• (Partie 69) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Jean Baptiste Bidegain (1870-1926) : Franc-maçon. Personnalité du Grand Orient de France impliquée dans l’affaire des fiches. Il devint par la suite militant et essayiste anti maçon. Il se suicida en 1926. Initié en 1893 à la loge « Le Travail et Vrais Amis Fidèles » de la Grande Loge symbolique écossaise. Il est accueilli au Grand Orient de France par le docteur Blatin président de l’obédience en 1894, et en devient secrétaire rue Cadet. Il fonde en 1902 la très républicaine Revue du XX° siècle, et avec le collectiviste Lucien Deslinières, la loge L’Action Socialiste. Initié au 18° grade, et secrétaire adjoint de l’Ordre. En 1904, sous le sigle « G.T. », il contacte le député nationaliste Jean Guyot de Villeneuve, « écœuré de l’usage que l’on faisait des fiches, voulant, dans un but patriotique, quitter la franc-maçonnerie en criant tout haut la vérité ». Le but est de faire tomber Combes. Pour Bidegain, le GODF refusera toujours d’intégrer des ouvriers, qui selon les directives de l’Ordre, ne doivent être initiés que très exceptionnellement afin de na pas nuire à sa puissance financière. Il a écrit : Le Grand-Orient de France. Sa Doctrine et ses Actes, 1905, Librairie antisémite. .

    (Partie 69) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. 

     

    Pierre de Bénouville (1914-2001) : Résistant. Ecrivain. Général de brigade. Pendant sa jeunesse, il milite aux Camelots du roi (17° section), organisation de jeunesse de l’Action française. Il participe aux émeutes du 6 février 1934. Maréchaliste dans un premier temps, il part en janvier 1941, pour l’Afrique du Nord rejoindre les Forces françaises libres. Il devient membre du comité directeur des Mouvements unis de la résistance (MUR). Catholique traditionaliste, fidèle de Mgr Lefebvre, royaliste.

     

    Georges Bérard-Quélin (1917-1990) : Franc-maçon. Journaliste. Fondateur du club Le Siècle. Membre du parti radical à partir de 1936. En septembre 1940, il est secrétaire général du quotidien collaborationniste La France au travail. En 1942, il entre dans la Résistance (mouvement Espoir). Coresponsable du journal clandestin Le Jacobin (1942). Président directeur général de la Société générale de presse. Cofondateur le 12 novembre 1939 de la loge « Eole », orient de Paris, Grand Orient.

     

    Jean Bergeret (1895-1953) : Général. Secrétaire de l’Air dans le gouvernement de Vichy du 6 septembre 1940 au 19 avril 1942. Le 24 décembre 1942, après l’Opération Torch, il se rallie au général Henri Giraud et la France libre.

     

    Gaston Bergery (1892-1974) : Sera élevé par sa mère dans un milieu bourgeois. Avocat. En 1928, il est élu député-maire radical de Mantes. Ses prises de position contre le capitalisme et pour la nationalisation des monopoles lui valent le, qualificatif de « radical-bolchevik » de la part de ses adversaires. Bergery entre en rapport avec la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme en 1932 par l’entremise de Georges Pioch, qui était dreyfusard et philosémite, dirigeant de la LICA. Il fonde en 1933 un mouvement antifasciste, le « front commun contre le fascisme, contre la guerre et pour la justice sociale » proche du mouvement Amsterdam-Pleyel et de la Ligue des droits de l’homme, puis, en décembre 1933, le bimensuel frontiste La Flèche. Bergery est élu député du Front populaire. Il approuve les Accords de Munich. La défaite consommée, il rédige le 6 juillet 1940, une motion instaurant un « ordre nouveau, autoritaire, national, social, anticommuniste et anti ploutocratique ».Le 10 juillet, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.  Ambassadeur du régime de Vichy à Moscou d’avril à la rupture des relations diplomatiques en juin 1941. Vichyste. En 1951, il participe à la fondation de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain.

     

    Raymond Bernard (1923-2006) : Légat suprême de l’Ordre Rosicrucien AMORC. Officier d’artillerie. Docteur en philosophie. Franc-maçon. Initié en 1955. Orient de Romme (Italie). Rejoint la GLNF Opéra.

     

    Bernardeau :

     

    Charles Bernardin (1860-1939) : Ecrivain maçonnique. Auteur de Notes pour servir à l’histoire de la franc-maçonnerie à Nancy jusqu’en 1805 (1910). Franc-maçon. Membre de la loge « Saint-Jean de Jérusalem », orient de Nancy. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient. Restaura la franc-maçonnerie du Grand Orient dans les territoires « libérés » d’Alsace-Lorraine et reprit ses tentatives de rapprochements maçonniques avec l’Allemagne, jusqu’en 1933.

     

    Bertier de Sauvigny :

     

    William Bertrand (1881-1961) : Avocat. Député radical de Charente-Inférieure de 1914 à 1919 et de 1924 à 1939. Plusieurs fois ministre. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Georges Augustin Bidault (1899-1983) : Résistant. Issu d’une famille de propriétaires ruraux fortement attachés au catholicisme. Professeur d’histoire. Résistant dans le réseau Combat à Lyon. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943. Un des fondateurs du MRP pendant la IV° République. Il mène une politique anticommuniste. Partisan de l’Algérie française, membre de l’Organisation de l’armée secrète.

     

    Jean Baptiste Bidegain (1870-1926) : Franc-maçon. Personnalité du Grand Orient de France impliquée dans l’affaire des fiches. Il devint par la suite militant et essayiste anti maçon. Il se suicida en 1926. Initié en 1893 à la loge « Le Travail et Vrais Amis Fidèles » de la Grande Loge symbolique écossaise. Il est accueilli au Grand Orient de France par le docteur Blatin président de l’obédience en 1894, et en devient secrétaire rue Cadet. Il fonde en 1902 la très républicaine Revue du XX° siècle, et avec le collectiviste Lucien Deslinières, la loge L’Action Socialiste. Initié au 18° grade, et secrétaire adjoint de l’Ordre. En 1904, sous le sigle « G.T. », il contacte le député nationaliste Jean Guyot de Villeneuve, « écœuré de l’usage que l’on faisait des fiches, voulant, dans un but patriotique, quitter la franc-maçonnerie en criant tout haut la vérité ». Le but est de faire tomber Combes. Pour Bidegain, le GODF refusera toujours d’intégrer des ouvriers, qui selon les directives de l’Ordre, ne doivent être initiés que très exceptionnellement afin de na pas nuire à sa puissance financière. Il a écrit : Le Grand-Orient de France. Sa Doctrine et ses Actes, 1905, Librairie antisémite. .

     

    Pierre Billotte (1906-1992) : Général. Représentant de la France libre à Moscou. Chef d’état-major du général de Gaulle et secrétaire du Comité de défense nationale à Londres. En 1957, il écrit un article paru dans Le Monde contre la torture en Algérie : «  On n’obéit pas à des ordres contraires aux lois de la guerre… La torture, sous quelque forme que ce soit, est condamnable ». Gaulliste de gauche sous la V° République.

     

    Jacques Bingen (1908-1944) : Ingénieur. Figure éminente de la Résistance française, membre de la France libre dès 1940 puis délégué du général de Gaulle auprès de la Résistance intérieure française, du 16 août 1943 à son arrestation par la Gestapo, le 12 mai 1944. Il se suicida pour ne pas parler, et son corps n’a jamais été retrouvé. Il est le beau-frère d’André Citroën.

     

    Pierre Bloch :

     

    André Léon Blum (1872-1950) : Issu de la grande bourgeoisie. Un des dirigeants de la SFIO, parti socialiste.

     

    Jean Boissel (1891-1951) : Sergent en 1914, aviateur, mutilé à 100 %. Architecte, journaliste et militant d’extrême droite. Directeur et fondateur de l’hebdomadaire collaborationniste parisien Le Réveil du peuple en 1943. En 1934, il crée une légion frontiste dénommée Front franc (Racisme International Fascisme) se voulant « antimaçonnique, antiparlementaire et antijudéométèque ». En 1936, il fonde la Ligue mondiale antijuive. C’est « Neuneuil » dans D’un château l’autre de Céline. Vichyste.

     

    Jacques de Boistel :

     

    Emile Bollaert (1890-1978) : Carrière préfectorale de 1919 à 1940. En septembre 1940, ayant refusé de prêter serment au maréchal Pétain, il est relevé de ses fonctions. Il entre dans la Résistance en 1941. Le général de Gaulle, par décret du 1° septembre 1943, le nomme délégué général du Comité français de la Libération nationale auprès du Conseil national de la Résistance, pour remplacer Jean Moulin.

     

    Abel Bonnard

     

    Louis Carle Bonnard (1896-1953) : Avocat à la cour de Paris. Homme de lettres. Franc-maçon. Initié en 1929 à la loge « Honneur et Union », orient de Paris. Fondateur de la loge « La Marseillaise » (1936) et de la loge « Patriam Recuperare » (sous l’occupation allemande). Grand Maître du Grand Orient (1948-1949).

     

    Arsène Bonneau :

     

    Gaston Bonnaure (1886-1942) : Avocat. Conseil de Stavisky. Député de la Seine (1932-1936). Franc-maçon. Membre de la loge « Le réveil Ancien », orient Le Puy.

     

    Stanislas Bonnet :

     

    Jules Boucher (1902-1955) : Ecrivain. Auteur de : La Symbolique maçonnique (1948). Franc-maçon. Initié en 1943, dans la clandestinité, à la loge « L’Arche d’Alliance », orient de Paris (Grande Loge).

     

    Berthe Bouchet, née Boulanger (1896-1945) : Franc-maçon. Initiée en 1930 à la Loge n° 36 « Paix-Humanité » du droit Humain, à l’Orient de Nancy. Première femme de la loge à être vénérable en 1937. Arrêtée le 20 mai 1943 par la Gestapo pour fait de propagande et de résistance, elle est déportée à Ravensbrück et gazée au printemps de 1945.

     

    Claude Bouchinet-Serreulles (1912-2000) : Résistant et diplomate. Il embarque sur le Massilia à destination du Maroc. Il s’engage le 23 juillet 1940 dans les Forces françaises libres. Adjoint de Jean Moulin en 1943.

     

    Berthe Bouchet, née Boulanger (1896-1945) : Initiée en 1930 à la Loge n° 36 « Paix-Humanité » du droit Humain, à l’Orient de Nancy. Première femme de la loge à être vénérable en 1937. Arrêtée le 20 mai 1943 par la Gestapo pour fait de propagande et de résistance, elle est déportée à Ravensbrück et gazée au printemps de 1945.

     

    Charles Louis Boudet :

     

    René Boulanger :

     

    Duchesse de Bourbon :

     

    Claude Bourdet alias Lorrain dans la résistance (1909-1996) : Déporté, écrivain, journaliste, polémiste. Militant politique de l’UGS puis du PSU. Il participe à la fondation de Combat avec Henri Frenay, dont il sera membre du comité directeur puis représentant en 1943, lors du départ de Frenay à Londres puis à Alger. Il est l’un des fondateurs du parti socialiste unifié (PSU) en avril 1960. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    René Bousquet (1909-1993) : Haut fonctionnaire. A exercé, sous le gouvernement de Pierre Laval, les fonctions administratives de Secrétaire général à la police du régime de Vichy du 18 avril 1942 au 31 décembre 1943, et à ce titre, fut l’organisateur de la Rafle du Vel d’Hiv. En septembre 1941, préfet régional dans la Marne, il se distingue en maintenant en fonction les élus radicaux et francs-maçons. A-t-il été lui-même franc-maçon ? Voir la lettre de Georges Marcou, Grand Maître de la Grande Loge de France du 21 octobre 1977, adressée à Bousquet : « Permettez-moi, cher Monsieur, de vous saluer comme un ami parce qu’en fait, je pense que vous pourriez être mon frère. ».

    Max Lagarrigue, dans 99 questions…La France durant l’Occupation, explique : « Ce haut-fonctionnaire applique méthodiquement la politique vichyste, à quelques exceptions près toutefois. En effet, Bousquet laisse en place des élus radicaux et surtout francs-maçons dont les maires de Vitry et de Reims. Ce dernier, Paul Marchandeau, n’est autre que l’auteur du décret-loi d’avril 1939, interdisant les propos antisémites – attitude qui laisse à penser que Bousquet a été initié à la franc-maçonnerie lorsqu’il exerçait à la préfecture de Montauban. ». Bousquet est assassiné de cinq balles le 8 juin 1993.

     

    Eliane Brault :

     

    Jacques Brengues :

     

    Joseph Brenier :

     

    Robert Breyer :

     

    Aristide Briand (1862-1932) : Diplomate, onze fois Président du Conseil et vingt trois fois ministre. Député socialiste de Saint-Étienne en 1902.

     

    Jean Bricaud (ou Joanny Bricaud) (1881-1934) : Occultiste. Franc-maçon (irrégulier) du rite Memphis Misraïm.

     

    Martial Brigouleix :

     

    Michel Brille (1895-1973) : Avocat. Il fait partie des animateurs des sections de jeunesse de l’Alliance démocratique, le grand parti du centre-droit libéral et laïc sous la Troisième République. En 1936, il est élu député de la Somme et siège au sein du groupe unifié de l’AD, l’Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants. Il vote le 10 juillet 1940, en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il adhère ensuite aux idées de la Révolution nationale, et devient, en janvier 1943, vice-président du Rassemblement national populaire de Marcel Déat.

     

    Fernand de Brinon (1885- exécuté le 15 avril 1947 au fort de Montrouge, près de Paris) : Issu de la noblesse de robe. Avocat, journaliste. Agent de la collaboration avec les Allemands pendant la Seconde guerre mondiale. Traître à la Nation et espion au service de l’Occupant. Il a épousé au début des années 1930, Jeanne Louise Rachel Franck, juive et divorcée, connue sous le nom de Lisette de Brinon (1896-1982).

     

    Pierre Joseph Briot :

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