pratiquait et enseignait et sur les actes monstrueux qu’il commettait et ayant de cela de nombreux témoins dignes de foi qui déposèrent et témoignèrent sur tout en présence dudit Spinoza qui a été reconnu coupable : tout cela ayant été examiné en présence de Messieurs les Hahamim, les Messieurs du Mahamad décidèrent avec l’accord des rabbins que ledit Spinoza serait exclu et écarté de la Nation d’Israël à la suite du hérem que nous prononçons maintenant :
    A l’aide du jugement des saints et des anges, nous excluons, chassons, maudissons et exécrons Baruch de Spinoza avec le consentement de toute la sainte communauté en présence de nos saints livres et des six cent treize commandements qui y sont enfermés.
    Nous formulons ce hérem comme Josué le formula à l’encontre de Jéricho. Nous le maudissons comme Élie maudit les enfants et avec toutes les malédictions que l’on trouve dans la Loi. Qu’il soit maudit le jour, qu’il soit maudit la nuit ; qu’il soir maudit pendant son sommeil et pendant qu’il veille.
    Qu’il soit maudit à son entrée et qu’il soit maudit à sa sortie.
    Veuille l’Éternel ne jamais lui pardonner. Veuille l’Éternel allumer contre cet homme toute Sa colère et déverser sur lui tous les maux mentionnés dans le livre de la Loi : que son nom soit effacé dans ce monde et à tout jamais et qu’il plaise à Dieu de le séparer de toutes les tribus d’Israël en l’affligeant de toutes les malédictions que contient la Loi.
    Et vous qui restez attachés à l’Éternel, votre Dieu, qu’Il vous conserve en vie.
    Sachez que vous ne devez avoir avec Spinoza aucune relation ni écrite ni verbale. Qu’il ne lui soit rendu aucun service et que personne ne l’approche à moins de quatre coudées. Que personne ne demeure sous le même toit que lui et que personne ne lise aucun de ses écrits. »



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