• LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 (Partie 4)

    Le système politique français repose uniquement sur la représentation bourgeoise, et l’état de droit bourgeois. Cela signifie que les « droits » politiques de l’immense majorité du peuple se résume à élire des représentants à tous les niveaux, puis à « fermer leur gueule ». Les habitants de la base n’ont aucun droit de gérer, tant leur activité professionnelle (dans les entreprises) que les activités de la vie sociale (logement, loisirs, informations, etc.). Le système de la représentation bourgeoise vise uniquement à dessaisir le peuple de tout pouvoir pour concentrer ce pouvoir sur une élite à la solde de la classe bourgeoise.

    LE PERE DUCHESNE -- NUMERO SIX -- JANVIER 2018 (Partie 4)

     

    Troisième partie : Une classe politique bourgeoise qui défend ses intérêts privés, contre les intérêts généraux !

    La classe bourgeoise s’est réservée le monopole de la politique : il en résulte que la majorité du peuple est privée de droits politiques, et les habitants ne sont pas traités comme des citoyens à part entière : il y a aliénation.

    Le système politique français repose uniquement sur la représentation bourgeoise, et l’état de droit bourgeois. Cela signifie que les « droits » politiques de l’immense majorité du peuple se résume à élire des représentants à tous les niveaux, puis à « fermer leur gueule ». Les habitants de la base n’ont aucun droit de gérer, tant leur activité professionnelle (dans les entreprises) que les activités de la vie sociale (logement, loisirs, informations, etc.). Le système de la représentation bourgeoise vise uniquement à dessaisir le peuple de tout pouvoir pour concentrer ce pouvoir sur une élite à la solde de la classe bourgeoise.

    C’est ce qui se passe à tous les niveaux de la vie politique, depuis les représentants nationaux, jusqu’aux représentants locaux. Combien d’élus se préoccupent de, non pas donner le pouvoir au peuple, mais au moins de le partager avec la population qu’ils gèrent ? Très peu.

    La plupart des décisions sont prises en petits comités, parfois dans le plus grand secret, pour être ensuite imposées à l’ensemble de la population, ceci au nom de la « démocratie représentative », et de la « république ».

    Comme l’a indiqué Jean-Jacques Rousseau, dans le Contrat social, le système de la représentation est conçu de façon à voler au peuple la souveraineté, pour ensuite l’exercer soi-disant en son nom et dans son intérêt. Mais il suffit de considérer la situation de la population majoritaire des quartiers populaires pour se rendre compte que les décisions sont toujours prises en faveur de la catégorie des bourgeois, aux dépens des plus pauvres.

    Il n’est qu’à considérer les programmes les plus importants, comme le choix de l’énergie du nucléaire, ou bien les projets les plus structurants du territoire (routes, aéroport, sans compter la politique migratoire, les guerres menées à l’étranger, etc.) pour se rendre compte que l’avis des habitants majoritaires n’est jamais pris en compte.

    Par exemple, entre deux votes, tous les cinq années, les députés et les sénateurs s’estiment les seuls à même d’exercer des droits politique, privant du même coup l’immense majorité du peuple de ces droits. Alors qu’ils sont souvent mal élus, les députés, ne représentant qu’une infime minorité d’électeurs de leur circonscription, estiment pouvoir légiférer au nom de tout le peuple, sans lui rendre de compte. Pendant cinq années, le peuple doit se contenter de suivre les divers débats concernant sa vie privée et personnelle, dur les écrans de télévision. C’est là l’ombre de la démocratie.

    En fin de compte, le peuple est maintenu en esclavage dans ce que l’on peut appeler la « caverne de Platon » : il doit se contenter de suivre des débats entre de pseudos représentants, maintenu par les chaînes de m’esclavage. Ce sont là autant d’ombres qui défilent devant lui. Tout cela est étranger à) la vie réelle.

    Il en résulte immanquablement que les 500 000 représentants élus deviennent de plus en plus des ennemis de la population, qu’il convient d’écarter de toute occupation d’une fonction de pseudo « représentant ». C’est une contradiction antagonique qui oppose le peuple à tous les élus, complices de l’ancien système.

    Ce qui est dramatique, c’est que, peu à peu, grâce à l’idéologie dominante, diffusée dans les divers médias (à 80 % aux mains de quatre ou cinq grands groupes capitalistes), l’habitude s’est instaurée dans la conscience de tous les habitants que le régime actuel est véritablement « démocratique » et que c’est le seul régime possible. C’est pourquoi on entend encore des absurdités comme : « voter est un devoir de chaque citoyen », « le démocratie est le meilleur des régimes » etc. Ceci alors qu’en réalité on assiste à un souverain mépris de la classe bourgeoise à l’égard des travailleurs, mépris qui se manifeste par des arguments comme : ils sont incapables de gérer les affaires, etc. C’est ainsi que le président de Gaulle traitait les masses françaises de « veaux ». On peut ajouter que ces veaux sont prêts à être tannés et menés à l’abattoir.

     

     

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