• ( Partie 14) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établis

    2) Plusieurs Ehpad sont en difficultés de recrutement mais ce n'est pas propre au secteur. L'agriculture, l'agro-alimentaire, l'industrie, l'artisanat, l'informatique...etc sont aussi en difficultés de recrutement. Nous sommes dans une situation où les personnes ne souhaitent pas un CDI, mais un CDD ou des missions d'intérim à répétition afin de privilégier la vie personnelle et non la vie professionnelle. L'#ehpad est une solution d'accompagnement des personnes âgées et ce n'est pas la seule, et ce n'est pas non plus la moins bonne des solutions sinon le système se serait adapté. Les besoins et les exigences des personnes âgées sont croissants et c'est ce delta entre ces besoins et les moyens actuellement octroyés qui ne sont pas synchronisés et ne le seront d'ailleurs jamais qui posent la réflexion. En devenant un pôle autonomie permettant aux personnes âgées qui le souhaitent de venir chercher de l'information, être un centre de prévention (hygiène bucco-dentaire, dépistage de troubles du comportement et autres, activités physiques adaptées, accompagnement psychologique, accompagnement du logement par ergothérapeute...), être un lieu de vie et de rupture de la solitude (proposition de portage de repas, proposition de repas en Ehpad, proposition d'animation...), être un lieu de soins (téléconsultation, soins par infirmière de pratiques avancées, soins par gériatre, télé expertise, télémédecine...). L'Ehpad doit être flexible dans son fonctionnement en fonction des besoins sur le territoire de l'établissement.

     

    ( Partie 14) Moi, résidente en maison de retraite, anciennement femme de ménage, centenaire et en fin de vie, je témoigne des maltraitances dans les maisons de retraite, y compris dans les établissements gérés sous statut associatif !

     

    ANNEXE : Diverses interventions sur Facebook :

    1) Pas de quoi désespérer ... Louis XVI la veille de 1789, était applaudi par le peuple lors de ses diverse sorties. On connaît la suite: il est parti la tête sous les bras. Et Napoléon III, la veille de la Commune de Paris a gagné un plébiscite quasi unanime, avant de faire place à la III° république. "Cherchant à concilier ordre et liberté, Ollivier convainc l'Empereur de procéder à une révision constitutionnelle d'ensemble pour mettre sur pied un système semi-parlementaire. Les procédés de candidature officielle sont abandonnés. Un sénatus-consulte proposant un régime plus libéral est soumis à l'approbation du peuple lors d'un plébiscite (le troisième depuis 1851) : le 8 mai 1870, les réformes sont approuvées avec plus de sept millions de « oui » en dépit de l'opposition des monarchistes légitimistes et des républicains qui ont appelé à voter « non » ou à s'abstenir245. C'est ainsi que se met en place la Constitution du 21 mai 1870. Napoléon III se serait exclamé à cette occasion : « J'ai mon chiffre ! »246. Émile Ollivier croit pouvoir dire de l'Empereur : « Nous lui ferons une vieillesse heureuse »247. Comme le disait Coluche, si les élections permettaient de changer quoi que ce soit, il y a longtemps qu'elle auraient été supprimées ! 

     

     

    2) Plusieurs Ehpad sont en difficultés de recrutement mais ce n'est pas propre au secteur. L'agriculture, l'agro-alimentaire, l'industrie, l'artisanat, l'informatique...etc sont aussi en difficultés de recrutement. Nous sommes dans une situation où les personnes ne souhaitent pas un CDI, mais un CDD ou des missions d'intérim à répétition afin de privilégier la vie personnelle et non la vie professionnelle. L'#ehpad est une solution d'accompagnement des personnes âgées et ce n'est pas la seule, et ce n'est pas non plus la moins bonne des solutions sinon le système se serait adapté. Les besoins et les exigences des personnes âgées sont croissants et c'est ce delta entre ces besoins et les moyens actuellement octroyés qui ne sont pas synchronisés et ne le seront d'ailleurs jamais qui posent la réflexion. En devenant un pôle autonomie permettant aux personnes âgées qui le souhaitent de venir chercher de l'information, être un centre de prévention (hygiène bucco-dentaire, dépistage de troubles du comportement et autres, activités physiques adaptées, accompagnement psychologique, accompagnement du logement par ergothérapeute...), être un lieu de vie et de rupture de la solitude (proposition de portage de repas, proposition de repas en Ehpad, proposition d'animation...), être un lieu de soins (téléconsultation, soins par infirmière de pratiques avancées, soins par gériatre, télé expertise, télémédecine...). L'Ehpad doit être flexible dans son fonctionnement en fonction des besoins sur le territoire de l'établissement.

    3) Le monde du 22 03 2022 -Deux mois à peine après la sortie du livre de Victor Castanet sur Orpea (Les Fossoyeurs, Fayard, 400 p., 22, 90 euros), les inspections générales des finances (IGF) et des affaires sociales (IGAS) devraient rendre au gouvernement, mercredi 23 mars, un rapport qui fait la lumière sur les pratiques – révélées dans l’ouvrage – du groupe privé, qui compte près de 230 Ehpad en France. Leurs conclusions devraient être accablantes si l’on en juge par le pré-rapport adressé début mars à Orpea afin qu’il puisse répondre au constat des inspecteurs. - Le Monde a eu accès à la synthèse de cette première version. Son contenu, détaillé en six chapitres – de l’organisation aux contrôles internes et externes du groupe, en passant par l’accompagnement des résidents et l’utilisation de l’argent public, corrobore, à quelques exceptions près, les faits mis en lumière par M. Castanet : l’IGF et l’IGAS considèrent qu’Orpea poursuit en priorité un objectif de performance budgétaire qui contribue à la mauvaise qualité de vie des résidents et des soins qui leur sont prodigués.Le Monde du 22 03 22« Le Monde » a eu accès à une synthèse détaillée du pré-rapport des inspections générales des finances et des affaires sociales, qui confirme les économies réalisées par le groupe grâce à l’argent public et un fonctionnement hyper-centralisé aux dépens de la qualité des soins des résidents.

    Le premier chapitre du pré-rapport passe en revue l’organisation du groupe, qui laisse très peu d’autonomie aux directeurs d’établissements. Le deuxième chapitre est un tableau très critique de la prise en charge des résidents : négligence dans le suivi bucco-dentaire, manque de fiabilité dans le circuit de distribution des médicaments, difficultés à prendre en charge des situations d’urgence. Le respect de l’hygiène, le temps de toilette, la surveillance des escarres, la prévention des chutes sont altérés par le manque de temps du personnel.
    -Contrairement au livre, le pré-rapport ne constate pas de rationnement des protections pour incontinence. Il relève en revanche des carences dans les menus, jugés trop peu copieux. Le grammage de certains aliments est insuffisant, les périodes de jeûne nocturne parfois trop longues. Le protocole pour lutter contre la dénutrition est, lui, discutable. Faute de personnel à leurs côtés, les pensionnaires les plus dépendants n’ont guère le temps de bien s’alimenter.

    -Le pré-rapport relève toutefois que le nombre de salariés pour cent résidents, tous personnels confondus, est inférieur chez Orpea à la moyenne des Ehpad privés lucratifs.

    -Les taux d’encadrement en personnel communiqués par Orpea devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 2 février, sont en revanche proches de ceux de son principal concurrent Korian rendus publics le 17 février.

    -Le pré-rapport établit ainsi une sous-consommation des crédits publics versés par les Agence régionales de santé (ARS) et les conseils départementaux sur la période 2017-2020. Le groupe a ainsi dégagé un excédent de 20 millions d’euros sur ces crédits. Il aurait pu théoriquement en utiliser la totalité pour embaucher, notamment, davantage de soignants.

    -Sur ce point, le pré-rapport ne trouve aucune circonstance atténuante au numéro un mondial des Ehpad. Comme tous les groupes privés lucratifs, Orpea reçoit, depuis 2018, plus de dotations pour combler un décalage avec les financements historiquement plus favorables au secteur public des Ehpad. Le groupe a vu ainsi ses crédits publics augmenter de 12 % (29,8 millions d’euros) de 2017 à 2020

    -Autre pratique dénoncée par l’IGF-IGAS : entre 2017 et 2020, Orpea a dépensé 50,6 millions d’euros de crédits publics alors que le montant aurait dû être prélevé sur les fonds privés, en clair sur l’enveloppe alimentée par les résidents pour payer leur hébergement. -L’IGF s’est par ailleurs penchée sur les remises accordées à Orpea par ses fournisseurs, entre 2017 et 2020, sur des achats de produits financés par l’argent public. Le pré-rapport estime ces rabais à plus de 18 millions d’euros. **En découvrant le pré-rapport, Olivier Varan, ministre des solidarités et de la santé, avait indiqué, le 11 mars, qu’il se réservait « la possibilité de saisir la justice ». Orpea avait jusqu’à ce lundi pour remettre ses réponses aux inspections. Sollicité par Le Monde, le groupe a indiqué qu’il ne souhaitait pas réagir avant la publication du rapport final. https://www.lemonde.fr/.../ehpad-l-etat-rend-un-pre...

     

     

    4) J'ai été défaillante au niveau des paiements de l'EHPAD et la directrice m'assigne au tribunal ... J'aurais besoin de conseils car je vais devoir vendre ma maison pour payer l'EHPAD de ma mère. Je dois dire que je ne m'y attendais pas du tout : un accord avait été conclu. J'essaie de tenir le coup. En un an de confinement, ma mère a glissé tant et plus et a perdu force, équilibre et marche. On la laisse dans son fauteuil, sans stimulation. Dernier RV chez le gériatre : l'EHPAD n'a pas ouvert à l'ambulance, bien à l'heure, car ces messieurs -dames mangeaient. Les ambulanciers n'ont pu partir qu'à l'heure du RV et le Dr a attendu pendant 3/4 d'heure. Quant il a voulu consulter son dossier médical, c'était le dossier d'un autre résident qui était glissé dans l'enveloppe ! J'aimerais savoir comment déclarer les graves dysfonctionnements, toujours étouffés. Merci

     

    5) Nous sommes tous concernés par le vieillissement et la mort, soit chacun de nous, soit les membres de notre famille, et sûrement de plus en plus par la grande dépendance (sauf si nous mourons avant, bien sûr). . Les élus locaux (les maires en premier lieu) sont responsables des dérives des EHPAD, tant publiques que privées. A savoir : L'argent des résidents et de leurs familles est accaparé par les responsables, comme ceux de l'AMAPA en Moselle, soit par les actionnaires des groupes comme ORPEA ou KORIAN) aux dépends de la qualité des services pour les résidents (nourriture de merde, pas d'animation, sous-effectif du personnel soignant ou accompagnant, etc.) ainsi qu'aux dépens des divers salariés (sous-payés, en sous-effectif, exploités à merci, etc.). Voici par exemple ce que l'on peut lire sur Facebook : « J'ai été défaillante au niveau des paiements de l'EHPAD et la directrice m'assigne au tribunal ... J'aurais besoin de conseils car je vais devoir vendre ma maison pour payer l'EHPAD de ma mère. Je dois dire que je ne m'y attendais pas du tout : un accord avait été conclu. J'essaie de tenir le coup. En un an de confinement, ma mère a glissé tant et plus et a perdu force, équilibre et marche. On la laisse dans son fauteuil, sans stimulation. Dernier RV chez le gériatre : l'EHPAD n'a pas ouvert à l'ambulance, bien à l'heure, car ces messieurs -dames mangeaient. Les ambulanciers n'ont pu partir qu'à l'heure du RV et le Dr a attendu pendant 3/4 d'heure. Quant il a voulu consulter son dossier médical, c'était le dossier d'un autre résident qui était glissé dans l'enveloppe ! J'aimerais savoir comment déclarer les graves dysfonctionnements, toujours étouffés. Merci . » C'est pourquoi, pour ma part, j'engage mes amis à , simplement , dans un premier temps ;, témoigner.

     

     

    6) Ma pauvre mère dépérit de plus en plus je demande pas grand chose pourtant pour quelle puisse se nourrir et se maintenir en vie de la levée de son lit pour la mettre en fauteuil ,cela prend que 5 MINUTES mémé pas , bah non on la laissait dans le lit sous prétexte qu'elle était fatiguée , forcement c’est pas en étant privée de repas qu'on prend des forces elle dormait tout le temps elle maintenant elle est sous perfusion et ne mange plus , c’est terrifiant seule on ne fait pas le poids ,

     

    7) On avertit la responsable d'hébergement que l'AS prétend qu'il n'y a pas de serviettes de table. La responsable en apporte. On en profite pour lui demander s'il y a bien du pain à table. L'AS se met à vous incendier en vous disant que vous êtes là pour les surveiller, que vous veniez un peu faire leur boulot etc. Il faut savoir que j'essaie depuis des semaines de savoir pourquoi le pain et les serviettes sont si difficiles à avoir de façon régulière. Mais surtout pourquoi ça énerve tant les AS quand je pose la question.

     

     

    8) Bonjour, mon papa est en EHPAD et il y a un manque crucial de personnel. Le directeur a donc décidé pour maintenir le service de ménage, de faire effectuer le ménage un jour sur deux. Qu'en pensez-vous car vu le prix mensuel, les services se réduisent à une peau de chagrin....

     

    9) Ma maman est dans le public, je préférerais que le ménage soit fait un jour sur deux mais qu'elle ait 2 douches par semaine et non une. C'est une honte

     

    10 ) Hier j'ai reçu ce mail.. je me permets de le partager :

    "...Bonsoir,

    Je m’appelle Catherine ,ma maman 93 ans a avalé un dégraissant très puissant sumabac D10 en uvp dans Ehpad les sources de Montbronn. Je viens de lire ce qui est arrivé à votre maman chérie je suis en larmes ? je pensais que maman c’était un cas isolé je tombe de haut votre cas est similaire au nôtre exactement les mêmes problèmes que vous à Ehpad maman n’a pas avalé autant de produits que votre maman c’est arrivé le 29 novembre 2021 depuis ce jours sont état ce dégrade c’est devenu un enfer pour la famille. J’aimerais tellement pouvoir converser avec vous mais je ne voudrais pas ré-ouvrir des blessures dans votre cœur je n’ai pas Facebook et je suis pas trop bonne en informatique. Si vous avez envie et le temps de m’appeler je vous donne mon numéro de téléphone 06........

    Mon combat vient à peine de commencer et je cherche désespérément de l’aide des bonnes personnes j’ai l’impression que tous le monde est de mèche ensemble la gendarmerie ARS le groupe SOS seniors…… je pense que vous comprenez de quoi je parle . Merci cordialement Cathy »

    J'ai répondu immédiatement à Cathy. Et oui je vais lui apporter mon soutien.

     

     

    11 ) Bonsoir à tous. Sauriez-vous si un directeur Ehpad a le droit ou le pouvoir de changer l'un de ses résidents d'établissement, au motif que la famille du résident lui tape sur les nerfs ? Un résident n'est pourtant pas un paquet que l'on trimballe, surtout que les repères sont essentiels à cet âge-là. Je vous remercie de vos avis. Cordialement

     

    12 ) "Avec 1 soignant pour 10 résidents, le rythme de travail est infernal ! Inconsciemment, ce sont des actes de maltraitance."

     

    13 ) Il est tant que les soignants bougent enfin dans les Ehpad pour dénoncer leurs conditions de travail.....mais il faudrait encore plus de familles qui bougent aussi pour dénoncer ce qui se passe avec leurs parents.

     

     

    14 ) Les besoins les plus élémentaires de la personne ne sont pas respectées j'ai un mal fou a faire lever ma mère pour quelle puisse me voir et me parler dans son fauteuil , on me dit elle est mieux a dormir dans son lit,et se meurt on nous prive de nous parler de communiquer alors quelle est encore en mesure de le faire , elle prend moins de temps car on n'a pas besoin de la nourrir , elle mange plus ni de l'habiller et c’est l’équipe du matin qui s’occupe des soins de la toilette etc , l’équipe du soir sont 3 pour 18 et de la lever et recoucher prend a peine en tout cinq minutes , parait même que ce serait une obligation mais c mieux de la délaissée dans son lit a dormir sans cesse ,et moi qui est la et qui est a me désespérée de la voir mourir

     

    15 ) Alors que le livre enquête « Les Fossoyeurs », de Victor Castanet, a relancé le débat sur la maltraitance dans certains établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), une fratrie péronnaise demande des comptes à la résidence Mermoz-Le Quinconce de Péronne : sa maman, dépendante, a été retrouvée suffocante, sous un drap et un oreiller.

     

     

    16 ) Le monde du 29 03 2022 11h

    L’enquête de l’ARS et du conseil départemental des Hauts-de-Seine menée fin janvier dans l’établissement Les Bords de Seine dresse un constat sévère.

    - Rien n’a changé. Ou si peu. La moquette est toujours aussi moelleuse, les chambres aussi spacieuses et même si la piscine intérieure est en réfection et la salle de cinéma fermée pour travaux, les tarifs aussi onéreux – entre 6 500 et 12 000 euros par mois. A la résidence Les Bords de Seine, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), fleuron du groupe Orpea, le décor est clinquant, mais la prise en charge des résidents demeure toujours aussi peu reluisante. C’est ce que met au jour un rapport de l’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France et du conseil départemental des Hauts-de-Seine, révélé par Le Journal du dimanche et auquel Le Monde a eu accès.

    - Le constat sévère des deux tutelles découle d’une inspection inopinée des lieux, les 27 et 28 janvier, diligentée à la suite de la sortie du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs (Fayard, 400 pages, 22,90 euros), enquête sur les pratiques d’optimisation financière du géant mondial des Ehpad.

    - Au second jour de leur inspection, le vendredi 28 janvier, l’ARS et le département ont constaté que huit salariés sur quatorze étaient en contrat à durée déterminée.

    - Le même jour, sur six aides-soignantes diplômées au planning prévisionnel, trois étaient absentes, remplacées par des stagiaires. Sur deux étages de la résidence manquaient les deux aides-soignantes censées s’occuper de quarante-six résidents.

    - Pour les suppléer, la direction a envoyé deux auxiliaires de vie, personnel non diplômé. Au moment de la toilette, ces auxiliaires aident souvent seules les résidents à se laver ou à s’habiller, alors que la réglementation veut qu’elles soient en binôme avec un soignant.

    - A Neuilly, l’inspection a constaté qu’elles distribuent les médicaments bien que cette tâche incombe aux aides-soignantes.

    - Si la plaquette de présentation de la résidence de Neuilly vante « une cuisine équilibrée qui flatte les papilles, orchestrée sur place par [leur] chef », dans les faits, tous les résidents ne mangent pas à leur faim, les portions sont souvent congrues, les collations interdites la nuit. En janvier, une trentaine de personnes âgées étaient dénutries, « un nombre élevé », note l’ARS qui constate aussi que les cuisiniers ne préparent pas de plats « enrichis en protéines » ni assez « goûteux » pour susciter l’appétit des résidents.

    - Ehpad ne repère pas assez en amont les troubles de la déglutition touchant souvent les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Si bien que ceux-ci se voient proposer des « croissants et du pain de mie », sans présence, à proximité, d’un appareil conçu pour aspirer les aliments en cas de fausse route. La prévention des escarres, relève le rapport, n’est pas organisée, les massages préventifs sont insuffisants, les troubles de l’incontinence mal évalués.

    - Autre point noir : l’organisation du circuit du médicament « qui fait courir un risque aux résidents. Il est insuffisamment sécurisé alors que le recours aux vacataires et aux CDD est très important », souligne le rapport. Les indications sur les étiquettes des piluliers, peu lisibles, sont en outre de nature à induire en erreur les agents, lors de la distribution.

    - Ce n’est pas le premier rappel à l’ordre adressé aux Bords de Seine. En juillet 2018, un contrôle de l’ARS avait déjà donné lieu à un rapport, en juin 2019, comptant douze « prescriptions » et « recommandations ». Orpea s’était engagé à un plan d’amélioration. « Nous avions pour cet Ehpad un contrôle, un plan de mise en œuvre [des mesures demandées] et moins de signalements », s’était félicitée Amélie Verdier, la nouvelle directrice générale de l’ARS, le 9 février, devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Le nombre de plaintes pour maltraitance, de la part des familles, avait de fait diminué.  

     

     

     

    17 ) "Le scandale ORPEA ne doit pas agir comme un écran de fumée et dissimuler l'absence d'une véritable politique du grand âge qu'on nous promet depuis 3 quinquennats. »

    18 ) Bonsoir

    Une nouvelle fois merci à ceux qui ont signé notre pétition. Nous atteignons bientôt les 80 000 signataires, plus personne ne pourra ignorer notre appel.

    Vous avez sûrement vu passer les dernières informations concernant le scandale chez Orpea. Le rapport remis au gouvernement devait être rendu public puis ne l’a pas été au nom du secret des affaires. Un scandale quand on sait que ce rapport débouche sur une plainte du gouvernement. Les familles ont le droit de savoir ce qui se passe dans ces EHPAD.

    Il est temps de demander au gouvernement plus de transparence (notre combat à travers cette pétition) et cela passe par la publication de ce rapport et la publication des résultats des contrôles menés dans les différents EHPAD depuis quelques semaines. Nous avons interpellé sur Twitter Madame Bourguignon, ministre déléguée à l'autonomie et lui avons transmis la pétition.

    Merci également de relayer la pétition partout autour de vous afin que le chiffre symbolique des 80 000 signatures soit dépassé avant le 31 mars : vous pouvez partager le pétition, en cliquant sur l'image ci-dessous.

    Un grand merci

    Thierry



    19 ) L'objectif premier d'Orpéa n'est pas la prise en charge des personnes mais les bénéfices. Et ce n'est pas moi qui le dit : "Le Groupe Orpea a ainsi pour objectif de réaliser un chiffre d'affaires d'1,425 milliards d'€uros en 2012. [Et en 2020, chiffre d'affaire de 3,9 miilards d'€] ." https://www.leguidedupatrimoine.com/ORPEA.php

    Et maintenant, on fait quoi?









     

     

     

     

     

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