• La Commune de Paris de 1871 et la franc-maçonnerie (4)

    Jeanne-Marie a des mains fortes,
    Mains sombres que l'été tanna,
    Mains pâles comme des mains mortes.
    — Sont-ce des mains de Juana ?
     
    Ont-elles pris les crèmes brunes
    Sur les mares des voluptés ?
    Ont-elles trempé dans des lunes
    Aux étangs de sérénités ?
     

     

    E ;

     

    Jean Baptiste Elin : Franc-maçon.

     

    Cheikh El Mokrani de son nom Mohand Aït Mokrane (1815-1871) : Chef de la Commune kabyle, en guerre contre la colonisation. Donna le signe de l’insurrection le 15 mars 1871, à la tête d’une armée de 8000 à 10000 hommes.

     

    Friedrich Engels (1820-1895) :

     

    Henri Espivent de la Villesboisnet (1813-1908) : Général. Envoyé à Marseille pour réprimer les mouvements insurrectionnels de la Commune de Marseille. A combattu également la Commune de Lyon.

     

    Etienne : Communard de la Commune de Marseille, fusillé en même temps que Gaston Crémieux. Radical, un des 12 membres de la commission départementale de Marseille.

     

    Emile Eudes (1843-1888) : Employé. Franc-maçon.  Initié à la loge l’Ecossaise 133. Leader blanquiste. Membre du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune. C’est sur sa proposition que l’Assemblée prend le nom de Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public.

     

    La Générale Eudes :

     

    Béatrix (ou Béatrice) Excoffon : Animait le club des femmes de la Boule-Noire à Montmartre.

     

    F

     

    F. Fabre :

     

    Faillet :

     

    Fauchery : Franc-maçon.

     

    Jules Gabriel Claude Favre (1809-1880) : Avocat. Vice-président et ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Défense nationale.

     

    Fernandez : « Pétroleuse ».

     

    Ferrat :

     

    Hyppolite Ferré (1848-1913) : Communard, internationaliste, membre de la Fédération Jurassienne et militant anarchiste. Frère de Théophile Ferré. Capitaine au 76° bataillon fédéré. Membre d’une section française de l’AIT. Trésorier de la « Société fraternelle des anciens combattants de la Commune », fondé en 1889.

     

    Théophile Ferré (1846-1871) : Clerc d’avoué et comptable. Militant blanquiste. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de la Sûreté générale. Le 1° mai, il est nommé substitut du procureur de la Commune et le 13 mai délégué à la Sûreté générale. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Marie Ferré (1853-1882) : Sœur du précédent.

     

    E. Ferry:

     

    Jules Ferry (1832-1893): Franc-maçon. Le 8 juillet 1875, les francs-maçons donnent une grande solennité à sa réception par le Grand Orient de France (Loge « La Clémente Amitié »). Il y est reçu en même temps que Littré et que Grégoire Wyrouboff. Par la suite, Ferry appartiendra à la Loge « Alsace-Lorraine ». Lors de la cérémonie solennelle et grandiose de l’initiation, on remarque la présence de la fine fleur de l’opportunisme : Edmond Adam, Antonin Proust, Challemel-Lacour, Maurice Rouvier, Jules Claretie, Antonin Duibost. Des républicains tentés par le radicalisme, Brisson, Floquet, Lockroy, sont également là. Membre du gouvernement de la Défense nationale. Adversaire résolu des communards.

     

    Fleury : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Anselme François Fleury (1801-1881) : Riche négociant.

     

    Charles Thomas Floquet (1828-1896) : Franc-maçon. Avocat. Elu député à Paris le 8 février 1871, il entreprend des démarches de conciliation entre l’Assemblée et la Commune. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme.

     

    Flotte :

     

    Gustave Flourens (1838-1871) : Franc-maçon.  Initié le 12 juin 1866 à la loge l’Union d’Orient. Universitaire. Chef de bataillon de la Garde nationale, il est l’un des organisateurs de l’émeute du 31 octobre 1870. Elu de la Commune par le 19° bataillon, nommé général et chargé de la défense de Paris révolutionnaire. Il est tué le 3 avril 1871 à Rueil, alors qu’il est désarmé. Antisémite dans son cours Histoire de l’homme.

     

    Jules Fontaine :

     

    Emile Fortin :

     

    Fougeret :

     

    Léon Martin Fourichon (1809-1884) : AMIRAL. Ministre de la Marine et des colonies de 1870 à 1871 comme membre du gouvernement de Défense nationale.

     

    Clara Fournier :

     

    Hector France :

     

    Jean Baptiste François :

     

    Léo Fränkel (1844-1896) : Militant syndicaliste. Socialiste d’origine juive et hongroise. Orfèvre. En 1870, il reconstitue avec Eugène Varlin le Comité fédéral de l’Internationale pour Paris. Elu le 26 mars 1871 au Comité de la Commune, il devient membre de la commission du Travail et de l’Echange, puis de la commission des Finances. Le 20 avril, il est nommé délégué au Travail, à l’Industrie et à l’Echange. Le 1° mai, il vote pour la création du Comité de Salut public, mais se range vite dans la Minorité du Conseil de la Commune.

     

    Charles de Freycinet (1828-1923) : Ingénieur. Collaborateur de Gambetta comme délégué à la guerre dans le gouvernement de la Défense nationale en 1870-1871. Il soutient, autant que faire s peut, le jeune officier Louis Nathaniel Rossel qui refuse l’armistice face à la Prusse.

     

    E. E. Fribourg : Graveur. Proudhonien de droite. Un des chefs de la section parisienne de l’Internationale.

     

    Frontier : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Fulgéras :

     

    G

     

    Napoléon Gaillard (1815-1900) : Cordonnier. Le 30 avril 1871, Louis Rossel, délégué à la guerre, le nomme directeur général des barricades. Plus de 500 barricades pousseront dans Paris.

     

    Gaston Alexandre Auguste de Gallifet (1830-1909) : Marquis. Général Versaillais. Il se distingue par sa férocité envers les insurgés et gagne le surnom de « Marquis aux talons rouges » ou « Massacreur de la Commune ».

     

    Léon Gambetta (1838-1882) : Franc-maçon. Initié le 20 mai 1869 par Gaston Crémieux à la loge « La Réforme », Orient de Marseille, à laquelle appartiennent également Gustave Naquet et Maurice Rouvier. Membre du gouvernement de la Défense nationale (à l’Intérieur).

    Il est dit dans le Discours prononcé par le frère Paul Perrin à l’occasion de la cérémonie commémorative de la naissance du frère Léon Gambetta. Assemblée générale du Grand Orient de France, 1938, Bibliothèque du Grand Orient, Br 292 : « Nous pouvons nous enorgueillir de le compter parmi les membres de notre Ordre, car il fut de ceux qui élèvent le niveau de la conscience humaine, et sont, à ce titre, les serviteurs les plus sûrs de la civilisation.

    <Honneur à notre frère Léon Gambetta, qui fut un grand citoyen, un grand républicain, et un grand franc-maçon. »

    (Des applaudissements prolongés ont salué la fin de ce magnifique discours).

     

    Gambler : Franc-maçon.

     

    Charles Ferdinand Gambon (1820-1887) :Ex-juge.  Avocat. Elu député à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire le 8 février 1871, il en démissionne le 26 mars à la suite de son élection au Conseil de la Commune. Il fait partie de la commission de la Justice, mais refuse le poste de procureur de la Commune. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public.

     

    Augustine Gamel :

     

    Capitaine Garcin :

     

    Guiseppe Garibaldi (1807-1882) : Franc-maçon. Garibaldi est Grand Maître de presque toutes les obédiences italiennes. Initié à la maçonnerie en 1844 dans la loge « Asilo de la Virtud », de Montevideo, Uruguay, il rejoint la loge du Grand Orient de France « Les amis de la patrie ».

     

    Louis Antoine Garnier-Pagès (1803-1878) : Membre du gouvernement de la Défense nationale.

     

    Marie Garry :

     

    Théophile Gautier (1811-1872) : Poète, romancier et critique d’art.

     

    Génotel :

     

    Madame Gentil :

     

    Claude Victor Louis Stanislas Genton (1827-1890) : Député du Gard (1869-1870).

     

    Gustave Genton : Blanquiste.

     

    Charles Hyppolite Louis Gérardin (1843-1921) : Commis-voyageur pour les fabriques de tapisseries. Signataire de l’Affiche rouge du 7 janvier 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de Sûreté générale et à celle des Relations extérieures. Le 1° mai, il devient membre du Comité de salut public.

     

    Eugène Gérardin (1827-,) : Ouvrier peintre. Il devient en 1867, un des dirigeants parisiens de l’Association internationale des travailleurs. Il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public.

     

    Jean Baptiste Hubert Géresme dit Hubert  (1828-1890) : Ouvrier chaisier. Il est délégué par le  200° bataillon de la Garde nationale au Comité central de la Garde nationale le 15 mars 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice, puis à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    André Gill, pseudonyme de Louis Alexandre Gosset de Guines (1840-1885) : Caricaturiste, artiste peintre et chansonnier. Il ne s’engagea que du bout des lèvres dans la Commune de Paris en 1871, acceptant tout de même de participer à la fédération des artistes de Courbet et la responsabilité du Musée du Luxembourg.

     

    Eugène Girard :

     

    Emile de Girardin, né Emile Delamothe (parfois écrit Emile de la Mothe) (1802-1881) : Journaliste. Au mois de mai 1871, Girardin voit son nouveau journal interdit par les communards parisiens et il se décide à rejoindre Versailles.

     

    Alexandre Olivier Glais de Bizoin, dit Glais-Bizoin (1800-1877) : Membre du gouvernement de la Défense nationale.

     

    Emile Gois :

     

    Edmond Huot de Goncourt (1822-1896) : Ecrivain.

     

    Gonty : Franc-maçon.

     

    Victorine Gorget :

     

    Gouhier :

     

    Edmond Alfred Goupy ou Goupil (1838-1919) : Membre de la loge maçonnique L’Alliance fraternelle. Ecrivain et médecin. Durant le siège de Paris par les Allemands, il est élu commandant du 115° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement (30 mars). Il démissionne le 7 avril, trouvant la Commune trop révolutionnaire.

     

    Sophie Graix :

     

    Grande Landes : Franc-maçon.

     

    Michel Etienne Anthelme Théodore Grandperret (1818-1890) : Avocat. Procureur général à la cour de Paris. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de la Justice et des Cultes du 10 août au 4 septembre 1870.

     

    Léopold Auguste Granjon : Brossier. Membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

    Grasset : Franc-maçon.

     

    Grêlier :

     

    Jean Louis Greppo (1810-1888) : Franc-maçon. Canut à Lyon. Il fit partie des députés parisiens qui tentèrent en vain une conciliation entre les insurgés de la Commune et Versailles.

     

    Jules Grévy (1807-1891) : Avocat. En février 1871, il est élu président de l’Assemblée nationale, jusqu’à sa démission en avril 1873. Il confie le pouvoir à Thiers lors de l’insurrection de la Commune, qu’il condamne.

     

    Gritz : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Grivot :

     

    J. Grollard :

     

    Jean François Paschal Grousset (1844-1909) : Journaliste et écrivain. Le 26 mars, il est élu membre du Conseil de la Commune, puis est désigné comme délégué aux Relations extérieures. Membre de la commission exécutive. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Adolphe Georges Guéroult (1810-1872) : Publiciste.

     

    Guillard

     

    Marguerite Guinder-Lachaise : Communarde. Confectionneuse. Cantinière et ambulancière auprès des combattants du 66° bataillon. Condamnée à mort le 19 juin 1872, sa peine est commuée en travaux forcés le 14 septembre 1872.

     

    Marie Guyord :

     

    H

     

    Ernest Hamel (1826-1898) : Franc-maçon. Ancien vénérable de l’Avenir. Ecrivain, avocat et historien, auteur d’une biographie de Maximilien de Robespierre. Pendant la guerre franco-allemande de 1870, il sert comme soldat dans un bataillon de francs-tireurs et dans la garde nationale parisienne.

     

    Georges Eugène Haussmann (1809-1891) : Préfet de la Seine de 1853 à 1870.

     

    Léonor Joseph Havin ((1799-1868) : Juge de paix à Saint-Lô.

     

    Jacques Louis Hénon (1802-1872) : Médecin et botaniste. Commune de Lyon. Il est un des membres modérés du Comité de salut public qui s’installe à l’Hôtel de Ville. Premier maire de Lyon, élu du 15 septembre 1870 à mars 1872. .

     

    Fortuné Henry (1821-1882) : Franc-maçon. Il participe le 29 avril à la manifestation des Francs-maçons demandant une trêve. Poète, journaliste et maroquinier. Adhère à l’Association internationale des travailleurs. Signataire de l’Affiche rouge du 6 janvier 1871. Le 3 mars, il est élu au Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission des Subsistances. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Lucien Félix Henry (1850-1896) : Peintre et militant socialiste. Membre de la première Internationale. Membre du Comité central de la garde nationale. Il est élu chef de la légion du XIV° arrondissement.

     

    Hératry :

     

    Jenny d’Héricourt (1809-1875) : Ecrivaine, militante révolutionnaire et féministe.

     

    Herpin-Lacroix :

     

    Hérisson :

     

    Charles Hugo (1826-1871) : Deuxième fils des cinq enfants de Victor Hugo et Adèle Foucher.

     

    Victor Hugo (1802-1885) :

     

    Clovis Hugues (1851-1907) : Poète et romancier. Commune de Marseille. Bras droit de l’avocat Gaston Crémieux. Se joindra au mouvement boulangiste.

     

    Alphonse Jean Joseph Humbert (1844-1922) : Journaliste. Internationaliste et blanquiste. Il publie Le Père Duchêne pendant la Commune. Tirage : 60000 exemplaires.

     

    Jean Baptiste Humbert : membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

    I

    Isard : Membre de la section française de l’Internationale.

     

    Alfred Isch-Wall (1839- :

    J

     

    Aline Jacquier :

     

    Anna Jaclard née Korvine Kroukovskaïa (1844-1887) : Fille d’un général russe et compagne du blanquiste Victor Jaclard. Elle a adhéré à l’Association internationale des travailleurs. Ce serait elle, sur la demande de Karl Marx, qui aurait réalisée la traduction russe de l’Adresse inaugurale de la première Internationale.

     

    Victor Jaclard (1840-1903) : Disciple de Pierre-Joseph Proudhon. Se joint à la Première Internationale fondée en 1864 à Londres. Puis bakouniniste et blanquiste. Représente la Première Internationale au Comité central de la Garde nationale.

     

    Aline Jacquier : Brocheuse.

     

    Aglaé Jarry :

     

    Jean Baptiste Jecker (1812-1871) : Banquier et homme d’affaires franco-suisse. Fusillé par les communards le 26 mai 1871 sur un terrain vague de la rue de Chine.

     

    Job : Radical, un des 12 membres de la commission départementale de Marseille.

     

    François Alexandre Jules Joffrin (1846-1890) : En 1871, il soutient la Commune de Paris et son ami, l’avocat Eugène Protot, qui dirige le Ministère de la Justice.

     

    Jules Paul Johannard (1843-1888) : Lithographe. Réfugié à Londres, il adhère en 1867 à l’Association internationale des travailleurs. Membre en 1868 du Conseil Général de l’Internationale. Blanquiste. Condamné à un an de prison lors du troisième procès de l’Internationale. Il est un des dirigeants du soulèvement du 31 octobre 1870, contre le gouvernement de la Défense nationale. Aux élections complémentaires du 16 avril 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission des Relations extérieures et à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public. Le 16 mai, il est nommé délégué civil auprès du général La Cécilia.

     

    Maurice Joly (1829-1878) : Avocat du barreau de Paris, journaliste et écrivain.

     

    Josselin :

     

    François Jourde parfois prénommé Francis (1843-1893) : Franc-maçon. Clerc de notaire, comptable dans une banque, puis employé des Ponts et Chaussées de la Ville de Paris. Délégué au Comité central de la Garde nationale (160° bataillon). Elu le 26 mars au Conseil de la Commune. Nommé délégué aux Finances. A publié en 1877 Souvenirs d’un membre de la Commune.

     

    K

     

    Keller : Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Emile comte de Kératry (1832-1904) : Militaire.

     

    Kervisik :

     

    Léon Klein : Franc-maçon.

     

    L

     

    Napoléon La Cécilia (1835-1878) : Franc-maçon. Professeur de mathématiques. Chef d’état-major du général Emile Eudes. Le 24 avril, il est nommé général.

     

    Pierre Casimir Hyppolite Lachambeaudie (1806-1872) : Franc-maçon. Fabuliste, poète, goguettier, chansonnier. Saint-simonien.

     

    Charles Mercier de Lacombe (1832-1904) : Franc-maçon.

     

    Louis René Paul de Ladmirault (1808-1898) : Général qui a participé activement à la répression de la Commune.

     

    Paul Lafargue (1842-1911) : Gendre de Marx. Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Lagarde : L’Abbé.

     

    Lagarde : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Félix Lambrecht (1819-1871) : Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées. Ami personnel de Thiers. Ministre de l’Agriculture et du Commerce dans le gouvernement Thiers. Il quitte ce portefeuille pour prendre l’Intérieur le 5 juin 1871.

     

    Bernard Landeck (1832- : Joaillier. Il adhère à l’AIT en 1866.

     

    Rita Landier :

     

    Landowski : Blanquiste.

     

    Emil Landrin : Ciseleur. Membre de la section parisienne de l’Internationale.

     

    Camille Langevin (1843-1913) : Tourneur sur métaux. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Fondateur du Cercle d’études sociales. En juillet 1870, lors du 3° procès de l’Internationale, il est condamné à deux mois de prison. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Amédée Jérôme Langlois (1819-1902) : Colonel. Journaliste. Membre de l’Internationale ouvrière. Ami puis exécuteur testamentaire de Proudhon.

     

    Langourian : Général.

     

    De Larcy :

     

    Largilière : Blanquiste.

     

    Laroque : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    F. Lassassie : Coiffeur. Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Latour d’Auvergne : Dernier gouvernement de Napoléon III

     

    Lavalette : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Sylvain François Jules Merle de la Brugière, comte de Laveaucoupet (1806-1892) : Général. De retour de captivité après la chute de Metz, il est rappelé par le gouvernement versaillais qui lui donne le commandement d’une division. Il participe aux derniers combats et à l’enlèvement le 28 mai 1871 de la butte Montmartre pendant la Commune.

     

    Louis Lebeau : Franc-maçon.

     

    Claude Martin Lecomte (1817-1871) : Général. Le général fut fusillé par ses soldats le 18 mars 1871 à Montmartre.

     

    Marie Lecomte :

     

    Marie Lecourt :

     

    Charles François Ledroit (1818- ?) : Cordonnier puis photographe. Il adhère à l’Association internationale des travailleurs. Il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice, puis à celle des Relations extérieures et à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public.

     

    Alexandre Auguste Ledru-Rollin (1807-1874) : Franc-maçon et républicain, il a appartenu à la Grande Loge de France.

     

    Adolphe Charles Emmanuel Le Flô (1804-1887) : Général, membre du gouvernement de la Défense national, comme ministre de la Guerre. Orléaniste.

     

    Adolphe Gustave Lefrançais (1826-1901) : Ex-instituteur. Franc-maçon. Initié le 27 octobre 1863 à la loge l’Ecossaise 133 et affilié en 1866 à l’Union Parfaite de la Persévérance. C’est à lui qu’Eugène Pottier a dédié le poème l’Internationale. Elu le 26 mars au Conseil d’ la Commune, il est jusqu’au 3 avril membre de la commission exécutive, puis de celle du travail et de l’Echange, enfin celle des Finances le 212 avril. Il vote contre la création du Comité de salut public. Anarchiste de la tendance bakouniniste.

     

    Blanche Lefebvre :

     

    Emile Lefebvre : Membre de l’Internationale, correspondant de l’AIT à Neufchâteau.

     

    Marceline Leloup : Couturière.

     

    Antoine Louis Prosper Lemaîte, dit Frederick Lemaître (1800-1876 : Franc-maçon. Acteur.

     

    Nathalie Lemel ou Le  Mel née Nathalie Duval (1827-1921) : Militante anarchiste et féministe. Ouvrière relieuse de livres. Adhérente à l’Internationale en 1866. Crée, le 11 avril, avec Elisabeth Dmitrieff, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés. Lors de la semaine sanglante, elle entraîne les femmes sur les barricades. Nous la retrouvons place Blanche, à la tête d’un bataillon d’une cinquantaine de femmes.

     

    André Léo, née Victoire Léodile Béra ou Léodile Champseix (1824-1900) : Romancière, journaliste et féministe. Membre du Comité des citoyennes du 17° arrondissement, elle collabore alors à l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Veuve d’un disciple de Pierre Leroux.

     

    Louis Auguste Lepère (1849-1918) : Graveur, illustrateur et peintre. Il participa à la guerre de 1870 en s’engageant au 12° bataillon de la Garde mobile de la Seine, puis fut transféré au 4° bataillon du Fort d’Issy.

     

    Henri de L’Espée (1827-1871) : Ingénieur et préfet. Le 25 mars 1871, à Saint-Etienne, le tout nouveau préfet de la Loire est arrêté par des émeutiers dans les couloirs de l’Hôtel de Ville. On le presse de démissionner ou de proclamer la Commune de Saint-Etienne. Une fusillade éclate : le préfet et deux gardes nationaux sont tués. L’Assemblée nationale proclamera que M. de l’Espée avait bien mérité du pays.

     

    François Albert Le Roy (1856-1905) : Ecrivain.

     

    Frères Levraud (ou Levrault) : Blanquistes.

     

    Limousin :

     

    Maxime Lisbonne (1839-1905) : Elu capitaine du 24° bataillon de la Garde nationale. Membre du Comité central de la Garde nationale. Membre du Conseil de la Commune.

     

    Hyppolite Prosper-Olivier Lissagaray (1838-1901) : Journaliste. Auteur de l’Histoire de la Commune de 1871.

     

    Edouard Etienne Auguste Simon, dit Edouard Lockroy (1838-1903): Journaliste. Elu député de l’Assemblée nationale en février 1871, il démissionne un mois plus tard, faisant partie des signataires de la proclamation d’organisation de l’élection de la Commune de Paris. Au cours du siège de Paris, il reçoit le commandement d’un bataillon.

     

    Loiseau-Pinsot :

     

    Alphonse Nicolas Sébastien Joseph Lonclas (1836- ?) : Ouvrier tourneur sur bois. Délégué au Comité central de la Garde nationale. Le 16 avril il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de Salut public.

     

    Charles Longuet (1839-1903) : Journaliste. Proudhonien. Exilé en Angleterre il adhère à la franc-maçonnerie. En 1866, il devient secrétaire correspondant pour la Belgique au Conseil général de l’Internationale. Le 16 avril il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de Salut public. En 1872, il épouse Jenny, la fille aînée de Karl Marx.

     

    E. Louet : Franc-maçon.

     

    Fille Louvet :

     

    Louis Lucipia :

     

    Charles Ernest Lullier (1838-1891) : Militaire. Le 15 mars 1871, il fut nommé commandant en chef de la Garde nationale.

     

    M

     

    Magdelenas : Franc-maçon.

     

    Patrice de <Mac-Mahon, comte de Mac –Mahon, duc de Magenta (1808-1893) :

     

    Pierre Magne (1806-1879) : Avocat. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre des Finances.

     

    Joseph Pierre Magnin (1824-1910) : Maître de forges. Député de province, membre du gouvernement de Défense national comme Ministre de l’Agriculture et du Commerce.

     

    Pierre-Antoine-Frédéric. Malapert (1815-1890) : Franc-maçon. Orateur du Suprême Conseil.

     

    Maljournal : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité.

     

    Hector Henri Malot (1830-1907) : Romancier. Il est l’ami de Jules Vallès qu’il soutient dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C’est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devient L’Enfant, est publié.

     

    Malvina : Femme.

     

    Pierre Malzieux : Tué le 22 janvier 1871 lors de la fusillade qui a suivi le soulèvement à Paris, place de l’Hôtel de Ville, contre le gouvernement de Défense nationale, fusillade commandée par Gustave Chaudey.

     

    Edouard Manet (1832-1882) : Peintre. Républicain convaincu, Manet s’engage dans la Garde nationale au moment de la guerre de 1870en même temps que Degas sous les ordres du peintre Meissonier, qui est colonel. Elu à la fédération des peintres et sculpteur, il regarde avec horreur la répression et l’exprime dans deux lithographies, La Barricade (1871-1873) et Guerre civile (1871).

     

    Marie Manière : Communarde.

     

    Joséphine Marchais : Blanchisseuse. Elle fut prise les armes à la main et déportée à Cayenne.

     

    André Marchet : Correspondant de l’Internationale à Bordeaux.

     

    Marcheval : Tisserand. Correspondant de l’Internationale à Vienne.

     

    Martin : Franc-maçon.

     

    Constant Martin :

     

    Masse : Franc-maçon.

     

    Marcou :

     

    Mariani : Femme.

     

    Pierre Joseph Henri Marmottan (1832-1914) : Franc-maçon. Docteur en médecine. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars. Républicain modéré, il fit partie des démissionnaires. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme.

     

    Marcand : Communarde.

     

    Commune de Marseille : Elle dure quatorze jours, du 22 mars au 5 avril 1871. La Loge « La Réunion des Amis choisis » du Grand Orient, formée de républicains et de blanquistes, fonde, pour entraîner les autres loges, le 11 février 1868, un Comité central d’initiative des loges de dix membres : l’avocat Gaston Crémieux, Barne, Brochier, Chappuis, de Pleuc, Dhionnet, Massip, Rouvier et Adolphe Royannez. Parallèlement voient le jour l’Association phocéenne de l’Enseignement, de l’Instruction et de l’Education des deux sexes et la Caisse Centrale de Secours.

     

    Jules Martelet (1843-1916) : Peintre sur verre. Adhère à l’Association internationale des travailleurs. Il s’enrôle dans la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission des Services publics.

     

    Henri Martin (1810-1883) : Historien, essayiste, et romancier.

     

    Masson : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Matté : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Joseph Maviel : Cordonnier. Commune de Marseille.

     

    Frères May:

     

    Albert May, dit Séligman:

     

    Simon Mayer : Franc-maçon.  Initié en 1867 à l’Union Parfaite de la Persévérance.

     

    Karl Marx (1818-1883) :

     

    Méguy : Femme. Commune de Marseille.

     

    Jules Méline (1838-1925) : Elu membre de la Commune le 26 mars 1871.

     

    Nicolas Cécile François Anne Célestin dit Léo Melliet ou Meilliet (1843-1909) : Clerc d’avoué. Membre de l’association internationale des travailleurs. Pendant le siège de Paris par les Allemands (septembre 1870-mars 1871), il est nommé maire-adjoint du XIII° arrondissement et participe à la création du Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice, puis à celle des Relations extérieures. Il vote pour la création du Comité de salut public. Il est élu au Comité de Salut public. Puis il devient gouverneur du fort de Bicêtre et est responsable de l’arrestation des dominicains d’Arcueil.

     

    Anne Marie Ménand (ou Menan) dite Jeanne Marie : « Pétroleuse ». A fait l’objet d’un poème de Rimbaud :

          Les Mains de Jeanne-Marie 

     







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    Jeanne-Marie a des mains fortes,
    Mains sombres que l'été tanna,
    Mains pâles comme des mains mortes.
    — Sont-ce des mains de Juana ?
     
    Ont-elles pris les crèmes brunes
    Sur les mares des voluptés ?
    Ont-elles trempé dans des lunes
    Aux étangs de sérénités ?
     
    Ont-elles bu des cieux barbares,
    Calmes sur les genoux charmants ?
    Ont-elles roulé des cigares
    Ou trafiqué des diamants ?
     
    Sur les pieds ardents des Madones
    Ont-elles fané des fleurs d'or ?
    C'est le sang noir des belladones
    Qui dans leur paume éclate et dort.
     
    Mains chasseresses des diptères
    Dont bombinent les bleuisons
    Aurorales, vers les nectaires ?
    Mains décanteuses de poisons ?
     
    Oh ! quel Rêve les a saisies
    Dans les pandiculations ?
    Un rêve inouï des Asies,
    Des Khenghavars ou des Sions ?
     
    — Ces mains n'ont pas vendu d'oranges,
    Ni bruni sur les pieds des dieux :
    Ces mains n'ont pas lavé les langes
    Des lourds petits enfants sans yeux.
     
    Ce ne sont pas mains de cousine
    Ni d'ouvrières aux gros fronts
    Que brûle, aux bois puant l'usine,
    Un soleil ivre de goudrons.

     
    Ce sont des ployeuses d'échines,
    Des mains qui ne font jamais mal,
    Plus fatales que des machines,
    Plus fortes que tout un cheval !
     
    Remuant comme des fournaises,
    Et secouant tous ses frissons,
    Leur chair chante des Marseillaises
    Et jamais les Eleisons !
     
    Ça serrerait vos cous, ô femmes
    Mauvaises, ça broierait vos mains,
    Femmes nobles, vos mains infâmes
    Pleines de blancs et de carmins.
     
    L'éclat de ces mains amoureuses
    Tourne le crâne des brebis !
    Dans leurs phalanges savoureuses
    Le grand soleil met un rubis !

     
    Une tache de populace
    Les brunit comme un sein d'hier ;
    Le dos de ces Mains est la place
    Qu'en baisa tout Révolté fier !
     
    Elles ont pâli, merveilleuses,
    Au grand soleil d'amour chargé,
    Sur le bronze des mitrailleuses
    À travers Paris insurgé !
     
    Ah ! quelquefois, ô Mains sacrées,
    À vos poings, Mains où tremblent nos
    Lèvres jamais désenivrées,
    Crie une chaîne aux clairs anneaux !
     
    Et c'est un soubresaut étrange
    Dans nos êtres, quand, quelquefois,
    On veut vous déhâler, Mains d'ange,
    En vous faisant saigner les doigts !
     

     

    Mendès-Catulle (1841-1909) : Ecrivain et poète. Il est dit que Catulle Mendès présenta la franc-maçonnerie à Guy de Maupassant. Auteur en 1871 Les 73 Journées de la Commune (du 18 mars au 29 mai 1871).

     

    Louise Mesbre :

     

    Louise Mesler :

     

    Louise Michel (1830-1905) : Franc-maçonne. Militante anarchiste, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris.

     

    Joséphine Michel Bocquin :

     

    Louis Mie (1831-1877) : Avocat. Après la révolution du 4 septembre 1870, il fonde un journal radical, la République de la Dordogne, et se rendit à Tours, où il organisa une garde civique, chargée de protéger le gouvernement. Pendant la Commune, il fut délégué de Paris pour essayer de mettre un terme à la guerre civile. A écrit en 1869 : La franc-maçonnerie et l’évêque de Périgueux.

     

    Jean François Millet (1814-1875) : Artiste-peintre réaliste.

     

    Jean Baptiste Millière (1817-1871) : Journaliste et député.

     

    Madame Millière :

     

    Paule Minck ou Mink (1839-1901) : Franc-maçonne. Son nom est Adèle Paulina Mekarska. Fille d’un comte polonais réfugié en France après 1830, elle militait à  la fin de l’Empire dans les milieux féministes aux côtés d’André Léo et écrivait dans les journaux d’opposition. Dès 1868, elle rejoint la première Internationale. Sous la Commune, elle ouvrit une école gratuite dans l’église Saint-Pierre-de-Montmartre et anima le club de l’église Saint-Sulpice.

     

    Jules Miot (1809-1883) : Pharmacien. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement. C’est lui qui a l’idée du Comité de Salut public.

     

    Gabriel Mollin : Doreur. Membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

    James Marie Antoine Monjaret de Kerjégu (1846-1908) : Lieutenant, il participe au siège de Paris contre la Commune de Paris. Un des responsables des Gardes mobiles bretons, installés dans l’Hôtel de Ville de Paris, qui a fait tirer sur la foule lors du soulèvement du 22 janvier 1871, à la demande de Gustave Chaudey.

     

    Jean-Baptiste Alexandre Montaudon (1818-1899) : Franc-maçon. Général du 1° corps d’armée de l’armée versaillaise. Ses opinions politiques étaient celles d’un conservateur-monarchiste. Commandant de l’armée de Versailles.

     

    Edouard Moreau:

     

    Edmé Augustin Jean Moreau-Vauthier (1831-1893): Sculpteur. Membre de la commission fédérale des artistes.

     

    Henri Morel:

     

    Morterol:

     

    Henri Mortier (1843-1894) : Ouvrier tourneur sur bois. Blanquiste. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Il siège au Comité central de la Garde nationale. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la commune. Il siège à la commission des Services publics, puis à la commission d Sûreté générale le 3 mai.

     

    Motter :

     

    Mossurengly : Franc-maçon.

     

    Charles Bertrand Murat (1818-1897) : Elu adjoint de la Commune de Paris aux élections du 26 mars 1871, il démissionne ainsi que tous les autres modérés.

     

    Musson :

     

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