• Le Manifeste du parti communiste nous interpelle par son extraordinaire actualité. Sans doute, depuis 1847, le monde a changé, et bien changé ! Mais le capitalisme est toujours présent : il s’est même renforcé et étendu au monde entier.

     

    Aujourd’hui un grand nombre de spécialistes et d’experts en tout genre tentent de démontrer que la classe ouvrière n’est plus ce qu’elle était, qu’elle a peut-être même disparue, engloutie sous l’amas des richesses produites, et donc Marx et Engels se seraient trompés dans leur analyse. Mais n’avaient-ils pas constaté que le capitalisme permettait un développement des richesses comme aucun mode de production comme auparavant ?

     

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  • Entre la bourgeoisie et le prolétariat existe également la petite bourgeoisie (petits paysans, artisans), classes et couches intermédiaires dont sont issus les bourgeois et les prolétaires, classes et couches sociales instables, condamnées à disparaître à plus ou moins longue échéance, destinées soit à l’embourgeoisement, soit à la prolétarisation, du fait de la concurrence. Mais si ces classes moyennes ne représentent pas l’avenir, par contre, présentement, à l’heure à laquelle écrivent Marx et Engels, elles représentent encore une masse importante de la société, en particulier en France (plus de la moitié de la population totale). Aussi il est évident que les manières de voir de cette catégorie sociale influent sur les penseurs socialistes, tel que Sismondi (81).  

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  • Quelle est la base de la famille bourgeoise ? C’est l’argent.

     

    Dans les sphères de la bourgeoisie, on marie deux comptes en banque. Les sentiments ont un caractère de classe et l’ « amour » pur, entre deux individus de classes différentes, entre le roi et la bergère, n’existe que dans les romans.

     

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    1. Le premier point de ce programme, c’est l’abolition de la propriété privée.

     

    Il ne faut pas être abstrait et parler de la propriété en général. Si l’on traite le problème de l’abolition de la propriété, que peut-on en dire ?

     

    L’abolition de la propriété privée n’est pas un fait nouveau dans l’histoire, car le régime de propriété a sans cesse évolué. Par exemple : la propriété, à l’origine, n’existait pas. Ou bien encore : la bourgeoisie a contribué à supprimer la propriété de type féodal en 1789, en France, pour implanter la propriété bourgeoise que nous connaissons encore à l’heure actuelle. Et que supprime le communisme ? C’est la propriété bourgeoise.

     

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  • Quant au prolétariat, il n’a pas de famille, pas de propriété, pas de nationalité, pas de religion. L’ouvrier ne peut espérer s’en sortir : la révolution prolétarienne est pour lui une nécessité car la bourgeoisie est incapable de régler les contradictions qui minent le système.

    La différence essentielle entre la révolution prolétarienne et les révolutions antérieures est que, pour la première fois dans l’histoire, cette révolution a pour objectif la défense des intérêts de la majorité et la suppression de la domination d’une minorité de privilégiés sur la majorité des travailleurs.

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