• (Partie 2) Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.

     

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT .

     

    (Partie 2) Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.

    Pendant toute une partie du XIX° siècle, la bourgeoisie avait instauré un système électoral censitaire : seuls avaient accès au suffrage ceux qui payent un quota d'impôt. Ensuite, quand, par ses luttes politiques, le peuple a obtenu le suffrage universel, puis le suffrage féminin, la bourgeoisie réussissait à maintenir un système qui avantageait les représentants de la classe bourgeoise. Ceci par des voies légales ou illégales.

    En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

    Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

    C'est ce qui c'est produit lors de courtes périodes, comme l'instauration de la Commune de Paris en 1871, qui a été, selon les termes de Marx, le premier essai de dictature du prolétariat.

    La révolution de 1789 n’a fait que transférer le pouvoir des nobles et du haut clergé, très minoritaires dans la société féodale, à la « pointe » ou à l’avant-garde du Tiers-état, à savoir la nouvelle classe bourgeoise, déjà titulaire de tout le pouvoir économique, mais également minoritaire dans la nouvelle classe capitaliste, qui perdure jusqu’à ce jour.

    Rousseau a également analysé cela dans son ouvrage, le « Contrat social ». Selon lui, la souveraineté populaire ne saurait se déléguer à quiconque : elle n’appartient qu’au peuple, qui peut s’en saisir à tout moment, pour l’exercer lui-même directement, en démettant les représentants, ou délégués, qui ont failli, et trahi la volonté populaire.

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT .

    Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

    Regardez de près, ce que signifie véritablement aujourd’hui, la participation du Peuple, à la vie politique, que ce soit au niveau national, ou local, de la cité. Cette participation se caractérise par :

    • Seuls font de la politique, réellement, les « représentants » soi-disant « élus » du Peuple. Les autres citoyens sont passifs. « Ce sont des veaux » disait un grand représentant de la bourgeoisie, de Gaulle.

    • Pour les autres membres de la société, c’est de la politique « spectacle » : ils se contentent de regarder les débats politiques et de société, concernant leur vie quotidienne, à la télévision (média aux mains de la classe dirigeante, et donc manipulée à souhait), et participent, en tant que spectateurs, à des meetings, etc. Mais ils ne gèrent rien, et participent encore moins à la gestion des entreprises.

    En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

    La légitimité et la souveraineté appartiennent au Peuple, et au Peuple seul, y compris entre deux échéances électorales. Quand la classe dirigeante bafoue les engagements qu’elle a pris lors d’élections, le Peuple n’a jamais hésité à se manifester, par le passé, sur la scène de l’Histoire (1789-1792, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968, etc.).

    Si l’on étudie l’Histoire, le constat est :

     

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