• (Partie 79) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Eugène Schueller (1881-1957) : Chimiste. Industriel. Chef d’entreprise, connu pour avoir fondé le groupe L’Oréal. A conçu les produits : L’Oréal, Monsavon, Valentine, Dop, Pionnier de la publicité moderne. Père de Liliane Bettencourt. Ami intime d’Eugène Deloncle, Schueller met ses moyens à la disposition de ce dernier lors de la formation du groupe d’extrême-droite, le Comité secret d’action révolutionnaire (CSAR), plus connu sous le surnom de La Cagoule. En 1941, en accord avec les autorités allemandes, il crée le Mouvement social révolutionnaire avec le même Deloncle, dont il est le mécène. Il participe ensuite à la direction du Rassemblement National Populaire (1941) de Marcel Déat. Après-guerre, mécène de François Mitterrand. Franc-maçon. Initié en 1910. Démissionne en 1913.

    (Partie 79) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. 

     

    Henri Tanguy, dit Rol-Tanguy, et Colonel Rol-Tanguy (1908-2002) : Né dans une famille de marins bretons. Ouvrier métallurgiste. En 1937, il sert en Espagne dans les rangs des Brigades internationales. Militant communiste français, membre dirigeant de la Résistance pendant la Seconde guerre mondiale.

     

    Marie Rolland (1873-1946) : Institutrice. Franc-maçonne. Initiée le 12 août 1906 dans la première loge du Droit Humain, dans l’Ouest, à Auray. Elle crée, en 1908 le « Triangle » de Nantes qui devient en août 1909 la Loge n° 32, baptisée « Guépin ». Entrée dans la Résistance, dès juin 1940. Elle aurait été une des rares femmes à recevoir la reddition d’un général ennemi.

     

    Camille Eugène Rolland (1875-1964) : Médecin. Maire de Brignais (Rhône) (1925-1964). Sénateur du Rhône  (1927-1944). Franc-maçon. Membre de la loge « Fraternité et Progrès », orient de Lyon, et de la loge « Les Amis de la Vérité », Délégué au convent du Grand Orient (1907).

     

    Jean Roumilhac (1892-1949). Journaliste. Militant libertaire. Combattit dans les rangs républicains durant la guerre civile espagnole (1936). Fondateur d’une entreprise industrielle Le fil de lin, pour les libertaires espagnols réfugiés dans les Bouches-du-Rhône. Président de La Solidarité Internationale Antifasciste. Franc-maçon. Initié le 18 mars 1920 à la loge « Les Artistes Réunis », orient de Limoges, Grand Orient. Compagnon le 16 décembre 1920. Maître le 10 novembre 1921 à la loge « La Parfaite Union », orient de Marseille, dont il fut vénérable en 1938. Conseiller de l’Ordre (1947-1949). Premier Grand Maître adjoint du Grand Orient (1949).

     

    Clémence Royer :

     

    Marc Rucart (1893-1964) : Journaliste. Résistant. Franc-maçon. Il est initié le 6 février 1916, à Orléans, à la Loge « L’Indépendance 398 » relevant de la Grande Loge de France., promu compagnon et maître le 2 juillet 1916. Puis il entre au Grand Orient de France quand celui-ci s’implante dans les Vosges. Affilié à « La Fraternité Vosgienne d’Epinal », le 29 mars 1925, il devient orateur en 1927. Il s’inscrit ensuite au Droit Humain, où il s’affilie en 1929. Dans une lettre de Marc Rucart, adressée à un frère maçon, il déclare que son mandat parlementaire est « un outil supplémentaire pour le travail du Grand Œuvre ». Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Albert Julien Rybinski ( ?-1957) : Officier du génie. Déporté. Président de la Fédération nationale des Déportés et Internés de la Résistance. Franc-maçon. Initié au Grand Orient, en 1909, il suivit Savoire et Lebey au Grand Prieuré des Gaules, dont il devint Grand Prieur.

     

    S

     

    Simon Pierre Sabiani (1888-1956) : Politicien communiste et homme d’affaires, héros de la Première guerre mondiale, puis collaborateur du régime de Vichy pendant la Seconde guerre mondiale. Après 1919, il adhère à la SFIO. Il rejoint le PCF, puis fonde en 1923 le Parti d’action socialiste. Elu député des Bouches-du-Rhône en 1928. Puis maire de Marseille. Il rejoint la LICA et participe à des rassemblements de dénonciation des persécutions hitlériennes. En 1936, il rejoint le PPF. Vichyste.

     

    Sacco :

     

    Louis Saillant (1910-1974) : Syndicaliste et résistant. Adhérent de la Fédération CGT du Bâtiment, il est d’abord proche de Léon Jouhaux et de la tendance non-communiste de la CGT, majoritaire jusqu’en 1947. Il rejoint le mouvement de résistance Libération-NordMembre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Robert Salengro :

     

    Sarda de Caumont :

     

    Jean Henri Sassi (1917-2009) : Colonel de l’armée française, figure des Forces spéciales durant la Seconde guerre mondiale et la guerre d’Indochine.

     

    Alain Savary (1918-1988) : Il rallie en juin 1940 la France libre, refusant la défaite.

     

    Camille Savoire (1869-1951) : Franc-maçon. Fondateur et premier Grand Prieur du Grand Prieuré des Gaules en 1935. Initié le 14 octobre 1892 à « La Réforme », loge relevant de la Grande Loge Symbolique Ecossaise, il rejoint le Grand Orient de France un an plus tard.

     

    Eugène Schueller (1881-1957) : Chimiste. Industriel. Chef d’entreprise, connu pour avoir fondé le groupe L’Oréal. A conçu les produits : L’Oréal, Monsavon, Valentine, Dop, Pionnier de la publicité moderne. Père de Liliane Bettencourt. Ami intime d’Eugène Deloncle, Schueller met ses moyens à la disposition de ce dernier lors de la formation du groupe d’extrême-droite, le Comité secret d’action révolutionnaire (CSAR), plus connu sous le surnom de La Cagoule. En 1941, en accord avec les autorités allemandes, il crée le Mouvement social révolutionnaire avec le même Deloncle, dont il est le mécène. Il participe ensuite à la direction du Rassemblement National Populaire (1941) de Marcel Déat. Après-guerre, mécène de François Mitterrand. Franc-maçon. Initié en 1910. Démissionne en 1913.

     

    Maurice Schumann (1911-1998) : Fils d’un industriel du textile. Journaliste. Ecrivain.

     

    Marcel Sembat (1862-1922) : Avocat. Journaliste. Franc-maçon. Initié en 1891. Il contribue à la fondation de la loge parisienne « La Raison » en 1897-1898. Il fut vice-président du Conseil de l’Ordre du GODF et membre de la Ligue des droits de l’homme (LDH). Dirigeant du parti socialiste-révolutionnaire (blanquiste), puis de la SFIO. Collaborateur à La Revue SocialisteLa LanterneParis-JournalL’Humanité. Devenu député socialiste du XVIII° arrondissement de  Paris (1893-1922), il est l’une des figures les plus illustres de la SFIO. Il accepta en août 1914 d’entrer dans le gouvernement d’Union nationale de Viviani. Ministre des Travaux Publics (1914-1916). Au congrès de Tours, en décembre 1920, il vota contre l’adhésion à la III° Internationale. Membre de la loge « La Raison », orient de Paris, et de la loge « Droit et Justice », orient de Paris. Vice-président du Conseil de l’Ordre du Grand Orient.

     

    Marcel Sicot (1898-1951) : Commissaire principal de police. Révoqué par Vichy. Après 1945, secrétaire général d’Interpol. Ecrivain. Franc-maçon. Initié en 1923 à la loge « Les Frères Réunis », orient de Strasbourg. Membre du Grand Collège des Rites.

     

    Roland Silly ( ?- ?) : Syndicaliste. Dans les années 30, il est secrétaire CGT et membre de la SFIO. Sous l’Occupation allemande, il est l’un des dirigeants du RNP et le chef des Jeunesses national-populaire, le mouvement de jeunes de ce parti.

     

    Jacques Henry Simon (1909- mort en déportation en 1944) : Résistant, responsable du mouvement Organisation civile et militaire (OCM). Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Pierre Simon :

     

    Edouard Soubret :

     

    Jean Soulacroix :

     

    Charles Spinasse (1893-1979) : Franc-maçon. Orateur en Loge. Elu en 1924 député SFIO de la Corrèze, et sera réélu jusqu’en 1942. Une des figures de « X-Crise » (« X » symbolise l’école polytechnique et « Crise » signifie « Centre de Renseignements et d’Informations Sociales et Economiques », qui deviendra par la suite « Centre Polytechnicien d’Etudes Economiques ») avant-guerre, Charles Spinasse sera ministre de l'Économie nationale du Front populaire de juin 1936 à mars 1937, puis son ministre du Budget (de mars à avril 1938), avant d'ensuite être au premier rang de la collaboration avec l'occupant nazi du camp planiste, prônant une Europe fédérale selon les principes de Pierre-Joseph Proudhon.

    Ministre de l’économie nationale de juin 1936 à mars 1937, il signe les accords de Matignon, et devient ministre du Budget (mars-avril 1938) dans le gouvernement du Front populaire. Il fait partie du courant pacifiste, anticommuniste et planiste de la SFIO. Le 6 juillet 1940, à Vichy, il proclame son appui à la politique du maréchal Pétain. Vichyste. Il vote les pleins pouvoirs le 10 juillet. Relaxé le 22 octobre 1945. Il participe à la création du Parti socialiste démocratique, comme tous les socialistes compromis avec Vichy. Dans les années 1960, il soutient en Corrèze l’ascension du jeune Jacques Chirac.

     

    Stavisky :

     

    Georges Suarez (1890-1944) : Juif et fasciste. Ecrivain, essayiste et journaliste. Pacifiste, puis collaborationniste. Il fut le premier journaliste condamné à mort lors de l’épuration. Il est proche de Bertrand de Jouvenel et de Fernand de Brinon. En 1935, aux côtés de Drieu La Rochelle, Paul Marion et Pierre Pucheu, il se rapproche du Parti Populaire français (PPF) de Jacques Doriot, puis après 1940, des collaborationnistes. Condamné à mort en 1944, il est fusillé le 9 novembre.

     

    T

     

    Serge Tchakhotine ou Sergeï Stepanovitch Tchakhotine (1883-1973): Microbiologiste et sociologue allemande d’origine russe. Il est l’un des initiateurs de la forme de propagande moderne, à l’origine expérimentée en Allemagne pour contrer l’hitlérisme. Opposé à la Révolution d’Octobre, il est, pendant la guerre civile russe, le conseiller à la propagande du général Piotr Krasnov des armées blanches antibolcheviques. En 1932, avec le chercheur et politicien Carlo Mierendorff, il invente la figure des « trois flèches » qui deviendra le symbole du Front de fer (1931-1933). A publié : Le Viol des foules par la propagande politique.

     

    André Pierre Gabriel Amédée Tardieu (1876-1975) : Député de la Seine-et-Oise de 1914 à 1924 et du Territoire de Belfort de 1926 à 1936. Bras droit de Clemenceau en 1918. Ministre sous Poincaré. Président du Conseil à trois reprises. A partir de 1934, il bascule dans l’anti-républicanisme, et élabore une pensée d’extrême-droite, qui n’est pas sans rappeler le vichysme. Il écrit dans le journal ligueur Gringoire et dénonce les Lumières, 1789 et la République.

     

    Jacques Tauran (1930-2002) : Franc-maçon. Ancien cadre de l’UDCA de Pierre Poujade et l’un des fondateurs du Front National. Membre de la GLNF.

     

    Justin Terrade (1872-1948) : Professeur d’histoire au lycée d’Aubenas (Ardèche). Membre de la SFIO, puis du PCF, puis à nouveau de la SFIO. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1924 et 1925. Chef du secrétariat du GODF de 1925 à 1938.

     

    Gaston Tessier (1887-1960) : Syndicaliste, dirigeant de la CFTC et résistant. Il est fondateur du mouvement de résistance Libération-Nord et représente la CFTC au CNR. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943. Président de la CFTC de 1948 à 1953.

     

    Gaston Thil :

     

    Germaine Tillion (1907-2008) : Ethnologue et résistante.

     

    Jean Louis Tixier-Vignancour, nom de naissance Jean Louis Gilbert Tixier, fils de Léon Tixier et d’Andrée Vignancour. (1907-1989) : Avocat. Il a milité dans plusieurs organisations royalistes ou de droite extrême. Député des Basses-Pyrénées de 1936 à 1940. Vichyste. Secrétaire général adjoint à l’Information de l’Etat français du gouvernement de Vichy de 1940 à 1941. Candidat de l’extrême-droite à l’élection présidentielle française de 1965.

     

    Silvio Trentin :

     

    Eugène Romain Tricoteau (1876-1933) : Ouvrier coiffeur. Maire de Saint-Quentin (1919). Eut un comportement héroïque durant la guerre 1914-1918. Otage, emprisonné, échappa de peu au peloton d’exécution. Député de l’Aisne (1928-1933). Franc-maçon. Membre de la loge « Babeuf et Condorcet n° 373 », orient de Saint-Quentin. Membre de l’Association Fraternelle des Journalistes. Annuaire de la Grande Loge (1932).

     

    U

     

    V

     

    Xavier Joseph Vallat (1891-1972) : Avocat, journaliste, d’extrême droite. Son nom reste attaché à l’antisémitisme d’Etat du gouvernement de Vichy. Antisémite, il réclame dès 1930 la dissolution des obédiences maçonniques. Auteur de Le Problème juif. Secrétariat Général à l’Information et à la Propagande, 1942.

     

    Robert Vallery-Radot (Robert Marie-René) (1885-1970) : Ecrivain et journaliste. Grand ami de François Mauriac et Georges Bernanos. Fasciste pendant les années 1930, il rejoint le régime de Vichy en 1940. Vichyste. Il assure la rédaction d’une feuille antimaçonnique intitulée Documents Maçonniques (1941-1944) avec Bernard Faÿ et Jean Marquès-Rivière. Après la guerre, il se réfugie en Espagne. Ordonné prêtre en 1953, il devient le père Irénée.

     

    Georges Valois, de son vrai nom Alfred Georges Gressent (1878-1945) : Georges Valois milite d’abord dans des mouvements anarchistes. Il devient le disciple de Georges Sorel. En 1906, il adhère au mouvement de Charles Maurras. Il est le maître d’œuvre du Cercle Proudhon (1911). Ses idées sont une préfiguration du fascisme. En 1925, il fonde Le Faisceau, mouvement fasciste.

     

    Maurice Vannier :

     

    Vanzetti :

     

    Dominique Veillon :

     

    Jean Verchère d’Availly :

     

    Aimé Verdeaux (1881-1960) : Docteur en médecine. Franc-maçon. Deux fois Conseiller de l’Ordre GODF, en 1931-1934 et 1936-1939. Membre du Parti radical-socialiste. Maire de Tarnac et conseiller général de Bugeat (Corrèze).

     

    François Verdier (1900-assassiné par la Gestapo le 27 janvier 1944) : Résistant. Issu de la bourgeoisie toulousaine. Franc-maçon. Initié en 1934 à la loge « Les Cœurs Réunis », orient de Toulouse. Dignitaire franc-maçon, secrétaire de la Ligue des droits de l’homme, lorsque éclate la guerre en 1939. Chef régional des Mouvements Unis de la Résistance, pour la région R4 (Toulouse).

     

    Jean Pierre Vernant (1914-2007) : Historien et anthropologue. Résistant. Adhérant aux Jeunesses communistes, il entre dans la Résistance. Après la guerre, il demeure au sein du Parti Communiste Français, qu’il quitte en 1969.

     

    Francis Viaud (1899-1985) : Franc-maçon. Grand Maître du Grand Orient de France.

     

    Gaston Vidal :

     

    Louis Villard :

     

    « (Partie 78) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. (Partie 80) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter