• Les 32 voies de la Sagesse. Introduction à la Kabbale.

    Quatre conditions pour être kabbaliste :

    1)      Confiance absolue en son maître intérieur.

    2)    Faire le vide et la mort dans son être et être versé dans les sciences profanes : Connaître l’hébreu. Ne pas négliger les sciences profanes.

    3)    Etre d’un âge mûr : Age : 40 ans.

    4)    Avoir un cœur bon et une pureté absolue.

    Une légende veut que, sur quatre maîtres qui étudient le Zohar, l’un meurt, le second devient fou, le troisième se convertit à la religion des gentils, et seul le quatrième revient entier et intact (rabbi Akiba).

    Le péché mortel : se prendre au sérieux. Le rire et le sens de l’humour. Le piège mortel serait de se prendre au sérieux. L’humour est une faculté qui doit régner collégialement avec la raison, l’intuition, l’imagination. Ceux qui ne cultivent pas l’humour s’arrêtent sur le chemin. Ils se rétrécissent dans leurs certitudes, ils pontifient. Puis ils condamnent. Enfin, ils tuent. La pire des choses qui puisse nous arriver, c’est de se prendre au sérieux : là réside la mal suprême.

    Importance de la dernière pensée.

    Les 32 voies de la Sagesse.

    Introduction à la Kabbale.

     

    Introduction : Définition et objectif de la Kabbale

     

    La vie quotidienne est un rêve éveillé. Il s’agit de s’élever de nouveau, de malkuth en kéther, et de retrouver en nous l’étincelle divine afin de la manifester dans notre vis quotidienne. C’est le sens de notre recherche maçonnique. La vraie vie.

     

    Voie mystique de l’Occident. Entre deux arbres. « Suis-je le gardien de mon frère ? ».

    Etymologiquement le mot « kabbale » signifie « tradition ». Son objectif est de retrouver sa vraie nature, celle d’avant la chute, sous entendu d’avant l’entrée dans le corps. C’est aussi l’objectif de la franc-maçonnerie : l’épreuve de la terre est la réintégration consciente dans notre être réel. Il s’agit de sortir de la caverne, de la terre, pour réintégrer notre patrie réelle, celle de la spiritualité. C’est une sortie du tombeau, un retour à la vie réelle, une régénération. Rappel du mythe du paradis : L’homme a mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’est-à-dire, qu’il a obtenu la conscience. Mais il n’a pu manger de l’Arbre de Vie, c’est-à-dire, l’Eternité lui a été refusée. Le vénérable Maître ne voulait pas l’empêcher d’atteindre cet arbre, mais il voulait l’y amener après une initiation. Adam aurait eu accès à l’arbre de vie, mais, mauvais compagnon, il n’a pas su attendre et se préparer à l’initiation. Le diable, c’est la hâte et la précipitation. L’initiation se fait sur Terre. L’homme est entre deux arbres, l’arbre de la conscience et l’arbre de la vie. Le but de son existence ici-bas est de conquérir cet arbre de vie. Entre deux colonnes.

    Comment la vie quotidienne, nous transforme en homme fini, tout petit, inconscient, automate, etc. : C’est l’homme ancien, le vieil homme. Comment devenir l’homme nouveau, l’initié, celui qui participe de l’infini ?

    La kabbale est la version ésotérique de la Torah ou Loi juive. Moïse a reçu sur le Mont Sinaï, la Loi, l’âme de la Loi et l’âme de l’âme de la Loi. La Loi ou Torah (la Loi ou Torah écrite, s’exprime dans le Pentateuque – les cinq livres de Moïse – et les Prophètes), est destinée à être lue au peuple. L’âme de la Loi, qui comprend le Talmud qui est le commentaire exotérique de la Torah écrite, est destinée aux prêtres. Enfin l’âme de l’âme de la Loi est la vision ésotérique du judaïsme, et elle est destinée aux Initiés : c’est la kabbale, qui se transmettait d’abord de bouche à oreille, et qui a été également écrite par la suite. Dans le Talmud, il est écrit : « Les insensés ne regardent que l’habit de l’homme et quand celui-ci est beau, celui qui le porte leur apparaît également beau. Pourtant l’habit revêt quelque chose de plus précieux que lui et c’est le corps, et celui-ci cache quelque chose de plus précieux encore et c’est l’âme. L’Ecriture aussi a un corps et ce sont les commandements, elle a aussi une âme qui a été révélée à ceux qui se trouvaient près du Mont Sinaï, c’est l’âme de l’Ecriture qui constitue la partie essentielle et fondamentale ».

    La Chute : Involution, puis évolution. Qu’est-ce qui est mort en l’homme ? Mort physique du corps : non ! Vie éternelle de l’âme : non ! Mais ce qui est mort, c’est l’identité en l’homme du Soi et de l’ego. Involution : descente de Kéther en Malkuth, en passant par le buisson ardent (Yesod). Evolution : remontée de Malkuth en K éther, en repassant par le buisson ardent (« L’origine du monde »).

    De Kéther à AïnAïn SophAïn Soph Aur : Le Maître n’apparaît que lorsque le disciple est prêt. La seule initiation réelle est l’initiation à la réalité intérieure, c’est-à-dire à l’âme elle-même. L’âme, ou le Soi, l’amie fidèle et dévouée, c’est au plus profond de soi-même, dans le sanctuaire de son Temple Intérieur que chacun doit la chercher. C’est là aussi que chacun dois partir en quête de la Sagesse qui ne peut être trouvée dans le monde extérieur.

     

    Première partie : La vie est la mort, la mort est la vie

    L’initiation, portail vers le monde spirituel. Enterrement et déterrement. Epreuve de la terre : perte du corps matériel. Initiation : prise de conscience de cette perte. Lorsque le récipiendaire entre dans le temple, afin d’être initié, il a déjà perdu son corps physique. Le Temple se situe symboliquement sur un plan spirituel. Initier, c’est donner la vie sur le plan spirituel.

    Le Huit, L’Infini :

    Le nombre huit symbolise une manifestation appartenant à la fois aux mondes visible et invisible. Par extension, il représente l’union de ces deux mondes et l’harmonie qui doit prévaloir entre eux.

    Pythagore enseignait que « la vies est la mort et la mort est la vie ». Cela signifie que l’âme qui naît sans le monde matériel meurt dans le monde spirituel. Inversement, lorsqu’elle meurt dans le monde matériel, elle naît dans le monde spirituel. Le meilleur exemple est celui de l’initiation maçonnique : le récipiendaire, d’un côté de la porte est un profane. De l’autre côté, il meurt à la vie profane et naît à la vie d’Initié. Inversement, dans l’autre sens, le maçon passe de la vie spirituelle à la vie matérielle.

    Deux cercles reliés par un point. Le point représente une porte. C’est la porte du ciel, qui ouvre le monde spirituel, et la porte de l’enfer, qui ouvre le monde matériel. Le premier cercle représente le monde matériel, le second cercle le monde spirituel.

    Le monde physique existe pour faire découvrir le monde spirituel. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas et ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». Rationalisme : la conception de la vie spirituelle doit rester raisonnable : d’où l’étude des sciences profanes. Il faut agir en sorte que ce qui est en bas soit à l’image de ce qui est en haut.

    La fonction de l’initiation est d’ouvrir une porte, de commencer quelque chose. L’initiation, suivie d’un travail et de la pratique, permet d’éveiller la conscience universelle.

    L’ego est soumis à l’espace et au temps, et donc à la vieillesse, à la maladie, à la souffrance et à la mort.

    Le Soi est éternel, infini, immortel.

    L’éclair étincelant, l’épée flamboyante. Le Fiat Lux. Dans le Sepher Yetsirah, on lit : « L’apparition des dix séphiroth sorties du Néant sont comme un Eclair de Lumière qui serait sans fin. Le Verbe de Dieu circule en elles ; sortant et rentrant sans cesse, semblables à un tourbillon, elles exécutent Son ordre et s’inclinent humblement devant Son trône. »

    La naissance est un moment relativement pénible pour l’âme. En effet, elle correspond pour elle à une forme d’emprisonnement, car elle quitte son état spirituel pour s’introduire dans un corps matériel qui est soumis aux limites du temps et de l’espace. En s’incarnant, elle perd aussi le souvenir de ce qu’elle a vécu sur le plan spirituel et oublie la trame de ses voies passées. Par ailleurs, la vision des choses s’amoindrit considérablement, car elle ne bénéficie plus du champ de conscience qui était le sien sur le plan spirituel. Enfin, elle quitte d’autres âmes qui pour elles, constituaient une famille comparable à celle qui est actuellement la nôtre sur Terre. Aussi, pour toutes ces raisons, le moment de s’incarner est un moment difficile à vivre pour l’âme. Certaines personnes ayant connu une mort clinique ont éprouvé une difficulté comparable avant de « revenir » sur le plan terrestre. En effet, c’est avec regret qu’elles durent réintégrer leur corps physique, car l’état spirituel qu’elles vécurent dans le monde spirituel leur avait procuré un sentiment de paix et de liberté qu’elles auraient aimé prolonger. La mère n’est donc pas la seule à souffrir lorsqu’elle met un enfant au monde, car l’âme, en s’incarnant dans le corps physique, subit la même épreuve de sa nouvelle vie terrestre. Naturellement, cette souffrance n’est pas d’ordre physique, car elle ne ressent aucune douleur physiologique au moment de son incarnation. Il s’agit plutôt d’un moment de déphasage entre l’état spirituel qu’elle connaissait sur le plan spirituel et la condition limitée qu’elle expérimente en pénétrant dans son nouveau véhicule matériel. Bien que ce sentiment soit difficile à exprimer au moyen de mots, on peut le comparer à la sensation que l’on éprouve lorsque l’on est réveillé brusquement au milieu d’un rêve. Bien que cette sensation ne s’accompagne d’aucune douleur physique, elle laisse une impression désagréable pendant quelques minutes. De la même manière, lorsque l’âme s’incarne dans le corps au moment du premier souffle, elle éprouve un certain malaise intérieur qui se dissipe graduellement. Parallèlement à cette impression, elle éprouve un grand regret d’avoir quitté le monde spirituel. Tout au long de notre existence terrestre, ce regret demeure à un certain niveau de notre subconscient et se transforme en une nostalgie qui nous pousse inconsciemment à rechercher notre identité réelle, à comprendre d’où nous venons et vers quoi nous allons.

    La mort constitue l’une des phases de la vie universelle et correspond à un retour vers l’état spirituel qui était le nôtre avant de nous réincarner sur Terre. La mort n’est pas le départ vers le néant ou la fin définitive d’une vie. La mort n’est que le passage d’un plan de manifestation à un autre. La manière dont chaque individu envisage la mort conditionne la façon dont il vit. La mort est une transition de l’âme vers le plan spirituel et elle est la plus belle initiation qu’un être humain puisse recevoir au cours de sa vie terrestre.

    Le cycle de la vie :

    Toute naissance est une mort ; toute mort est une renaissance. Cette double affirmation peut sembler contradictoire, car elle établit une similitude entre deux mots dont la signification est littéralement opposée. Cependant, cette ambiguïté n’est qu’apparente, car il est vrai que lorsqu’un enfant naît sur Terre, son âme s’incarne sur le plan matériel et cesse de « vivre » sur le plan spirituel. Autrement dit, elle perd sa vie spirituelle, et c’est en ce sens que toute naissance est une mort. Inversement, lorsqu’une personne meurt, son âme se libère du plan matériel et retrouve l’état spirituel qui était le sien avant de s’incarner. Il s’agit donc pour elle d’une véritable renaissance et d’un retour à sa condition originelle. La naissance et la mort correspondent en fait aux deux étapes d’un seul et même cycle. Pythagore disait : « Naître et mourir sont une seule et même chose ». Lorsqu’un enfant vient au mode, ses parents se réjouissent de sa naissance. Une telle joie correspond à un événement qu’ils ont attendu et préparé avec amour. Le nouveau-né devient immédiatement le centre de la vie familiale et lui donne une impulsion nouvelle. Il est à la fois un sujet de fierté et de bonheur. A l’inverse, la mort d’un proche est vécue comme une épreuve que l’on considère bien souvent comme une injustice. Les sentiments prédominants sont alors le chagrin, la peine et le désarroi. De tels sentiments sont en eux-mêmes l’expression de l’affection que l’on portait à la personne qui est décédée. Si nous considérons ces deux événements opposés, naissance et mort, dans le monde matériel, c’est exactement la situation inverse qui a lieu sur le plan spirituel. En effet, lorsqu’une âme quitte l’au-delà pour s’incarner sur Terre, elle se sépare d’une famille d’âmes qui, à leur niveau, éprouvent des états de conscience comparables au chagrin, à la peine et au désarroi. En revanche, lorsqu’une personne meurt sur le plan terrestre, la transition de son âme est accueillis comme une naissance sur le plan spirituel et constitue un événement heureux. Ainsi, « naître » et « mourir » prennent un sens très différent selon que l’on applique ces deux termes à l’homme incarné ou désincarné.

    Apollonius de Tyane écrit, dans les Lettres à Valerius : «  Les choses ne meurent qu’en apparence (…) ; de même les choses ne naissent qu’en apparence. Lorsqu’une chose passe de l’état d’essence à l’état de nature, nous appelons cela la naissance ; et nous appelons mort le retour de l’état de nature à l’état d’essence. En réalité, une chose n’est jamais ni créée, ni détruite ; elle ne fait que devenir visible ou de devenir invisible. Dans le premier cas, la cause réside dans la densité de la matière, et dans le second cas, elle réside dans la ténuité de l’essence qui demeure toujours la même, ne différant que par sa condition de mouvement ou de repos. … Les modifications des êtres visibles n’appartiennent en réalité pas à ces êtres individuellement, mais toute modification appartient à l’Etre universel unique. Et qu’appellerions-nous la raison de tous ces phénomènes sinon l’essence primordiale qui, indubitablement, provoque et détermine, et devient tout en toutes choses ».

     

    Deuxième partie : Involution et évolution. La double échelle. L’Arbre de Vie

    Dans le Temple s’effectue un travail progressif, qui peut être comparé à la montée d’une échelle symbolique, allant de l’équerre au compas. L’initiation est un point de départ, le coup de pouce donné au départ, qui doit être suivi du travail de l’initié pour parvenir à l’objectif. C’est le passage de 4 à 9, du carré au cercle, ou encore la quadrature du cercle.

    L’échelle :

    Initier, c’est donner la vie sur un plan spirituel, ou du moins rappeler que l’essentiel de la vie se déroule sur le plan spirituel. Mais tout le monde n’a pas conscience de cela. Chaque initiation constitue une étape symbolique sur le sentier. Le but n’est pas vraiment de transmettre un savoir intellectuel, mais plutôt de susciter un élan de l’âme vers les plans de conscience qui transcendent le Moi objectif. En d’autres termes, leur rôle est avant tout de libérer momentanément le Moi intérieur des limitations que lui impose le corps physique, de manière qu’il puisse communier avec la Sagesse et en recevoir l’influx spirituel. Lorsqu’une telle communion est réalisée, tout notre être s’imprègne de l’état spirituel que nous avons vécu intérieurement, et c’est la nostalgie de cet état qui nous incite à poursuivre notre quête. Chacune des initiations permet, non seulement de prendre davantage conscience du Moi intérieur, mais également de ressentir la beauté, la noblesse et la valeur de la dimension initiatique de la tradition véhiculée.

    Cicéron : « L’âme est d’origine céleste, précipitée ici-bas hors de sa demeure qui se trouve dans les cieux les plus hauts et, pour ainsi dire, mise sur Terre en un lieu totalement en opposition avec sa nature divine et son immortalité ».

    L’homme n’est pas seulement un, citoyen du monde physique, mais il est aussi une entité existant sur le plan spirituel.

    Toute initiation s’adresse avant tout à notre Moi intérieur. Le but est de créer une impression marquante sur notre personnalité profane. Une telle impression ne peut se produire que si ce que nous pensons, disons et faisons au cours d’un rituel soulève nos émotions. En effet, notre Moi émotionnel est un plan de conscience intermédiaire entre notre Moi intellectuel et notre Moi spirituel. De ce fait, si notre participation à une initiation ne produit aucun effet sur nos sentiments, elle se limite à notre interprétation objective et n’éveille en aucun cas notre sensibilité intérieure. Or, c’est cet éveil qu’il importe de réaliser pour accéder à une parfaite compréhension du but que nous poursuivons, à savoir l’illumination. Lorsque l’initiation atteint son but, elle produit une fusion temporaire entre les différents aspects de notre être et les plans les plus élevés de la conscience universelle. Lorsqu’une telle fusion est réalisée, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, elle se traduit par une émotion dont l’intensité ne peut être mesurée par quiconque n’en a pas fait l’expérience. En revanche, celui qui l’a vécue en garde à jamais le souvenir et la conserve pour toujours comme une partie de lui-même. Elle devient alors un élément de sa personnalité, et, sans qu’il en ait vraiment conscience, contribue à entretenir sa foi.

    Tout le monde n’est pas prêt à lire ou à entendre certaines vérités, et la connaissance, lorsqu’elle est transmise à des personnes qui sont indignes de la recevoir ou incapables de la comprendre, peut susciter la critique et devenir un agent puissant au service du mal.

    « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, ce qui est en bas est comme ce qui est en haut » : parler, penser, agir de telle sorte que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut. Exemple : « La vie est la mort, la mort est la vie » (Pythagore).

    A) Description de l’Arbre de Vie : L’Arbre de Vie peut être symbolisé par un oignon. Il s’agit vde passer d’une pelure à l’autre pour regagner le centre. C’est passer du fini à l’infini, du temporel à l’éternel.

    L’Arbre de Vie est aussi un ensemble de cercle. Au centre se trouve Aïn, c’est-à-dire « Rien » ou le Néant. C’est le point au milieu du cercle. Aïn Soph représente les dix séphirot : C’est la Tout. Le fond sur lequel se trouve l’ensemble est l’Aïn Soph Aur, ou la Lumière Infinie.

     

     

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    Les séphitoth établissent l’union entre l’infini (Aïn Soph) et le fini (Malkuth). Sans les séphiroth, l’infini serait inaccessible. Voici comment le kabbaliste Moïse Cordovero (XVI° siècle) décrit le processus d’émanation : « La cause de l’Emanation est le désir du Roi des rois de se révéler aux yeux des créatures afin qu’elles le connaissent. Parce qu’Il est naturellement bon, il veut que les êtres puissent le percevoir. Par la première Emanation, la Sephira « Kéter » il était encore trop haut et les êtres inférieurs ne pouvaient pas l’apercevoir. C’est pourquoi, une deuxième émanation, la Séphira « Hockmah » était nécessaire ; puis une troisième, « Binah », etc. Jusqu’à la dixième émanation « Malkuth », à partir de laquelle la perception de l’Etre divin était possible. Voici une image qui fera comprendre ce processus : Le soleil pénètre dans une maison par une ouverture. Mais à cause de son intensité, personne ne peut le supporter ; il brûle lorsqu’on s’expose à ses rayons, il aveugle lorsque l’on tente de le regarder. On place alors devant l’ouverture un rideau léger qui laisse passer la lumière du soleil mais en atténuant son éclat, afin qu’elle soit supportable. Cependant le soleil est si fort, que cet écran ne suffit pas et il est nécessaire d’en placer un deuxième moins transparent, puis u troisième, etc. ; et enfin un dixième. On peut se demander pourquoi il fallait mettre dix écran et non plus ou moins. C’est parce que ce nombre était celui qui convenait afin de régler exactement l’intensité de la lumière solaire pénétrant dans la maison de telle sorte qu’elle éclaire et réchauffe sans aveugler ni brûler. La lumière divine se voile pour se découvrir aux yeux des hommes. Le soleil aveugle celui qui le fixe les yeux nus à cause de son éclat, mais à travers des verres opaques on peut le regarder sans que la vue soit incommodée ».

    Dix, parce que toutes choses sont contenues dans la décade. Ce nombre contient tous les autres nombres.

     

    Les Dix Séphirot :

    Kether, la Couronne – Hochmah, la Sagesse – Binah, l’Intelligence – Hesed, la Miséricorde – Geburah, la Force – Tiphéret, la Beauté – Netsach, la Victoire – Hod la Gloire – Yesod, la Fondation - Malkuth, le Royaume.

    Les dix séphirot sont toujours comptées comme une, car toutes ne sont que des aspects de l’Infini, dont elles viennent et dont elles ne sont pas séparées. De même que la lumière vue à travers des verres de couleur est une seule lumière, bien que se manifestant de façons différentes. De même, l’Infini se manifeste sous divers aspects et reste Un.

    Oignon et poupées gigognes ou poupées russes.

    Une fois atteint Kether, comme ce lieu est unique, nous communiquons les uns avec les autres (Conscience Universelle).

    AïnAïn SophAïn Soph Aur :

    Les Trois premières séphirot : KétherHochmah et Binah : elles sont hors du temps et de l’espace. C’est la Mère, le Père et l’Androgyne. La Sainte Trinité.

    Les Sept Jours : Ce sont les sept jours de la création : HesedGeburahTipherethNetsach, Hod et Malkuth.

    Les Trois piliers ; le triangle de Pythagore : C’est un triangle rectangle, avec les proportions 3, 4 et 5, représentées par HochmahGeburah et Tiphereth, la Sagesse, la Force et la Beauté, et représentées dans le Temple maçonnique par les trois piliers.

    La « rigueur » et la « miséricorde » expriment la « respiration » du monde : concentration et extension. La création du monde, telle qu’elle est racontée dans la Genèse, s’opère par division par deux : le ciel ET la terre, le jour ET la nuit, le sexe mâle ET le sexe femelle. La division par deux préside au mode le plus simple de la reproduction : la scissiparité. Le ternaire est aussi un élément fondamental autour duquel s’articulent des « faits » (comme par exemple la reproduction : mâle, femelle, enfant). Le nombre six est primordial parce qu’il est divisible par deux ET par trois (6=1+2+3 et 6=1X2X3).

    Les Quatre mondes : Les trois premières sephirot forment le monde d’Atziluth (Yod), ou « monde de l’émanation » ; les trois suivantes forment le monde de Briah (Hé) ou « monde de la création » ; les trois autres forment le monde de Yetsirah (Vav) ou « monde de la formation » et la dernière séphira forme à elle seule le monde d’Assiah (Hé), ou « monde de l’action ».

    Le pilier de la justice ou de la rigueur (pôle négatif) et le pilier de la miséricorde (pôle positif) : Jakin et Boaz. Le franc-maçon est à la fois entre les colonnes et entre l’équerre et le compas.

    Les Vingt Deux Sentiers. Le Tarot. Trois : Horizontale. Sept : Lettres doubles et Verticale. Douze : Lettres Simples et Diagonale. L’Arbre de Vie. Les Sephirot. Les 22 chemins. Le Tarot. Involution et évolution.

    Les 32 voies de la Sagesse : Dix plus Douze. Le Trente Troisième. Le Maître Intérieur.

    Sagesse profane : attendre la bonne heure, celle de la mort réelle et physique. Les Francs-maçons sont-ils de mauvais compagnons, parce que impatients ? Etre initié dès cette vie, en franchissant la trente troisième porte ?

    L’Arbre de Vie :

    Le nom de chaque séphirah décrit un aspect ou un attribut de la divinité. Les séphiroth représentent, sur le sentier du retour de l’homme, certaines qualités qu’il doit acquérir pour être digne de réintégrer le royaume de Dieu. L’homme est en exil au point le plus éloigné de la divinité, en Malkuth.

    La divinité est présente dans chaque sphère ou à chaque niveau de connaissance. En apparence distincts, ces niveaux ou degrés sont tous des aspects de la divinité : celle-ci étant infinie, elle ne peut être comprise par l’homme dans son intégralité. Ainsi, bien qu’étant Un, l’infini paraît être multiple. Sept seulement de ses aspects peuvent être amenés au niveau de la compréhension humaine. Ils ont en effet des qualités susceptibles d’être comprises par l’homme dans son état de conscience actuel.

    La kabbale décrit une décade de séphiroth, la dernière séphirah étant un retour à la première. On suggère la présence de l’Infini dans chaque sphère, où à chaque niveau de conscience. En apparence distincts, ces niveaux ou degrés sont trous des aspects de l’Infini. L’Infini ne peut être compris par ‘homme dans son intégralité. Ainsi, bien qu’étant Un, l’Infini paraît être multiple. Sept seulement de ses aspects peuvent être amenés au niveau de la compréhension humaine : ils ont en effet des qualités susceptibles d’être comprises par l’homme dans son état de conscience actuel.

    1) Kéther : ou Couronne. Ce principe est au-dessus de tout, puisqu’il est la source d’où proviennent toutes choses. Il est tellement au-dessus de la conscience de l’homme qu son éclat semble aveuglant. C’est un cercle tourbillonnant de lumière, dont l’homme ne peut percevoir que le centre noir. Il est le chaos, et cependant, il se manifeste dans l’ordre. C’est le lieu d’unité, où le feu, l’eau, l’air et la terre trouvent leur origine et sont Un. Si nous essayons de représenter la séphirah Kéther comme un portrait d’homme, nous ne pouvons le faire qu’en la comparant à un profil barbu dans lequel il y a autant de caché que de visible. Toute tentative de description pour la rendre compréhensible s’est pratiquement avérée vaine. C’est la pierre de faîte de la pyramide que l’homme doit s’efforcer de construire. Les kabbalistes l’ont appelée « Caché du Caché », « Très Haut », « Figure immense », « Tête qui n’est pas », « Existence des Existences », « Point dans le Cercle », « Roi très mystérieux et caché de la vue », et lui donne le nom de « Ehyeh ». La Bible s’y réfère comme « l’Ancien des Jours » et l »l’Amen ».

    2) Chokmah : ou Sagesse. C’est la cause intermédiaire de l’univers, la loi de la dualité. C’est la tête du pilier droit, ou pilier de la miséricorde. C’est le pôle positif et masculin. Dans le livre de la Genèse, ce pôle est appelé « Reshith », « commencement », dans les mots d’ouverture « Au commencement ». Le mot « Reshith » provient de la racine « Rosh », tête. Le Zohar l’appelle Père. Ces termes ont pour but d’indiquer l’idée de primauté ou de commencement : c’est le pôle éternel, masculin et positif. L’un des noms donnés à Chokmah est le Yod du Tétragramme.

    3) Binah : ou Intelligence. Elle symbolise la féminité éternelle. C’est la Mère. Elle est un tourbillon de forces négatives tout comme la seconde séphirah est un tourbillon de force positive. De même que la sagesse représente le Yod du nom divin à quatre lettre ou Tétragramme, et incorpore sa puissance activante, de même l’Intelligence représente les trois autres lettres du Tétragramme (Hé, Vav, Hé) signifiant le potentiel passif qui reçoit l’action de Yod. Binah est la tête du pilier gauche, celui de la sévérité. Les kabbalistes la dénomment Mère, « Palais », « Adonaï », « Elohim ».

    Les trois premières séphiroth constituent le Monde Supérieur, et la Sainte Trinité : ils sont hors du temps. A partir du non-manifesté, le manifesté apparaît comme une dualité appelée Père et Mère, Sagesse et Intelligence, positif et négatif.

    4) Chesed : ou Miséricorde. C’est la première des séphirah relative au Monde Inférieur. Chesed est donc un autre point de départ. Le Zohar l’appelle « le premier jour ». Dans la Genèse c’est le jour où la lumière est séparée des ténèbres. Jour doit être entendu au sens de temps : Les jours ne sont pas successifs, puisque tous les degrés fonctionnent concurremment. Chesed est placée sous la Sagesse, la force masculine eu positive éternelle. Elle représente donc la première activité de cette force dans le monde de la manifestation. Le Zohar lui donne les deux noms d’ « El Gadol » signifiant « La Grande » et « Le Droit » qui la rattache au pilier de droite, c’est-à-dire au pilier positif. Ce pilier est plus fréquemment appelé pilier de la miséricorde, en raison de l’influence de ChesedChesed est la première des séphiroth à exprimer un double aspect. Chesed est actif constructivement ou destructivement.

    5) Geburah : ou la Force. Appelée le « second jour », elle est associée au pilier de la sévérité. Geburah a deux aspects, l’un constructif, l’autre destructif : elle peut représenter la force qui construit et rassemble ou bien la force qui arrache et divise. Les kabbalistes l’appellent aussi « Pachad », la craint, la crainte pouvant signifier respect aussi bien que terreur. Grâce à ce tourbillon, la tendance vers une cristallisation mentale ou physique est détruite.

    6) Tipheret : ou la Beauté. C’est « le troisième jour ». Elle est en tête de la troisième colonne placée entre les piliers de la sévérité et de la miséricorde. Ce centre est en relation avec le soleil. Elle est dénommée le Fils, le Roi, le Plus Petit Visage, l’Enfant et le Dieu sacrifié. Cette séphirah a un aspect élevé inspiré par l’amour ou le dévouement, et un aspect inférieur caractérisé par l’arrogance et l’orgueil.

    7) Netzach : ou la Victoire. Appelée aussi « le quatrième jour », elle forme la base du pilier de la miséricorde. Comme concentration de force, elle a un aspect de sublime désintéressement et un aspect d’extrême égoïsme. Les kabbalistes lui ont donné le nom de « Seigneur des Armées ».

    8) Hod : ou la Splendeur. C’est également « le cinquième jour » et « El Shaddai ». Hod est à la base du pilier de la sévérité. Ses aspects sont la véracité et la fausseté.

    9) Yesod : ou la Fondation. Elle est située à la base du pilier central, appelé pilier de l’équilibre. Elle est également appelée « sixième jour » et « El ». Ses aspects, en tant que vice et vertu, sont l’oisiveté et l’indépendance.

    10) Malkuth : ou le Royaume. Elle est considérée comme le complément des neuf autres. Sans elle, les autres ne pourraient être parfaitement connues, car elle est très proche de la première, dont procèdent toutes choses. Malkuth est considérée comme représentant toute la force des autres séphiroth, mais cette énergie est en elle imparfaite. Elle représente l e « septième jour », le « Jour du Repos », ou « Retour », et elle est appelée « Adonaï ». Elle est symbolisée par le portail fermé. Ce centre représente dans l’inconscient le discernement ; son aspect négatif est l’inertie.

    32 sentiers mènent à la Sagesse. 32 est un nombre important dans la structure des cinq livres de la Torah. La première lettre de la torah est le Beth, du mot « Beréshit » (« au commencement »). Le dernier mot de la Torah est un Lamed, du mot « Israël », à la fin du Deutéronome. Beth et Lamed ont une valeur de 32. La Torah entière est incluse dans le nombre 32.

    Les 32 Sentiers de la Sagesse fonctionnent de deux manières : dans le sens Beth-Lamed, ils émanent pour supporter l’accomplissement de la Création ; dans le sens Lamed-Beth, ils offrent une voie de réintégration, afin de permettre de franchir le fleuve qui sépare le monde de l’En-Bas du monde de l’En-Haut, séparation provoquée par Elohim au deuxième jour. Ils sont les 32 briques nécessaires à la reconstruction de l’édifice sacré, l’Adam-Kadmon. Les 32 Sentiers sont des ouvertures permettant d’accéder à l’Arbre de Vie. Les 32 Sentiers correspondent également aux 32 vertus que l’homme doit éveiller pour parvenir à la Sagesse.

    Dans un sens, il y a le mot « bal », ou « abondance » ; dans l’autre sens il y a le mot « leb » ou « cœur » : c’est la voie du cœur. On trouve « bal » dans le mot « Qabalah » (Qof, BethLamed, Hé) : La lettre Hé représente la fenêtre, l’ouverture vers la lumière, vers la Réintégration, et la lettre Qof est associée à la Connaissance. Le mot Qabalah indique que le cœur représente la fenêtre spirituelle donnant accès à la Connaissance, qui se dit Daath en hébreu. Or, dans l’arbre séphirotiqueDaath correspond à la séfira occulte, cachée, qui est la porte qui donne sur la sefira Kéther, la Couronne, qui mène directement à l’Infini.

    Origine égyptienne de l’Arbre de Vie ? L’Arbre Egyptien

    Râ - Chou – Tefnou – Geb – Nout – Osiris – Isis – Horus – Seth – Nephtys.

    Dans un papyrus égyptien intitulé « Nesi Amsou », le dieu Râ parle en ces termes : « J’étais Seul, car rien n’avait été engendré. Je n’avais alors émis de Moi-même ni Chou ni Tefnou. J’évoluais et J’émis de Moi-même les dieux Chou et Tefnou, et après avoir été Un, je devins Trois, car ils jaillirent de Moi et vinrent à l’existence dans le monde. Puis Chou et Tefnou engendrèrent Geb et Nout, et Nout engendra Osiris, Isis, Horus Seth et Nephtys une seule fois ».

    L’Arbre de Mort : Transformer le plomb en or, les vices en vertus

    L’Arbre de Mort.

    Les Cornes – La Folie – La Haine – La Vanité – La Lâcheté – L’Egocentrisme – L’Idolâtrie – L’Avarice – La Colère – L’Infidélité.

    B) Eléments de Kabbale :

    L’alphabet hébreu : L’alphabet hébreu se compose de 22 lettres pouvant être classées en trois catégories : il y a trois lettes mères, sept lettres doubles et douze lettres simples. Chaque lettre a une valeur numérique précise. Le caractère ésotérique des lettres hébreu comprend, outre leur valeur numérique, leur forme scripturale et leur prononciation.

    Les trois lettre mères : Shin, Aleph et Mem. Elles correspondent aux barres horizontales de l’arbre séfirotique : elles correspondent à la tête, à la poitrine et à l’abdomen de l’Adam Kadmon. Egalement au soufre, au mercure et au sel.

    Les sept lettres doubles signifient les antagonismes auxquelles la vie de l’homme est exposée : la sagesse – la folie, la richesse – la pauvreté, la fécondité – la stérilité,  la vie – la mort, la domination -- la dépendance, la paix -- la guerre, la beauté -- la laideur. Chaque lettre a une double prononciation, l’une douce, l’autre dure. Elles correspondent aux barres verticales de l’arbre séfirotique, c’est-à-dire aux trois colonnes.

    Les douze lettres simples correspondent aux barres obliques de l’arbre séfirotique.

    Chaque lettre correspond à la fois à un élément du temps, de l’espace et de « l’âme, mâle et femelle ».

    Trois, Sept, Douze. Dix.

    La Divine Tétraktys.

    Le mystère des nombres réside dans le Verbe, ou Logos (Evangile de Saint Jean) Qui était au commencement. Ce Verbe, c’est l’Unité absolue. Pythagore enseignait de compter par scissiparité, en décomposant le Un, sans jamais quitter celui-ci. Du Verbe découlent, par émanation, tous les nombres ou particularités qui existent dans l’Univers. Pour Pythagore, « Tout est nombre ». « La décade (1 à 10), dit Pythagore, contient toutes les choses, puisque les nombres au-delà de la décade répètent les dix premiers ». Par exemple, 11 = 10 + 1 = 2. La Tétrade divine est encore plus importante que la décade, car les quatre premiers nombres naturels additionnés font 10 (1 + 2 + 3 + + 4 = 10). Voici l’invocation que les Pythagoriciens utilisaient souvent pour ouvrir leurs travaux : « Bénis-nous, Nombre Divin, Toi qui as engendré les dieux et les hommes. Ô sainte Tetraktys, Toi qui contient la racine et la source du flux éternel de la Création. Car le Nombre Divin débute par l’Unité pure et profonde, et atteint ensuite le Quatre sacré ; ensuite, il engendre la mère de Tout, qui relie Tout, le premier-né, celui qui ne dérive jamais, le Dix sacré qui détient la clé de toutes choses ».

    10 est le nombre de l’Etre : 1 et du non-être : 0. Il marque l’union de Dieu avec le monde illusoire (la matière).

    La guématrie : elle consiste à mettre en relation des mots qui ont la même valeur numérique, afin de préciser leurs sens respectifs et d’établir entre eux un lien. La réduction théosophique : il s’agit de la réduction de tous les nombres aux neuf premiers, puis de tout ramener à l’unité. .. Retour à l’Unité.

    Dieu est Amour et Unité. Ahavah, qui signifie Amour est composé de Aleph-Hé-Beth-Hé, ce qui donne la valeur de 1+5+2+5= 13. E’hod, qui veut dire Unité se compose de Aleph-Teth-Daleth, soit une valeur de 1+8+4= 13. Le nom de Dieu, composé des lettres Yod-Hé-Vav-Hé a pour valeur numérique 10+5+6= 26, soit 13+13. Cela signifie donc que Dieu = Amour + Unité.

    Les Sources : Sepher Yetsirah ou « Livre de la Création » (VI° siècle de notre ère) et Zohar ou « Livre de la Splendeur » (II° siècle de notre ère). Transmission orale de Moïse aux 70. Transmission de Melchisédech à Abraham.

    Les Trois Piliers. Les sept contraires, les oppositions de la vie :

    Les oppositions de la vie sont nos véritables Maîtres. Lorsque nous parlons des oppositions de la vie, nous parlons de qualités intérieures, des oppositions que chacun rencontre dans sa propre conscience.

     

    1. La Sagesse et la Folie : la Lune, Beth : L’histoire du renard et des poissons illustre ce couple de contraires.

    Qu’est-ce que la Sagesse ?

    Elle ne peut être donnée par autrui.

    Elle se trouve à l’intérieur de Soi, mais voilée.

    On la retrouve par son travail.

    Salomon, dont le nom est synonyme de la sagesse, la considérait comme quelque chose au-delà de la condition de l’homme, comme une bénédiction à obtenir de la divinité par la prière. Pour lui ; elle désignait le discernement des faits et l’aptitude à former, sur leurs bases, des jugements corrects. Elle signifiait aussi l’acquisition de connaissances utiles et leur application correcte.

    Dans le « Talmud », nous trouvons l’histoire suivante : un renard cheminait, un jour, le long d’une rivière et remarqua une grande agitation parmi les poissons. Il s’inquiétait d’en savoir la cause et il demanda : « Pourquoi êtes-vous si remuants aujourd’hui ? Quelqu’un vous chasse-t-il ? ». Les poissons répondirent : « Oh ! Non, nous essayons seulement d’échapper aux filets et aux hameçons que nous jettent les hommes pour nous prendre ». Alors le renard fit : « Quelle stupidité ! J’ai véritablement pitié de vous. Pour être en sûreté, venez tous avec moi sur la terre ferme et nous serons heureux tous ensemble ». « On vous dit le plus sage de tous les animaux » répondirent les poissons, « mais, par cette suggestion, vous vous révélez insensé. Si nous sommes exposés au danger de perdre la vie, ici, dans l’eau qui est notre milieu naturel, combien plus en danger serions-nous sur la terre ferme où nous ne pourrions pas exister du tout ». Il est donc certain que la sagesse ne peut pas être obtenue d’autrui.

    Quand un disciple du philosophe stoïcien Epictète se considérait comme sage lui-même, parce qu’il fréquentait des sages, son maître le reprenait en disant : « Moi aussi, j’ai fréquenté beaucoup d’hommes riches et, cependant, je ne le suis pas ». Le Sepher Yetsirah précise : « Deux pierres construisent deux maison, trois pierres font six maisons, quatre pierres, vingt-quatre maisons ; (…). La sagesse est la première pierre ». La Bible donne le conseil suivant dans le livre des Proverbes (1, 7) : « La sagesse est la chose principale ; donc, cherchons la sagesse).

    La Sagesse, c’est connaître clairement ce qu’est la Réalité par constante expérience. Un maître de sagesse n’est pas affecté par les événements, ni par les vicissitudes corporelles et morales. Il sait :

    • Que ces vicissitudes sont les apparences de la Réalité ;
    • Que la Réalité est omniprésente, mais masquée par ces apparences ;
    • Qu’elle est, en même temps qu’être, conscience et félicité.

    Le maître n’a plus de réactions ni de propensions égoïstes : il n’a plus de moi, ni donc de devenir.

    Six critères permettent de reconnaître un maître :

      1. Il est indifférent à la souffrance, la tribulation, la joie, la mort…
      2. Il est indifférent à l’opinion, la louange, l’insulte.
      3. Il est satisfait de la situation où il se trouve et ne forme aucun projet.
      4. Il ne fait aucune distinction entre les personnes. Il est bien disposé envers tous, compassionné envers tous, mais il est capable de saintes colères.
      5. Il engendre autour de lui la sérénité.
      6. Il ne voit qu’une seule Réalité, qui le comble.

    A quoi sert un maître ? Sa présence et son enseignement conduisent chacun à chercher en lui-même la source de son intime vérité, ce qui régénère. Il est équanime, mais attentif aux hommes. Hors des liens affectifs, mais disponible envers tous, libre de tout désir, car exempt de « moi », stable et lumineux, car identique à la lumière il fait aspirer chacun à partager son état. Il indique aussi les voies qui y conduisent. C’est un exemple, un idéal vivant, en même temps qu’une source inépuisable d’enseignement. Etre maître, c’est avoir atteint la réalisation ultime de l’initiation achevée, c’est être parvenu à la réintégration, au stade terminé du développement intérieur auquel peut accéder l’initié.

    1. La Richesse et la Pauvreté : Mars, Ghimel : L’homme riche et Lazare.
    2. La Fécondité et la Stérilité : le Soleil, Daleth : Le figuier stérile et maudit.
    3. La Vie et la Mort : Vénus, Kaph : La parabole bouddhiste de Kisagotami et de son enfant mort démontre le fait que la vie et la mort sont indissociables.
    4. La Domination et la Dépendance (ou la Subordination) : Mercure,  : Histoire de David et Goliath.
    5. La Paix et la Guerre : Saturne : Resh : On doit considérer la guerre et la paix comme des périodes d’activité et de repos, ou de croissance et d’assimilation.
    6. La Beauté et la Laideur : Jupiter, Tav : Deux contes peuvent servir à illustrer ce couple de contraires : « La Belle et la Bête » et « Le vilain petit canard ».

    Importance du nombre Sept : Les sept consonnes de l’hébreu, ayant deux prononciations, servent de modèle pour la douceur et la dureté, la force et la faiblesse, et deviennent ainsi les représentations des antithèses de la vie. En outre, elles sont semblables aux six dimensions de l’espace, hauteur et profondeur, Est et Ouest, Nord et Sud, et un Temple Saint qui se dresse au centre. Ces sept lettres représentent l’univers et les forces antagonistes que l’homme rencontre dans son cheminement à travers la vie.

    Le Zohar :

    « Remarquez combien insensé sont les hommes qui ne connaissent ni ne veulent étudier les voies du Saint, béni soit-Il. Ils sont pareils à des hommes endormis qui ne savent pas ce qui se passe autour d’eux. »

    Judéo-christianisme. Esotérisme : le corps, l’âme et l’âme de l’âme de la Loi.

    Kabbale chrétienne. Le Soufisme. Le christianisme ésotérique. Le bouddhisme ésotérique.

    Conception des textes sacrés : infantilisation par les Eglises officielles. Réinterpréter les textes à chaque époque.

    C) Kabbale et démarche maçonnique :

    Retour à l’Unité. Dualité : anima/animus.

    Etre. La joie, la paix et l’amour. Force, Sagesse, Beauté.

    Le Lac d’Amour, la Chaîne d’Union.

     

    Troisième partie : Retour à l’Unité. Le plan de conscience de Kéther :

    L’objectif à atteindre est la libération, la réintégration, le retour d’exil, qui est le retour à l’Unité. C’est la passage de 10 à 1, de Malkuth à Kéther, du fini à l’infini, du temps à l’éternité. Rien n’est inutile pour notre ultime retour, pour notre régénération et notre fusion finale dans l’Unité : c’est le sens du passage de Malkhut en Kéther.

    D’un point de vue humain, il est extrêmement difficile de concevoir l’infini. Qu’est-ce que l’infinité ? C’est le contraire de la finitude, de ce qui est fini. Etant donné que ce qui est fini est nécessairement de nature matérielle, l’infini correspond obligatoirement à une réalité immatérielle, ou, plus précisément, à une dimension spirituelle. Cela signifie que l’infinité ne peut pas être perçue au moyen de nos facultés objectives, mais uniquement par les facultés de l’âme. La seule manière d’appréhender l’infinité est de s’harmoniser intérieurement avec les plans les plus élevés de la conscience universelle.

    Il est également difficile de concevoir l’éternité. Dans sa vie quotidienne, l’homme est prisonnier du temps et raisonne constamment en fonction du passé, du présent et de l’avenir. C’est uniquement en élevant son âme vers le monde spirituel que l’homme peut pressentir intérieurement ce qu’est l’éternité.

    Le mot « Kéther » (kaph, reschtava une valeur numérique de 20+400+200, soit 620 soit 6+2+0 égalent 8.

    « Je » ou « moi » se dit Ani, composé des lettres Yod-Noun-Aleph. Le mot désignant Dieu, dans l’Arbre de Vie, placé au-delà de la séphirah Kéther, se dit Aïn. Ce mot est composé des lettres Noun-Yod-Aleph. La juxtaposition des mots Ani et Aïn signifie que le Moi intérieur de l’homme est une extension de Dieu : « L’homme a été créé à l’image de Dieu ». Pour Le connaître, nous devons d’abord nous connaître nous-mêmes.

    Le cœur est l’organe de la connaissance de Dieu. La première lettre de la Torah est Beth. Cette lettre Beth correspond aux termes : en, dans à l’intérieur. Le début de la Torah se situe EN Dieu, rappelant ainsi l’état glorieux de l’homme à son origine. De même la dernière lettre de la Torah est Lamed, car le dernier mot est Israël. La lettre Lamed correspond aux termes : pour, vers, en direction. On en conclut que la fin de la Torah est tournée VERS Dieu, suggérant alors la réintégration. La Torah est donc un flux allant de Beth vers Lamed, ce qui forme le mot « bal », qui signifie « abondance », « fertilité ». En suivant le sens qui suggère le retour vers Dieu, les lettre Lamed et Beth forment le mot « leb », qui signifie « cœur ». Cela signifie que nous retournons à l’Unité divine par la voie du cœur. « Cœur »’ a une valeur de 30 + 2 = 32, ce qui correspond aux 32 sentiers de la sagesse.

    La kabbale est une voie fondée sur l’aptitude à communiquer avec notre Maître Intérieur.

    La kabbale décrit une décade de séphiroth, la dernière séphirah étant un retour à la première.

    La victoire du Moi supérieur sur le Moi inférieur en l’homme est ne manifestation de la victoire universelle sur le terrestre et l’animal, l’objet étant toujours la réalisation de la vraie nature de l’homme et l’acquisition de l’immortalité consciente.

    La Parole Perdue : Le Verbe divin est la Parole que Dieu prononça au commencement des temps pour créer l’univers. La Parole correspond à l’Ether, à l’énergie primaire au « Fiat Lux », à la Lumière d’où ont émané le Tout manifesté et la Vie Universelle. Verbe, Parole, Lumière et Vie sont synonymes.

    La Parole est qualifiée de perdue. L’homme était à l’origine un être spirituel parfait et possédait la sagesse suprême. Il était l’ « Adam Kadmon ». A cette époque, il connaissait le Verbe. Il commit l’erreur d’utiliser ce droit pour ses propres ambitions. Cet abus fut à l’origine de sa chute et provoqua son involution, sa descente progressive dans la matière et son incarnation dans un corps physique. Au fur et à mesure de cette chute, il s’éloigna de la Lumière, plongea dans les ténèbres de l’ignorance et perdit la connaissance du Verbe. C’est alors que la Parole fut perdue pour lui.

    Le but de l’homme est précisément de retrouver la Parole Perdue et de réintégrer l’état de perfection qui était le sien, avant sa déchéance. Il doit refaire le chemin inverse de celui qui l’a précipité dans le monde matériel, de manière à recouvrer la condition spirituelle qu’il avait à l’origine. Il doit redécouvrir la Sagesse, sagesse dont il possède en lui la nostalgie. Il doit s’élever vers le royaume divin dont il est issu : tel est le sens de l’évolution qui mène l’homme à la redécouverte du Verbe dont il était jadis le dépositaire et le gardien.

    Il s’agit de répondre à la question de Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? ».

    L’ego n’est autre que notre moi objectif, c’est-à-dire le « je » auquel nous nous identifions constamment dans la vie courante. Par opposition, l’âme correspond à notre Moi Supérieur, au Soi, assimilé à l’étincelle divine qui anime chaque être humain. Kéther est le Soi, Malkuth est le « je ».

    L’ego, dans son expression la plus négative, correspond à l’orgueil et à la vanité, c’est-à-dire à un comportement basé, non seulement sur la satisfaction de ses besoins, de ses désirs et de ses intérêts personnels, mais également sur la volonté de mettre en évidence ses propres mérites, lesquels ne sont pas toujours fondés. Chaque fois que nous cédons à la jalousie, à l’égoïsme, à l’hypocrisie, au mensonge, à la colère, et, d’une manière générale, à toutes les faiblesses inhérentes aux aspects les plus négatifs de l’ego, nous devenons des instruments de guerre.

    Il apparaît clairement que la paix ne deviendra un idéal vécu que lorsque tous les individus auront compris qu’ils ne forment qu’Un en essence et que chacun d’eux est réellement le frère de l’autre sur le plan spirituel.

    L’homme est à la fois le disciple et le maître de sa propre évolution. C’est avant tout son propre maître intérieur qu’il faut chercher à connaître, car ce maître n’est autre que son moi spirituel, c’est-à-dire son âme elle-même, avec tout son potentiel de connaissance, de sagesse et de maîtrise.

    L’état de perfection correspond à une fusion définitive entre notre propre conscience et la conscience universelle.

    L’enseignement de la kabbale est comparable à une échelle : au fur et à mesure que l’on gravit les échelons, on obtient une vue plus large et plus belle. Il est impossible de sauter directement du premier échelon au dernier échelon. On doit faire l’ascension d’une manière méthodique, en comprenant que chaque échelon conduit en définitive au plus haut barreau de l’échelle.

    Quels sont les outils pour accéder du multiple à l’Unité ? Ce sont les symboles, la méditation, la prière, les rêves (songes) etc.

    Le rêve est une activité de l’âme.

    Les accès ou portails à ce plan de conscience :

    Extrait du Zohar : A propos des rêves :

    « Lorsque l’homme est endormi dans son lit, son âme sort du corps et s’en va rôder à travers les cieux. Mais elle ne s’élève pas ni ne s’envole jusqu’au point de voir la gloire de l’expression du visage du Passeur des Jours. C’est seulement selon son comportement quotidien et d’après ses actes que l’âme prend de la hauteur. Si tel individu s’est souillé et dort, son âme sort et une pléthore d’esprits impurs l’attaque. Alors, elle se colle à eux et s’attache aux degrés d’en-bas qui hantent l’univers. Ils lui racontent des choses mensongères et se moquent d’elle. Mais si l’homme a été méritant, lorsqu’il s’est endormi et que son âme commence son ascension, elle va à tire d’aile et se fraye un passage parmi les esprits impurs. Et tous se mettent à clamer : faites place, cette âme n’est pas de chez nous ! Et elle se hausse jusqu’aux saints qui lui transmettent des paroles de vérité. » Le Talmud précise : « Un rêve non interprété est comme une lettre non lue ».

    Les rêves sont des passages d’un ^plan d’existence à l’autre, du plan matériel au plan spirituel. Mais pas n’importe quels rêves. Les visions.

    Un rêve peut affecter notre corps physique, le fatiguer par exemple, au même degré qu’une expérience matérielle, physique à l’état de veille. L’expérience personnelle, la tradition, et les études de la psychologie moderne, tout souligne le fait, que dans la partie inconsciente de l’homme, partie négligée, oubliée et inemployée, se trouve le secret du bien-être et du progrès spirituel. Cette partie inconsciente contient, à l’état vivant, mais assoupi, tout ce qu’ont été l’homme et l’humanité. C’est la partie immergée de l’iceberg. C’est là, dans l’inconscient, qu’existe l’invisible fondement sur lequel repose la superstructure consciente visible. C’est là aussi que sont enfouis tous les trésors.

    Il importe d’étudier ses rêves, car le sommeil correspond à un état de conscience que l’âme utilise pour réintégrer provisoirement le plan spirituel et transmettre à l’ego un certain nombre d’impressions spirituelles.

    L’homme est un être double : à la fois ego et corps physique (Malkuth), et conscience ou Soi (Kéther). Cependant, lors de la descente (involution), l’ignorance s’est installée, et l’homme ne s’identifie plus qu’au corps et à l’ego. Il a oublié, ou renié le Soi. Le but de la remontée (évolution), le but est de redécouvrir Kéther. Cependant, le corps physique et l’ego n’ont jamais cessé d’être sous le contrôle de la conscience universelle ou Soi.

    La conscience est illimitée en l’homme. Elle n’est affectée ni par le temps ni par l’espace, et elle n’est pas limitée aux choses matérielles. Le moi intérieur est une partie, un segment de la conscience universelle. Il n’est pas séparé de cette conscience universelle que nous pouvons appeler Dieu, ou Grand Architecte de l’Univers. Une partie non distincte de la conscience universelle revêt en nous une identité et édifie une personnalité dans votre corps et dans votre âme (l’ego). Donc la conscience de notre personnalité fait partie de l’univers entier. Notre conscience est une partie de la conscience universelle qui réside en toute chose, et c’est cela qu’il faut réintégrer. La conscience personnelle est en contact permanent avec la conscience universelle Tout est Un. Il en résulte également que notre moi intérieur est relié au moi intérieur de tous les êtres humains vivant sur terre, et qu’il est en relation avec tous les événements qui se produisent dans le monde.

    Exemple : un générateur auquel sont reliées diverses ampoules. Le générateur est la source de la conscience universelle. Les ampoules représentent les personnalités humaines. Le courant électrique est le flux de la conscience universelle. Une ampoule peut émettre une lumière plus ou moins intense qu’une autre, mais sa source de lumière est la même et toutes les ampoules dépendent de cette même source. Chaque ampoule a sa forme, sa couleur, sa puissance, etc.

    33

    Krishna est mort à 33 ans. Le mot « Dieu » est mentionné 33 fois dans la Genèse, tandis que le Nouveau Testament recense 33 « croix » et 33 « diable ». David a régné 33 ans sur Jérusalem. Joseph a épousé Marie à 33 ans.

    Le Christ a fait 33 miracles, avant de mourir à 33 ans.

    L’Église catholique s’est dotée de 33 docteurs. La basilique Saint-Pierre compte 33 chapelles.

    Dans sa Divine Comédie, Dante a consacré 33 chants au purgatoire et 33 autres au ciel. Créé à l’image de son créateur, le corps humain compte 33 vertèbres.

    De là à penser que c’est avec des intentions ésotériques, sinon kabbalistiques, déterminées, que les fondateurs du Rite écossais ancien et accepté ont décidé, un jour de 1801, de doter celui-ci de 33 grades, ceci à Charleston, ville américaine proche du 33e parallèle…

    Ce qui a permis, plus tard, à Harry Truman, titulaire du 33e degré, de devenir le 33e président des États-Unis.

    Bref, le nombre 33 représente, dit-on, le plus haut degré de conscience spirituelle de la part de l’être humain.

     

    Conclusion

    Quatre conditions pour être kabbaliste :

    1)      Confiance absolue en son maître intérieur.

    2)    Faire le vide et la mort dans son être et être versé dans les sciences profanes : Connaître l’hébreu. Ne pas négliger les sciences profanes.

    3)    Etre d’un âge mûr : Age : 40 ans.

    4)    Avoir un cœur bon et une pureté absolue.

    Une légende veut que, sur quatre maîtres qui étudient le Zohar, l’un meurt, le second devient fou, le troisième se convertit à la religion des gentils, et seul le quatrième revient entier et intact (rabbi Akiba).

    Le péché mortel : se prendre au sérieux. Le rire et le sens de l’humour. Le piège mortel serait de se prendre au sérieux. L’humour est une faculté qui doit régner collégialement avec la raison, l’intuition, l’imagination. Ceux qui ne cultivent pas l’humour s’arrêtent sur le chemin. Ils se rétrécissent dans leurs certitudes, ils pontifient. Puis ils condamnent. Enfin, ils tuent. La pire des choses qui puisse nous arriver, c’est de se prendre au sérieux : là réside la mal suprême.

    Importance de la dernière pensée.

    « Question 33° degré « Le 32° est un degré initiatique. Que pensez-vous de cette affirmation ? »Partie 1 : "Que nous dit le mythe de la caverne de Platon pour l'homme d'aujourd'hui? " »
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