• LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE (Partie 23)

    André Morizet (1876-1942) : Franc-maçon. Membre fondateur du Parti Communiste Français. Il est hostile à la XXII° condition de Moscou, interdisant l’appartenance à la franc-maçonnerie dont il est membre (Grand Orient de France). Exclu du Komintern en janvier 1923, il démissionne du PCF et rejoint l’Union socialiste communiste jusqu’en 1927.

     

    LA RESISTANCE ET LA FRANC-MACONNERIE

    (Partie 23)

     

    Jean Martinon (1910-1976) : Chef d’orchestre et compositeur. Il a composé la musique du film Forces occultes (1943).

     

    Charles Marie Photius Maurras (1868-1952) : Journalise, essayiste, poète, théoricien du nationalisme intégral. Il dirige le journal L’Action française, fer de lance du mouvement Action française, autour de Léon Daudet, Jacques Bainville et Maurice Pujo. Nationaliste et contre-révolutionnaire, l’Action française prône une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée, mais également un antisémitisme d’Etat. Il soutint le régime de Vichy. Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Charles Maurras coupable, de haute trahison et d’intelligence avec l’ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.

     

    Daniel Mayer (1909-1996) : Résistant. Socialiste, il entre dans la résistance en juillet 1940. Il fonde dès mars 1941 le Comité d’Action Socialiste et anime les réseaux de résistants socialistes. Secrétaire général du Parti Socialiste SFIO de 1943 à 1946.

     

    Pierre Mendès-France (1907-1982) : Gouverneur du Fonds monétaire international (1947). Président du Conseil en 1953. Il met fin à la guerre d’Indochine. Initié franc-maçon, en 1928, à la Loge « Union et Progrès », à Pacy-sur-Eure. Se met en sommeil en 1945.

     

    André Mercier (1901-1970) : Membre du parti Communiste Français depuis 1929. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) : Philosophe.

     

    Christian Message (1905-1958) : En 1940, il lance le journal La Défense passive, puis l’hebdomadaire La France national-socialiste, organe de son parti, le Parti National-socialiste français.

     

    Pierre Meunier (1908-1996) : Membre de la Résistance intérieure française et compagnon de Jean Moulin. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Henri Michel (1907-1986) : Historien. Spécialiste de la Seconde guerre mondiale. Socialiste. Sous l’Occupation nazie, il participe activement à la Résistance en Provence, collabore à la presse clandestine et représente le parti socialiste SFIO au comité de coordination.

     

    Alexandre Millerand (1859-1943) : Socialiste, qui évolue à droite au fur et à mesure de son parcours ministériel.

     

    Jacques Mitterrand (1908-1991) : Ingénieur des Travaux publics. Deux fouis Conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France (1946-1949 et 1951-1954). En 1931, il adhère à la Ligue des Droits de l’Homme et au Parti radical-socialiste. Le 20 juin 1933, il est reçu apprenti dans la loge parisienne « La Justice » qui lui confère le grade de compagnon le 18 mai 1934 et celui de maître le 19 mars 1935. Mobilisé en 1940, dans un bataillon aéropostiers, il s’engage dans la résistance. Il entre au Front National, et en devient le responsable adjoint pour l’Ile-de-France.

     

    Guy Mollet (1905-1975) : Professeur d’anglais. Franc-maçon, initié en 1934, de la loge « La Conscience » à l’Orient d’Arras. Après avoir été maçon pendant une trentaine d’années à Arras, il démissionne du Grand Orient, n’ayant pas supporté l’attitude de certains frères de la SFIO qui ont considéré que sa mise à l’écart devenait souhaitable.

     

    Gaston Monnerville (1897- 1991) : Avocat. Initié à l’âge de 21 ans, à la loge toulousaine « La Vérité 280 » de la Grande Loge de France. Il appartient aux loges écossaises « Le Flambeau » (Toulouse), dont il est le cofondateur, puis à Paris, en 1924, à « La Prévoyance 88 » où il exerce divers offices, dont celui de vénérable, de 1935 à 1937. Il s’affilie aux loges « Colonies 596 » et « La France Equinoxiale 93 » à Cayenne. Il est admis à la loge de perfection « Perfection Ecossaise 135 » en 1928, au chapitre 72 des « Fidèles Ecossais » en 1931 et à l’Aréopage n° 309 « Lutétia » en 1937, avant d’accéder au Suprême Conseil. Engagement dans la Résistance, à Combat, et dans le maquis de Haute-Auvergne.

     

    Barthélémy Montagnon (1889-1969) : Franc-maçon. Membre de la loge L’Expansion Française. Ingénieur. Militant SFIO. Député de la Seine de 1932 à 1936. Pendant la guerre, il est un proche de Marcel Déat et fait partie de la commission permanente du Rassemblement national populaire.

     

    Emilienne Marie Mopty, née Wantiez (1907- décapitée le 18 janvier 1943 à Cologne par l’armée nazie) : Résistante et militante communiste. Mère de trois enfants et femme de mineur. Durant la guerre, elle prend la tête des manifestantes lors de la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de 1941. Elle fait partie des francs-tireurs dans le bassin minier.

     

    Gaston Mardochée Brunswick, dit Montéhus (1872-1952) : Il est initié franc-maçon, en 1902, à la Loge du Grand Orient « L’Union » à Belleville, puis s’affilie à la Loge « Etoile de la Vallée » à Eaubonne. Chansonnier. Ami de Lénine. « Cocardier » pendant la Première guerre mondiale : il a changé radicalement d’opinion politique, et se fait le chantre zélé de l’Union sacrée.

     

    André Morizet (1876-1942) : Franc-maçon. Membre fondateur du Parti Communiste Français. Il est hostile à la XXII° condition de Moscou, interdisant l’appartenance à la franc-maçonnerie dont il est membre (Grand Orient de France). Exclu du Komintern en janvier 1923, il démissionne du PCF et rejoint l’Union socialiste communiste jusqu’en 1927.

     

    August Moritz (1913- ?) : Chef de section (Gestapo) dans les services de la police de sûreté allemande basée à Lyon. A partir de janvier 1944, il est à l’instar de Klaus Barbie, l’un des deux chefs de section à seconder l’Obersturmbannführer Werner Knab. Il est condamné à mort par contumace par la justice française, le 30 janvier 1954 à Marseille, puis à Lyon le 25 novembre 1954.

     

    Emile Henry Muselier (1882-1965) : Amiral. Il organisa les Forces navales françaises libres.

     

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    Paul Naudon :

     

    Henri Noguères (1916-1990) : Avocat. Journaliste. Historien. Il s’engage dans la résistance, adhérant au Comité d’action socialiste (CAS) de la zone nord, et à l’antenne parisienne de Libération-Sud. En novembre 1943, il devient chef du réseau Franc-Tireur pour la région de Montpellier et prend le maquis.

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