• ( Partie 4) Moi, résidente en maison de retraite

    Ce que l'on ressent, comme la pire des maltraitance psychologique, c'est l'ennui. Passez à n'importe quelle heure dans une maison de retraite, vous rencontrerez tant dans les chambres que dans le réfectoire, l'ennui.

    Ennui qui déprime, appauvrie les facultés intellectuelles, et fait dégénérer à grande vitesse vers la sénilité. Quand la remarque en est faite au personnel, la réponse est automatique : « Les vieux sont toujours fatigués » « et ils n'ont envie de rien », etc.

    ( Partie 4) Moi, résidente en maison de retraite

     

    Ce que l'on ressent, comme la pire des maltraitance psychologique, c'est l'ennui. Passez à n'importe quelle heure dans une maison de retraite, vous rencontrerez tant dans les chambres que dans le réfectoire, l'ennui.

    Ennui qui déprime, appauvrie les facultés intellectuelles, et fait dégénérer à grande vitesse vers la sénilité. Quand la remarque en est faite au personnel, la réponse est automatique : « Les vieux sont toujours fatigués » « et ils n'ont envie de rien », etc.

    Par manque de moyens de personnel d'animation et de moyens financiers , il y a très peu d'activités culturelles, qui puissent mettre en œuvre tant le physique que le mental. Par exemple, de la gymnastique, de la lecture, de s rencontres diverses, etc. Tout repose souvent sur le bénévolat et l'intervention de personnes extérieures (musique, thérapie avec des rencontres animales, etc.)

    Ne parlons même pas de la négation des besoins sexuels : dans ma maison de retraite, seul deux personnes vivent en couple.

    Lorsque des sorties sont organisées -rares- elles sont réservées à des résidents privilégiés, ce que les autres appellent les compères ou commères petits-bourgeois, une caste volontairement mise à part. Ceci alors que tous les résidents paient leur part pour le séjour en maison de retraite. Là aussi, les réponses fusent, de façon quasi automatique, de la part du personnel, lorsque celui-ci est confronté à de telles injustices : « Votre maman (ou votre papa) ne le demande pas ! ». Comme s('il ne fallait pas organiser un tour de rôle, et obliger chacun à sortir , et s'échapper de la grisaille quotidienne (visites diverses, dont des musées, des théâtres, etc. restaurants à l'extérieur, à la charge des résidents, etc. ) !

    Si donc du côté des résidents, c'est la pauvreté psychologique, culturelle, sexuelle, etc. , du côté de la direction, que ce soit une maison de retraite soumise au droit privé, associatif ou au droit public, c'est bien l'organisation du vol des économies (et des héritages éventuels des résidents et de leurs familles. Tout est au service des actionnaires capitalistes et des notables locaux , en organisant une vie de chien pour les personnes âgées .

    Bien évidemment, le personnel qui accompagne les personnes âgées (soignants, infirmiers, aide-ménagères, cuisiniers, etc.) est tout à fait étranger à ce système et il en serait même plutôt lui-même l'une des victimes.

    Il est certains que le personnel des maisons de retraite et les résidents ont tout à fait le même intérêt : celui d'un changement de fond en comble de la manière de gérer les personnes âgées et en particulier les personnes handicapées et dépendantes.

    Sans doute, il y a une minorité du personnel qui fait subir aux résidents des événements plus ou moins traumatisants , les traitant de façon infantile, et parfois allant jusqu'au coups , de manière sadique. Mais ce n 'est pas le cas général.

    Le personnel est pris entre le marteau et l’enclume : il fait avec les moyens qu'on lui donne. Les statistiques , jamais rendues publiques, établissent que, en moyenne, par jour, on s'occupe au maximum une heure d'une personne âgées, et dans cette heure, on comprend le réveil , la douche quand il y a , l’habillement,

    L'élément dont je veux témoigner, et non le moindre, c'est le coût total d'hébergement d'une personne comme moi dans un EHPAD.

    Le coût total s'établit à 3831,54 € par mois. Sur ce total il y a diverses déductions, dont :

    • -Pour la Dépendance GIR 2 couverte par l'APA versée par le département de la Moselle : 450,00 €

    • Le ticket modérateur de dépendance de 165,90 €

    • La déduction forfaitaire soin 2 versée par la CPAM de 948,60 €

    • La déduction APL de 124,00 €

    Soit des déductions (aides publiques) de 1688,50 €.

    Le montant total de la facture s'élevant à 3831,54 €, il reste à ma charge un montant de 2143,04 €.

    En matière de recettes, je cumule les retraites de mon époux (décédé en 1973), ouvrier, et de moi-même (aide-ménagère) de 1195,07 €.

    La différence entre ce que coûte mon hébergement dans une simple chambre d'hébergement et mes revenus mensuels – ces données concernent le mois de juin 2021), est donc de 977,97 €. A la charge des économies du résident, ou de la famille. Une vraie rapine organisée.

    Je rappelle que, selon les statistiques nationales, le coût des repas par personne hébergée est de 5 € par jour en moyenne. Pour ce prix là, soit 150 € par mois, vous comprenez bien que la qualité nutritive de nos repas n'a rien à voir avec les repas de nos soi-disant « représentants » politiques dans les divers palais, nationaux ou locaux de la république bourgeoise.

    De plus, selon ces mêmes statistiques nationales, le personnel des résidences s'occupe en moyenne une heure par jour de chaque résident. Vous comprenez bien que , pendant une heure, il est difficile de s'occuper du coucher, du lever, de la douche quotidienne, des activités diverses de chaque résident.

    Voilà donc déjà quelques éléments de réflexion : Chaque mois, un résident moyen comme mois est obligé de verser de l'ordre de 1000 € à partir des économies réalisées au cours de toute une vie de labeur. Ou alors cela est réclamé à la famille. En somme, c'est le principe du ruissellement vers le haut pour les vieux Français, depuis la poche des classes laborieuses et des classes moyennes dans la poche des très riches.

    Mais ni les résidents, ni leurs familles ne sont informées du coût précis et exact de leur hébergement.

    Comme cet hébergement est affecté à des entreprises privées, qui cherchent à rémunérer des actionnaires et des partenaires, comme les notables , on peut considérer cela comme du vol, et même du vol d'argent public et de biens communs.

    Comme vous pourrez le constater les dépenses des centres d'hébergement de personnes âgées (ou « maisons de retraite »), sont largement minorées (achat de conserves diverses et d'aliments à bas prix, embauche de personnel sous-payé et insuffisant, etc. ). Il suffit parfois de jeter un œil discret sur les poubelles à l'entrée des établissements. Ceci afin de grassement rémunérer divers investisseurs, déjà très fortunés par ailleurs (les « très riches », ou bourgeois), qui n'ont pas besoin de cet argent supplémentaire.

    Ainsi, on peut voir diverses publicités relatives à un investissement privé dans les résidences pour personnes âgées, avec un rendement pouvant aller à 8 % et plus de l'apport en investissement, publicités qui se trouvent entre d'autres publicités d'investissement, comme pour la Française des Jeux, ou des parkings pour voitures.

    Les membres âgés de la classe moyenne, de plus en plus clients potentiels des maisons de retraite sont peu habitués à la maltraitance et aux humiliations diverses : Les mots de « maison de retraite » leur font peur. Ils sont traumatisés par la souffrance et le désarroi. Parqués dans un coin du réfectoire, ou devant une télévision, les soignants qui leur parlent comme à des enfants : « On n'a pas fini son assiette aujourd'hui, c'est pas bien ça ! » La seule animation ,c'est le jeu de loto. Dans le réfectoire, personne ne parle, tout le monde est assoupi. Certains résidents ne sortent de leur chambre, parfois de leur lit que pour aller manger. Des moments gênants où l'aide soignant vous accompagne aux toilettes et vous aide à vous essuyer. C'est comme vivre dans un hôpital ou une prison jusqu'à ce que la mort vous emporte. Tout est fait pour dépérir. Avec une odeur de désinfectant un peu partout. Ces personnes ont bien du mal à vivre une condition de vie qui ressemble à une prison, avec , comme dans une prison la possibilité de cantiner, ou encore la nécessité de négocier une heure de « parloir ».On peut aussi cantiner comme dans les prisons, c'est-à-dire améliorer l'ordinaire, par l'apport , par la famille, de diverses denrées, ou des objets d'entretien, ce que les personnes issues des classes moyennes peuvent encore faire. Supprimer le « parloir », c'est-à-dire la rencontre avec la famille peut être une mesure punitive, non motivée. Et pourtant, voici que d'anciens commerçants de la ville de Metz apparaissent dans les rangs des résidents de la maison de retraite. Et par la presse , on apprend que d'autres membres de la classe moyenne, journalistes, petits entrepreneurs locaux, même des parents d'acteurs du show-biz, deviennent les proies de la razzia par des capitalistes indélicats, qui mettent la main sur les économies de ces personnes dépendantes, et leur font subir des maltraitance, avant de les laisser mourir dans des conditions indignes et indécentes. De plus en plus de personnes, y compris au sein des classes moyennes sont happées par la déclassification et la paupérisation , et celles-ci deviennent donc des clients de choix des EHPAD, avec vol des économies des résidents et de leurs familles.

    Ainsi, on ,ne peut s'habituer à voir une personne âgée, déambuler dans le réfectoire, avec un déambulateur, portant une couche bien visible, sous le pantalon, mais néanmoins avec le pantalon maculé d'urine. Cette personne allait presque à chaque heure, avec son déambulateur, aux toilettes, à pas lents, prise d'une envie irrépressible d'uriner. Pourtant, du point de vue médical, des traitements sont possibles ! Personne décédée depuis …

    Par contre, il convient de ne pas sous-estimer la résistance du peuple laborieux à la souffrance et à l'humiliation. On oublie un peu vite que les personnes qui vont entrer actuellement dans les maisons de retraite, sont les baby-boomers qui ont déclenché ou participé à Mai 1968 . Les anciens ont gardé toute leur virulence de jeunesse.

    La forte mortalité dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pendant la pandémie de la COVID-19 a été aggravée par le manque de personnel et les conditions de travail, ainsi que les conditions de séjour des résidents. A voir s'il y aura une réelle enquête à la fois administrative et judiciaire autrement plus sérieuse que celle qui a suivie la période de chaleur et la canicule de l'année 2003, notamment auprès des familles, ainsi que des préconisations à mettre en œuvre pour améliorer la situation à venir.

     

     

     

    Ce que l'on ressent, comme la pire des maltraitance psychologique, c'est l'ennui. Passez à n'importe quelle heure dans une maison de retraite, vous rencontrerez tant dans les chambres que dans le réfectoire, l'ennui.

    Ennui qui déprime, appauvrie les facultés intellectuelles, et fait dégénérer à grande vitesse vers la sénilité. Quand la remarque en est faite au personnel, la réponse est automatique : « Les vieux sont toujours fatigués » « et ils n'ont envie de rien », etc.

    Par manque de moyens de personnel d'animation et de moyens financiers , il y a très peu d'activités culturelles, qui puissent mettre en œuvre tant le physique que le mental. Par exemple, de la gymnastique, de la lecture, de s rencontres diverses, etc. Tout repose souvent sur le bénévolat et l'intervention de personnes extérieures (musique, thérapie avec des rencontres animales, etc.)

    Ne parlons même pas de la négation des besoins sexuels : dans ma maison de retraite, seul deux personnes vivent en couple.

    Lorsque des sorties sont organisées -rares- elles sont réservées à des résidents privilégiés, ce que les autres appellent les compères ou commères petits-bourgeois, une caste volontairement mise à part. Ceci alors que tous les résidents paient leur part pour le séjour en maison de retraite. Là aussi, les réponses fusent, de façon quasi automatique, de la part du personnel, lorsque celui-ci est confronté à de telles injustices : « Votre maman (ou votre papa) ne le demande pas ! ». Comme s('il ne fallait pas organiser un tour de rôle, et obliger chacun à sortir , et s'échapper de la grisaille quotidienne (visites diverses, dont des musées, des théâtres, etc. restaurants à l'extérieur, à la charge des résidents, etc. ) !

    Si donc du côté des résidents, c'est la pauvreté psychologique, culturelle, sexuelle, etc. , du côté de la direction, que ce soit une maison de retraite soumise au droit privé, associatif ou au droit public, c'est bien l'organisation du vol des économies (et des héritages éventuels des résidents et de leurs familles. Tout est au service des actionnaires capitalistes et des notables locaux , en organisant une vie de chien pour les personnes âgées .

    Bien évidemment, le personnel qui accompagne les personnes âgées (soignants, infirmiers, aide-ménagères, cuisiniers, etc.) est tout à fait étranger à ce système et il en serait même plutôt lui-même l'une des victimes.

    Il est certains que le personnel des maisons de retraite et les résidents ont tout à fait le même intérêt : celui d'un changement de fond en comble de la manière de gérer les personnes âgées et en particulier les personnes handicapées et dépendantes.

    Sans doute, il y a une minorité du personnel qui fait subir aux résidents des événements plus ou moins traumatisants , les traitant de façon infantile, et parfois allant jusqu'au coups , de manière sadique. Mais ce n 'est pas le cas général.

    Le personnel est pris entre le marteau et l’enclume : il fait avec les moyens qu'on lui donne. Les statistiques , jamais rendues publiques, établissent que, en moyenne, par jour, on s'occupe au maximum une heure d'une personne âgées, et dans cette heure, on comprend le réveil , la douche quand il y a , l’habillement,

    L'élément dont je veux témoigner, et non le moindre, c'est le coût total d'hébergement d'une personne comme moi dans un EHPAD.

    Le coût total s'établit à 3831,54 € par mois. Sur ce total il y a diverses déductions, dont :

    • -Pour la Dépendance GIR 2 couverte par l'APA versée par le département de la Moselle : 450,00 €

    • Le ticket modérateur de dépendance de 165,90 €

    • La déduction forfaitaire soin 2 versée par la CPAM de 948,60 €

    • La déduction APL de 124,00 €

    Soit des déductions (aides publiques) de 1688,50 €.

    Le montant total de la facture s'élevant à 3831,54 €, il reste à ma charge un montant de 2143,04 €.

    En matière de recettes, je cumule les retraites de mon époux (décédé en 1973), ouvrier, et de moi-même (aide-ménagère) de 1195,07 €.

    La différence entre ce que coûte mon hébergement dans une simple chambre d'hébergement et mes revenus mensuels – ces données concernent le mois de juin 2021), est donc de 977,97 €. A la charge des économies du résident, ou de la famille. Une vraie rapine organisée.

    Je rappelle que, selon les statistiques nationales, le coût des repas par personne hébergée est de 5 € par jour en moyenne. Pour ce prix là, soit 150 € par mois, vous comprenez bien que la qualité nutritive de nos repas n'a rien à voir avec les repas de nos soi-disant « représentants » politiques dans les divers palais, nationaux ou locaux de la république bourgeoise.

    De plus, selon ces mêmes statistiques nationales, le personnel des résidences s'occupe en moyenne une heure par jour de chaque résident. Vous comprenez bien que , pendant une heure, il est difficile de s'occuper du coucher, du lever, de la douche quotidienne, des activités diverses de chaque résident.

    Voilà donc déjà quelques éléments de réflexion : Chaque mois, un résident moyen comme mois est obligé de verser de l'ordre de 1000 € à partir des économies réalisées au cours de toute une vie de labeur. Ou alors cela est réclamé à la famille. En somme, c'est le principe du ruissellement vers le haut pour les vieux Français, depuis la poche des classes laborieuses et des classes moyennes dans la poche des très riches.

    Mais ni les résidents, ni leurs familles ne sont informées du coût précis et exact de leur hébergement.

    Comme cet hébergement est affecté à des entreprises privées, qui cherchent à rémunérer des actionnaires et des partenaires, comme les notables , on peut considérer cela comme du vol, et même du vol d'argent public et de biens communs.

    Comme vous pourrez le constater les dépenses des centres d'hébergement de personnes âgées (ou « maisons de retraite »), sont largement minorées (achat de conserves diverses et d'aliments à bas prix, embauche de personnel sous-payé et insuffisant, etc. ). Il suffit parfois de jeter un œil discret sur les poubelles à l'entrée des établissements. Ceci afin de grassement rémunérer divers investisseurs, déjà très fortunés par ailleurs (les « très riches », ou bourgeois), qui n'ont pas besoin de cet argent supplémentaire.

    Ainsi, on peut voir diverses publicités relatives à un investissement privé dans les résidences pour personnes âgées, avec un rendement pouvant aller à 8 % et plus de l'apport en investissement, publicités qui se trouvent entre d'autres publicités d'investissement, comme pour la Française des Jeux, ou des parkings pour voitures.

    Les membres âgés de la classe moyenne, de plus en plus clients potentiels des maisons de retraite sont peu habitués à la maltraitance et aux humiliations diverses : Les mots de « maison de retraite » leur font peur. Ils sont traumatisés par la souffrance et le désarroi. Parqués dans un coin du réfectoire, ou devant une télévision, les soignants qui leur parlent comme à des enfants : « On n'a pas fini son assiette aujourd'hui, c'est pas bien ça ! » La seule animation ,c'est le jeu de loto. Dans le réfectoire, personne ne parle, tout le monde est assoupi. Certains résidents ne sortent de leur chambre, parfois de leur lit que pour aller manger. Des moments gênants où l'aide soignant vous accompagne aux toilettes et vous aide à vous essuyer. C'est comme vivre dans un hôpital ou une prison jusqu'à ce que la mort vous emporte. Tout est fait pour dépérir. Avec une odeur de désinfectant un peu partout. Ces personnes ont bien du mal à vivre une condition de vie qui ressemble à une prison, avec , comme dans une prison la possibilité de cantiner, ou encore la nécessité de négocier une heure de « parloir ».On peut aussi cantiner comme dans les prisons, c'est-à-dire améliorer l'ordinaire, par l'apport , par la famille, de diverses denrées, ou des objets d'entretien, ce que les personnes issues des classes moyennes peuvent encore faire. Supprimer le « parloir », c'est-à-dire la rencontre avec la famille peut être une mesure punitive, non motivée. Et pourtant, voici que d'anciens commerçants de la ville de Metz apparaissent dans les rangs des résidents de la maison de retraite. Et par la presse , on apprend que d'autres membres de la classe moyenne, journalistes, petits entrepreneurs locaux, même des parents d'acteurs du show-biz, deviennent les proies de la razzia par des capitalistes indélicats, qui mettent la main sur les économies de ces personnes dépendantes, et leur font subir des maltraitance, avant de les laisser mourir dans des conditions indignes et indécentes. De plus en plus de personnes, y compris au sein des classes moyennes sont happées par la déclassification et la paupérisation , et celles-ci deviennent donc des clients de choix des EHPAD, avec vol des économies des résidents et de leurs familles.

    Ainsi, on ,ne peut s'habituer à voir une personne âgée, déambuler dans le réfectoire, avec un déambulateur, portant une couche bien visible, sous le pantalon, mais néanmoins avec le pantalon maculé d'urine. Cette personne allait presque à chaque heure, avec son déambulateur, aux toilettes, à pas lents, prise d'une envie irrépressible d'uriner. Pourtant, du point de vue médical, des traitements sont possibles ! Personne décédée depuis …

    Par contre, il convient de ne pas sous-estimer la résistance du peuple laborieux à la souffrance et à l'humiliation. On oublie un peu vite que les personnes qui vont entrer actuellement dans les maisons de retraite, sont les baby-boomers qui ont déclenché ou participé à Mai 1968 . Les anciens ont gardé toute leur virulence de jeunesse.

    La forte mortalité dans les établissements pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pendant la pandémie de la COVID-19 a été aggravée par le manque de personnel et les conditions de travail, ainsi que les conditions de séjour des résidents. A voir s'il y aura une réelle enquête à la fois administrative et judiciaire autrement plus sérieuse que celle qui a suivie la période de chaleur et la canicule de l'année 2003, notamment auprès des familles, ainsi que des préconisations à mettre en œuvre pour améliorer la situation à venir.

     

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