• (Partie 53) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Victorine Gorget  (née en 1843): Communarde. Blanchisseuse. Elle prend la parole au club Saint-Michel des Batignolles, pour demander « une organisation forte qui permît d’employer à la résistance toutes les forces vives de la population, sans quoi il fallait ouvrir les portes à l’armée de Versailles ». Elle dit aussi « que les dames devaient prendre les armes pour garder les remparts, pendant que les hommes feraient des sorties contre les troupes de Versailles ». Considérée comme une « meneuse ».

     

    (Partie 53) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    Emile Charles Gois dit Degrin (1829-1888) : Employé. Lors du coup d’Etat du 2 décembre, il avait été déporté à Lambessa, de 1852 à 1856. S’affilie en 1866 aux groupes blanquistes. Sous la Commune, il fut nommé colonel d’état-major auprès d’Eudes, puis membre de la Première Cour martial et président de la Seconde. Il servit dans les troupes fédérées, sous le général Eudes, dont il fut l’aide de camp. Le 26 mai, il commanda l’exécution des otages massacrés rue Haxo. Condamné à mort par contumace, il se réfugia en Angleterre et ne rentra en France qu’après l’armistice.

     

    Edmond Huot de Goncourt (1822-1896) : Ecrivain. Il manifeste la peur du propriétaire vis-à-vis de la Commune. Il écrit : « C’est vingt ans de repos que l’ancienne société a devant elle, si le pouvoir ose tout ce qu’il peut oser en ce moment. »

     

    Claude Gonnard :

     

    Gonty : Franc-maçon. De la Loge de la « Prévoyance. » Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Victorine Gorget  (née en 1843): Communarde. Blanchisseuse. Elle prend la parole au club Saint-Michel des Batignolles, pour demander « une organisation forte qui permît d’employer à la résistance toutes les forces vives de la population, sans quoi il fallait ouvrir les portes à l’armée de Versailles ». Elle dit aussi « que les dames devaient prendre les armes pour garder les remparts, pendant que les hommes feraient des sorties contre les troupes de Versailles ». Considérée comme une « meneuse ».

     

    Gouhier : 3° arrondissement de Paris. Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Albert Frédéric Goullé (1844-1918) : Journaliste. Durant le siège, il fut capitaine au 138° bataillon de la Garde nationale. Il collabora au Cri du Peuple. Il fut commandant d’état-major auprès d’Eudes, puis juge rapporteur à la Cour martiale.

     

    Paul Goumain Cornille :

     

    Edmond Alfred Goupy ou Goupil (1838-1919) : Médecin. Auteur de poésies maçonniques. Franc-maçon. En 1868, Grand maître du « Rite Ecossais Réformé », puis créateur d’une revue contestataire La Réforme maçonnique écossaise. Membre de la loge maçonnique « L’Alliance fraternelle » de rite écossais, dont il fut président. Ecrivain et médecin. Durant le siège de Paris par les Allemands, il est élu commandant du 115° bataillon de la Garde nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de l’Enseignement (30 mars). Il démissionne le 7 avril, trouvant la Commune trop révolutionnaire. Les Versaillais le condamnent à cinq ans de prison. Déporté, il s’estime communard. Sorti de prison, il s’affilie à la loge « La Justice n° 133 », devenue « La Justice e. En 1881, le docteur Edmond Goupil fonde la première société de solidarité des communards de retour de déportation, la Société protectrice des citoyens contre les abus.

     

    Sophie Graix : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Grande Landes : Franc-maçon. Orateur de Bagneux. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Albert Grandier ( ? -1873) : Journaliste à la Nouvelle République, puis à l’Affranchi, et il fut pour cela condamné à la déportation. Il est déporté » en Nouvelle-Calédonie, où il devient fou.

    Précurseur de l’anti communautarisme, il demande à la Commune de « prendre des mesures énergiques contre les étrangers qui méconnaissent à ce point leur devoir de reconnaissance pour la généreuse hospitalité que la France leur accorde. Nous sommes depuis trop longtemps envahis par une nuée de parasites de tous les pays qui profitent de tous les droits, de tous les avantages des Français eux-mêmes et qui ne sont liés par aucun de leurs devoirs. » (L’affranchi n° 16).

     

    Michel Etienne Anthelme Théodore Grandperret (1818-1890) : Avocat. Procureur général à la cour de Paris. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de la Justice et des Cultes du 10 août au 4 septembre 1870.

     

    Ernest Henri Granger (1844-1912) : Durant le siège, il commanda le 159° bataillon de la Garde nationale. Blanquiste. S’oriente ensuite vers le boulangisme. Un des plus proches disciples de Blanqui, cofondateur du Comité Révolutionnaire central. Rédacteur en chef du Cri du peuple après la mort d’Eudes. Rédacteur au journal Ni Dieu, Ni Maître.

    Antisémite, partisan du socialisme national : « Nous aussi, après Blanqui et Tridon, nous sommes philosophiquement, des antisémites. Nous pensons que le sémitisme a été funeste au génie aryen et nous déplorons que le sombre, persécuteur, impitoyable monothéisme juif ait triomphé des libres et naturalistes religions gréco-romaines. A cet égard, nous sommes même beaucoup plus antisémites que Drumont et Morès, car nous, nous n’oublions pas que le christianisme est une religion sémitique, fille du judaïsme, et nous avons une égale horreur du juif Jésus et du juif Moïse ». Député boulangiste de la Seine en 1889, traité d’ « idiot » par Engels, exaspéré par le chauvinisme du socialiste français.

     

    Léopold Auguste Granjon : Brossier. Membre de la direction parisienne de l’Internationale.

     

    Grasset : Franc-maçon. Orateur de la « Paix », union de Nantes. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Jean Louis Greppo (1810-1888) : Franc-maçon. Canut à Lyon. Représentant du Rhône à la Constituante de 1848, et à la Législative de 1849. Exilé. En 1855, il est membre du « Temple mystique » de Londres au Rite de Memphis réformé (94° grade) et mystagogue au Souverain Conseil général des 93°. Il fit partie des députés parisiens qui tentèrent en vain une conciliation entre les insurgés de la Commune et Versailles.

     

    François Jules Paul Grévy (1807-1891) : Franc-maçon. Il appartenait à la loge d’Arras « la Constante Amitié ». Avocat à Paris. Membre de l’Assemblée nationale (1848), de l’Assemblée législative (1849-1851). Député du Jura au corps législatif (1868-1870). Il confie le pouvoir à Thiers lors de l’insurrection de la Commune, qu’il condamne. En février 1871, il est élu président de l’Assemblée nationale, jusqu’à sa démission en avril 1873. Membre de l’Assemblé nationale (1871-1876). Député du Jura (1876-1879). Président de la République de 1879 à 1887.

     

    Jean François Paschal Grousset (1844-1909) : Journaliste. Il est à l’origine de l’assassinat de Victor Noir par le Prince Pierre Bonaparte, qu’il avait provoqué en duel. Directeur du journal La Marseillaise. Communard. Déporté en Nouvelle-Calédonie, il s’évade avec Henri Rochefort. Romancier Auteur d’environ trente romans ou livres d’aventures sous le pseudonyme d’André Laurie. Collaborateur avec Stevenson pour écrire L’île au trésor, et avec Jules Verne pour L’épave du Cynthia. Député de la Seine (1893-1909). Après 1880, député socialiste de Paris. Franc-maçon,. Initié à la loge « Diderot », dépendant de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Un des premiers dreyfusards.

     

    Jules Napoléon Guérin (1860-1910) : Journaliste, directeur de l’hebdomadaire L’Antijuif. Il grandit à Paris et a très vite des aspirations politiques proches des anciens communards. C’est lui qui fera rencontrer Louise Michel et le marquis de Morès. Sa première arrestation a lieu pendant les obsèques de Jules Ferry en 1893 : de nombreux anarchistes reprochaient à l’ancien maire de Paris, sa sévérité lors des insurrections du 31 octobre 1870 et 22 janvier 1871.

    En réaction contre l’obédience maçonnique du Grand Orient de France, il fonde la ligue antimaçonnique et antisémite du Grand Occident de France (issue de la Ligue antisémitique de France fondée en juin 1896) qui fut particulièrement active et virulente lors de l’affaire Dreyfus. Il est alors financé par le duc d’Orléans. Il poursuivra son activité antisémite et sa propagande antidreyfusarde jusqu’à sa mort. Louis Ferdinand Céline lui rend hommage dans Maudits soupirs pour une autre fois.

     

    Adolphe Georges Guéroult (1810-1872) : Publiciste.

     

    Jules Bazile (ou Mathieu Basile) dit Jules Guesde (1845-1922) : Après le 4 septembre 1870, il soutient la nouvelle république et à partir de mars 1871, l’insurrection de la Commune. En 1879, il fonde avec Paul Lafargue Le Parti ouvrier français. Propagandiste du marxisme en France, il est député de Roubaix en 1893.

     

    Paul Guieysse :

     

    Guillaume 1° 1797-1888) : Franc-maçon. Roi de Prusse. Empereur d’Allemagne de 1871 à 1888. Fut initié par son père, Frédéric-Guillaume III, seul un roi pouvant initier un autre roi ou futur roi.

     

    Etienne-Antoine Guillemaud :

     

    Marguerite Guinder-Lachaise (ou Gainder) : Communarde. Confectionneuse. Cantinière et ambulancière auprès des combattants du 66° bataillon. Condamnée à mort le 19 juin 1872, sa peine est commuée en travaux forcés le 14 septembre 1872. Séparée de fait d’un certain M. Prévost, dont elle ne pouvait divorcer, elle vivait en concubinage depuis plus de dix ans avec M. Lachaise, dont elle fit le choix de prendre le nom. Condamnée à mort pour avoir participé à l’exécution du comte de Beaufort, ce qui n’est guère prouvé. Elle fut déportée à la Guyane.

    Voici le témoignage, publié dans le Journal Officiel de la Commune du 9 avril 1871, adressé par plus de 60 gardes nationaux :

    « Les citoyens soussignés, appartenant au 66° bataillon de la garde nationale de Paris, déclarent que Marguerite Gainder, épouse Lachaise, cantinière audit bataillon, demeurant rue Sedaine, 65, a, dans le combat du 3 courant, en avant de Meudon, tenu une conduite au-dessus de tout éloge et de la plus grande virilité en restant toute la journée sur le champ de bataille, malgré la moisson que faisait autour d’elle la mitraille, occupée à soigner et panser les nombreux blessés, en l’absence de tout service chirurgical. En foi de quoi, citoyens membres de la Commune, nous venons appeler votre attention sur ces actes, afin qu’il soit rendu justice au courage et au désintéressement de cette citoyenne, républicaine des plus accomplies. Salut et fraternité. »

     

    François Pierre Guillaume Guizot (1787-1874) : Franc-maçon. Initié en 1836. Historien. Professeur à la Sorbonne. Membre de l’Académie française de 1836 à 1874. Membre de l’Académie des sciences morales en 1832. Député en 1830. Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères (1847-1848). Son refus d’accepter les revendications libérales provoqua la Révolution de 1848. Membre de la loge « Le Phénix », orient de Paris (1806-1810).

     

    Guyard : Général.

     

    Marie Wolff, femme Guyard  (née en 1849): Communarde. Chiffonnière. Ambulancière. Elle a participé le 27 mai à l’exécution des prisonniers de la Roquette (Mgr Surrat, l’abbé Bécourt, le Père Houillon et un policier nommé Chaulieu, s’écriant : « Si vous ne les fusillez pas, je me charge de leur affaire… ». Elle fut condamnée à mort le 24 avril 1872, peine commuée e travaux forcés à perpétuité.

     

    Yves Guyot :

     

    Guyot de Villeneuve :

     

    Guyot-Dessaigne :

     

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