• LE NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE, UN PARTI MARXISTE-LENINISTE ? (Partie 2)

    Rappels :

    - "Après 1981, je demandais à François Mitterrand :

    Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire."

    Danielle Mitterrand.

    LE NOUVEAU PARTI ANTICAPITALISTE, UN PARTI MARXISTE-LENINISTE ?

    (Partie 2)

     

    • Le problème de l'Afghanistan, et donc aussi du Mali et de l'Afrique, en somme la question de la lutte contre l'impérialisme français, et l'impérialisme en général. Le NPA a appelé, aux côté de « La Grenade » notamment, à lutter contre l’oppression des femmes (en général) en Afghanistan. Comme si la question sociale, en Afghanistan, consistait à mettre les femmes en mini-jupe, et à instaurer l' « américan way of life !!! Je rappelle que l'Afghanistan sort de dix années de guerre contre l'impérialisme russe, suivi de vingt années de guerre contre l'impérialisme américain, dont sa créature, l'OTAN). Les talibans, ne correspondent pas à l'islam local, mais sont une exportation du Pakistan. A voir si l'Afghanistan ne va pas tomber dans le giron de l'impérialisme chinois. Pour ma part, je préfère les analyses de classes des marxistes-léninistes afghans, comme Akram Yari, emprisonné et tué par les russes. Le problème principal des Afghans, est l’instauration d'une démocratie populaire, (pas d'une démocratie bourgeoise : voir les textes de Marx, Engels, Lénine, etc. concernant le formalisme du parlementarisme bourgeois, des droits de l'homme bourgeois : code civile français, etc.) . La première étape, c'est de se libérer des impérialisme, puis de lutter contre les reste féodaux et pour un développement réel , tant de l’industrie, que de l'agriculture (donc notamment contre  la drogue. )

    • Akram Yari et l’Afghanistan (materialisme-dialectique.com)

    • Concernant l'Afghanistan, le NPA ne devrait pas se contenter , comme la plupart des médias nationaux, de dénoncer les dérives des talibans. Une analyse de la situation concrète est nécessaire. Pèsent sur le peuple afghan plusieurs montagnes à soulever et à détruire pour se libérer (on peut tenir le même raisonnement pour le Mali, ou les pays africains où intervient l'impérialisme (français, américain, chinois, etc.) : d'une part, les divers impérialismes : russe puis américain, surtout. Ceux-ci ont inondé d' »aides » financières diverses la bourgeoisie compradore, se gardant bien de développer le pays , tant du point de vue industriel qu’agricole. Au contraire, ils ont systématiquement détruits les infrastructures, faisant de l'Afghanistan un des pays les plus pauvres de la planète. Donc c'est un pays néo-colonial. Et aussi c'est un pays féodal (grands propriétaires fonciers, caïds, chefs de clans, religion archaïque,...). Quand les médias montrent des images de femmes en mini-jupes, des écoles , notamment pour filles, etc. , ils oublient de préciser qu'il s'agit des enfants de Kaboul, et aussi, souvent , les enfants des classes les plus riches, « occidentalisées ». Rarement, les journalistes vont dans l'arrière-pays et dans les campagnes, notoirement sous-développées à tout point de vue (équipements scolaires, mécanisation de l'agriculture, culture de la drogue, etc.). Il appartient au peuple afghan de se libérer , à la fois des impérialismes (c'est fait pour les Américains et l'OTAN, qui ont reçu une bonne raclée), sauf à ce que le pays tombe sous la coupe de l'impérialisme chinois, ou d'une puissance de seconde zone, comme le Pakistan. Seul le peuple afghan peut imposer une démocratie populaire, qui n'a rien à voir avec la démocratie bourgeoise, que l'on veut lui imposer par le haut, depuis près d'un siècle (voir le dernier roi du pays). C'est dire que les problèmes de costume (burqa,...) se régleront d'eux-mêmes.

    • De plus, concernant la population qui cherche à quitter le pays , parfois de façon désespérée, il faut s'interroger sur la nature de cette population. Ainsi, la France met en exergue le rapatriement de 800 collaborateurs de l'armée française : il faut s'interroger sur le rôle de ces agents de l'impérialisme français : ont-ils participé à la guerre contre-révolutionnaire menée contre le peuple afghan ? La plupart de ceux qui veulent quitter le pays, sont-ils compromis d'une façon ou d'une autre dans des exactions diverse (rapines, vols et plus) ? Les Afghans progressistes restent bien évidemment dans le pays pour le changer de 'intérieur. Je rappelle que les collaborateurs français des nazis, en 1940-1945, étaient souvent des criminels (nazis de la division  Charlemagne, dénonciation de juifs, de résistants, dont les communistes, de francs-maçons,...) . Beaucoup avaient donc du sang sur les mains, et c'est avec juste raison que la justice populaire s'est exercée sur ces « fugitifs » ). Les patriotes afghans doivent poursuivre la lutte contre les oppressions que constituent les mainmises impérialistes, et les divers réactionnaires du pays, souvent complices des impérialismes (bourgeoisie compradore, grands propriétaires fonciers, religion féodale, etc.). L'objectif est bien d'édifier un Afghanistan démocratique, laïque et socialiste.

     

    • La petite-bourgeoisie en France et ailleurs. La petite bourgeoisie est une couche sociale qui fait beaucoup de bruit aujourd’hui. Faut-il rappeler sa nature ? Elle est à la fois attirée par la bourgeoisie (prendre sa ^place : voir Mélenchon, ...)et aussi destinée à connaître le même sort que le prolétariat (perte de ses propriétés ….) Voir le rôle de la petite bourgeoisie paysanne , majoritaire alors, dans l'élection de Napoléon III et la ,répression par l'armée de la Commune de Paris,...) .

    • MCL n'a , à ma connaissance, fait aucune analyse de la réalité de la gestion de la ville de Metz par la « gauche ».

    • Fernand, rédacteur du programme de MCL, a indiqué que la lutte de LGBT est juste : je connais des homosexuels qui sont de vrais fascistes (voir divers dirigeant du Rassemblement National, etc. ). De même pour les gilets jaunes : ayant participé à une assemblée générale de gilets jaunes fascistes et antisémites, ce qui est mis en avant c'est la lutte contre « Rothschild ». Ceux qui défilent derrière la pancarte « Macron Picsou, sont ceux qui identifient Macron comme représentant des « Juifs » , pas le représentant et le gestionnaire de la classe bourgeoise. Il y aurait un « bon capitalisme » avec de bons bourgeois, avec qui il faut faire l'union, les bourgeois nationaux, et de mauvais bourgeois, les « étrangers », dont les juifs et les arabes. C'est remplacé la lutte des classes par la lutte des religions, des « civilisations », c'est diviser pour éviter l'union du peuple, contre la seule cible du XXI° siècle, ne France : la classe bourgeoise. Ce sont des théories développées à « gauche » par le P « C » F et LFI : Union populaire derrière les bons dirigeants, qui créent de l'emploi en France...

    • Tout cela parce que l'on dit « Démocratie » , sans définir le contenu réel de celle-ci : bourgeois ou prolétarien ? D'ailleurs, la banderole « Démocratie » ne devait-elle pas apparaître dans les manifestations ?

    • Le peuple français doit condamner les interventions de l'impérialisme français, notamment en Afrique , au service de la classe bourgeoise.

    • Sans souligner les incohérences de la lutte contre la pandémie par la classe bourgeois, qui vise surtout à maintenir ses profits et à transférer les conséquences de la crise sur le peuple, classes moyennes (petite-bourgeoisie incluse ) et classes populaires. Voir par exemple, les boîtes de sardines que sont les transports en commun (Métro, etc.) et les lieux de travail … Sans aucun doute, la gestion de la crise par un État socialiste serait bien différente.

     

     

     

     

    La question clef est la question du pouvoir. Sur ce point, Marx, Engels, Lénine et la plupart des bolcheviks sont d'accord , y compris Trotski. L'horizon indépassable pour l'humanité, c'est le marxisme-léninisme, comme science des classes sociales, au moins tant qu'il existera des classes sociales . L’objectif des idéologues de la classe bourgeoise est de cacher cet aspect des choses. Pour ce faire, ils mettent en avant les notions de lutte des sexes, lutte des genres, lutte des religions, etc. Ceci, c' est diviser pour régner. Également ils révisent le marxisme, en prétendant que le capitalisme est amendable, réformable, ou bien que les élections sont suffisantes ; il ne faut pas opposer la violence révolutionnaire à la violence réactionnaire, le passage au socialisme se fait de façon pacifique, par les seules urnes, la preuve, en 1981, ou bien grâce à LFI … etc. En cela , ils trouvent la complicité de certains idéologues de la petite-bourgeoisie.

    Au niveau international , les idées de Jules Ferry, comme quoi la classe bourgeoise apporte la civilisation aux peuples sous-développés n'a plus court. Elle est remplacé par la théorie : les capitalistes aident les pays en voie de développement de toutes les façons médicale, économique, etc.). Mais, en réalité, ils pillent , dans le cadre de la guerre pour le repartage du monde, les néo-colonies, et s'allient avec les classes réactionnaires de ces pays (propriétaires fonciers, bourgeoisie compradore, etc.).

    Bien évidemment, les femmes, les LGBT, etc. mènent une lutte spécifique pour leur émancipations et leurs droits. Mais cela se fait dans le cadre de la lutte des classes, et ces droits seront garantis par un État socialiste.

    Au XXI°, la question pour la France, c'est la révolution prolétarienne : cela signifie une direction assurée par un parti communiste, représentant l'avant-garde de la classe ouvrière, dirigeant le peuple (dont les petits-bourgeois et une partie de la classe moyenne bourgeoise. Pour cela, la direction est assurée par l'idéologie socialiste, en rupture avec le capitalisme, et dont le peuple accepte la direction.

    Rappels :

    - "Après 1981, je demandais à François Mitterrand :

    Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ? Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque Mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. En France, on élit, et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire."

    Danielle Mitterrand.

     

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