• (Partie 53) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Charles Hyppolite Louis Gérardin (1843-1921) : Commis-voyageur pour les fabriques de tapisseries. Signataire de l’Affiche rouge du 7 janvier 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de Sûreté générale et à celle des Relations extérieures. Le 1° mai, il devient membre du Comité de salut public. Il fut, avec Benoît Malon et Varlin, un des supporters de Rossel, dont il ménagea l’évasion, après sa destitution par la Commune, en mai 1871.

    (Partie 53) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Guiseppe Garibaldi (1807-1882) : Franc-maçon. Garibaldi est Grand Maître de presque toutes les obédiences italiennes. Initié à la maçonnerie en 1844 dans la loge « Asilo de la Virtud » (L’Asile de la Vertu), de Montevideo, Uruguay, une loge irrégulière, il rejoint la loge du Grand Orient de France « Les amis de la patrie » à Paris. En juin 1860, il est élevé au grade de maître maçon à Palerme. En 1867, il accepte la charge de Grand Maître honoraire à vie du Grand Orient d’Italie. En 1881, il fut élu Grand Maître Mondial du Rite Memphis-Misraïm. Le général Garibaldi fut élu à l’Assemblée : il est sorti le troisième de l’urne parisienne avec plus de 200 000 suffrages. L’Assemblée monarchiste lui refusa la parole.

     

    Louis Antoine Pagès, dit Garnier-Pagès (1803-1878) : Franc-maçon. Prend part, à la Révolution de 1830. Député à l’Assemblée constituante (1848). Membre du gouvernement provisoire en 1848. Maire de Paris. Député au corps législatif (1869). Membre du gouvernement de la Défense nationale (1871). Auteur de : Histoire de la Révolution de 1848 (1860 et suivantes). Initié aux « Amis de la Vérité », en 1843. Il fut, comme son frère, Etienne Joseph Louis Garnier-Pagès (1801-1841), membre des « Neuf Sœurs ». Présent en loge en 1870, à Boulogne, au « Réveil Maçonnique ». En 1875, à « La Clémente Amitié », il guide les pas de Jules Ferry. Membre de la loge « Les Neuf Sœurs », orient de Paris. Officier du Grand Orient. Il fut, avec Crémieux et Marrast, un des trois membres du gouvernement qui, en février 1848, reçurent, revêtus de leur cordon, la délégation maçonnique venue féliciter le nouveau gouvernement.

     

    Henriette Garoste : Déléguée de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    Marie Garry : Communarde.

     

    Benjamin Gastineau (1823-1903) : Typographe et metteur en page. Journaliste. Le 3 ami, la Commune le chargea de l’inspection des bibliothèques communales et de la direction de la Bibliothèque Mazarine.

     

    Théophile Gautier (1811-1872) : Poète, romancier et critique d’art. A écrit les Tableaux de Siège : Paris 1870-1871 (1871).

     

    Adèle Gauvin : Communarde.

     

    Armand Génotel : Membre de la commission de la Fédération de la Garde nationale. Délégué à la Commune pour le 3ème arrondissement en 1871.

     

    Claude Victor Louis Stanislas Genton (1827-1890) : Député du Gard (1869-1870).

     

    Gustave Ernest Genton (1825-1872) : Blanquiste. Ouvrier sculpteur sur bois. Nommé juge d’instruction le 14 mai. Fusillé à Satory le 30 avril 1972.

     

    Adolphe Mathias Gérard (1812- ?) Cordonnier et homme de lettres. Commandant de Légion. Etant réfugié à Londres, il fut condamné par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée. Il put rentrer en France en 1879.

     

    Charles Hyppolite Louis Gérardin (1843-1921) : Commis-voyageur pour les fabriques de tapisseries. Signataire de l’Affiche rouge du 7 janvier 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de Sûreté générale et à celle des Relations extérieures. Le 1° mai, il devient membre du Comité de salut public. Il fut, avec Benoît Malon et Varlin, un des supporters de Rossel, dont il ménagea l’évasion, après sa destitution par la Commune, en mai 1871.

     

    Eugène François Gérardin (1827- ?) : Ouvrier peintre en bâtiment. Il devient en 1867, un des dirigeants parisiens de l’Association internationale des travailleurs. Il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public. Partisan de la Minorité. Déporté en Nouvelle-Calédonie.

     

    Jean Baptiste Hubert Géresme dit Hubert  (1828-1890) : Ouvrier chaisier. Il est délégué par le  200° bataillon de la Garde nationale au Comité central de la Garde nationale le 15 mars 1871. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice, puis à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné en 1872 aux travaux forcés à perpétuité, amnistié en 1880.

     

    André Gill, pseudonyme de Louis Alexandre Gosset de Guinnes (ou Guiness) (1840-1885) : Caricaturiste, artiste peintre et chansonnier. Il ne s’engagea que du bout des lèvres dans la Commune de Paris en 1871, acceptant tout de même de participer à la fédération des artistes de Courbet et la responsabilité du Musée du Luxembourg.

     

    Eugène Girard : Auteur d’une lithographie La Femme émancipée, répandant la lumière sur le monde, où la « pétroleuse » est cette furie effrayante, le bidon et le flambeau-torche dans les mains, surgie tel un monstre des flammes.

     

    Emile de Girardin, né Emile Delamothe (parfois écrit Emile de la Mothe) (1802-1881) : Journaliste. Rallié de bonne heure à Napoléon III. Au mois de mai 1871, Girardin voit son nouveau journal interdit par les communards parisiens et il se décide à rejoindre Versailles.

     

    Alexandre Olivier Glais de Bizoin, dit Glais-Bizoin (1800-1877) : Avocat. Opposant à l’Empire. Elu en novembre 1869 à Paris. Membre du gouvernement de la Défense nationale.

     

    Jean Baptiste André Godin (1817-1888) : Industriel. Ecrivain mutualiste. Créateur des magasins « Familistère ». Franc-maçon. Membre de la loge « Les Thélèmes », orient de Paris.

     

    Emile Charles Gois dit Degrin (1829-1888) : Employé. Lors du coup d’Etat du 2 décembre, il avait été déporté à Lambessa, de 1852 à 1856. S’affilie en 1866 aux groupes blanquistes. Sous la Commune, il fut nommé colonel d’état-major auprès d’Eudes, puis membre de la Première Cour martial et président de la Seconde. Il servit dans les troupes fédérées, sous le général Eudes, dont il fut l’aide de camp. Le 26 mai, il commanda l’exécution des otages massacrés rue Haxo. Condamné à mort par contumace, il se réfugia en Angleterre et ne rentra en France qu’après l’armistice.

     

    Edmond Huot de Goncourt (1822-1896) : Ecrivain. Il manifeste la peur du propriétaire vis-à-vis de la Commune. Il écrit : « C’est vingt ans de repos que l’ancienne société a devant elle, si le pouvoir ose tout ce qu’il peut oser en ce moment. »

     

    Claude Gonnard :

     

    Gonty : Franc-maçon. De la Loge de la « Prévoyance. » Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Victorine Gorget  (née en 1843): Communarde. Blanchisseuse. Elle prend la parole au club Saint-Michel des Batignolles, pour demander « une organisation forte qui permît d’employer à la résistance toutes les forces vives de la population, sans quoi il fallait ouvrir les portes à l’armée de Versailles ». Elle dit aussi « que les dames devaient prendre les armes pour garder les remparts, pendant que les hommes feraient des sorties contre les troupes de Versailles ». Considérée comme une « meneuse ».

     

    Gouhier : 3° arrondissement de Paris. Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Albert Frédéric Goullé (1844-1918) : Journaliste. Durant le siège, il fut capitaine au 138° bataillon de la Garde nationale. Il collabora au Cri du Peuple. Il fut commandant d’état-major auprès d’Eudes, puis juge rapporteur à la Cour martiale.

     

    Paul Goumain Cornille :

     

    Edmond Alfred Goupy ou Goupil (1838-1919) : Médecin. Auteur de poésies maçonniques. Franc-maçon. En 1868, Grand maître du « Rite Ecossais Réformé », puis créateur d’une revue contestataire La Réforme maçonnique écossaise. Membre de la loge maçonnique « L’Alliance fraternelle » de rite écossais, dont il fut président. Ecrivain et médecin. Durant le siège de Paris par les Allemands, il est élu commandant du 115° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement (30 mars). Il démissionne le 7 avril, trouvant la Commune trop révolutionnaire. Les Versaillais le condamnent à cinq ans de prison. Déporté, il s’estime communard. Sorti de prison, il s’affilie à la loge « La Justice n° 133 », devenue « La Justice e. En 1881, le docteur Edmond Goupil fonde la première société de solidarité des communards de retour de déportation, la Société protectrice des citoyens contre les abus.

     

    Sophie Graix : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Grande Landes : Franc-maçon. Orateur de Bagneux. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Albert Grandier ( ? -1873) : Journaliste à la Nouvelle République, puis à l’Affranchi, et il fut pour cela condamné à la déportation. Il est déporté » en Nouvelle-Calédonie, où il devient fou.

    Précurseur de l’anti communautarisme, il demande à la Commune de « prendre des mesures énergiques contre les étrangers qui méconnaissent à ce point leur devoir de reconnaissance pour la généreuse hospitalité que la France leur accorde. Nous sommes depuis trop longtemps envahis par une nuée de parasites de tous les pays qui profitent de tous les droits, de tous les avantages des Français eux-mêmes et qui ne sont liés par aucun de leurs devoirs. » (L’affranchi n° 16).

     

    Michel Etienne Anthelme Théodore Grandperret (1818-1890) : Avocat. Procureur général à la cour de Paris. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de la Justice et des Cultes du 10 août au 4 septembre 1870.

     

    Ernest Henri Granger (1844-1912) : Durant le siège, il commanda le 159° bataillon de la Garde nationale. Blanquiste. S’oriente ensuite vers le boulangisme. Un des plus proches disciples de Blanqui, cofondateur du Comité Révolutionnaire central. Rédacteur en chef du Cri du peuple après la mort d’Eudes. Rédacteur au journal Ni Dieu, Ni Maître.

    Antisémite, partisan du socialisme national : « Nous aussi, après Blanqui et Tridon, nous sommes philosophiquement, des antisémites. Nous pensons que le sémitisme a été funeste au génie aryen et nous déplorons que le sombre, persécuteur, impitoyable monothéisme juif ait triomphé des libres et naturalistes religions gréco-romaines. A cet égard, nous sommes même beaucoup plus antisémites que Drumont et Morès, car nous, nous n’oublions pas que le christianisme est une religion sémitique, fille du judaïsme, et nous avons une égale horreur du juif Jésus et du juif Moïse ». Député boulangiste de la Seine en 1889, traité d’ « idiot » par Engels, exaspéré par le chauvinisme du socialiste français.

     

    Léopold Auguste Granjon : Brossier. Membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

    Grasset : Franc-maçon. Orateur de la « Paix », union de Nantes. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Jean Louis Greppo (1810-1888) : Franc-maçon. Canut à Lyon. Représentant du Rhône à la Constituante de 1848, et à la Législative de 1849. Exilé. En 1855, il est membre du « Temple mystique » de Londres au Rite de Memphis réformé (94° grade) et mystagogue au Souverain Conseil général des 93°. Il fit partie des députés parisiens qui tentèrent en vain une conciliation entre les insurgés de la Commune et Versailles.

     

    François Jules Paul Grévy (1807-1891) : Franc-maçon. Il appartenait à la loge d’Arras « la Constante Amitié ». Avocat à Paris. Membre de l’Assemblée nationale (1848), de l’Assemblée législative (1849-1851). Député du Jura au corps législatif (1868-1870). Il confie le pouvoir à Thiers lors de l’insurrection de la Commune, qu’il condamne. En février 1871, il est élu président de l’Assemblée nationale, jusqu’à sa démission en avril 1873. Membre de l’Assemblé nationale (1871-1876). Député du Jura (1876-1879). Président de la République de 1879 à 1887.

     

    Jean François Paschal Grousset (1844-1909) : Journaliste. Il est à l’origine de l’assassinat de Victor Noir par le Prince Pierre Bonaparte, qu’il avait provoqué en duel. Directeur du journal La Marseillaise. Communard. Déporté en Nouvelle-Calédonie, il s’évade avec Henri Rochefort. Romancier Auteur d’environ trente romans ou livres d’aventures sous le pseudonyme d’André Laurie. Collaborateur avec Stevenson pour écrire L’île au trésor, et avec Jules Verne pour L’épave du Cynthia. Député de la Seine (1893-1909). Après 1880, député socialiste de Paris. Franc-maçon,. Initié à la loge « Diderot », dépendant de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Un des premiers dreyfusards.

     

    Jules Napoléon Guérin (1860-1910) : Journaliste, directeur de l’hebdomadaire L’Antijuif. Il grandit à Paris et a très vite des aspirations politiques proches des anciens communards. C’est lui qui fera rencontrer Louise Michel et le marquis de Morès. Sa première arrestation a lieu pendant les obsèques de Jules Ferry en 1893 : de nombreux anarchistes reprochaient à l’ancien maire de Paris, sa sévérité lors des insurrections du 31 octobre 1870 et 22 janvier 1871.

    En réaction contre l’obédience maçonnique du Grand Orient de France, il fonde la ligue antimaçonnique et antisémite du Grand Occident de France (issue de la Ligue antisémitique de France fondée en juin 1896) qui fut particulièrement active et virulente lors de l’affaire Dreyfus. Il est alors financé par le duc d’Orléans. Il poursuivra son activité antisémite et sa propagande antidreyfusarde jusqu’à sa mort. Louis Ferdinand Céline lui rend hommage dans Maudits soupirs pour une autre fois.

     

    Adolphe Georges Guéroult (1810-1872) : Publiciste.

     

    Jules Bazile (ou Mathieu Basile) dit Jules Guesde (1845-1922) : Après le 4 septembre 1870, il soutient la nouvelle république et à partir de mars 1871, l’insurrection de la Commune. En 1879, il fonde avec Paul Lafargue Le Parti ouvrier français. Propagandiste du marxisme en France, il est député de Roubaix en 1893.

     

    Paul Guieysse :

     

    Guillaume 1° 1797-1888) : Franc-maçon. Roi de Prusse. Empereur d’Allemagne de 1871 à 1888. Fut initié par son père, Frédéric-Guillaume III, seul un roi pouvant initier un autre roi ou futur roi.

     

    Etienne-Antoine Guillemaud :

     

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