• Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.

    Pour déterminer quelle est la bonne position à prendre lors des premier et second tour des élections présidentielles , il convient d'analyser la situation concrète que nous vivons actuellement. Le système capitaliste mondial a enclenché la deuxième crise , et la France en constitue un des maillons faibles. Le système impérialiste a atteint un état de putréfaction, avec une domination des grands monopoles, qui visent à une nouvelle répartition du monde. Nous sommes donc à un état ultime où le système capitaliste et impérialiste est devenu l'antichambre d'un nouveau système socialiste. Mais le passage d'un système à l'autre, autrement dit la contradiction principale entre la système capitaliste et le nouveau système , ne pourra être résolue que par la révolution violente, qui se solde par la destruction de l'ancien État capitaliste et l'instauration d'un nouvel État socialiste. En France, cette contradiction se manifeste par l'opposition objective entre une classe bourgeoise aux aboies, représentée surtout par un million d'individus très riches, la grande bourgeoisie, et le peuple, qui devra être dirigé par la classe ouvrière, totalisant environ soixante-neuf millions de personnes.

    Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.

    1. Les élections présidentielles :

    Pour déterminer quelle est la bonne position à prendre lors des premier et second tour des élections présidentielles , il convient d'analyser la situation concrète que nous vivons actuellement. Le système capitaliste mondial a enclenché la deuxième crise , et la France en constitue un des maillons faibles. Le système impérialiste a atteint un état de putréfaction, avec une domination des grands monopoles, qui visent à une nouvelle répartition du monde. Nous sommes donc à un état ultime où le système capitaliste et impérialiste est devenu l'antichambre d'un nouveau système socialiste. Mais le passage d'un système à l'autre, autrement dit la contradiction principale entre la système capitaliste et le nouveau système , ne pourra être résolue que par la révolution violente, qui se solde par la destruction de l'ancien État capitaliste et l'instauration d'un nouvel État socialiste. En France, cette contradiction se manifeste par l'opposition objective entre une classe bourgeoise aux aboies, représentée surtout par un million d'individus très riches, la grande bourgeoisie, et le peuple, qui devra être dirigé par la classe ouvrière, totalisant environ soixante-neuf millions de personnes.

    Très vite , la situation va atteindre une très haute intensité révolutionnaire, marquant le fait que la bourgeoisie ne peut plus diriger un système en fin de course, et que le Peuple peut prendre la direction d'un nouveau système. Pour la première fois dans son histoire, la France va connaître un régime politique où l'immense majorité du peuple va exercer une dictature sur une infime minorité, la classe bourgeois, les très riches. Il est vrai que jusqu'à présent, ce sont toujours des classes dominantes minoritaires qui ont exercé tous les pouvoirs sur une société soumise : les propriétaires d »'esclaves sur les esclaves, les aristocrates sur les serfs, les capitalistes sur les travailleurs.

    Dans ce cadre, l'ancien président Emmanuel Macron, n'est pas seulement un bon président, mais le meilleur possible, pour gérer les affaires de la classe bourgeoise. Mais la classe bourgeoise garde deux fers au feu, et n'hésitera pas, si besoin , à faire appel à un représentant de la fraction la plus réactionnaire, la plus barbare et la plus féroce, le fascisme, si le besoin de répression à l'égard du peuple se fait sentir.

    Dans le débat actuel, il convient de tenir compte des sociaux-traîtres, les socialistes en paroles, mais traîtres à la classe ouvrière, ainsi que des révisionnistes de l'ancien Parti « Communiste Français. Les sociaux-traîtres sont représentés en particulier par les thuriféraires de La France Insoumise. Il s’agit de franges de la classe moyenne de la bourgeoisie et de la petite bourgeoisie , qui souhaite à la fois maintenir les oripeaux du système capitaliste , tout en en prenant la direction.

    Ainsi, Emma Fourreau, la militante LFI comprend le dégoût des jeunes pour les gouvernements passés, mais veut qu’ils traduisent aussi leurs engagements dans les urnes. « Notre voix a autant de poids que celle d’un milliardaire. Les riches iront toujours voter, les personnes âgées aussi, alors les jeunes ne doivent pas déserter cette élection »,

    C'est là une vieille lune des idéologues de la classe dominante bourgeoise, qui vise à faire croire que la participation aux élections, notamment dans le cadre du suffrage universel, en fonction du principe « un homme/une voix » permettrait de limiter les effets du capitalisme, et , pourquoi pas , de passer de façon pacifique à une système différent, plus humain, plus social, etc.

    Quelle égalité entre un milliardaire et un travailleur avant ou pendant les élections ? Faut-il rappeler : Cadeau ISF de 500000000 € à Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, ponction CSG de 500 € pour 1000000 de retraités. Macron, président des riches!

    Baisse de 25 % du pouvoir d'achat des retraités de 1993 à 2017, Hausse de 27 % du revenu de Bernard Arnault de 2016 à 2017!

    Quelle justice fiscale (égalité devant l'impôt)? Quelle égalité (répartition des richesses)? Quelle liberté de décision pour le peuple?

    Que disent les idéologues concernant les élections ? Par exemple, l'un des fondateurs des principes qui dirigent la société capitaliste, Jean-Jacques Rousseau ?

    Et dans les faits – ce qui est vécu par le Peuple, et non ce qui est faussement théorisé par les idéologues de la bourgeoise – le Peuple se contente d’être spectateur et non acteur de cette « politique ».

    En un mot, la « démocratie » dite « participative », qui se concrétise par des élections à tous les niveaux (dans les entreprises, dans les syndicats, etc., mais surtout dans les divers niveaux administratifs, depuis l’État, avec les élections présidentielles, et parlementaires, etc. jusqu’au niveau de la plus petite commune) ne vise pas à donner TOUT le pouvoir au Peuple (ou à l’expression de la majorité des votants de celui-ci, lors des élections) mais à prendre TOUT le pouvoir au Peuple,et à le transférer et le maintenir au service d’une petite caste, la grande bourgeoisie des monopoles et des finances.

    Les élections en général ?

    Selon Rousseau, (et il prend l’exemple le plus avancé de son temps, au niveau politique, l’Angleterre du XVIII° siècle), un peuple est « libre » pendant la durée des élections : il choisit alors son maître, entre diverses solutions présentées par la classe dominante. Une fois que le Peuple a choisi, et donné une majorité à une fraction de la classe dirigeant du moment, il retourne à l’esclavage, et remet les chaînes d’esclaves.

    Jean-Jacques Rousseau, « Du contrat social », Livre III , Chapitre XV, Des députés ou représentants : « Le peuple anglais pense être libre, il se trompe fort, il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement ; sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. Dans les courts moments de sa liberté, l'usage qu'il en fait mérite bien qu'il la perde. ( …) Quoiqu'il en soit, à l'instant qu'un peuple se donne des représentants, il n'est plus libre, il n'est plus. »

    Montesquieu l’avait déjà dit : Le Peuple (« mineur incapable »), incapable de gouverner par lui-même, est dessaisi de toutes ses prérogatives de souveraineté, par les élections. Pour ce faire, il suffit, soit de désigner des candidats membres de la classe dirigeante, soit des candidats inféodés à cette classe dirigeante.

    C’est exactement ce qui se produit aujourd’hui : le Peuple est sommé de choisir entre diverses fractions rivales de représentants de la classe bourgeoise, sur un panel qui va de l’extrême droite à l’extrême gauche. Une fois choisie la caste qui va gérer les affaires communes des capitaliste, le Peuple n’a plus aucune voix au chapitre : il retourne dans le néant de sa vie politique (néant complété par le néant au niveau économique et culturel).

    Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électe

    Pendant toute une partie du XIX° siècle, la bourgeoisie avait instauré un système électoral censitaire : seuls avaient accès au suffrage ceux qui payent un quota d'impôt. Ensuite, quand, par ses luttes politiques, le peuple a obtenu le suffrage universel, puis le suffrage féminin, la bourgeoisie réussissait à maintenir un système qui avantageait les représentants de la classe bourgeoise. Ceci par des voies légales ou illégales.

    En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

    Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

    C'est ce qui c'est produit lors de courtes périodes, comme l'instauration de la Commune de Paris en 1871, qui a été, selon les termes de Marx, le premier essai de dictature du prolétariat.

    La révolution de 1789 n’a fait que transférer le pouvoir des nobles et du haut clergé, très minoritaires dans la société féodale, à la « pointe » ou à l’avant-garde du Tiers-état, à savoir la nouvelle classe bourgeoise, déjà titulaire de tout le pouvoir économique, mais également minoritaire dans la nouvelle classe capitaliste, qui perdure jusqu’à ce jour.

    Rousseau a également analysé cela dans son ouvrage, le « Contrat social ». Selon lui, la souveraineté populaire ne saurait se déléguer à quiconque : elle n’appartient qu’au peuple, qui peut s’en saisir à tout moment, pour l’exercer lui-même directement, en démettant les représentants, ou délégués, qui ont failli, et trahi la volonté populaire.

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT .

    Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

    Regardez de près, ce que signifie véritablement aujourd’hui, la participation du Peuple, à la vie politique, que ce soit au niveau national, ou local, de la cité. Cette participation se caractérise par :

    • Seuls font de la politique, réellement, les « représentants » soi-disant « élus » du Peuple. Les autres citoyens sont passifs. « Ce sont des veaux » disait un grand représentant de la bourgeoisie, de Gaulle.

    • Pour les autres membres de la société, c’est de la politique « spectacle » : ils se contentent de regarder les débats politiques et de société, concernant leur vie quotidienne, à la télévision (média aux mains de la classe dirigeante, et donc manipulée à souhait), et participent, en tant que spectateurs, à des meetings, etc. Mais ils ne gèrent rien, et participent encore moins à la gestion des entreprises.

    En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

    La légitimité et la souveraineté appartiennent au Peuple, et au Peuple seul, y compris entre deux échéances électorales. Quand la classe dirigeante bafoue les engagements qu’elle a pris lors d’élections, le Peuple n’a jamais hésité à se manifester, par le passé, sur la scène de l’Histoire (1789-1792, 1830, 1848, 1871, 1936, 1968, etc.).

    Si l’on étudie l’Histoire, le constat est :

    • Dans certains cas, une classe dominante est remplacée par une autre classe dominante. Ainsi, en 1789, l’aristocratie, qui a fait son temps, est remplacée par la bourgeoisie, plus moderne.

    • Dans d’autres cas, les classes populaires parviennent à s’emparer du pouvoir, et à gérer les affaires en lieu et place de la bourgeoisie, devenue égoïste et incapable. C’est le cas de la Commune de Paris, en 1871 ; ou bien la dictature du prolétariat en URSS, de 1917 à 1953. ou encore, la dictature du prolétariat en Chine populaire de 1949 à 1976.

    Ainsi, depuis les années 1980, la bourgeoisie française, minoritaire dans le pays, est devenue incapable de gérer les bien communs : la nourriture est empoisonnée, et source de maladies, du fait des pesticides, glysophates, etc. ; l’eau et l’air sont pollués ; elle présente une incapacité à donner un véritable travail, convenablement rémunéré, à plus de cinq millions de personnes ; elle est la cause d’une dette abyssale et irrationnelle ; les violences urbaines, la sécurité et le terrorisme ne sont pas maîtrisés ; les logements indignes sont nombreux, ainsi que les SDF ; des guerres impériales sont menées en Afrique et en Asie, générant de nombreux mouvements migratoires ; la justice bourgeoise, non équitable pour le Peuple, multiple les déviations de toutes sortes : évasions fiscales, disparues de l’Yonne, affaires non résolues (Boulin, de Broglie, etc.) ; blocage des institutions, et favoritisme, comme l’affaire Benalla ; démocratie dite représentative de plus en plus obsolète ; etc.

    Bien évidemment, d’une élection à l’autre, la caste dirigeante, véritable comité de gestion des affaires et des intérêts de la classe bourgeoise (ayant obtenu, par les élections, le « blanc-seing » populaire), prétend gérer les affaires au nom de l’intérêt général de toute la société. Mais jamais, ou très rarement, la caste dirigeante ne fait un bilan de son activité réelle, au service toujours des plus riches et des grands privilégiés. Jamais aucun élu n’est démis de ses fonctions pour avoir parjuré les bonnes intentions présentées, lors de la campagne électorale, aux suffrages des électeurs.

    En quelque sorte, la fonction du suffrage universel, en régime bourgeois, consiste à donner la légitimité à l’une des fractions qui composent la classe bourgeoise.

    Il devient évident que seule la remise de TOUS les pouvoirs au Peuple, et à lui seul (pouvoirs économique, politique et culturel) peut clôturer une telle époque d’obscurantisme, et de retour à la barbarie.

    Jusqu’à ce résultat (la révolution et l’instauration d’un système nouveau, socialiste, où seuls le Peuple présente des candidats aux élections, candidats ayant un mandat impératif, candidats qui ne sont pas plus rémunérés qu’un ouvrier, mandats qui font l’objet d’un bilan périodique et réel, candidats qui peuvent être démis de leurs fonction par le Peuple), la participation du Peuple aux élections bourgeoises n’a pour objet que de compter les forces populaires, et ceci sous la direction d’un parti communiste authentique.

    En conséquence, les hommes politiques (souvent démagogues, qui ne font jamais ce qu’ils disent – une politique au service du Peuple et du Peuple seul – et font ce qu’ils se gardent bien de dire – une politique au service de la bourgeoisie et de la bourgeoisie seule), deviennent, pour le Peuple, tout à fait inaudibles et incompréhensibles, de même que tous les journalistes qui officient dans les médias « officiels », qui ne sont que les porte-paroles des idéologues bourgeois.

    Si l’on ajoute à cela la contradiction objective entre une infrastructure économique, de plus en plus socialisée, et une politique, en superstructure, qui demeure bourgeoise et individualisée, il en résulte des hommes politiques bourgeois de plus en plus impuissants. Ils ont beau parler, mettre en œuvre les meilleurs cabinets de communication, pour tenter de valoriser des mesures inadaptées, multiplier les audits, plus rien ne percute. Dans la réalité, qui échappe aux hommes politiques, coupés du peuple, enfermés dans la ouate bourgeoise, tout va à vau-l’eau, et se détraque immanquablement. Et ainsi, la contradiction entre l’infrastructure, déjà socialiste et collectiviste, et la superstructure, que l’on cherche de force à maintenir capitaliste (maintenue à toute force, avec entêtement, dans un état arriéré), s’approfondit démesurément. C’est comme empêcher l’accouchement à toute force d’un monde nouveau, vouloir faire entrer de force dans le ventre de l’ancienne société, le monde destiné à naître.

    La seule façon de résoudre cette contradiction, c’est la révolution prolétarienne, c’est-à-dire que le Peuple s’empare avec force et violence, de sa souveraineté – car seul légitime, avec ou sans élections – et gère lui-même l’ensemble de la société, entreprises, cités et nation. Seules les valeurs populaires sont à même de répondre aux nouveaux impératifs de gestion.

    Et que l’on ne s’y trompe pas : il en est de même au niveau des villes, grandes et petites, des cités et des quartiers.D’ailleurs, de plus en plus, la réalité prend le dessus, et la classe bourgeoise, malgré les nombreux moyens dont elle dispose (intelligentsia, universitaires, spécialistes, journalistes à sa solde, moyens médiatiques, etc.) a bien du mal à prétendre, par exemple, aujourd’hui, que les grandes fortunes reposent uniquement sur le travail des pseudo propriétaires de celles-ci, ou même de plusieurs générations de pseudo propriétaires. Cela est encore plus évident dans les pays anciennement communistes, comme la Russie ou la Chine, qui ont vu, en quelques années, l’émergence de très grandes fortunes, aux mains d’oligarques : c’est par la rapine, et le vol des biens publics, que ce sont créés ces grandes fortunes. En France également, les grands monopoles et les holdings, s’ils reposent effectivement sur le Travail, c’est sur le Travail de générations de personnes appartenant au Peuple. Il est donc légitime que tous ces moyens de production reviennent aujourd’hui au Peuple et soient gérés directement par celui-ci.

    Que représente, par exemple, l’immense fortune des trois générations Dassault, qui se sont succédées à la tête du groupe, sans le Travail du Peuple, ainsi que les commandes par l’État, et de la politique guerrière et agressive menée par l’État bourgeois à l’extérieur (guerres en Libye, en Irak, en Syrie, au Yémen, etc.), pour le seul développement des profits gigantesques empochés par quelques familles de capitalistes ?

    De plus en plus, la classe bourgeoise s’avère incapable de gérer rationnellement ces moyens de travail, afin que ces outils se développent encore, et soient mis véritablement au service des seuls besoins de toute la population nationale, et pas seulement pour créer le luxe et l’opulence pour quelques individus.

    La dernière illusion à faire tomber, afin de dessiller les yeux du Peuple, c’est que la classe bourgeoise , dans le cadre de la société existante, telle qu’elle a évolué, est tout à fait incapable de trouver des solutions pérennes. En même temps, il s’agit de convaincre le Peuple que lui, et lui seul, est à même de mettre en œuvre les nouvelles solutions aux nouveaux problèmes.

    L’expérience vécue par les masses, ces quarante dernières années, l’a amplement démontré : alternance de domination entre les fractions de la droite et de la « gauche » de la classe bourgeoise, entre les « girondins » et les « montagnards », sans que jamais ne soit produit une seule solution aux diverses difficultés lancinantes de la société, comme le chômage de masse, la diminution du pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus pauvres, inégalités de plus en plus importantes entre ceux qui ont tout, et ceux qui n’ont rien, etc. A ces difficultés liées au système capitaliste, se sont ajoutés l’écocide, et la pollution, avec l’empoisonnement de la population avec des aliments remplis de divers poisons (pesticides, etc.), les risques liés à l’énergie nucléaire, la naissance de bébés sans bras, etc.

    Les idéologues de la bourgeoisie ont beau s’égosiller, les solutions sont toujours pour demain, ou après-demain. Mais, en fin de compte, quoi qu’elle dise, la classe bourgeoise, avec le temps qui passe, devient complètement inaudible : les solutions qu’elle met en exergue (comme la limitation de l’usage du diesel, l’instauration de nombreux taxes et impôts, qui frappent les plus faibles et les plus démunis, solutions que contredisent sans cesse les faits, ne sont plus entendus, mais combattus.

    Peu à peu, le Peuple prend conscience, dans son immense majorité, que lui seul est à même de mettre en place les solutions réelles aux difficultés d’aujourd’hui (écocide, guerres de pillages, arrivée massive de migrants, violences urbaines, délinquance et drogue, disparition de nombreuses espèces animales, souffrances animales et chasse, etc.), qui mettent en péril l’existence de l’humanité, et ces solutions passent inéluctablement par la révolution prolétarienne et le début d’une ère nouvelle, socialiste. Loin de descendre du ciel, tel la Jérusalem céleste, le nouveau monde émerge du sein de l’ancien monde, qu’on le veuille ou non. On peut appeler cela le « doigt de Dieu ».

    Les traîtres à la cause ouvrière et populaire (les partis politiques, comme le parti soi-disant « socialiste » et le parti « communiste » français, les syndicats jaunes à la solde des patrons, tels les responsables de tous les syndicats soi-disant « représentatifs », les associations diverses, etc.) sont tellement discrédités, qu’eux non plus ne parviennent plus à se faire entendre, et à endiguer le mouvement révolutionnaire : leurs discours lénifiants contredisent trop leurs pratiques réelles de collaboration de classes. Mais surtout, et cela est mortel pour eux, la société avance, et elle est tellement mûre pour l’accouchement d’un nouvel état social, avec des nouvelles valeurs, humaines, de solidarité et de fraternité réelle, valeurs frontalement opposées à la seule valeur qui reste à la bourgeoisie : la course effrénée au profit destiné à enrichir l’extrême minorité des super privilégiés, qui se sont mis eux-mêmes en dehors de la société et du Peuple. Les valeurs populaires sont aussi prônées par toutes les religions, qui mettent en avant une morale de justice et d’équité, et qui fait en sorte que la propriété ne repose que sur le travail honnête de chacun et la participation de tous aux richesses créées par la société entière, richesses à répartir entre tous. La règle d’or, commune à toutes les religions est : « Faites aux autres ce que vous voudriez que l’on vous fasse », alors que la règle diabolique mise en œuvre par la bourgeoisie est : « Obtenez le profit maximum, même si pour cela il faut éliminer toute humanité ».

    Les responsables politiques de la bourgeoisie, n’ayant qu’une courte vue, sont devenus incapables de ne régler aucun problème social d’ampleur, comme :

    • La santé pour tous,

    • L’éducation pour tous,

    • La justice, qui est à deux vitesses, épargnant les plus riches et condamnant à de la prison ferme les plus pauvres,

    • La sécurité dans les quartiers,

    • Le logement indécent et les SDF : ce sont toujours les habitations des pauvres qui s’affaissent, causant des morts, jamais les logements des riches, comme à Marseille,

    • Le développement de la science.

    En conséquence, quel que soit le résultat des élections présidentielles, la tâche actuelle est bien de préparer la révolution prolétarienne et l'instauration de la dictature du prolétariat.

    1. Le contexte international :

    Il est nécessaire de lire d'une part le « Manifeste du Parti Communiste » de Marx et Engels, et d'autre part « L'impérialisme, stade suprême du communisme » de Lénine, pour comprendre le monde actuel.

    L'impérialisme, c'est la guerre, pour le repartage du monde. Cela est le cas en 1914, en 1939, et c'est encore le cas aujourd'hui. A un moment donné, le capitalisme n'arrive plus, par les méthodes pacifiques, à empêcher la chute du taux de profit, et il doit donc recourir à la guerre, pour s'opposer aux autres monopoles et États capitalistes concurrents, et récupérer des néo-colonies .

    Le seul moyen de mettre fin à la guerre c'est de faire la révolution et d'instaurer des pays , puis une humanité d'abord socialistes, puis communistes.

    Ceux qui ont recours à des « analyses » individualistes, psychologiques, etc, sont à côté de la plaque , du gente : « Poutine est fou », etc. Il s'agit de mener une analyse des classes et des rapports de force au niveau international : La Russie n'a d'autre choix, aujourd'hui, que de faire la guerre, pour survivre en tant que État impérialiste.

    Dans chaque pays, chaque classe ouvrière doit combattre contre sa propre bourgeoisie et contre son impérialiste (même s'il s'agit d'un impérialisme secondaire comme la France), sous la conduite d'un Parti Communiste, en créant l’union du peuple au sein d'un Front Uni, et en s'armant d'une armée rouge. C'est ce que Lénine et les bolcheviks ont fait en Russie , de 1902 à 1917, et c'est ce que les socialistes français n'ont pas fait , en France, puisqu’ils se sont ralliés à leur propre impérialisme, dans le cadre de « l'Union sacrée ».

    Ainsi, les Russes , les Ukrainiens, etc. doivent combattre contre leurs bourgeoisies , et aussi contre l'agresseur extérieur, en ce qui concerne les Ukrainiens. Le passé de l'Ukraine est connu (forte tendance nazie, Shoah par balles lors de la seconde guerre mondiale, alliance de l'extrême-droite avec les nazis allemands, etc.). L'Ukraine est un pays corrompu : ainsi, à titre personnel j'ai connu dans l'Oise, un cadre communal qui a « importé » une belle ukrainienne : le trafic d'êtres humains est plus que répandu en Ukraine. Mais la France ne peut faire la morale sur ce point, alors que l'extrême droite représente, en France, selon les sondages, 30% des options proposées aux électeurs (selon les sondages) pour les élections présidentielles de 2022.

    Les camps pour la future troisième guerre mondiale se dessinent  : d'un côté la superpuissance impérialiste américaine, qui a organisé ses alliés au sein de l'OTAN, de l'autre côté l'impérialisme montant, la Chine, alliée à la Russie et d'autres pays. Dans ce conflit, l'Ukraine est le maillon faible, tout comme Taïwan. Le président ukrainien, représentant de la classe dominante bourgeoise, a rejoint le camp de l'OTAN. Les Ukrainiens sont tiraillés entre trois tendances : les pro-russes (dont le Donbass), les pro-occidentaux (dont la bourgeoisie libérale pro-européenne) et un mouvement national d'indépendance, dont devraient faire partie les communistes ukrainiens).

    En France, les communistes français doivent combattre pour l'indépendance à tout point de vue (économique, énergétique, politique, etc.) et aussi pour l'autonomie prolétarienne (ne pas être à la traîne d'une fraction bourgeoise, comme les communistes à la traîne des gaullistes lors de la quatrième république) : également, le sort de la guerre se décide par l'armement du peuple (armée populaire). Pas d'armée de métier, mais le peuple en armes.

    La bourgeoisie française est loin de tout cela : ainsi son soutien au peuple ukrainien est rempli de contradictions : entre les valeurs boursières de Renault, Auchan, Leroy-Merlin, etc , et les valeurs classiques de la bourgeoisie (liberté, égalité, fraternité), la bourgeoisie n'hésite pas longtemps : comme en 1940, les intérêts financiers l'emportent (mieux vaut Hitler que le front populaire, disait une fraction de la bourgeoisie dans l'entre deux guerres). Les affaires sont les affaires.

    Ainsi qu'indiqué par Mao Tsé-toung, la transformation du régime soviétique en 1953, et du régime chinois en 1976, en États capitalistes ,puis en superpuissances a transformé ces États en États de type fasciste, de la même tendance que le régime nazi. La Russie est redevenue une prison des peuples (voir la Tchétchénie,...) . La lutte pour la démocratie populaire, pour le travail et pour la paix font partie de l 'ADN des communistes.

    Il est sûr que l'option nucléaire est une menace. Mais comme disait Mao Tsé-toung, l'impérialisme est un tigre en papier : c'est-à-dire qu'il est dangereux jusqu'à sa fin comme un tigre, mais il est de papier car forcément vaincu par le courant de l'histoire qui porte l'humanité vers le socialisme .Les guerres impérialistes de rapine sont des guerres injustes (Mali, Afric, Afghanistan, Irak, Syrie, etc.). Les guerres contre les guerres impérialistes et les guerres de libération nationale sont des guerres justes. Pour mémoire, la première guerre de rapines, de 1914-1918) a conduit au triomphe de Lénine et des bolcheviques , en Russie (ainsi que très temporairement dans divers pays , comme la Hongrie, l'Allemagne, etc.). La seconde guerre de rapines de 1940-1944 a conduit au triomphe de la Chine , ainsi qu'aux mouvements de libération dans les pays du tiers-monde en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique (Vietnam, Cuba, etc.). Sans aucun doute , la troisième guerre de rapines conduira au triomphe du socialisme dans le monde et à la disparition du capitalisme. Soit la guerre triomphe du capitalisme, soit c'est la révolution mondiale. C’est l’espoir des communistes pour le XXI° siècle !

     

    « Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international.Les élections présidentielles dans le cadre de l'impérialisme français et de la domination des monopoles. Le contexte international. »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter