• Partie 6 : Les députés (suite)



    Ce qui distingue les véritables communistes de tous les partis, dont La France Insoumise, ce sont trois points qui constituent une ligne rouge : D'une part, une analyse de classes de la société française, avec la mise en œuvre des luttes de classes (voir le « Manifeste du Parti Communiste » de Karl Marx et Friedrich Engels) et d'autre part, un analyse internationale qui fait intervenir la lutte contre l'impérialisme (voir « L'impérialisme , stade suprême du capitalisme » de Lénine) et donc la lutte contre son propre impérialisme, pour instaurer un État socialiste. Enfin, l'analyse concrète de la situation d'aujourd'hui conduit à constater une contradiction exacerbée entre les très riches (la grande bourgeoisie) et le reste de la population, dont notamment près de dix millions de très pauvres. Dans la seconde crise générale du capitalisme, la France est un maillon faible, et n'importe quelle étincelle peut mettre le feu : la faim, la guerre, ou les crises écologiques … Face à cette situation , la classe bourgeoise, et en particulier les politiques bourgeois font preuve d'infantilisme et d'impuissance : incapables de traiter les problèmes à la racine, et n'en ayant pas l'intention, par goût du lucre, au lieu de trouver des solutions radicales, ils font appel à la « communication » et aux cabinets de conseils, assénant de belles paroles et des préceptes inopérants ! Ces trois facteurs sont la ligne rouge qui sépare tous les réformistes et les partis de gouvernement – bourgeois – des authentiques révolutionnaires !

    Partie 6 : Les députés (suite)

    Auparavant, la famille est contrainte de déménager dans ce que l'on appelle un quartier populaire, se créant alors à la périphérie de Metz, dont deux quartiers bien connus, l'un appartenant à Metz, celui de Borny, l'autre sur le ban de la commune voisine, Woippy, le quartier de Saint-Eloy. Le maire de Metz, Jean Marie Rausch, centriste de droite, mais aussi ministre dit d' « ouverture «  de François Mitterrand , en 1984, avouera plus tard que cette déportation d'une grande partie des classes populaires dans ces quartiers populaires , lui aura permis de devenir maire de Metz, car il échappait aux difficultés électorales qu' aurait pu lui causer la classe laborieuse. L'avantage, c'est alors de disposer, dans des HLM quasiment neufs, d'une salle de bain, et de toilettes à l'intérieur de l'appartement. Mais le chauffage se fait toujours par un fourneau à charbon, qu'il faut alimenter l'hiver. L'argent de la famille permet d'acheter à la fois un frigidaire et une télévision. Auparavant, il fallait conserver le beurre , en hiver en tout cas, sur le rebord de la fenêtre de la cuisine. Certaines années, la faim pouvait sévir, et la famille pouvait manquer d'aliments suffisants : ce qui conduisait à de la malnutrition, que pouvait relever les médecins affectés à l'examen des enfants dans les écoles. En effet, ces jours-là il fallait se contenter de pain et de pâtes .

    Sans oublier les vêtements achetés dans les friperies, et donc de mauvaises qualités, ainsi que les chaussures, avec des trous à la semelle, et qui donc prennent l'eau. Certains élus demandent que les enfants portent des costumes à l'école, costumes identique pour tous, sans doute des tabliers, pour couvrir la honte de l'habillement des enfants pauvres et le luxe des habits des enfants des familles riches. C'est là une façon, encore de cacher les réalités sociales, et de refuser de s'attaquer aux vrais problèmes : la lutte contre les inégalités, qui s'aggravent, et d'aller vers une égalité réelle, tant en ce qui concerne la nourriture, l'habillement et le logement !

    L'année de la mort du père est aussi l'époque où le parti de la classe ouvrière, le parti communiste français, renonce à combattre la classe bourgeoise, pour se transformer en parti de gouvernement bourgeois : il renie alors la lutte de classes et renonce à la dictature du prolétariat. Il est vrai qu'il n'a plus que le nom de « communiste », étant devenu un parti révisionniste, depuis la mort de Staline en 1953, et ayant porté à sa tête des opportunistes, à l'image des renégats de la II° Internationale socialiste, dont le dirigeant Georges Marchais, connu pour avoir été pendant la seconde guerre mondiale, volontaire au travail en Allemagne nazie. N'ayant pas un revenu suffisant, l'épouse, Thérèse, va être femme de ménage jusqu'à sa retraite. Elle finira sa vie dans une maison de retraite, grâce à l'argent économisé. Sa retraite est de 1000 € environ par mois, alors que le coût mensuel de l 'EHPAD est de 2200 € à la charge de la famille. Dernière humiliation subie par Thérèse, et atteinte à sa dignité, les derniers temps de vie, elle sera obligée de porter une grenouillère : instrument moyenâgeux, une grenouillère est une sorte de seconde peau, qui enferme le corps , et le rend prisonnier, obligeant à garder une couche imbibée d'urine et d'excréments, pendant une longue durée , entre deux changes de la couche. Ceci par manque de personnel : le ratio de personnel prôné par les professionnels est de huit encadrants pour dix résidents ! Cet élément détermine bien la situation d'esclavage dans laquelle se trouve les classes laborieuses, et bientôt aussi les classes dites moyennes, en cours de déclassification : malgré les protestations, la classe bourgeoise applique des mesures iniques pour favoriser les profits, au détriment de la dignité des êtres humains. Ainsi, la famille d'ouvriers aura été exploitée de la naissance à la mort par le système capitaliste, ce qui l'a conduit à refuser de continuer de participer au cirque électoral entretenu par les idéologues , tant de gauche que de droite, de la bourgeoisie, et des représentants politiques de la classe dominante.

    L'ouvrier Clément a souvent constaté qu'il travaillait pour enrichir les autres, et que lui-même et sa famille demeuraient toujours dans la pauvreté et l'insuffisance de la couverture des besoins les plus élémentaires : nourriture, habillement, logement, etc. C'est ce que l'on a également remarqué avec la crise du Covid-19 , à compter de 2020. Tous les métiers indispensables à la survie de la société, étaient invisibles et sous-payés. Pendant le Covid619, le gouvernement s'est contenté de les faire applaudir sur les balcons, pour les oublier tout aussitôt et continuer à les exploiter et les sous-payer !

    La société française est à un stade où une extrême minorité de personnes très riches, la grande bourgeoisie est parvenue à museler l'immense majorité du peuple, et à empêcher celui-ci d'accéder au bonheur et au partage des richesses. Faire croire, comme c'est le cas de la NUPES aujourd'hui, qu'un tour de passe-passe électoral suffira pour remédier à cette situation, c'est là entretenir des illusions petites-bourgeoises. Comme le déclare Nicole Notat, ex-tsarine de la CFDT, c'est faire croire que le capitalisme est amendable et peut devenir vertueux. La seule solution, c'est la révolution prolétarienne, qui écarte définitivement la bourgeoisie, et donne tous les pouvoirs au peuple, par la violence révolutionnaire et par la dictature du prolétariat sur la classe bourgeoise ! Il faut donc se débarrasser de la tyrannie de cette minorité !



    Ce qui distingue les véritables communistes de tous les partis, dont La France Insoumise, ce sont trois points qui constituent une ligne rouge : D'une part, une analyse de classes de la société française, avec la mise en œuvre des luttes de classes (voir le « Manifeste du Parti Communiste » de Karl Marx et Friedrich Engels) et d'autre part, un analyse internationale qui fait intervenir la lutte contre l'impérialisme (voir « L'impérialisme , stade suprême du capitalisme » de Lénine) et donc la lutte contre son propre impérialisme, pour instaurer un État socialiste. Enfin, l'analyse concrète de la situation d'aujourd'hui conduit à constater une contradiction exacerbée entre les très riches (la grande bourgeoisie) et le reste de la population, dont notamment près de dix millions de très pauvres. Dans la seconde crise générale du capitalisme, la France est un maillon faible, et n'importe quelle étincelle peut mettre le feu : la faim, la guerre, ou les crises écologiques … Face à cette situation , la classe bourgeoise, et en particulier les politiques bourgeois font preuve d'infantilisme et d'impuissance : incapables de traiter les problèmes à la racine, et n'en ayant pas l'intention, par goût du lucre, au lieu de trouver des solutions radicales, ils font appel à la « communication » et aux cabinets de conseils, assénant de belles paroles et des préceptes inopérants ! Ces trois facteurs sont la ligne rouge qui sépare tous les réformistes et les partis de gouvernement – bourgeois – des authentiques révolutionnaires !

    15 janvier 2023

    Pierre Quader.



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