• (Partie 25) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

    Que le travail soit toujours considéré par nous comme un devoir sacré qui nous assure la liberté et le respect de nous-même, afin que les enfants de la Veuve parviennent un jour à réaliser le bonheur de l’humanité dans une paix universelle.

    Réjouissons-nous du travail loyalement accompli. Efforçons-nous chaque jour de le conduire vers la perfection. Fortifions dans nos cœurs l’amour de la vérité et le sentiment de nos Devoirs. Que nos assemblées soient de plus en plus affermies dans l’union et la volonté d’être utiles à nos semblables. Qu’elles soient à jamais le séjour de paix et de vertu et que la Chaîne d’union soit désormais si forte entre nous, que rien ne puisse jamais l’ébranler.

    Promettons de conserver les uns pour les autres, la plus fraternelle affection et de travailler sans relâche à réaliser la fraternité universelle.

    Mes frères, mes sœurs, ouvrons la chaîne. »

    (Partie 25) La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.

     

    II - MESURES À APPLIQUER DÈS LA LIBÉRATION DU TERRITOIRE

    Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du C.N.R proclament qu’ils sont décidés à rester unis après la libération :

    1) Afin d’établir le gouvernement provisoire de la République formé par le Général de Gaulle pour défendre l’indépendance politique et économique de la nation, rétablir la France dans sa puissance, dans sa grandeur et dans sa mission universelle ;

    2) Afin de veiller au châtiment des traîtres et à l’éviction dans le domaine de l’administration et de la vie professionnelle de tous ceux qui auront pactisé avec l’ennemi ou qui se seront associés activement à la politique des gouvernements de collaboration ;

    3) Afin d’exiger la confiscation des biens des traîtres et des trafiquants de marché noir, l’établissement d’un impôt progressif sur les bénéfices de guerre et plus généralement sur les gains réalisés au détriment du peuple et de la nation pendant la période d’occupation ainsi que la confiscation de tous les biens ennemis y compris les participations acquises depuis l’armistice par les gouvernements de l’axe et par leurs ressortissants, dans les entreprises françaises et coloniales de tout ordre, avec constitution de ces participations en patrimoine national inaliénable ;

    4) Afin d’assurer :

    - L’établissement de la démocratie la plus large en rendant la parole au peuple français par le rétablissement du suffrage universel ;

    - La pleine liberté de pensée, de conscience et d’expression ;

    - La liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances d’argent et des influences étrangères ;

    - La liberté d’association, de réunion et de manifestation ;

    - L’inviolabilité du domicile et le secret de la correspondance ;

    - Le respect de la personne humaine ;

    - L’égalité absolue de tous les citoyens devant la loi ;

    5) Afin de promouvoir les réformes indispensables :

    a) Sur le plan économique :

    - L’instauration d’une véritable démocratie économique et sociale, impliquant l’éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l’économie ;

    - Une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général et affranchie de la dictature professionnelle instaurée à l’image des Etats fascistes ;

    - L’intensification de la production nationale selon les lignes d’un plan arrêté par l’Etat après consultation des représentants de tous les éléments de cette production ;

    - Le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques ;

    - Le développement et le soutien des coopératives de production, d’achats et de ventes, agricoles et artisanales ;

    - Le droit d’accès, dans le cadre de l’entreprise, aux fonctions de direction et d’administration, pour les ouvriers possédant les qualifications nécessaires, et la participation des travailleurs à la direction de l’économie.

    b) Sur le plan social :

    - Le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail ;

    - Un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine ;

    - La garantie du pouvoir d’achat national pour une politique tendant à une stabilité de la monnaie ;

    - La reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale ;

    - Un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, dans tous les cas où ils sont incapables de se le procurer par le travail, avec gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État ;

    - La sécurité de l’emploi, la réglementation des conditions d’embauchage et de licenciement, le rétablissement des délégués d’atelier ;

    - L’élévation et la sécurité du niveau de vie des travailleurs de la terre par une politique de prix agricoles rémunérateurs, améliorant et généralisant l’expérience de l’Office du blé, par une législation sociale accordant aux salariés agricoles les mêmes droits qu’aux salariés de l’industrie, par un système d’assurance conte les calamités agricoles, par l’établissement d’un juste statut du fermage et du métayage, par des facilités d’accession à la propriété pour les jeunes familles paysannes et par la réalisation d’un plan d’équipement rural ;

    - Une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ;

    - Le dédommagement des sinistrés et des allocations et pensions pour les victimes de la terreur fasciste.

    c) Une extension des droits politiques, sociaux et économiques des populations indigènes et coloniales.

    d) La possibilité effective pour tous les enfants français de bénéficier de l’instruction et d’accéder à la culture la plus développée, quelle que soit la situation de fortune de leurs parents, afin que les fonctions les plus hautes soient réellement accessibles à tous ceux qui auront les capacités requises pour les exercer et que soit ainsi promue une élite véritable, non de naissance mais de mérite, et constamment renouvelée par les apports populaires.

    Ainsi sera fondée une République nouvelle qui balaiera le régime de basse réaction instauré par Vichy et qui rendra aux institutions démocratiques et populaires l’efficacité que leur avaient fait perdre les entreprises de corruption et de trahison qui ont précédé la capitulation.

    Ainsi sera rendue possible une démocratie qui unisse au contrôle effectif exercé par les élus du peuple la continuité de l’action gouvernementale.

    L’union des représentants de la Résistance pour l’action dans le présent et dans l’avenir, dans l’intérêt supérieur de la patrie, doit être pour tous les Français un gage de confiance et un stimulant. Elle doit les inciter à éliminer tout esprit de particularisme, tout ferment de division qui pourrait freiner leur action et ne servir que l’ennemi.

    En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du C.F.L.N et de son président le général De Gaulle !

    En avant pour le combat, en avant pour la victoire afin que VIVE LA FRANCE !

    LE CONSEIL NATIONAL DE LA RÉSISTANCE »

     

    La façon dont le Parti Communiste Français s’est mis sous la tutelle de de Gaulle et de la bourgeoisie après 1945, c’est comme si, en 1917, Lénine s’était mis sous la tutelle de Kerenski, ou Mao, avant 1949, sous la tutelle du Kouo Min Tang.

     

    Il faut en finir avec les clichés et les mythes :

    ·        Le cliché du martyrologue des francs-maçons, alors que bien peu, à l’exceptions cependant des enseignants, perdirent leur emploi ou souffrirent de la répression ;

    ·        Le cliché de la résistance franc-maçonne, alors que celle-ci n’exista jamais en tant que telle. S’il est vrai que des francs maçons s’engagèrent dans la Résistance, la ^plupart se contentèrent, dans les postes où ils étaient, de « gérer le malheur »,… quand ils ne se rallièrent pas ouvertement au régime.

     

    Vichy a « profané le temple ».

     

    Parmi les 468 parlementaires, 93 sont des maçons, qui voteront pour les pleins pouvoirs à Pétain. En face, ils ne seront que 80 opposants aux pleins pouvoirs, et parmi eux, seulement 20 sont maçons.

     

     

     

     

     

    Les paroles d’usage lors de la formation de la chaîne d’union :

    Le Vénérable Maître déclare :

    « Nous allons former la chaîne d’union. Ebout, mes frères et mes sœurs, unissons nos mains suivant le rituel.

    Serrez vos mains, mes frères et mes sœurs et unissons-nous étroitement. Que cette chaîne ne soit pas une formalité, mais l’image véritable de notre union. Que nos cœurs se rapprochent en même temps que nos mains. Comprenons la grandeur et la beauté de ce symbole ; inspirons-nous de son sens profond. Cette chaîne nous lie dans le temps comme dans l’espace. Elle nous vient du passé et tend vers l’avenir. Par elle, nous sommes rattachés à la lignée de nos ancêtres ; par elle doivent s’unir les francs-maçons de tous les rites, de toutes les races, de tous les pays.

    Que la paix, l’harmonie et la concorde soient à jamais le ciment qui lie le travail de chacun de nous dans l’intérêt de tous et pour notre œuvre.

    Que le travail soit toujours considéré par nous comme un devoir sacré qui nous assure la liberté et le respect de nous-même, afin que les enfants de la Veuve parviennent un jour à réaliser le bonheur de l’humanité dans une paix universelle.

    Réjouissons-nous du travail loyalement accompli. Efforçons-nous chaque jour de le conduire vers la perfection. Fortifions dans nos cœurs l’amour de la vérité et le sentiment de nos Devoirs. Que nos assemblées soient de plus en plus affermies dans l’union et la volonté d’être utiles à nos semblables. Qu’elles soient à jamais le séjour de paix et de vertu et que la Chaîne d’union soit désormais si forte entre nous, que rien ne puisse jamais l’ébranler.

    Promettons de conserver les uns pour les autres, la plus fraternelle affection et de travailler sans relâche à réaliser la fraternité universelle.

    Mes frères, mes sœurs, ouvrons la chaîne. »

     

     

     

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