• (Partie 57) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Membre de la loge « Le Lien des Peuples » et « Le Bien des Peuples et les Bienfaiteurs Réunis » (Grand Orient)D’humble naissance, berger dans les montagnes du Velay. Autodidacte. Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Il fait partie du bureau de la section parisienne de l’Internationale, adhérant à l’AIT en 1865. Proudhonien de gauche. Collaborateur du journal La Marseillaise de Rochefort. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité. A écrit : La troisième défaite du prolétariat français (1871). Condamné à mort par contumace, il émigre en Suisse. A Palerme, il est reçu en 1877 au grade de compagnon et de maître de la loge « Fedelta ». Revenu en France après l’amnistie, il devient le leader des opportunistes-possibilistes. Ii assiste, ainsi que Jules Vallès, à son retour de proscription, à une tenue de la loge parisienne « La Ruche libre ». Préside en 1882, le Congrès socialiste de Saint-Etienne. Directeur de la Revue Socialiste. Il reprend une activité maçonnique en 1889, à la loge du Grand Orient « Le Lien des Peuples et les Bienfaiteurs réunis ». Incinéré au Père Lachaise, sur le socle de son monument figure l’équerre et le compas.

    Libre-penseur, chef de file des blanquistes, Malon est partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand. Admirateur de Drumont, l’auteur de La France juive. Il écrit dans La Revue Socialiste N° 18 de juin 1886, pages 509 à 511, un article sur La question juive : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. (…) En brisant le cœur et la raison aryens, pour croire aux radotages antihumains de quelques juifs fanatiques, butés et sans talent (voyez Renan) ; en faisant de la littérature d’un peuple dont toute l’histoire ne vaut pas pour le progrès humain, une seule olympiade d’Athènes, on a autorisé les fils de ce peuple choisi, de ce « peuple de Dieu », à nous traiter en inférieurs ».

     

    (Partie 57) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Joseph Lolive (1839-1872) : Membre des Turcos de Bergeret, qui formaient une compagnie de marche du 244° bataillon de la Garde nationale. Il se porte volontaire le 24 mai pour accomplir une mission à la Roquette : il s’agit de former un peloton d’exécution pour fusiller six otages, dont Monseigneur Darboy. Exécuté à Satory le 18 septembre 1872.

     

    Alphonse Nicolas Sébastien Joseph Lonclans (1836- ?) : Ouvrier tourneur sur bois. Délégué au Comité central de la Garde nationale. Le 16 avril il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de Salut public.

     

    Charles Longuet (1839-1903) : Professeur et journaliste. Franc-maçon. Initié en Angleterre, après le coup d’Etat du 2 décembre 1851. Parmi les frères qu’il rencontre il y a Louis Blanc, Alfred Talandier et Joseph Garibaldi. Proudhonien. Exilé en Angleterre il adhère à la franc-maçonnerie. En 1866, il devient secrétaire correspondant pour la Belgique au Conseil général de l’Internationale. Le 16 avril il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de Salut public. En 1872, il épouse Jenny, la fille aînée de Karl Marx. Beau-frère de Jules Guesde. Membre de la loge « L’Avenir », orient de Paris, puis après 1871 aux « Philadelphes » de Londres.

     

    E. Louet : Franc-maçon. Du Chapitre des Vrais amis de Paris. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Louis Adrien Lucipia (1843-1904) : Il se lia avec Léo Melliet, étudiant à Paris (1865). Participe à l’activité de l’Internationale. Journaliste. Sert comme capitaine du génie pendant le siège. Il participe à la Commune. Il est initié franc-maçon le 4 juin 1888 à la loge « Les droits de l’homme » du Grand Orient, à Paris. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1894, 1895, 1897 et 1899). Il sera président du Grand Orient de France en 1895-1896, et 1898-1900. Ecrit dans le Cri du Peuple et dans le Père Duschêne. Capitaine dans un bataillon auxiliaire du génie pendant la guerre, il participe aux émeutes parisiennes du 31 octobre 1870, et signe l’Affiche rouge, véritable appel à la révolte. Elu au Comité central des vingt arrondissements. On l’a accusé d’avoir été un des auteurs de l’exécution des dominicains d’Arcueil. Condamné à mort, peine commuée en travaux forcés. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, déporté en Nouvelle-Calédonie, amnistié en 1880. Rentré en France en 1880, il collabore à plusieurs journaux radicaux, dont La Justice. Il est élu président du Conseil municipal de Paris en 1890. Président du Conseil général de la Seine (1895). En 1899, il est président du conseil municipal de Paris. Battu en 2000.

     

    Charles Ernest Lullier (1838-1891) : Militaire, lieutenant de vaisseau démissionnaire. Le 15 mars 1871, il fut nommé commandant en chef de la Garde nationale. Elu membre du Comité central, il reçut le commandement de l’artillerie. Sa faute la plus grave, volontaire ou non, fut de ne pas occuper le Mont-Valérien – occupation qui aurait pu, sinon sauver la Commune, au moins lui permettre de négocier. Destitué le 25 avril et écroué à la Conciergerie, dont il s’évada. Il fit dès lors une violente opposition à la Commune. Il n’en fut pas moins condamné à mort par le Conseil de guerre de Versailles. Sa peine fut commuée en celle de travaux forcés. Après l’amnistie, rentré en France, il publie un livre : Mes cachots (1881). Lorsque Lullier s’échappa de la prison de Mazas, il semble que Lullier se mit en relation avec Thiers, lui proposant de livrer les chefs de la Commune. Condamné à mort par un Conseil de guerre, Thiers usa de son droit de grâce. Lullier lui adressa une chaleureuse lettre de remerciements.

    On lit dans le Journal Officiel de la Commune de Paris du 29 mars 1871 : « Rien n’est plus faux que la condamnation et l’exécution de Lullier. A la suite d’une très violente discussion, M. Lullier fut arrêté par ordre du Comité central et conduit à la Conciergerie où il est resté enfermé deux jours. Reconnu innocent de tout ce dont on l’accusait, M. Lullier a été remis en liberté et vient d’entrer, à titre de simple garde, dans un bataillon des faubourgs. » (Cloche).

     

    M

     

    Jean Macé (1815-1894) : Enseignant et journaliste. Franc-maçon. Il fut actif aux loges de « la Parfaite Harmonie » de Mulhouse (le 2 juin 1866) et de la « Fidélité » de Colmar et membre des « Frères réunis » à Strasbourg. Suite à la défaite de 1870, il influença le Grand Orient de France en un sens patriote et chauvin. Il crée la Ligue de l’enseignement en 1866, qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Il se lie d’amitié avec Louis Nathaniel Rossel, partisan de l’éducation des classes ouvrières. Devenu sénateur inamovible, il s’affilie à la loge « L’Alsace-Lorraine », à laquelle il restera fidèle jusqu’à sa mort.

     

    Hortense Aurore Machu, née David (1835- ?) : Fabrique des brosses. Cantinière. Elle combattit sur la barricade de la rue Royale.

     

    Patrice de <Mac-Mahon, comte de Mac –Mahon, duc de Magenta (1808-1893) : Maréchal de France, vaincu à Reichshoffen en 1870. Il prend le commandement de l’armée versaillaise contre la Commune. Président de la République de 1873 à 1879, il est l’homme de « l’ordre moral ».

     

    Magdelenas : Franc-maçon. De la Loge de « la Clémente Amitié cosmopolite ». Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Bernard Pierre Magnan (1791-1865) : Franc-maçon. Maréchal de France. Il est un des principaux organisateurs du coup d’Etat du 2 décembre 1851. En 1862, alors qu’il n’est pas franc-maçon, Napoléon III le nomme Grand Maître du Grand Orient de France, pour écarter le Prince Lucien Murat. Il fut initié et reçut les 33 degrés en 48heures.

     

    Pierre Magne (1806-1879) : Avocat. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre des Finances.

     

    Charles Magnette :

     

    Joseph Pierre Magnin (1824-1910) : Maître de forges. Député de province, membre du gouvernement de Défense national comme Ministre de l’Agriculture et du Commerce.

     

    Adolphe Magnin :

     

    Pierre-Antoine-Frédéric. Malapert (1815-1890) : Franc-maçon. Orateur du Suprême Conseil.

     

    Pierre Malardier (1818-1894) : Il accueillit la nouvelle de la proclamation de la Commune avec enthousiasme et prépara un mouvement communaliste dans la Nièvre.

     

    Charles Maljournal (1841-1894) : Ouvrier relieur. Il adhère à l’AIT. Membre du Comité central de la Garde nationale. Il servit dans le 240° bataillon de la garde nationale. Blessé à la cuisse lors de la manifestation des antis communards le 24 mars 1871.

     

    Stéphane Mallarmé (1842-1898). Poète. Franc-maçon.

     

    Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Membre de la loge « Le Lien des Peuples » et « Le Bien des Peuples et les Bienfaiteurs Réunis » (Grand Orient)D’humble naissance, berger dans les montagnes du Velay. Autodidacte. Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Il fait partie du bureau de la section parisienne de l’Internationale, adhérant à l’AIT en 1865. Proudhonien de gauche. Collaborateur du journal La Marseillaise de Rochefort. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité. A écrit : La troisième défaite du prolétariat français (1871). Condamné à mort par contumace, il émigre en Suisse. A Palerme, il est reçu en 1877 au grade de compagnon et de maître de la loge « Fedelta ». Revenu en France après l’amnistie, il devient le leader des opportunistes-possibilistes. Ii assiste, ainsi que Jules Vallès, à son retour de proscription, à une tenue de la loge parisienne « La Ruche libre ». Préside en 1882, le Congrès socialiste de Saint-Etienne. Directeur de la Revue Socialiste. Il reprend une activité maçonnique en 1889, à la loge du Grand Orient « Le Lien des Peuples et les Bienfaiteurs réunis ». Incinéré au Père Lachaise, sur le socle de son monument figure l’équerre et le compas.

    Libre-penseur, chef de file des blanquistes, Malon est partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand. Admirateur de Drumont, l’auteur de La France juive. Il écrit dans La Revue Socialiste N° 18 de juin 1886, pages 509 à 511, un article sur La question juive : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. (…) En brisant le cœur et la raison aryens, pour croire aux radotages antihumains de quelques juifs fanatiques, butés et sans talent (voyez Renan) ; en faisant de la littérature d’un peuple dont toute l’histoire ne vaut pas pour le progrès humain, une seule olympiade d’Athènes, on a autorisé les fils de ce peuple choisi, de ce « peuple de Dieu », à nous traiter en inférieurs ».

     

    Hector Henri Malot (1830-1907) : Romancier. Il est l’ami de Jules Vallès qu’il soutient dans son exil londonien, lui apportant aide financière et réconfort moral. C’est grâce à lui que le manuscrit Jacques Vingtras, qui devient L’Enfant, est publié.

     

    Pierre Malzieux (1828-1882) : Fondateur de la section de l’Internationale de Batignolles. Garde national, élu capitaine de la 3° compagnie du 91° bataillon.  Tué le 22 janvier 1871 lors de la fusillade qui a suivi le soulèvement à Paris, place de l’Hôtel de Ville, contre le gouvernement de Défense nationale, fusillade commandée par Gustave Chaudey.

     

    Edouard Manet (1832-1882) : Peintre. Républicain convaincu, Manet s’engage dans la Garde nationale au moment de la guerre de 1870 en même temps que Degas sous les ordres du peintre Meissonier, qui est colonel. Elu à la fédération des peintres et sculpteur, il regarde avec horreur la répression et l’exprime dans deux lithographies, La Barricade (1871-1873) et Guerre civile (1871).

     

    J. Manier : Délégué de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    Marie Manière : Communarde. Institutrice. Elle s’est investie dans la lutte pour l’instruction des jeunes filles. Elle souhaite une école laïque et professionnelle. Pendant la Commune, elle est institutrice-directrice d’un atelier-école, rue de Turenne, où l’on valorise une formation donnée à la fois par des ouvrières et des institutrices. Elle soumet à l’Hôtel de Ville un projet d’organisation d’écoles professionnelles qui remplaceraient les ouvroirs religieux. A partir de 12 ans, les jeunes filles y recevraient un enseignement général et professionnel sérieux sous la direction d’institutrices et d’ouvrières spécialisées. « Des disciplines diverse formeraient un milieu favorable à un enseignement progressiste ». Dès que les élèves seraient assez habiles, elles recevraient une rémunération pour leurs travaux (publié dans le Vengeur, le 3 avril).

     

    Marcand : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Joséphine Marchais : Blanchisseuse. Vivandière au Bataillon des Enfants Perdus, où se trouve son amant, un garçon boucher, Jean Guy. Coiffée d’un chapeau tyrolien, et armée d’un fusil, on l’accuse d’avoir participé au pillage de l’hôtel du comte de Béthune, et d’avoir excité à combattre les gardes nationaux, d’avoir ramené sur la barricade son amant, Jean Guy, qui voulait déserter. Elle fut prise les armes à la main et déportée à Cayenne. Condamnée à mort, peine commuée en déportation en Guyane.

     

    Madeleine Marchais : Sœur de Joséphine.

     

    Marchal : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    André Marchet : Correspondant de l’Internationale à Bordeaux.

     

    Marcheval : Tisserand. Correspondant de l’Internationale à Vienne.

     

    Gabriel Mathieu Marconis de Nègre :

     

    Jacques Théophile Marcou : Député de l’Assemblée nationale le 8 février 1871.

     

    Pierre Joseph Henri Marmottan (1832-1914) : Médecin. Membre de la Commune de Paris (1871). Député de la Seine (1876-1883) et (1889-1898). Maire du XVI° arrondissement de Paris. Franc-maçon. Initié le 18 février 1874 à la loge « La Renaissance par les Emules d’Hiram », orient de Paris. Fréquenta les loges « Les Amis de la Tolérance » et « Le Matérialisme Scientifique », orient de Paris. Docteur en médecine. Elu au Conseil de la Commune le 26 mars. Républicain modéré, il fit partie des démissionnaires. Fait partie de l’aile gauche de l’opportunisme.

     

    Gustave Louis Maroteau (1849-1875) : Journaliste de la Commune. Condamné à mort pour des articles de la Montagne, peine commuée en travaux forcés à perpétuité. .

     

    Armand Marrast (1801-1852) : Journaliste et écrivain. Membre du gouvernement provisoire en 1848. Maire de Paris. Président de l’Assemblée constituante. Franc-maçon. On ignore le lieu et la date de son initiation. Il portait, le 6 mars 1848, le cordon maçonnique lorsqu’il reçut, avec les frères Crémieux et Garnier-Pagès, une délégation du Grand Orient.

     

    Commune de Marseille : Elle dure quatorze jours, du 22 mars au 5 avril 1871. La Loge « La Réunion des Amis choisis » du Grand Orient, formée de républicains et de blanquistes, fonde, pour entraîner les autres loges, le 11 février 1868, un Comité central d’initiative des loges de dix membres : l’avocat Gaston Crémieux, Barne, Brochier, Chappuis, de Pleuc, Dhionnet, Massip, Rouvier et Adolphe Royannez. Parallèlement voient le jour l’Association phocéenne de l’Enseignement, de l’Instruction et de l’Education des deux sexes et la Caisse Centrale de Secours.

     

     

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