• LA « REVOLUTION », ŒUVRE DE MACRON ? (PARTIE 14)

    Quand le président Macron dit : «  Le seul responsable, c’est moi ! » (Sous-entendu : « L’Etat, c’est moi ! »… « Qu’ils viennent me chercher ! »), il sait très bien que les députés n’en feront rien. Par contre, fidèle à ses ancêtres, pourquoi le Peuple de Paris ne le pendrait-il pas au mot, et n’irait-il pas le chercher, pour le sortir des ors de l’Elysée, et lui montrer de visu la misère du Peuple (pas de pain jusqu’à la fin du mois, logements indignes, hôpitaux déficients, éducation au rabais, insécurité généralisée, etc.) pour l’amener dans les quartiers difficiles, afin qu’il tente enfin d’apporter de vraies solutions, au lieu de se contenter d’être seulement le président des plus riches ? « Nous ne manquerons plus de travail et de pain, car nous ramenons le gouvernement, la tenancière et le petit Macron, au sein des réalités populaires ».

     

     

     

    LA « REVOLUTION », ŒUVRE DE MACRON ? (PARTIE 14)

     

    CHAPITRE TROIS : LE PEUPLE DEMANDE TOUT.

    La bourgeoisie est devenue une classe parasite et inutile. De fait, elle s’est mise elle-même en dehors de la société commune. Elle pourrit sur pied. Que penser, du point de vue de la simple morale, d’une classe sociale qui a tous le pouvoirs en main, et qui accepte, dans un pays aussi riche que la France, que des personnes sans domicile fixe meurent dans la rue, en hiver et en été ; que des familles et des personnes vivent avec 1000€, et moins par mois, dans des logements indignes ; que des personnes âgées ou dépendantes soient livrées à elles-mêmes, ou placées dans des « mouroirs » ; que la « charité » relève de l’initiative privée, et non du système public (par exemple, les « Restaurants du cœur ») ; qu’il y ait une telle souffrance causée aux animaux ; et ainsi de suite ? La liste est très longue, et s’allonge chaque jour, au lieu de se résorber. Une telle classe sociale, méprisante et impuissante, est condamnée à disparaître du champ historique, et le plus tôt est le mieux.

    La question est donc de savoir comment elle va disparaître, ou encore quel niveau de sauvagerie, d’horreur et de barbarie elle va exercer pour survivre à tout prix ? Cela dépend des moyens que le Peuple sera à même de déployer pour la contenir.

    De plus, l’évolution des moyens de production a pris une telle accélération (informatique, robotique, recherche et développement), qu’il est possible de mieux répartir les contraintes de gestion et également les richesses produites. L’erreur serait de croire encore, malgré une longue expérience d’inertie de la bourgeoisie, que cette nouvelle organisation peut s’effectuer avec les anciens gouvernants. Seul le Peuple, et les dirigeants qui émergeront dans l’action, pourront mettre en œuvre de nouveaux principes et de nouvelles valeurs humaines.

    Dans un premier temps, la révolution rendra au peuple toutes les richesses qu’il a contribué à créer : usines, bureaux, moyens de production de toutes sortes, routes, canaux, etc. C‘est au peuple, et au peuple seul, qu’il appartient de gérer tout cela dans des comités créés par lui, et de gérer dans l’intérêt vraiment général.

    Pour y parvenir, il s’agit de mener une lutte de classes ardue, sur quelques années, avec des moyens réels (un parti communiste structuré, un front populaire pour le pain, la liberté, la démocratie populaire, une armée rouge aguerrie, etc.….) menant une révolution qui met à bas le système ancien, détruit l’Etat bourgeois et instaure un Etat socialiste nouveau.

    Comme la révolution bourgeoise de 1789, qui a détruit le système féodal de fond en comble, pour instaurer le système capitaliste et le remplacer par un Etat capitaliste, à son tour, le Peuple, dont le prolétariat, doit détruire ce système ancien et obsolète, pour instaurer un système socialiste, et édifier un Etat socialiste. En somme, cela se traduit par la dictature de la majorité, le Peuple (soit 95 % de la population), sur la classe bourgeoise, minoritaire (soit 5 % de la population). Alors que la révolution bourgeoise de 1789 a conduit à instaurer la dictature d’une classe de plus en plus minoritaire (composée de personnes de plus en plus riches, mais de moins en moins nombreuses), classe décadente, coupée de plus en plus de la réalité sociale du Peuple, dictature bourgeoise sur la majorité du Peuple.

    Jusqu’à présent, le Peuple a aidé la bourgeoisie, notamment en 1789, à détruire le système féodal. Alors, tout le pouvoir a été remis à la classe bourgeoise, pourtant minoritaire. Maintenant, il s’agit de faire une révolution, mais pour le compte du Peuple, et de remettre tout le pouvoir au Peuple, lui-même, majoritaire !

    Comment s’effectuera cette transition d’un système ancien à un système nouveau ? Comme le disait Mao Tsétoung, « une étincelle peut mettre le feu à la plaine ». De plus en plus, la situation devient intenable et invivable, pour un plus grand nombre de personnes et de familles. Du coté de la bourgeoise, celle-ci n’arrive plus à faire face aux diverses difficultés dont le système ancien est la cause directe. En conséquence, le bouleversement peut survenir à tout moment.

    Le 5 octobre 1789, à Paris, quelques milliers de femmes mécontentes de la cherté de la vie et de la disette se rendent à Versailles auprès du roi Louis XVI. Victime de ses hésitations, le roi va se trouver prisonnier des révolutionnaires parisiens. Le lendemain s’ébranle un cortège de 7000 ou 8000 femmes en direction de Versailles. On crie : « A Versailles ! » ou encore « Du pain ! ». Chacun brandit une arme improvisée, fourche ou pique. Il s’agissait de sortir le roi des ors de Versailles, pour qu’il constate de visu la misère du peuple, et apporte des solutions. « Nous ne manquerons plus de pain, nous ramenons le boulanger, la boulangère, et le petit mitron ».

    Quand le président Macron dit : «  Le seul responsable, c’est moi ! » (Sous-entendu : « L’Etat, c’est moi ! »… « Qu’ils viennent me chercher ! »), il sait très bien que les députés n’en feront rien. Par contre, fidèle à ses ancêtres, pourquoi le Peuple de Paris ne le pendrait-il pas au mot, et n’irait-il pas le chercher, pour le sortir des ors de l’Elysée, et lui montrer de visu la misère du Peuple (pas de pain jusqu’à la fin du mois, logements indignes, hôpitaux déficients, éducation au rabais, insécurité généralisée, etc.) pour l’amener dans les quartiers difficiles, afin qu’il tente enfin d’apporter de vraies solutions, au lieu de se contenter d’être seulement le président des plus riches ? « Nous ne manquerons plus de travail et de pain, car nous ramenons le gouvernement, la tenancière et le petit Macron, au sein des réalités populaires ».

     

     

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