• (Parties 7 et 8) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    METZ COMMUNE LIBRE. Lors des élections municipales de Metz, en 2020, s'est présentée une liste intitulée Metz Commune Libre , qui présente toutes les caractéristiques des militants de la Nouvelle Union Populaire, Écologique et Solidaire . Du point de vue de l'organisation, d'abord, cette liste avait un caractère manipulatoire et substitutive, très loin des affirmations de démocratie à la base prônées. Ainsi, pour des raisons de temps (il fallait faire vite) et de manque de moyens financiers et de militants), le programme était vite bouclé, sans aucune consistance . Il se résumait en un tract qui reprenait un catalogue indigeste de toutes les revendications possibles (« Tout ce qui bouge est rouge ») , en une banderole indiquant « Démocratie » et c'est tout. C'est dire l'indigence calamiteuse du programme !

    Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?

    (Partie 7) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Et au niveau local ? Prenons l'exemple de la ville de Metz.

    METZ COMMUNE LIBRE. Lors des élections municipales de Metz, en 2020, s'est présentée une liste intitulée Metz Commune Libre , qui présente toutes les caractéristiques des militants de la Nouvelle Union Populaire, Écologique et Solidaire . Du point de vue de l'organisation, d'abord, cette liste avait un caractère manipulatoire et substitutive, très loin des affirmations de démocratie à la base prônées. Ainsi, pour des raisons de temps (il fallait faire vite) et de manque de moyens financiers et de militants), le programme était vite bouclé, sans aucune consistance . Il se résumait en un tract qui reprenait un catalogue indigeste de toutes les revendications possibles (« Tout ce qui bouge est rouge ») , en une banderole indiquant « Démocratie » et c'est tout. C'est dire l'indigence calamiteuse du programme !

    A la manœuvre de toutes les opérations : une poignée de militants de La France Insoumise et du Nouveau Parti Anticapitaliste.

    Rien sur les revendications populaires concernant les divers domaines gérés par une ville ! Prenons un exemple parmi d'autres : l' action pour la dépendance. Il est certain qu'une telle liste aurait pu se réclamer de cet aspect de la question sociale, dénoncer la pénurie de moyens en personnel et la façon dont sont traitées les personnes âgées. Et il en est de même de tous les secteurs : culture, affaires scolaires, logements, etc.

    De plus, une fois passé la période électorale, les adhérents et les sympathisants de cette liste n'ont eu droit à aucun bilan ! Que du mépris pour les militants ! Pour ma part, j'ai remarqué qu'il aurait été judicieux de se former un peu aux thèses marxistes-léninistes (Lutte des classes, nature de l’État, etc.). Mais j'ai appris par la suite que le militants du NPA avaient des formations relatives au « Manifeste du Parti Communiste » de Marx et Engels. A croire qu'il y a une scission, au sein de ce parti, entre la formation (qui constitue donc de la « phrase révolutionnaire ») et la pratique quotidienne, purement social-démocrate (« Démocratie » , sans jamais préciser s'il s'agit de la démocratie bourgeoise ou de la démocratie populaire ; etc.) . En conséquence, on ne peut compte, pour l'avenir, sur une telle liste …

    Et la vieille droite ?

    La pratique de la vieille droite (Aujourd'hui, « Les Républicains », rejoints par « Les Républicains En Marche », devenu depuis « Ensemble »), la technique électorale est bien connue. Elle est parfaitement illustrée par les pratiques, pendant des dizaines d'années, des députés comme le bon docteur Denis Jacquet. Pendant la période électorale, les candidats de cette espèce font un diagnostic de la situation, qui est plutôt exact, et ils donne des préconisations proches des solutions à adopter. Mais dès qu'ils sont élus, tout cela, diagnostic et préconisations , est mis de côté pour maintenir des pratiques bourgeoises, qui visent à maintenir le système capitaliste en l'état.

    Prenons l'exemple du docteur Denis Jacquet, à propos de la santé et de la solidarité.

    Voici quelques citations de l'ouvrage du docteur Denis Jacquet, « Humaniser la vie, une autre conception de l'action sociale », alors député de la Moselle , et qui date de 1993.

    Quatrième de couverture, présentation de l'auteur et de l'ouvrage : «  Député de la Moselle depuis 1986, Secrétaire de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l'Assemblée Nationale et fort d'une solide expérience locale, Denis JACQUAT connaît parfaitement les dossiers sociaux . Il fut d'ailleurs porte-parole du groupe parlementaire UDF sur l'ensemble des grands textes ayant concerné ce domaine durant la dernière législature. La situation créée par l’exclusion et la marginalité dans notre pays est aujourd'hui inquiétante. Ce n'est pas pour autant qu'il faille réagir avec fatalisme. Denis JACQUAT, sur la base de l'expérience qui est la sienne, propose une refonte de notre politique sociale dont les deux grands principes sont réalisme et efficacité. »

    Et voici la conclusion de cet ouvrage : « CONCLUSION : DES PORTES A OUVRIR.

    Qu'on ne s'y trompe pas, avec cinq à sept millions d'exclus ou de personnes en situation précaire, nous ne pouvons faire plus longtemps l'impasse sur un problème qui à terme mettra en danger l'équilibre de notre société. Certains dispositifs mis en œuvre actuellement restent des demi-mesures. Quant à d'autres, faute de finalisation ou de suivi, ils semblent n'avoir pour seul objectif que d'être un paravent destiné à dissimuler une réalité plutôt inquiétante. Pourtant il faut bien se rendre à l'évidence. Des jeunes de vingt ans vivent aujourd'hui dans des banlieues ou quartiers défavorisés du « deal » , gagnant en l'espace de quelques transactions plusieurs fois le R.M.I. Ou un salaire de C.E.S. Des personnes âgées, arrivées au terme de leur vie, meurent encore trop souvent dans l'indifférence et l'isolement, ou vivent péniblement avec une pension mensuelle qui ressemble à une véritable obole tant elle est modeste. Prétendre que des solutions-miracles peuvent remédier à de telles situations est illusoire. Dire qu'il n'y a pas de fatalité et qu'il faut se retrousser les manches pour trouver des solutions, telle est ma conviction fortement ancrée. C'est peut-être pour cela que je n'ai jamais baissé les bras. J'ai au contraire tenté de mettre en œuvre mes idées sur le terrain dans le cadre d'associations intermédiaires ou d'entraide. J'ai ainsi créé il y a quelques années les associations Aides-Lorraine-Nord Moselle, dont la vocation est de contribuer à la réinsertion professionnelle. Sans compter le nombre d'actions innovantes développées par l'Association Mosellane d'Aide aux Personnes Âgées et dont certaines ont été évoquées ici. A l'occasion de mes permanences de parlementaire, je suis de plus en plus saisi de cas, de situations dramatiques, inextricables face auxquelles on ne peut se résoudre à l'impuissance. C'est pourquoi je ne veux pas admettre que la marginalité soit une fatalité. Il est plus que temps de faire sortir l'action sociale de sa confidentialité actuelle. Sinon de son ghetto. En élargir les perspectives sous l'angle d'une action humanitaire interne capable de sensibiliser tout un chacun est plus que nécessaire. Il y a même urgence … Urgence d'humaniser la vie. »

    Tout cet ouvrage aurait pu, quant au diagnostic, être repris par la liste de Metz Commune Libre, et lui servir de programme, y compris en ce qui concerne les préconisations pour apporter des solutions à une situation catastrophique (cela se passe donc dans les années 1980!) .





    Au XX° siècle, en Russie, le socialisme, c'est les Soviets (démocratie populaire) plus l'électricité (Lénine). Au XXI° siècle, en France, le capitalisme impérialiste c'est la dictature bourgeoise (49-3) moins l’électricité (Emmanuel Macron) : Où est l'erreur ?

    • (Partie 8) De quel type de députés a besoin le peuple dans un parlement bourgeois ?

    Mais pourquoi, afin d'être fidèle à ses engagements par rapport aux électeurs qui ont voté pour lui, qui ont donc cru en lui, Denis Jacquet a-t-il tout simplement mis de côté tous ses engagements . Tout simplement parce que la mise en pratique d'un tel programme suppose en premier lieu, l'élimination de la classe bourgeoise, la suppression de la logique (on dit aujourd'hui , du logiciel) capitaliste (qui est de faire du profit), et en second lieu, l'instauration d'une logique socialiste, de solidarité, de prise en main des problèmes par la majorité du peuple. En somme, dans sa pratique quotidienne, les élus bourgeois veulent maintenir le système capitaliste : concernant la médecine, cela signifie que le médecin est le médiateur entre les laboratoires pharmaceutiques et les officines des pharmaciens droguistes. [Alors qu'autrefois, le but traditionnel de la médecine, selon le docteur Roger Gödel , par exemple, est d' « aider l'homme à bien naître, à bien vivre et à bien mourir ».] Du point de vue de la dépendance, il s'agit de permettre au secteur capitaliste privé de faire le maximum de profit en exploitant les personnes âgées et leurs familles ! Quel est le résultat de cela ?

    Depuis quarante années et plus, les problèmes ne sont pas réglés, mais s'aggravent ! Le diagnostic d'alors reste valable aujourd'hui . Loin de proposer la suppression d'une classe sociale parasitaire, qui empêche la résolution des problèmes, Denis Jacquet et consorts font partie du problème … Et aujourd'hui, les choses se poursuivent ainsi : les candidats aux élections font des diagnostics, présentent des préconisations, et une fois élus, retournent aux mêmes pratiques. Jamais ils ne proposeront la première solution à ces problèmes : éliminer la classe bourgeois !

    La différence aujourd'hui, c'est que cette logique électoraliste ne fonctionne plus : les anciens partis, de la droite, comme de la fausse gauche, sont devenus moribonds : ce sont des morts-vivants en sursis. Il est évident qu'un jour, lorsque la justice populaire pourra s'exercer, tous ces élus bourgeois indûment enrichis, ou leurs héritiers, devront rendre des comptes et restituer les biens mal acquis.

    Et le Rassemblement National ?

    Le fascisme représente une fraction de la classe bourgeoise, qui prend le pouvoir en temps de crise (guerre , comme Pétain, en 1940, ou révolution , comme Thiers, en 1871). C'est une fraction barbare qui n'hésite devant aucun moyen extrême.

    Concernant Jean Marie Le En, et sa famille, il y a un avis autorisé, celui de Léon Grenelle, fasciste belge , né en 1906, mort en 1994 en Espagne. Pour Léon Grenelle, Jean Marie Le En n'est pas, idéologiquement un fasciste dans l'âme, pu et dur. C'est plutôt un bon gros bourgeois, qui cherche à faire fortune dans la société capitaliste, ce qu'il a réussi à faire, à la fois par l'héritage, et aussi en exploitant une petite entreprise politique fascisante. On peut dire que le Front National, devenu Rassemblement National, a permis à divers hommes politiques de gauche comme de droite, de l'emporter à différents moments de l’histoire, comme François Mitterrand en 1988 (grâce au suffrage à la proportionnelle, ou bien Dominique Gros comme Maire de Metz en 2008 et 2014. Ainsi, il a permis, par deux fois , à Emmanuel Macron, d'emporter les élections présidentielles en 2017 et 2022. Si ce parti comporte des « nazis » en son sein, ceux-ci apparaissent peu publiquement. La classe bourgeoise est à la recherche de l'homme providentiel, comme Pétain : récemment, elle a des vues sur des généraux, puis sur Eric Remmouleur. C'est dire que si la bourgeoisie, face aux dangers révolutionnaires qui pointent, a recours à une réponse fasciste, la famille Le En sera vite débarquée , pour être remplacée par un homme ou une femme d'un autre calibre, résolument barbare et fasciste. D'ici là on peut s'attendre à ce que le Rassemblement National fasse obstacle à toute revendication populaire, ce qui également va permettre de le démasquer de plus en )lus dans sa vraie nature. Ainsi le point commun ou la différence ) entre Macron et Le En, c'est le point commun (ou la différence ) entre la fraction libérale ou néo-libérale du capitalisme et la fraction fasciste du capitalisme. Si on ne peut mettre un signe égal entre les deux, par contre les deux sont bien d'accord (sur l'objectif, pas les moyens) pour maintenir en place la classe bourgeoise. Les intérêts des ouvriers et des travailleurs et les intérêts de la bourgeoisie sont frontalement opposés, ainsi que les objectifs des uns et des autres : pour les uns, c'est un système socialiste, pour les autres, le maintien du système capitaliste. Il est certains que l, lorsque les élus du RN doivent choisir entre ces divers intérêts (augmentation des salaires par exemple),leurs préférences vont toujours vers la protection des intérêts de la bourgeoisie.

    Et la prétendue « gauche » ? Il en va de même que pour les élus de l'ancienne droite et de Ensemble : leur objectif est bien de maintenir le système bourgeois en place, en tentant de gommer les aspects les plus rugueux et les plus inacceptables de ce système . Bien en vain. Leur sort sera donc le même que celui des élus de la vieille droite : leur disparition …

    Certains membres du PCF exigent une congrès de reconstruction et de refondation du Parti, à l'image du congrès de fondation de Tours de décembre 1920. Espérons que cette initiative parviendra à enjamber Maurice Tortorez, et Georges Marchais (théorie de passage pacifique à un socialisme à la française « à visage humain » (c'est-à-dire une pollinisation du système capitaliste, en essayant de gommer les aspects les plus barbares), et que l'on parviendra à retrouver les fondamentaux marxistes-léninistes (lutte des classes, dictature du prolétariat , État socialiste, etc.).

    Depuis sa création, en 1920, le Parti Communiste Français a constamment prôné l'union populaire (par exemple années 1920, année de la bolchevisation du parti : stratégie « classe contre classe », union du peuple, sous la direction de l'idéologie prolétarienne et du parti ouvrier, pour la destruction de l’État capitaliste et l'instauration du socialisme), 1934-1936 (front uni contre le fascisme et pour le pain, la liberté et contre la guerre) , etc. Donc, à chaque étape, convient-il de définir qui fait partie du peuple , sous la direction de quelle idéologie est placée l'union (idéologie prolétarienne, idéologie petite-bourgeoise, idéologie bourgeoise, etc.) et quelle est la cible de l'union (détruire l’État bourgeois, instaurer la dictature du prolétariat, de la majorité des 99 % du peuple, sur la minorité de la bourgeoisie, etc.) . Est-ce une union à la base, à la base et au sommet (partis politiques) ou au sommet (programme commun de divers partis de gauche) etc ? Une union pour détruire et reconstruire, ou une union pour maintenir un système bourgeois réformé et « humanisé » ? Est-ce une union électoraliste pour faire élire les sortants du PS, de La France Insoumise et du PCF? Les « très riches », (la grande bourgeoisie), font-ils partie des « gens », du peuple, ou sont-ils la cible ? Tout cela mérite éclaircissement, car « là ou il y a du flou, il y a un loup » … Comment « unir » à la fois Bernard Renault, Langagière, etc, et les femmes de ménage, les ouvriers , les employés ,etc. de ces exploiteurs ?

    Le néolibéralisme est à bout de souffle. Je crois que JLM et les spécialistes dans tous les domaines qui ont aidé les insoumis pour la rédaction de l’ASC ont eu au moins pour cible le capitalisme financier international, sans pour autant supprimer le capitalisme. "Mettre au pas" expression utilisée dans le programme ne présage pas une rupture.

    Voici le reproche principal que je fais aux « penseurs » de La France Insoumise. Il faut revenir à l' « esprit » du « Capital » de Marx, ou à l' « esprit » des œuvres de Lénine, et de bien d'autres auteurs marxistes. Le socialisme est une « science » au sens suivant. Contrairement à ce que proposent les hommes et femmes politiques, dans l'histoire, comme dans la nature, il y a un déterminisme, un « sens », etc. C'est-à-dire que ce que l'on propose (voir la sociologie), n'est pas quelque chose d'aléatoire, mais cela repose sur notre position de classe sociale. Pour faire court, il convient donc de faire une analyse (politique, économique, etc.) du système social français ; il y a des lois, comme la baisse tendancielle du taux de profit, les crises capitalistes périodiques, les lois de l'impérialisme, du capital financier, etc. Où va la France ? Peut-on aller à l'encontre de ces lois ? Le capitalisme n'est-il pas l'antichambre du socialisme (pour faire simple : une classe de plus en plus restreinte de privilégiés, coupés du peuple, la masse du peuple de plus en plus démunie, avec une paupérisation absolue et relative, voir les gilets jaunes et la déclassification de la « classe moyenne »). Donc : socialisme ou barbarie. Bien évidemment, la bourgeoisie ne veut pas disparaître, et elle est donc capable de recourir au fascisme, pour retarder sa disparition. Quitte à donner de plus grosses miettes, si elle le peut. La petite-bourgeoisie (LFI ? P « C » F ? EELV ? Etc.) est un dernier recours , car elle veut prendre la place de la bourgeoisie. Elle veut un retour en arrière, aux « jours heureux», ceux des Trente Glorieuses ? Est-ce possible ? En luttant contre les aspects les plus sordides du capitalisme ? Drôle de conception de l'histoire ;: « On fait ce que l'on veut » . Quels sont les intérêts du peuple et de la classe ouvrière ? travailleurs, quant à eux , sont placés (et de plus en plus) dans des situations de soumission, d'absence de la démocratie, même bourgeoise, de pauvreté... Leur intérêt est de placer le collectif au-dessus de l'individuel (planification, suppression de la bourgeoise, nouvelle morale socialiste, etc.) La classe bourgeoise est contrainte de faire payer au peuple la baisse du taux de profit, où d'essayer encore d'exploiter les peuples pauvres (impérialisme). Le peuple, donc, éduqué ou non, est contraint de lutter et de gagner son autonomie. Son rôle est de renverser la bourgeoisie, tout comme la bourgeoisie a renversé le féodalisme. En attendant, les travailleurs ne font reculer les bourgeois, dans leur appétit féroce, que par la lutte (grèves, mouvements collectifs, comme en 1871, en 1936, en 1968, etc.). Les élections, nationales ou locales, ont un rôle à jouer, mais pas comme les conçoivent le PCF actuel, ou LFI : pour ceux-ci, les élections sont un moyen de connaître les jours heureux (places dans les mairies, les comités d'entreprises, le Cesse, les organisme sociaux, etc.). En pensant empêcher les mouvements de l'histoire, dans le moyen terme (XXI° siècle), LFI se comporte en idéaliste et rêveur, empêchant l'expression des luttes de masses, et favorisant leur propre « réussite » sociale (être représentant national ou local).

    La Commune de 1871, mouvement essentiel, a marqué l'histoire (première dictature du prolétariat, programme d'avant-garde, même si la boucherie organisée par la bourgeoisie, puis la répression et les déportations, n'ont pas permis de l'appliquer), dans un contexte dépassé (France rurale, peu développée) ;

    Les élections n'ont jamais permis à la classe populaire d'améliorer son sort, mais la lutte , oui (1936, 1945, 1968, etc.). Tout dépend de qui a le pouvoir. Si la bourgeoisie détient le pouvoir, comme en Allemagne en 1933, les élections peuvent permettre l'instauration du fascisme. Voir le Chili en 1973, et d'autres cas .

    Les Trente Glorieuse (1945-1975) ont permis à l’État bourgeois de donner des grosses miettes (grâce à l 'exploitation des pays en voie de développement : Afrique, Asie, Amérique latine) et au développement du capitalisme ;

    Les Quarante Piteuses (1975-2020) ont vu la succession de crises financières. Tous les clignotants sont au rouge (chômage, inégalités sociales croissantes, etc.) y compris lorsque la fausse gauche est à la manœuvre ;

    Sans doute, les jeunes ont des diplômes, mais comme vous, mes enfants, sur-diplômés, sont payés à peine plus d'un SMIC mensuel, et ne sont pas à l’abri des licenciements . Cela explique la montée terrible de l'abstention des jeunes et des couches populaires ;

    La bourgeoisie ne peut même plus faire respecter le droit bourgeois, et la démocratie bourgeoise (référendum de 2005, violences policières, dépréciation du rôle du parlement bourgeois et des élus en général, appel à une insurrection militaire, recherche de l'homme providentiel, etc.), parce qu'elle n'a pas le choix.

    Pour les élus de la NUPES, comme déjà indiqué ci-dessus, ils ne font aucune différence entre la légalité bourgeoise et la légalité populaire. C'est une fraction de la classe moyenne , moyenne bourgeoise et petite-bourgeoise, qui estime le système bourgeois réformable . C'est pourquoi d'ailleurs, il n'y a pas de ligne de démarcation franche entre eux et les élus bourgeois de toutes les autres fractions.

    On va très vite découvrir les intentions des élus de la NUPES, quand il s'agira de discuter du budget de la défense nationale (bourgeoise) : vont-ils alors prendre le parti du peuple ou bien celui de la bourgeoisie (Union nationale comme en 1914-1918) ?

    A examiner minutieusement l'attitude de ces élus face à l'impérialisme français : combattent-ils leur propre impérialisme, la classe bourgeoise, ou bien collaborent-ils avec celle-ci ? Sont-ils favorables au développement de l'armée de métier bourgeoise, ou bien à la constitution d'une armée rouge populaire ?

    Quelle est leur position dans le cadre des divers conflits armés , dont le conflit entre l'Ukraine et la Russie ?

    Quel avenir pour les peuples ukrainien et russe ? Ces peuples aussi doivent lutter

    contre la guerre impérialiste, lutter respectivement contre les bourgeoisies russes et ukrainiennes. Lors de la guerre de 1914-1918, l'armée russe a mis plusieurs années avant de se tourner d'abord contre le tsar, et l'aristocratie, puis contre la bourgeoisie, en faisant les deux révolutions de 1917. Avec les moyens modernes (Internet et téléphone portable), la durée devrait être rétrécie : pourquoi ne pas imaginer une révolte du peuple russe et de son armée, et en priorité les mères et grands-mères, contre la caste dirigeante, contre Poutine et contre la classe bourgeoise russe ? Avec une dictature populaire sur les fauteurs de guerre , en déportant et exécutant ceux-ci à Iekaterinbourg ? Sinon à faire exploser en plein vol l'avion utilisé par Poutine et ses affidés pour fuir en Iran ?   Ces deux peuples, russe et ukrainien , ont les outils théoriques (marxisme-léninisme) et pratiques (révolutions de 1917, et tentative d'instauration en commun d'une société socialiste pendant près de trente six années, à savoir l' URSS, de 1917 à 1953 ) pour aboutir à ce résultat : une entente contre les divers impérialismes et pour l'indépendance !

    Il appartient aux peuples russe et ukrainien de se révolter contre leurs dirigeants, et en premier lieu aux mères, grands-mères et épouses, tant des soldats russes, qui servent de chair à canon aux oligarques et à Poutine, que des soldats ukrainiens , qui servent de chair à canon au gouvernement ukrainien allié aux impérialismes américain et européen, sous l'égide de l'Otan. Si les soldats de la Russie et de l'Ukraine fraternisent sur les lignes de front, s'en est fini de la guerre impérialiste actuelle ! (Oracle de YHVH). Car les intérêts de la classe bourgeoise et du peuple français, avec l'avant-garde prolétarienne sont tout à fait antagoniques : maintien de la formation sociale capitaliste dans un cas , remplacement par une formation sociale socialiste dans l'autre

    Quant aux députés de la NUPES, à voir s'ils vont sacrifier les enfants du peuple français pour les intérêts des capitalistes français, comme l'ont fait les sociaux-démocrates de 1914 à 1918 !

    Écocide … Génocides … Tout indique qu'il y a urgence, y compris en France, comme le disait déjà le bon docteur Jacquat dans les années 1980 … Il ne reste qu'une seule et dernière solution pour le Peuple : se débarrasser de la minorité des exploiteurs, de la classe bourgeoise , et prendre directement la direction de la société , dans un cadre nouveau, celui de l’État socialiste … Après les divers incidents connus dans l'industrie nucléaire, à savoir Three Miles Island aux USA en 1979, Tchernobyl en Ukraine en 1986 et Fukushima au Japon en 2011, faut-il attendre un accident majeur en France pour que les élus réagissent enfin face à tous ces dangers ? Comme le dit Héraclite : « Les hommes qui dorment encore vivent chacun dans un monde différent, ceux qui sont éveillés vivent tous dans le même monde ».

    Le 24 juillet 2022

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