• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Quinzième partie)

    Nicolas de Bonneville (1760-1828) : Ecrivain. Président d’un district de Paris dès le début de la Révolution, et le premier à avoir l’idée de la formation de la Garde nationale. Franc-maçon. Initié à Londres en 1786. A traduit l’Essay on the origins of freemasonery de Thomas Paine, dont il deviendra l’ami. Il joua un rôle assez important dans les débuts de la Révolution comme journaliste (La Bouche de Fer), puis en 1793, il fut arrêté pour ses activités girondines. A fondé le 13 octobre 1790, avec l’abbé Fauchet, le Cercle social, dont les rapports seront publiés dans le journal La Bouche de fer. On peut noter d’assez fortes influences maçonniques dans le Cercle Social. Il fonde aussi avec Fauchet, La Bouche de fer et La Chronique du jour. Auteur de « Les jésuites chassés de la franc maçonnerie et leur poignard brisé par les francs-maçons ». (1788). Membre de la loge « La Réunion des Etrangers », orient de Paris (avant 1795), de la loge « Le Centre des Amis », orient de Paris (1796), et de la loge « Les Neuf Sœurs » (selon Barruel). Partisan de l’illuminisme de Louis-Claude de Saint-Martin.

    La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Quinzième partie)

     

    Antoine Pierre Joseph Marie Barnave (1761-1793) :Franc-maçon. Membre de la Loge « Les Amis de la Bienfaisance ». Protestant. Amoureux de la reine. A écrit une Introduction à la Révolution française.

     

    Joseph Marie Louis Mathias, Comte de Barral (1746-1816) : Archevêque. Frère cadet du suivant. Pair de France. Franc-maçon. Membre de la loge « La Concorde », orient de Sens (1777). Membre des hauts grades du rite écossais rectifié et du rite français.

     

    Joseph Marie de Barral de Montferrat (1742-1828) : Frère aîné du précédent. Président du Parlement de Dauphiné. Premier maire élu de Grenoble (15 février 17910). Chevalier de l’Empire (1808). Franc-maçon. Membre de la loge « La Bienfaisance », orient de Grenoble (1768) et de la loge « Les Cœurs Constants », orient de Grenoble (1780). Elu Cohen.

     

    Paul François Jean Nicolas vicomte de Barras (1755-1829) : Franc-maçon. Député à la Convention. Vota la mort de Louis XVI. Homme-clé de la transition vers le Directoire. Fréquente, de 1783 à 1789, la cantatrice Sophie Arnould. Il adhère à cette époque à la franc-maçonnerie, puis au club des Jacobins et se lance en politique comme, républicain.

     

    Augustin Barruel (1741-1820) : Issu d’une famille noble. En 1781, il publie des lettres anti-lumières contre les Encyclopédistes. Prêtre jésuite, essayiste et polémiste catholique. Ses travaux consistent à montrer que la Révolution française n’a pas été un mouvement de révoltes spontanées du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges et dans des clubs (en particulier celui des Jacobins) afin de permettre à la bourgeoisie libérale de s’emparer du pouvoir. Il s’exile à Londres en 1792. Il est hébergé par le philosophe Edmund Burke qui, bien que franc-maçon, le félicitera pour son Mémoires pour servir à l’histoire du jacobinisme, pourtant antimaçonnique. Ces Mémoires développent la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les juifs. Augustin Barruel déclare avoir été lui-même reçu en loge.

     

    Nicolas Baudeau (1730-1792) : Théologien. Economiste. Journaliste. Physiocrate. Franc-maçon. Il appartint à la loge parisienne de Pingré, « Les Cœurs Simples de l’Etoile Polaire », à partir de 1782. Haut-gradé. Devenu fou dès 1790, il connaît une fin tragique puisqu’il se suicide à Paris en 1792.

     

    Jacques Amable Gilbert Baynaguet de Saint-Pardoux, Marquis de Pennautier (1752- ?) : Mousquetaire noir. Franc-maçon. Loge « L’Union Désirée », orient de Paris (1775).

     

    Louise Marie Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon (1750-1822) : Sœur de Philippe duc d’Orléans. Epouse du prince de Condé. Mère du duc d’Enghien, fusillé par Napoléon. Franc-maçonne. Grande maîtresse des loges d’adoption.

     

    Pierre Dominique Bazaine (1786-1838) : Inspecteur général des Ponts et Chaussées. Père naturel de François Achille Bazaine (1811-1888), maréchal de France. Franc-maçon. Chevalier écossais (1810). Membre de la loge « Palestine », orient de Saint-Pétersbourg. En 1834, il appartenait à la loge « Les Commandeurs du Mont Thabor ».

     

    Saint-Amand Bazard (1791-1832) : Philosophe. Employé aux Octrois à Paris. Carbonaro. Condamné à mort. Disciple de Saint-Simon. Franc-maçon. Fondateur de la loge « Les Amis de la Vérité » (1818). Membre de la Charbonnerie et président de la Vente suprême (1821).

     

    Philippe Augustin Caron de Beaumarchais (1732-1799) : La Statue du 4° arrondissement de Paris représente Beaumarchais effectuant le signe du Bon Pasteur du 18° degré.

     

    François Alexandre Marie de Beauharnais (1714-1799) : Gouverneur général. Franc-maçon. Membre de la loge « Les Cosmopolites », orient de Paris (1775).

     

    Marquis François de Beauharnais (1756-1846) : Fils de François de Beauharnais. Ambassadeur. Participe à l’insurrection américaine. Député suppléant en 1789, appelé à siéger le 3 novembre 1789, en remplacement de Lally-Tollendal. Major général de l’armée de Condé, ainsi opposé à son frère, général en chef dans les armées de la République. Franc-maçon. Deviendra grand officier d’honneur du Grand Orient. Membre des Loges « L’Amitié Française » à l’orient du régiment de Dragons-Ségur (tableau de 1782) et de « L’Amitié Fraternelle », orient du régiment de Belzunce.

     

    Marie Josèphe Rose de Tascher de la Pagerie dite Comtesse Joséphine de Beauharnais (1763-1814) : Issue d’une famille créole de la Martinique. Son premier mari, Alexandre de Beauharnais, et le frère aîné de celui-ci, François, marquis de Beauharnais, étaient membres des loges « Sainte-Sophie » et « La Fidélité ». Franc-maçonne. Joséphine fut vraisemblablement initiée à Strasbourg, lorsque le général de Beauharnais tenait garnison à l’armée du Rhin. Joséphine prend l’habitude, suivant l’identité de son destinataire, d’ajouter un signe distinctif maçonnique : il s’agit de deux ou trois barres parallèles ou bien de trois points disposés soit en ligne, soit en triangle, soit entre deux barres. Dans une lettre du 17 janvier 1782, adressée à Bacon de la Chevalerie, elle lui écrit : « Cher Frère ». Sous l’Empire, c’est encore en ces termes qu’elle écrit au « Très Illustre Frère » Cambacérès. Devenus impératrice en 1804, s’employa à ranimer la maçonnerie d’adoption, dont elle devint la grande maîtresse. Préside la loge impériale, d’adoption « Les Francs-Chevaliers », lors d’un passage à Strasbourg (1805). Grande Maîtresse de la loge d’adoption « Sainte Caroline ».

     

    Alexandre Francis Marie de Beauharnais (1760-1794) : Il épouse le 13 décembre 1779 à Noisy-le-Grand, Marie Josèphe Rose Tascher de la Pagerie, mieux connue sous le nom de Joséphine de Beauharnais, future impératrice des Français, dont il eut deux enfants, Eugène en 1781 et Hortense en 1783. Franc-maçon de la loge « La Pureté » à l’orient du Régiment de la Sarre. Membre aussi des loges « Sainte Sophie », orient de Paris (1777), « La Fidélité » , orient de Paris (1780-1782), « L’Olympique de la Parfaite estime », orient de Paris et « La Société Olympique », de Paris (1786). Le baillage de Blois l’envoya comme représentant de la noblesse aux Etats-Généraux, puis à l’Assemblée constituante. Général en chef de l’armée du Rhin (1793). Ministre de la Guerre (1794). Arrêté en janvier 1794, il comparut devant le Tribunal révolutionnaire pour trahison et complicité de conspiration et fut condamné à mort et guillotiné le 5 thermidor an II (23 juillet 1794).

     

    Eugène Rose de Beauharnais (1781-1824) : Fils d’Alexandre de Beauharnais. Beau-fils de Napoléon. Il fut vice-roi d’Italie sous le nom d’Eugène Napoléon. Franc-maçon. Vénérable d’honneur de la loge « Saint Eugène » orient de Paris. Egalement Grand Maître du Grand Orient d’Italie et du Suprême conseil italien.

     

    Charles Marie Auguste Joseph de Beaumont, Comte d’Autichamp (1770-1859) : Capitaine au régiment de Dauphins-Dragons, ouis de la Garde constitutionnelle de Louis XVI. Rejoint l’insurrection vendéenne. Général vendéen. Pair de France (1815). Condamné à mort par contumace en 1833 après l’équipée de la duchesse de Berry. Franc-maçon. Membre de la loge « La Parfaite Union », orient du régiment de Royal-Dragons, d’après le tableau du 23 juillet 1788.

     

    Charles Juste prince de Beauvau-Craon (1720-1793) : Membre de l’Académie française (1771). Maréchal de France (1783). Ministre de la Guerre en 1789. Il fut hostile aux idées de la révolution. Franc-maçon. Membre de la Loge « La Parfaite Intelligence » orient d’Albi. Membre de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Louis Camille de Bectoz de Vaubonnais ((1749- ?) : Officier. Capitaine au régiment de Bourbon-Infanterie (1780-1783). Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean d’Ecosse du Contrat Social », orient de Paris (1782).

     

    Augustin Daniel Comte Belliard (1769-1832) : Chef d’état-major de Dumouriez, général de brigade à Arcole (1796), général de division, comte de l’Empire (1810), pair de France des cent Jours, ambassadeur à Bruxelles (1819). Franc-maçon.

     

    Antonin Louis de Belsunce (ou Belzunse) de Castelmoron (1741-1794) : Maréchal de camp (1781). Emigre en 1791. Chevalier de Saint-Louis. Mort à Deventer (Pays-Bas). Franc-maçon. Avait été vénérable de la loge « L’Amitié Fraternelle », orient de Ségur-Dragons, loge à laquelle appartenait aussi le comte Armand Jules Alexandre Jean de Belzunse. Membre de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris, et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Charles Jean Baptiste Jules Bernadotte, prince de Pentecorvo, devenu Charles XIV Jean de Suède, Charles III Jean de Norvège (1763-1844) : Jacobin. Franc-maçon. Maréchal de France, prince de Pontecorvo, puis roi de Suède, sous le nom de Charles XIV ; initié en France par une loge militaire, devient Grand Maître après son accession au trône de Suède. Il aurait été officier d’honneur du Grand Orient et, en 1785-1786, on le dit initié à « La Tendre Fraternité ». Par deux fois, avant sa carrière suédoise, il utilisa une signature maçonnique : le 2 pluviôse an V, quand il paraphe le Serment de haine à la royauté et à l’anarchie, puis en 1808.

     

    Anne Ferdinand Louis Bertier de Sauvigny (1782-1864) : Colonel (1815). Préfet (1816). Conseiller d’Etat. Député de la Seine (1824). Fondateur du groupement politique « Les Chevaliers de la Foi », mouvement ultra qui eut un rôle important sous la Restauration. Franc-maçon. Membre de la loge « La Parfaite Estime », orient de Paris (1806).

     

    René Antoine Constance, Abbé Bertolico (1741-1812) : Ecclésiastique. Avocat au Parlement (1775). Président de la Commune en 1790, puis chef de division des hôpitaux militaires et ambassadeur à Rome. Il collabora à l’Encyclopédie méthodique et au Répertoire de jurisprudence. Franc-maçon.

     

    Jean Baptiste Bessières duc d’Istrie (1768-1813) : Maréchal de France (1804). Il figure au tableau de l’Ordre sacré des Sophisiens, dont les membres étaient tous Francs-maçons.

     

    François Rose Barthélémy de Bessuejouls, Marquis de Raquelaure (1748- guillotiné le 7 thermidor an II, 25 juillet 1794) : Mestre de camp en second au régiment d’Artois-Infanterie, chevalier de Saint Louis et de Saint Lazare. Franc-maçon. Membre de la loge « La Candeur », orient de Paris (1780-1783).

     

    Pierre de Riel, comte puis marquis de Beurnonville (1752-1821) : Franc-maçon. Vénérable en 1780 de la loge « L’Amitié » à Saint Denis de la Réunion, et en 1815, Grand Maître Adjoint du Grand Orient de France. Maréchal de camp (1792). Ministre de la Guerre (1793). Il combat à Valmy et Jemmapes. Nommé le 4 février 1793, par la Convention, ministre de la Guerre, en remplacement de Pache. Sénateur de l’Empire, ministre d’Etat, comte d’Empire (1808). Maréchal de France (1816). Membre des loges suivantes : Grande Loge provinciale de l’Ile Bourbon et chapitre « La Parfaite Union » (Ile Bourbon). « Les Amis réunis », orient de Paris (1790). « Le Centre des Amis », orient de Paris (1797). Grand Maître adjoint du Grand Orient (1814 et 1821).

     

    Jean Pierre Louis Beyerlé (1738-1805) : Economiste. Franc-maçon. Membre de la loge « La Réunion des étrangers », orient de Paris (1785), de la loge « Les Amis Réunis », orient de Paris (1785), vénérable de la loge « L’Auguste Fidélité », orient de Nancy. Membre de la Stricte Observance, avant et après 1789. Auteur de : Essai sur la Franc-Maçonnerie, ou Du But essentiel et fondamental de la F\ M\ ; de la possibilité & de la nécessité de la réunion des différens Systêmes ou Branches de la M\ ; du Régime convenable à ces Systêmes réunis, & des Loix Maç\ Latomopolis [Nancy], 1784

     

    Chérubin Beyle (1747-1819) : Avocat au Parlement. Père de Stendhal. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Egalité », orient de Grenoble (1777, 1784), et de la loge « Bienfaisance et Egalité », orient de Grenoble (1785-1790).

     

    Louis René François Bienvenue (1761-1834) : Avocat. Révolutionnaire. Vice-président du Tribunal de saint-Brieuc. Député des Côtes-du-Nord durant les Cent Jours. Franc-maçon. Membre de la loge « La Vertu Triomphante », orient de saint-Brieuc. Vénérable, 18° (Chevalier Rose-Croix).

     

    Edme-Louis Billardon de Sauvigny (1736-1812) : Ecrivain. Romancier. Auteur dramatique. Censeur royal (-1777). Membre de la Commune (1789). Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs », orient de Paris (1781-1783).

     

    Etienne-Louis Billardon de Sauvigny (1734-1809) : Historien. Frère du précédent. Prêtre. Curé de Jarnac (Charente). Il prêta serment à la Constitution civile du clergé. Franc-maçon. Membre de la loge des « Neuf Sœurs », orient de Paris (1784).

     

    Armand Louis de Gontaud, duc de Lauzun, Duc de Biron (1745-1793) : Officier de la guerre en Amérique. Capitaine (1767). Colonel (1778)Général en chef. Maréchal de camp (1783). Lieutenant général (1792). Franc-maçon. Il appartint aux loges « Saint Jean de Montmorency-Luxembourg », orient de Paris (1773), dont il fut secrétaire, et « La candeur », orient de Paris (1777), à Paris avant 1789, et en 1791, à la loge « Les Pyrénées » à Bagnères de Bigorre. Second Grand surveillant du Grand Orient (1773). Elu député des Etats-Généraux de 1789, par la noblesse de Quercy, il se rallia à la Révolution, et entra dans le parti du duc d’Orléans. Général commandant en chef de l’armée du Rhin, puis de l’armée d’Italie, et enfin de celle des Côtes de La Rochelle (1793). Accusé de trahison par le Comité de salut public, pour avoir offert sa trahison, il est guillotiné le 31 décembre 1793, place de la Révolution à Paris.

     

    Jean François Bissy (1756-1831) : Avocat à Paris, puis à Mayenne. Juge, député de la Mayenne à la Législative, à la Constituante, aux Cinq-Cents. Franc-maçon. Initié à la loge « La Trinité », orient de Paris. Membre de la loge « La Belle Amitié », orient de Mayenne.

     

    François Adrien Boïeldieu (1775-1834) : Artiste. Musicien. Compositeur. Membre de l’Académie des Beaux-Arts (1818). Maître de chapelle de la Cour impériale russe, accompagnateur de la musique particulière de Louis XVIII (1816). Franc-maçon. Il fut initié à la Loge « Les Arts et l’Amitié » du Grand Orient de France à l’orient de Paris. Membre de la Loge « La Palestine » à l’orient de Saint-Pétersbourg et membre d’honneur de la loge « Les Amis Réunis ».

     

    François Antoine Comte de Boissy d’Anglas (1756-1826) : Franc-maçon. Il demande son affiliation à la Loge « La Vrai Vertu » d’Annonay, afin de renforcer ses liens avec les privilégiés. Membre officiel de la loge le 14 juillet 1788. Dès les élections aux Etats-Généraux, il vit à Paris, et en 1791, il fréquente la Société des Amis de la Constitution ou les divers clubs de la ville d’Annonay qui se sont substitués aux loges. Président de la Convention,. Député aux Cinq Cents (1795). Membre du Tribunat. Sénateur (1806). Pair de France (1815). Comte de l’Empire (1808). Membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles-Lettres (1816). Officier d’honneur du Grand Orient. 33° (1820).

     

    Charles Marie Bonaparte (1746-1785) : Conseiller du roi. Avocat au Conseil supérieur de Corse. Député d’Ajaccio à l’Assemblée provinciale de Corse (1776, 1778 et 1781). Député de la noblesse de Corse auprès de Louis XVI (1777). Père de Napoléon 1°. Franc-maçon. Membre de la loge à l’orient d’Ajaccio ;

     

    Napoléon Bonaparte, Napoléon 1  (1769-1821): Empereur L’appartenance à la franc-maçonnerie de Napoléon Bonaparte n’est pas démontrée, bien que qualifié par les loges de l’époque Très Illustre Frère. . Par contre son père, Charles Marie Bonaparte (1748-1785) fut sans doute membre d’une loge d’Ajaccio, de la Grande Loge dite de Clermont. L’empereur Napoléon 1° était intitulé « Napoléon, Protecteur de la Maçonnerie » et un hymne était composé en ce sens :

    « Gloire au Héros législateur,

    Qui régénère la Patrie

    Et protégea de la Maçonnerie

    Le travail civilisateur. »

     

    Joseph Napoléon Bonaparte (1768-1844) : Frère de Napoléon. Franc-maçon. Initié le 8 octobre 1793 à la loge « La Parfaite Sincérité » Orient de Marseille. Il devient le 12 octobre 1805, jusqu’en 1814, Grand Maître du Grand Orient de France. Roi de Naples, et de Sicile, puis roi d’Espagne et des Indes. Il fut également Grand Maître des Grands Orients de Naples, puis d’Espagne.

     

    Louis Bonaparte (1778-1846) : Frère de Napoléon et père de Napoléon III. Général. Franc-maçon. Il fut Grand Maître Adjoint de 1803 à 1806, remplacé par Cambacérès. Il est initié le même jour, à très grande vitesse, du grade d’apprenti à celui du 33° par la grâce de Cambacérès. Roi de Hollande de 1806 à 1810. Père de Louis Napoléon Bonaparte (1808-1873), qui devint Napoléon III.

     

    Caroline Marie Annonciade Bonaparte (1782-1839) : Troisième sœur de Napoléon Bonaparte. Reine de Naples et des Deux Siciles. Franc-maçonne. Epouse, depuis le 20 juillet 1800, de Joachim Murat, elle exerce le rôle de Grande Maîtresse des loges d’adoption du royaume des Deux-Siciles.

     

    Jérôme Napoléon Bonaparte (1784-1860) : Plus jeune frère de Bonaparte. Franc-maçon. Initié depuis le 2 avril 1801 à « La Paix » (orient de Toulon). Reçu louveteau à 17 ans à la loge « La Paix », Orient de Toulon. En 1801, devient Grand Maître de la grande Mère Loge de Westphalie. Roi de Westphalie de 1807 à 1813, avant de se battre à Waterloo, puis d’être exilé jusqu’en 1848. Sous le Second Empire, il est nommé gouverneur des Invalides, maréchal de France et président du Sénat.

     

    Michelle Sentuary, par son mariage Madame Guesnon de Bonneuil (1748-1829) : Elle appartient au Cercle Anacréontique dit de « la Caserne », à Marly, institution fort libre inspirée de la maçonnerie. Franc-maçonne. Elle fut initiée aux mystères de Cagliostro et aux rites de la maçonnerie égyptienne dont son beau-frère, Jean Jacques Duval d’Eprémesnil, était l’un des maîtres. Elle a sans doute été initiée dans une des loges d’obédience féminine.

     

    Nicolas de Bonneville (1760-1828) : Ecrivain. Président d’un district de Paris dès le début de la Révolution, et le premier à avoir l’idée de la formation de la Garde nationale. Franc-maçon. Initié à Londres en 1786. A traduit l’Essay on the origins of freemasonery de Thomas Paine, dont il deviendra l’ami. Il joua un rôle assez important dans les débuts de la Révolution comme journaliste (La Bouche de Fer), puis en 1793, il fut arrêté pour ses activités girondines. A fondé le 13 octobre 1790, avec l’abbé Fauchet, le Cercle social, dont les rapports seront publiés dans le journal La Bouche de fer. On peut noter d’assez fortes influences maçonniques dans le Cercle Social. Il fonde aussi avec Fauchet, La Bouche de fer et La Chronique du jour. Auteur de « Les jésuites chassés de la franc maçonnerie et leur poignard brisé par les francs-maçons ». (1788). Membre de la loge « La Réunion des Etrangers », orient de Paris (avant 1795), de la loge « Le Centre des Amis », orient de Paris (1796), et de la loge « Les Neuf Sœurs » (selon Barruel). Partisan de l’illuminisme de Louis-Claude de Saint-Martin.

     

    Adrien Louis de Bannières, duc de Guines, Comte de Souastres (1735-1806) : Lieutenant général des armées du roi. Franc-maçon. Membre de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Charles François Bertrand de Boucheporn (1741-guillotioné le 2 ventôse an II, 20 février 1794) : Conseiller au Parlement de Metz, puis avocat général. Franc-maçon. Orateur de la loge « Saint-Jean de l’Amitié de Saint-Etienne », orient de Metz (1763).

     

    Théophile de Bordeu (1722-1776) : Médecin, représentant important du vitalisme. Auteur de poésies béarnaises en occitan. Il rédigea u article pour l’Encyclopédie de Diderot. Propagateur zélé d’idées nouvelles, il eut de vifs démêlés avec plusieurs de ses confrères et fut quelque temps interdit. Franc-maçon.

     

    Louis Antoine comte de Bougainville (1729-1811) : Franc-maçon. Navigateur. A participé à la guerre d’indépendance des insurgents américains.

     

    Jean Nicolas Bouilly (1763-1842) : Franc-maçon. Ecrivain, librettiste et auteur dramatique. A écrit Explication des douze écussons qui représentent les emblèmes et les symboles des douze grades symboliques du rite écossais dit ancien et accepté, par l’ill.°. F.°. Bouilly, 1837.

     

    Charles Ferdinand de Bourbon, duc de Berry (1778-1820 : assassiné à Paris par Louvel). Prince héritier de rance Second fils de Charles X. Franc-maçon. Orient La Trinité, Orient de Paris.

     

    Jean Simon Berthellemy (1743-1811) : Peintre du roi. Membre de l’Académie de peinture. Franc-maçon. Membre des loges « Le Choix », orient de Paris (1775) et « Saint-Jean d’Ecosse du Contrat Social », orient de Paris (1778-1779).

     

    Louise Marie Adélaïde de Bourbon dite « Mademoiselle d’Ivry », puis « Mademoiselle de Penthièvre » duchesse de Chartres (1769-1785), puis duchesse d’Orléans (1785-1821), (1753-1821) : Fille de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre et sœur du prince de Lamballe, elle épousa le cousin du Roi, Louis Philippe d’Orléans, alors duc de Chartres. Franc-maçonne. Elle fit partie de la Loge « La Candeur ». Louise de Bourbon et Louis Philippe d’Orléans eurent pour enfant Louis Philippe, qui devint Roi de Français en 1830.

     

    Louis François Joseph de Bourbon, Comte de Busset et de Chalus (1749-1829) : Maréchal de camp (1815). Lieutenant général (1825). Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean d’Ecosse du Contrat Social », orient de Paris (1780-1789) et du Souverain Chapitre de la Respectable Mère loge écossaise (RMLE) (1780-1782).

     

    Louis de Bourbon, Comte de Clermont (1709-1771) : Franc-maçon. Grand Maître de la Grande Loge de France (1737-1771).

     

    Louis Joseph de Bourbon, prince de Condé (1735-1818) : Chef de l’émigration. Il forma l’armée des émigrés, dite « Armée de Condé ». Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean de Montmorency-Luxembourg », orient de Paris (1773), de la loge « L’Olympique de la Parfaite Estime », orient de Paris et de « La Société Olympique », Paris (1786).

     

    Louis François Joseph de Bourbon, prince de Conti (1717-1776) : Grand Prieur de France. Franc-maçon. Membre de la loge de « l’Hôtel de Bussy », orient de Paris. Adversaire malheureux en 1738 du Comte de Clermont à la Grande Maîtrise de la franc-maçonnerie française.

     

    Edme Martin Bourdois de Champfort (1750- ?) : Général de brigade. Garde du corps du comte d’Artois (1773). Franc-maçon. Membre de la loge « Les Trois Frères Unis », orient de la Cour (1776-1782), de la loge « Le Vrai Zèle », orient d’Auxerre, de la loge « La Vraie Lumière », orient de Saint-Fargeau, et du Grand Chapitre général. Député au Grand Orient.

     

    Charles Léon Bouthillier Marquis de Chavigny (1743-1818) : Commandant du régiment de Picardie-infanterie. Député de la noblesse aux Etats-généraux (1789). Maréchal de camp (1790). Il sert dans l’armée de Condé. Lieutenant général sous la Restauration. Franc-maçon. Membre de la loge « La Fidélité », orient de Paris (1782-1787) et de la loge « La Franchise », orient Régiment de Picardie-infanterie (1786), dont il fut vénérable. Député au Grand Orient. Officier du Grand Orient.

     

    Henri Joseph Brest de La Chaussée (1733- ?) : Directeur de la Loterie royale. Premier commis de la Marine. Secrétaire interprète de la reine. Franc-maçon. Vénérable de la loge « L’Ecossais et l’Exactitude », orient de Paris (depuis 1763). Garde des Sceaux et archives de la Grande Loge (1763). Se rallie au Grand Orient (1773), dont il devient officier honoraire. Membre de la loge « Saint-Etienne de la Vraie et Parfaite Amitié », orient de Paris (1778-1781), dont il devint vénérable (1781).

     

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