• (Partie 45) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Alexis Bouvier (1836-1892) : Romancier populaire et auteur dramatique. Ciseleur en bronze jusqu’en 1863.

    Alexis Bouvier — La Canaille

    1863

    Paroles : Alexis Bouvier. Musique : Joseph Darcier Editeur : Vieillot

    Cette chanson a été rendue célèbre par la 
    Commune de Paris en 1871.

    Dans la vieille cité française

    Existe une race de fer,

    Dont l’âme comme une fournaise

    A de son feu bronzé la chair.

    Tous ses fils naissent sur la paille


    Pour palais, ils n’ont qu’un taudis.

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !

     

    (Partie 45) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

     

    Boulé : Terrassier. Socialiste et syndicaliste. Candidat aux élections législatives de 1885, se présente contre Boulanger. Un des organisateurs du congrès de 1889.

     

    Paul Bourde (1851-1914) : Journaliste. Lors de la guerre avec la Prusse, il s’est engagé dans la Garde nationale.

     

    Antoine Marie Bourdon : Graveur. Membre de la direction parisienne des sections de l’Internationale.

     

    Léon Victor Auguste Bourgeois (1851-1925) : Homme politique, ministre et président du Conseil, un des promoteurs de la Société des Nations. Préfet de police. Leader du parti républicain radical et radical-socialiste. Député de la Marne (1905-1925). Ministre de l’Instruction publique (1890), de la Justice (1893), de l’Intérieur (1895) des Affaires Etrangères (1895, 1906, 1914), du Travail (1912-1917), président du Conseil (novembre 1895-avril 1896). Ministre d’Etat (1915 et 1917). Président de la Chambre (1902-1904) et président du Sénat (1920-1923). Président de la Société des Nations. Membre de l’Académie des Sciences morales (1919). Fondateur du solidarisme. Franc-maçon. Frère de la Loge de « la Bienfaisance Châlonnaise », orient de Châlons-sur-Marne, dès 1894. Membre de la loge « la Sincérité », orient de Reims, où il a été initié le 15 avril 1882.

     

    Pierre Bourgeois (1848-1871) : Sergent au 45° de ligne. Fusillé en même temps que Louis Rossel et Théophile Ferré au camp de Satory à Versailles le 28 novembre 1871. On lui reprochait d’être passé de l’armée régulière à l’armée fédérée.

     

    Bourgouin : Capitaine. Communard. Tué en attaquant la barricade du pont de Neuilly.

     

    Désiré Bourneville (1840-1909) : Franc-maçon. Médecin. En 1867, il collabore au Panthéon de l’industrie et des arts, fondé par Charles Delescluze. Pendant la guerre franco prussienne, il est nommé aide major au 160° bataillon de la garde nationale de la Seine, et demeure à son poste pendant la Commune. Le 21 janvier 1891, il est initié à la Loge « La Clémente Amitié » ; il ne dépasse pas le grade d’apprenti et devient honoraire le 21 novembre 1906. Militant crématiste.

     

    Boursier : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Louise Boutin : Communarde.

     

    Alexis Bouvier (1836-1892) : Romancier populaire et auteur dramatique. Ciseleur en bronze jusqu’en 1863.

    Alexis Bouvier — La Canaille

    1863

    Paroles : Alexis Bouvier. Musique : Joseph Darcier Editeur : Vieillot

    Cette chanson a été rendue célèbre par la 
    Commune de Paris en 1871.

    Dans la vieille cité française

    Existe une race de fer,

    Dont l’âme comme une fournaise

    A de son feu bronzé la chair.

    Tous ses fils naissent sur la paille


    Pour palais, ils n’ont qu’un taudis.

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    Ce n’est pas le pilier du bagne ;

    C’est l’honnête homme dont la main

    Par la plume ou le marteau gagne,

    En suant, son morceau de pain.

    C’est le père, enfin, qui travaille

    Les jours et quelquefois les nuits.

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    C’est l’artiste, c’est le bohème

    Qui, sans souper, rime rêveur

    Un sonnet à celle qu’il aime,

    Trompant l’estomac par le cœur.

    C’est à crédit qu’il fait ripaille,

    Qu’il loge et qu’il a des habits.

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    C’est l’homme à la face terreuse,

    Au corps maigre, à l’œil de hibou,

    Au bras de fer à main nerveuse

    Qui sortant d'on ne sait pas où,

    Toujours avec esprit vous raille,

    Se riant de votre mépris.

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    C’est l’enfant que la destinée

    Force à rejeter ses haillons,

    Quand sonne sa vingtième année,

    Pour entrer dans nos bataillons.

    Chair à canon de la bataille,

    Toujours il succombe sans cris…

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    Ils fredonnaient la Marseillaise,

    Nos pères, les vieux vagabonds,

    Attaquant en quatre-vingt-treize

    Les bastilles dont les canons

    Défendaient la vieille muraille !

    Que de trembleurs ont dit depuis :

    « C’est la canaille ! »

    Eh bien ! j’en suis !


    Les uns travaillent par la plume,

    Le front dégarni de cheveux.

    Les autres martèlent l’enclume,

    Et se soûlent pour être heureux ;

    Car la misère, en sa tenaille,

    Fait saigner leurs flancs amaigris...

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !


    Enfin, c’est une armée immense,

    Vêtue en haillons, en sabots.

    Mais qu’aujourd’hui la vieille France

    Les appelle sous ses drapeaux,

    On les verra dans la mitraille,

    Ils feront dire aux ennemis :

    C’est la canaille !

    Eh bien ! j’en suis !

     

    Braleret : Candidat des républicains radicaux aux élections municipales de Paris du 30 juillet 1871.

     

    Jules Louis Joseph Brame (1808-1878) : Avocat. Dernier gouvernement de Napoléon III comme ministre de l’Instruction publique.

     

    Auguste Bruno Braquehais (1823-1875) : Photographe. Sourd-muet. C’est la commune de Paris, premier événement majeur en France à recevoir une couverture photographique, qui va le révéler. Quelques 140 clichés de la Commune, pour laquelle il avait fort certainement des sympathies.

     

    Pierre Brelay (1817-1889) : Négociant en tissus. Adjoint au maire du 2° arrondissement de Paris en 1872. Député de l’Assemblée nationale le 8 février 1871, jusqu’en 1889.

     

    Geneviève Breton : Jeune fille de la bourgeoisie restée à Paris sous la Commune, œuvrant à l’Ambulance internationale de la Croix-Rouge, hostile à l’insurrection, écrit dans son Journal intime : « 25 mai :…Le spectacle de ce matin, ces malades du parti vaincu croupissant, abandonnés, était  atroce et le chemin pour y arriver un dur martyre. Devant nos fenêtres, on arrêtait des individus et derrière la barricade, sans jugement, fusillés ! J’ai vu des choses sans nom avec un état de révolte triste et muet qui est plus douloureux que l’exaltation… » (Journal 1867-1871).

     

    Georges Brialou (1833- ?) : Ouvrier tisserand. Député communaliste du Rhône (1882-1885), puis député radical-socialiste de la Seine (1885-1889). Franc-maçon.

     

    Aristide Briand (1862-1932) : Avocat. Directeur de La Lanterne. Député socialiste de Saint-Etienne (Loire) (1902-1919), puis de la Loire-Inférieure (1919-1932). Rapporteur de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Plusieurs fois ministre. Président du Conseil. Franc-maçon. Mentionné affilié à la loge « Les Chevaliers du Travail », orient de Paris (1895).

     

    Gabriel Marie Brideau (1844-1875) : Blanquiste. Signa l’Affiche rouge. Un des collaborateurs de Rigault à la Préfecture de la Police.

     

    Louis Alfred Briosne (1825-1873) : Il signa l’Affiche rouge et fut délégué au Comité central républicain des vingt arrondissements. Sous la Commune, il commanda le 128° bataillon fédéré. Le 16 avril, il est élu au Conseil de la Commune. Il démissionne aussitôt parce que le nombre de votants était trop faible par rapport au nombre d’inscrits. Tuberculeux, il ne survécut pas longtemps à la Commune.

     

    Henri Brissac (1826-1906) : Journaliste et écrivain. Le 15 avril, il fut nommé secrétaire de la commission exécutive et le 1° mai secrétaire du Comité de salut public. Condamné en 1871 aux travaux forcés à perpétuité, il est déporté en Nouvelle-Calédonie.

     

    Eugène Henri Brisson (1835-1912) : Franc-maçon. Il est entré en maçonnerie en 1856, car, disait-il, « c’était le seul endroit en France où l’on pût encore parler bas, mais parler encore avec une certaine liberté ». Dans les années 1860, vénérable de la loge « L’Ecossaise 133 », fréquentée par Floquet et Mesureur, et de futurs communards. Cet atelier, qui milite pour la démocratisation du Rite Ecossais et pour l’abandon de la référence au Grand Architecte de l’Univers, jouera un rôle moteur dans la scission écossaise en 1880. Avocat, journaliste, homme politique. Nommé après le 4 septembre 1870 adjoint au maire de Paris, il donna sa démission le lendemain du 31 octobre, en même temps qu’Etienne Arago et Charles Floquet. Candidat d’extrême –gauche, il fut élu à l’assemblée nationale le 8 février 1871. Il n’a pas approuvé la Commune.

    Son intervention en juin 1899 à la tribune de l’assemblée nationale est demeurée célèbre : il croise les doigts, paumes vers l’avant, tend les bras au-dessus de sa tête, renverse son corps en arrière et lance « A moi les enfants de la veuve ». Ce cri aurait permis de rallier les députés francs-maçons présents et sauver le ministère Waldeck-Rousseau.

     

    Victorine Brocher : voir Victorine Rouchy-Brocher

     

    Albert de Broglie :

     

    Brossut : Communarde.

     

    « (Partie 44) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Partie 46) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter