• RECIT DU CHEMINEMENT DE PIERRE QUADER QUI A AIME, TRAVAILLE ET PRIE POUR NE PLUS RENAITRE (Yogas du karma, de bakhti et de jnana – action, dévotion et connaissance). (Partie 94)

    Juin prépare les fruits, réalisation finale, résultant d’un lent travail de maturation de la fleur, d’un épanouissement de l’être.

    C’est la plénitude espérée et l’aboutissement.

    Le Soleil à son zénith nous procure les jours les plus longs, ceux où l’influence solaire est à son apogée.

    C’est le moment de faire des provisions de forces physiques, mais aussi de ne pas oublier pour autant de nourrir les forces intérieures, qui tendent ensuite à renouveler les provisions emmagasinées.

     

    RECIT DU CHEMINEMENT DE PIERRE QUADER

    QUI A AIME, TRAVAILLE ET PRIE POUR NE PLUS RENAITRE (Yogas du karma, de bakhti et de jnana – action, dévotion et connaissance). (Partie 94)

     

    2) Texte lu par les frères de Pierre Quader lors de la remise de l’urne funéraire à sa famille :

    «  LES QUATRE SAISONS.

    Hiver-noir, printemps-blanc, été-jaune, automne-rouge.

    Les quatre saisons de l’année, avec les battements du cœur et les heures du jour et de la nuit, sont des phénomènes à la base de notre appréhension du Temps.

    L’hiver-noir.

    Solstice d’hiver : le Soleil s’arrête.

    Alors le Soleil est à sa plus haute déclinaison et le plus loin de l’équateur céleste.

    Alors la durée des nuits est la plus longue.

    Dehors, nos corps frissonnent aux gelées hivernales et notre regard s’attriste au paysage meurtri et désolé.

    Les forêts ont pris leur robe brune, froide, pitoyable.

    Les animaux, quels qu’ils soient, luttent âprement pour leur survie.

    L’hiver ne dévoile pas volontiers sa magie.

    Une magie saine où s’accumulent des forces insoupçonnables qui permettent la venue, l’existence du printemps.

    Le retour à la vie.

    Cultivons en nous ces forces, imprégnons-nous de leur puissance, inspirons-nous de cette harmonie afin de préparer, nous aussi, de grands projets d’amour et de lumière.

    Comme le Capricorne, le 21 décembre, retirons-nous quelque temps en nous-même, afin d’accumuler nos forces naturelles, de les concentrer en nous.

    Le signe des Poissons est le dernier de ceux d’hiver.

    A ce moment, les provisions amassées grâce aux dons généreux du Soleil de l’année précédente sont presque épuisées, et la nourriture de l’homme se fait rare.

    Puis c’est le printemps.

    Le printemps-blanc.

    A l’équinoxe du printemps, le Soleil croise l’équateur, et c’est la période de la mise en croix, car à ce moment, le dieu Soleil commence à donner sa vie sous forme de nourriture à ses adorateurs.

    Il mûrit le blé et le raisin dont sont faits «  le pain et le vin ».

    C’est la fête de Pâques, c’est-à-dire le passage.

    La Pâque marque l’époque où le Soleil passe par son point vernal, en croisant l’équateur au moment de quitter l’hémisphère sud, où il hiverne, pour commencer son voyage vers le nord dans son char de feu, salué avec joie par les hommes qu’il vient sauver de la faim et du froid qui les feraient inévitablement périr s’il restait dans les régions australes.

    A l’époque de l’équinoxe, le 20 mars, le jour et la nuit ont la même durée sur toute la terre.

    Au point vernal, 0 degré Bélier, le Soleil croise l’écliptique et entre dans l’hémisphère nord : c’est le début du printemps.

    Pendant tous les mois d’automne et d’hiver, et notamment au solstice d’hiver, moment privilégié, la nature nous a invités à la méditation et à l’introspection.

    Ce calme apparent nous a incités à la réflexion et à la prise de conscience de problèmes abstraits.

    Sur le plan matériel, le printemps est synonyme de renouveau, d’explosion de vie, de débordement de joie, de beauté et d’amour.

    C’est la vie qui renaît, les bourgeons sont gonflés de sève et vont donner des fleurs, des feuilles, des fruits.

    Le monde animal participe aussi à ce renouveau.

    Les oiseaux et les insectes repeuplent l’air.

    Sur terre et sous terre, la vie reprend son activité.

    Dans l’eau, les poissons quittent l’abri des rochers et des racines, pour se lancer dans le courant de l’eau vive.

    Tous, animaux et végétaux, sortent d’une longue léthargie.

    Puis c’est l’été-jaune.

    C’est au cours du solstice d’été que la durée des jours est la plus longue.

    A partir de la saint Jean d’été, le paysan moissonne ce qu’il a semé des mois auparavant.

    Et comme le dit le dicton : on récolte toujours ce que l’on sème.

    Juin, fleurs, parfum, Soleil…

    La nature nous dispense ses richesses, ses dons multiples.

    Juin prépare les fruits, réalisation finale, résultant d’un lent travail de maturation de la fleur, d’un épanouissement de l’être.

    C’est la plénitude espérée et l’aboutissement.

    Le Soleil à son zénith nous procure les jours les plus longs, ceux où l’influence solaire est à son apogée.

    C’est le moment de faire des provisions de forces physiques, mais aussi de ne pas oublier pour autant de nourrir les forces intérieures, qui tendent ensuite à renouveler les provisions emmagasinées.

     

     

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