• DEVOIR DE MEMOIRE

    Le point essentiel, c’est qu’oublier son passé, c’est se condamner à le revivre une seconde fois.

     « Quelle finalité et quelle limite fixer au devoir de mémoire ? »

     

    Définition du devoir de mémoire :

    En psychologie, la mémoire est la faculté de l’esprit permettant de stocker, conserver et rappeler des expériences passées, des informations ou encore des gestes.

    La mémoire nous rattache au passé, alors que l’imagination nous permet de figurer l’avenir.

    L’ennemi de la mémoire est l’oubli : la courbe théorique de l’oubli est une asymptote qui signifie qu’un individu perd constamment de l’information, bien qu’il n’oublie jamais tout totalement. La psychopathologie de la mémoire concerne les troubles mnésiques organiques (maladies diverse, démences, etc.) et ceux qui résultent d’une affection, comme la dépression, etc.

    La notion de devoir de mémoire telle qu’apparue en France au début des années 1990, désigne un devoir moral attribué à des Etats d’entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population, surtout s’ils en portent la responsabilité (en tant qu’Etats, non en tant que nations ou que régimes politiques).

    Exemples :

    ·   France :

    §       La Shoah

    §       La reconnaissance de la traite négrière outre-Atlantique comme crime contre l’humanité par la loi « Taubira » du 21 mai 2001

    §       La loi du 23 février 2005 relative à la reconnaissance du génocide arménien

    §       Les procès Barbie, Touvier, Papon

    ·   Cambodge :

    Victimes du régime Lon Nol durant la guerre civile cambodgienne (1967-1975)

    ·   Etats-Unis :

    Massacre des Indiens

    ·   Australie

    Massacre des autochtones

    ·   Rwanda, Afrique du Sud,…

    ·   Russie :

    §  Victimes de Tchernobyl

     

    Finalité :

    Outre la commémoration, il s’agit aussi de procéder à la  condamnation des coupables (Procès de Nuremberg) et à l’indemnisation des victimes.

    Le point essentiel, c’est qu’oublier son passé, c’est se condamner à le revivre une seconde fois.

    Ainsi, jeter l’oubli sur l’holocauste nazi, c’est prendre le risque de le revivre une seconde fois. Cultiver la mémoire de cet holocauste, c’est ne plus jamais vouloir revivre d’holocauste !

    L’objectif est de rapprocher les hommes, avec leurs différences, de faire en sorte qu’il y ait un monde apaisé, aimant, bienveillant, qui évitée de reproduire les erreurs du passé.

     

    Limite :

    o  Il convient de recherche la vérité historique qui ne se trouve  pas forcément dans la bouche des hommes politiques. Faire confiance aux historiens objectifs.

    o  Pardonner, mais ne pas oublier

    o  Importance du temps écoulé : s’il faut condamner ceux qui ont contribué au meurtre de Socrate, il serait absurde d’en vouloir encore aujourd’hui au peuple athénien. On ne peut reprocher aux enfants les crimes des parents.

    o  Bien différentier coupables, complices (par leur silence, le laisser-faire,..) et les autres. On doit reprocher les crimes aux nazis et à leurs complices, mais pas au peuple allemand dans son ensemble, les crimes des vichystes et de leurs complices, mais pas à l’ensemble du peuple français.

    o  Entretenir la haine entre les peuples, les communautés (allemands/français, turcs/grecs, chrétiens/juifs, en prétextant le meurtre de Jésus par les prêtres juifs, haine entre les castes en Inde et haine des castes contre les sans castes ou « impurs », haine viscérale des Roumains et Hongrois contre les Roms,…) est une erreur. Il s’agit de se souvenir des erreurs passées pour que celles-ci ne se reproduisent pas.

    Et aujourd’hui : le racisme (contre les personne d’origine arabe,…les roms, etc.), l’antisémitisme (depuis la seconde guerre mondiale, pour la première fois, acte fasciste et barbare de Mohamed Merah, qui a froidement tué des enfants parce que juifs°) sont des maux à combattre, pour éviter le retour de la barbarie>.

    Les représentants politiques et les représentants des, religions (chrétiens, juifs, musulmans, sauf bouddhistes) attisent la haine contre des minorités, comme les gays et les lesbiennes, à propos du « mariage pour tous ».

    « Robespierre »
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