• La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Quarante-et-unième partie).

    Jean Marie Rivière, dit Jean Marquès-Rivière (1903-2000) : Ecrivain et journaliste. D’abord sollicité par la théosophie et la franc-maçonnerie, il s’intéresse par la suite au traditionalisme de René Guénon. Auteur de : L’Organisation secrète de la Franc-Maçonnerie, Comment la Franc-Maçonnerie fait une révolution, Les Grands secrets de la Franc-maçonnerie, La Trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie (ce dernier ouvrage est un réquisitoire contre la franc-maçonnerie), et Histoire de la Franc-Maçonnerie française, Les Rituels secrets de la Franc-Maçonnerie, etc. Franc-maçon. Initié à la Grande Loge. Démissionne en 1931 et trahit la franc-maçonnerie en collaborant sous le pseudonyme de Verax à La France catholique. Sous l’Occupation il adopte une politique de collaboration avec les nazis et contribue à la propagande par la publication de pamphlets violemment antisémites et antimaçonniques. Auteur de brochures anti-maçonniques : Les Documents Nouveaux, Les Documents maçonniques, dont il fut co-rédacteur en chef avec Robert Vallery-Radot de 1941 à 1944. Il était le scénariste du film de Jean Mamy, Forces occultes (1943). Directeur de l’un des départements du Service des sociétés secrètes fonctionnant au sein du Ministère de la Justice. Vit à l’étranger après la Libération. On n’est jamais trahi que par les siens !

     

     

     

    La mission de la franc-maçonnerie en France au XXI° siècle.(Quarante-et-unième partie).

     

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    Aimé Machon (1878-1936) : Pharmacien. Franc-maçon. Chancelier du Grand Collège des Rites.

     

    Henry Malacrida (1903-1965) : Professeur. Un des chefs du groupe Libération et du Parti socialiste clandestin. Franc-maçon. Initié en 1933 à la loge « L’Etoile de Crau ». Révoqué par le gouvernement de Vichy. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient (1945). Grand Orateur (1950). Grand Maître adjoint (1951-1952).

     

    Jean Charles Mamy Pseudonyme : Paul Riche (1902-1949) : Réalisateur, monteur, acteur, scénariste, journaliste. Franc-maçon. Vénérable de la Loge « Renan », du Grand Orient de France. En 1940, il devient journaliste de la collaboration. Il est rédacteur en chef de L’Appel, le journal de Pierre Costantini, membre du Parti populaire français (PPF) et surtout à la pointe de la lutte contre la franc-maçonnerie qu’il rend responsable de tous les maux dont la France est accablée. Son dernier film, Forces occultes (1943) est une œuvre de propagande, attaque virulente contre la franc-maçonnerie, le parlementarisme et les juifs, dénonçant un complot judéo-maçonnique. Il est fusillé le 29 mars 1949 au fort de Montrouge, à Arcueil.

     

    Georges Mandel, de son vrai nom Louis Georges Rothschild (1885-assassiné le 7 juillet 1944 en forêt de Fontainebleau par la Milice française) : Journaliste. Conservateur.

    Jacques Gagliardi, ancien dirigeant de l’UIMM, ex-comité des forges, déclare dans un entretien au journal Le Monde du 24 juillet 2008 : « Tout le monde sait bien qu’avant 1914 des campagnes électorales sont financées par le Comité des Forges. M. Georges Mandel, qui était d’origine très modeste, menait grand train, et tout le monde se demandait d’où il tirait son train de vie. Eh bien, c’était le Comité des Forges qui subvenait à ses besoins, comme pour bien d’autres. ».

     

    Paul Henri Marie Joseph Marcchandeau (1882-1968) : Avocat. Maire de Reims (1925). Député de la Marne (1926-1942). Plusieurs fois ministre de 1930 à 1939. Auteur du décret-loi d’avril 1939 interdisant toute manifestation et toute parole hostile aux juifs. Franc-maçon. Initié en octobre 1904 à la loge « Orion », orient de Gaillac. Membre de la loge « La Sincérité », orient de Reims et de l’Association fraternelle des Journaliste.

     

    Gaston Havrard, dit Jean Marestan (1874-1951) : Militant anarchiste. Membre de la Fédération de la Libre Pensée. Auteur de : L’émancipation sexuelle en URSS (1836) et de A Marseille sous l’occupation allemande. Franc-maçon. Membre du groupe d’études ésotériques de Papus. Membre de la loge « La Parfaite Union », Grand Orient.

     

    Jean Marie Rivière, dit Jean Marquès-Rivière (1903-2000) : Ecrivain et journaliste. D’abord sollicité par la théosophie et la franc-maçonnerie, il s’intéresse par la suite au traditionalisme de René Guénon. Auteur de : L’Organisation secrète de la Franc-Maçonnerie, Comment la Franc-Maçonnerie fait une révolution, Les Grands secrets de la Franc-maçonnerie, La Trahison spirituelle de la Franc-Maçonnerie (ce dernier ouvrage est un réquisitoire contre la franc-maçonnerie), et Histoire de la Franc-Maçonnerie française, Les Rituels secrets de la Franc-Maçonnerie, etc. Franc-maçon. Initié à la Grande Loge. Démissionne en 1931 et trahit la franc-maçonnerie en collaborant sous le pseudonyme de Verax à La France catholique. Sous l’Occupation il adopte une politique de collaboration avec les nazis et contribue à la propagande par la publication de pamphlets violemment antisémites et antimaçonniques. Auteur de brochures anti-maçonniques : Les Documents Nouveaux, Les Documents maçonniques, dont il fut co-rédacteur en chef avec Robert Vallery-Radot de 1941 à 1944. Il était le scénariste du film de Jean Mamy, Forces occultes (1943). Directeur de l’un des départements du Service des sociétés secrètes fonctionnant au sein du Ministère de la Justice. Vit à l’étranger après la Libération. On n’est jamais trahi que par les siens !

     

    André Marquet (1884-1955) : Chirurgien-dentiste. Issu de l’extrême-gauche. Député et maire socialiste de Bordeaux, ministre du Travail du gouvernement Gaston Doumergue II, il est ministre de l’Intérieur dans les gouvernements Pétain et Laval.  Il prône la collaboration avec l’Allemagne. Concernant la franc-maçonnerie, il déclare : « Pour le Maréchal, un Juif n’est jamais responsable de ses origines, un Franc-maçon l’est toujours de son choix ».

     

    Gaston Martin (1886-1960) : Instituteur. Professeur d’histoire à la faculté de Bordeaux. Député (1932-1936). Auteur de : Histoire de la Franc-maçonnerie française. Franc-maçon. 31°. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient.

     

    Henri Jean Eugène Martin (1903- ?) : Propriétaire vigneron. Député de la Marne (1936-1942). Franc-maçon. Initié le 14 février 1926 à la loge « La Bienfaisance », orient de Reims.

     

    André Marty (1886-1956) : Ingénieur mécanicien de la Marine. Directeur-adjoint de l’Humanité. Député de la Seine-et-Oise (1924-1928), de la Seine (1929-1932) et (1936-1940). Membre de l’Assemblée Consultative (1944-1945) et des deux Constituantes (1945-1946).  Franc-maçon. Initié à la loge « La Parfaite Union », Grand Orient. Membre de la loge « Saint-Jean des Arts et de la Régularité n° 112 », orient de Perpignan, Grande Loge. Il participe également aux travaux de la Loge « L’Action écossaise », toujours affiliée à la Grande Loge de France. Il prononce une conférence sur « La guerre en mer » à la Loge « Saint-Jean des Arts et de la Régularité », de Perpignan. Défendu par le convent du Grand Orient de 1922, alors qu’il était emprisonné. Il quitta la maçonnerie en 1923, sur les injonctions du PCF, mais garda toujours des relations amicales avec certains de ses anciens frères. Dirigeant du Parti Communiste Français, exclu en mars 1953. Il a également été député, de 1924 à 1955, avec quelques interruptions, et secrétaire de l’Internationale communiste de 1935 à 1943.

     

    Jean Martinon (1910-1976) : Chef d’orchestre et compositeur. Il a composé la musique du film Forces occultes (1943).

     

    Charles Marie Photius Maurras (1868-1952) : Journalise, essayiste, poète, théoricien du nationalisme intégral. Il dirige le journal L’Action française, fer de lance du mouvement Action française, autour de Léon Daudet, Jacques Bainville et Maurice Pujo. Nationaliste et contre-révolutionnaire, l’Action française prône une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée, mais également un antisémitisme d’Etat. Il soutint le régime de Vichy. Le 28 janvier 1945, la cour de justice de Lyon déclare Charles Maurras coupable, de haute trahison et d’intelligence avec l’ennemi et le condamne à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale.

     

     

    Daniel Mayer (1909-1996) : Résistant. Socialiste, il entre dans la résistance en juillet 1940. Il fonde dès mars 1941 le Comité d’Action Socialiste et anime les réseaux de résistants socialistes. Secrétaire général du Parti Socialiste SFIO de 1943 à 1946.

     

    Pierre Isaac Isidore Mendès-France (1907-1982) : Gouverneur du Fonds monétaire international (1947). Président du Conseil. . Il met fin à la guerre d’Indochine. Franc-maçon. Initié le 19 mai  1928 à la loge « Paris ». Compagnon le 15 mai 1929. Maître le 8 mai 1930. Orateur-adjoint en 1930. Membre de la loge « La Liberté », de la loge « Honneur et Probité », de la loge « Union et Progrès », orient de Pacy-sur-Eure. Se met en sommeil en 1945.

     

    André Mercier (1901-1970) : Membre du parti Communiste Français depuis 1929. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Maurice Merleau-Ponty (1908-1961) : Philosophe.

     

    Christian Message (1905-1958) : En 1940, il lance le journal La Défense passive, puis l’hebdomadaire La France national-socialiste, organe de son parti, le Parti National-socialiste français.

     

    Pierre Meunier (1908-1996) : Membre de la Résistance intérieure française et compagnon de Jean Moulin. Membre du Conseil National de la Résistance (CNR) au 27 mai 1943.

     

    Henri Michel (1907-1986) : Historien. Spécialiste de la Seconde guerre mondiale. Socialiste. Sous l’Occupation nazie, il participe activement à la Résistance en Provence, collabore à la presse clandestine et représente le parti socialiste SFIO au comité de coordination.

     

    Louis Michel (1898-1976) : Expert immobilier. Franc-maçon. Initié en 1925 à la loge « Les Arts Réunis », orient de Grenoble. Un des chefs de la résistance dauphinois. Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient, puis du Grand Collège des Rites (1966).

     

    Alexandre Millerand (1859-1943) : Socialiste, qui évolue à droite au fur et à mesure de son parcours ministériel.

     

    Jacques Mitterrand (1908-1991) : Ingénieur des Travaux publics. Franc-maçon. Deux fouis Conseiller de l’Ordre du Grand Orient de France (1946-1949 et 1951-1954). En 1931, il adhère à la Ligue des Droits de l’Homme et au Parti radical-socialiste. Le 20 juin 1933, il est reçu apprenti dans la loge parisienne « La Justice » qui lui confère le grade de compagnon le 18 mai 1934 et celui de maître le 19 mars 1935. Mobilisé en 1940, dans un bataillon aéropostiers, il s’engage dans la résistance. Il entre au Front National, et en devient le responsable adjoint pour l’Ile-de-France.

     

    Guy Mollet (1905-1975) : Professeur d’anglais. Franc-maçon, initié en 1934, de la loge « La Conscience » à l’Orient d’Arras. Après avoir été maçon pendant une trentaine d’années à Arras, il démissionne du Grand Orient, n’ayant pas supporté l’attitude de certains frères de la SFIO qui ont considéré que sa mise à l’écart devenait souhaitable.

     

    Gaston Monnerville (1897- 1991) : Avocat. Franc-maçon. Initié à l’âge de 21 ans, à la loge toulousaine « La Vérité 280 » de la Grande Loge de France. Il appartient aux loges écossaises « Le Flambeau » (Toulouse), dont il est le cofondateur, puis à Paris, en 1924, à « La Prévoyance 88 » où il exerce divers offices, dont celui de vénérable, de 1935 à 1937. Il s’affilie aux loges « Colonies 596 » et « La France Equinoxiale 93 » à Cayenne. Il est admis à la loge de perfection « Perfection Ecossaise 135 » en 1928, au chapitre 72 des « Fidèles Ecossais » en 1931 et à l’Aréopage n° 309 « Lutétia » en 1937, avant d’accéder au Suprême Conseil. Engagement dans la Résistance, à Combat, et dans le maquis de Haute-Auvergne.

     

    Barthélémy Montagnon (1889-1969) : Franc-maçon. Membre de la loge « L’Expansion Française. » Ingénieur. Militant SFIO. Député de la Seine de 1932 à 1936. Pendant la guerre, il est un proche de Marcel Déat et fait partie de la commission permanente du Rassemblement national populaire.

     

    Gaston Mardochée Brunswick, dit Montéhus (1872-1952) : Il est initié franc-maçon, le 5 mars 1903, à la Loge du Grand Orient « L’Union de Belleville », orient de Paris. Compagnon le 9 mars 1908. Maître le 1° juillet 1908. Puis s’affilie à la Loge « Etoile de la Vallée », orient d’Eaubonne (Val d’Oise). Membre de la loge « Eleusis » et de la loge « La Semence » (Grande Loge). Chansonnier. Antimilitariste et révolutionnaire. Militant anarchiste. Ami de Lénine. « Cocardier » pendant la Première guerre mondiale : il a changé radicalement d’opinion politique, et se fait le chantre zélé de l’Union sacrée.

     

    Emilienne Marie Mopty, née Wantiez (1907- décapitée le 18 janvier 1943 à Cologne par l’armée nazie) : Résistante et militante communiste. Mère de trois enfants et femme de mineur. Durant la guerre, elle prend la tête des manifestantes lors de la grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais de 1941. Elle fait partie des francs-tireurs dans le bassin minier.

     

    Jean Emile Morinaud (1865-1952) : Avocat. Journaliste. Député de Constantine (1898-1902) et (1919-1942). Sous-secrétaire d’Etat à l’Instruction publique, chargé de l’Education physique (1930 et 1931-1932). Franc-maçon. Initié le 17 avril 1889 à la loge « Union et Progrès », orient de Constantine, Grand Orient. Condamné par le Grand Orient lorsqu’il entreprit une campagne antisémite et soutenue la candidature d’Edouard Drumont (1898). Avait fait adopter par sa loge un ordre du jour demandant « L’épuration des juifs de la franc-maçonnerie ». Sa loge fut mise en sommeil en 1898 pour avoir participé à des campagnes antisémites.

     

    André Morizet (1876-1942) : Docteur en droit. Collaborateur de l’Humanité. Sénateur de la Seine (1927-1942). Maire de boulogne-Billancourt. Auteur de : Chez Lénine et Trotski. Franc-maçon. Initié le 13 octobre 1926, à la loge « L’Internationale », orient de Paris. Planche le 19 février 1927 à la loge « Louise Michel ». Membre fondateur du Parti Communiste Français. Il est hostile à la XXII° condition de Moscou, interdisant l’appartenance à la franc-maçonnerie dont il est membre (Grand Orient de France). Exclu du Komintern en janvier 1923, il démissionne du PCF et rejoint l’Union socialiste communiste jusqu’en 1927.

     

    Jean Moulin (1899- décédé dans le train qui le transportait en Allemagne en juin 1943) : Préfet de Chartres (1940). Délégué général du Comité national français, premier président du Conseil National de la Résistance. Franc-maçon ; Mais il n’aurait jamais été franc-maçon.

     

    Emile Henry Muselier (1882-1965) : Amiral. Il organisa les Forces navales françaises libres.

     

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    Paul Naudon ( ?- ?) : Historien maçonnique. Franc-maçon. Vénérable de la loge « Villard de Honnecourt n° 81 », GLNF (1968-1969). 33°. Membre du Suprême Conseil de France du REAA de la Grande Loge. Suit le Souverain Grand Commandeur Charles Rianday dans la rupture avec la Grande Loge et le Grand Orient (1965). Il démissionne du Suprême Conseil le 3 mars 1977.

     

    Dimitri Navachine (1889-1937) : Banquier. Avocat inscrit au barreau de Moscou (peu avant 1914). Prend part à la Révolution de 1917 (du côté de Kerenski). Franc-maçon. Membre du Mouvement Symbolique de l’Empire et du C.O.S.T. Martiniste. 1° surveillant de la loge « Les Amitiés Internationales », orient de Paris, Grande Loge. 30° (Chevalier Kadosch).

     

    O

     

    Carl (ou Karl) Albrecht Oberg (1897-1965) : Général SS avec le grade de Obergruppenführer et le titre de Chef Supérieur de la SS et de la Police pour la France. Il prend ses fonctions le 1° juin 1942 pour s’occuper de la lutte contre les réseaux de la résistance française et responsable de la question juive. Lui et ses collaborateurs rendent le port de l’étoile jaune obligatoire, et règlent et ordonnent la déportation d’environ 100 000 personnes dans les camps de la mort. Il est surnommé « le boucher de Paris ».

     

    Albert Ouzoulias, dit Colonel André (1915-1995) : Militant communiste et résistant. Il adhère en 1933 au PCF. Charles Tillon unifie en avril 1942 les trois organisations d’obédience communiste (les Bataillons de la Jeunesse, l’Organisation Spéciale et la Main d’œuvre Immigrée-MOI) dans les Francs-tireurs et partisans (FTP), ouverts à tous les résistants. Ouzoulias est alors nommé commissaire militaire national chargé des opérations. En 1944, il est chargé de l’intégration des unités de la Résistance dans l’armée.

     

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    Maurice Paillard : Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Gabriel Parisot (1871-1945) : Franc-maçon. Deux fois conseiller de l’Ordre GODF en 1932-1935 et 1938-1940. Trésorier adjoint de la fédération SFIO de l’Ain, président de la section de Bourg-en-Bresse de la Ligue des droits de l’homme.

     

    Patriam Recuperare : Loge maçonnique fondée par les résistants du Grand Orient de France.

     

    Madeleine Pelletier (1874-1939) : Franc-maçonne. Elle est reçue apprentie le 27 mai 1904 à la loge parisienne « La Philosophie Sociale » de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Elle s’affilie à la Loge « Diderot », dont elle devient vénérable. En juillet 1906, elle fonde un nouvel atelier « Stuart-Mill ».

     

    Amboise Peloquin : Militaire. Médecin général. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF. Un des premiers et principaux animateurs de la résistance maçonnique.

     

    Alexandre Maurice Marie Parodi (1901-1979) : Haut fonctionnaire et résistant. Membre du Conseil d’Etat à compter de 1926 comme auditeur. Il devient en mars 1944 délégué général du Comité de libération nationale en France occupée. Ministre des territoires libérés en août 1944, il participe à l’insurrection de Paris et organise la mise en place des nouvelles autorités civiles. En mars 1944, à la demande du général de Gaulle, il devient délégué général du Comité de libération nationale en France occupée, succédant à ce poste, après le préfet Emile Bollaert, à Jean Moulin.

     

    Edmond Marie Emile Pascal (1889-1967) : D’abord instituteur, puis haut fonctionnaire et préfet. Radical-socialiste. Franc-maçon. Il est membre de la loge maçonnique de Gap, au Grand Orient de France, « Les Amis des Hautes-Alpes ». Membre du Conseil de l’Ordre du Grand Orient en 1938, puis 1956, 1959, 1962-1965. Grand Maître adjoint du GODF (1963-1965). Limogé le 29 juin 1941 par le régime de Vichy. Il préside en 1944 le Comité Départemental Haut-Alpin de la Libération.

     

    André Dewavrin, dit le colonel Passy (1911-1998) : Officier. Chef des services secrets de la France libre, le B.C.R.A. (Bureau central de renseignements et d’action), auprès du général de Gaulle, pendant la Seconde guerre mondiale. Lors des élections présidentielles de 1981, il ; appelle à voter pour François Mitterrand et défend les titres de résistance du candidat du Parti Socialiste pendant la Seconde guerre mondiale.

     

    Madeleine Pelletier (1874-1939) : Franc-maçonne. Elle est reçue apprentie le 27 mai 1904 à la loge parisienne « La Philosophie Sociale » de la Grande Loge Symbolique Ecossaise. Elle s’affilie à la Loge « Diderot », dont elle devient vénérable. En juillet 1906, elle fonde un nouvel atelier « Stuart-Mill ».

     

    Amboise Peloquin : Militaire. Médecin général. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF. Un des premiers et principaux animateurs de la résistance maçonnique.

     

    Louis Périer ( ?-1948) : Chef de travaux en zoologie à l’Université de Grenoble (1900). Député radical socialiste de l’Isère de 1910 à 1919. Sénateur en 1920 (Gauche démocrate) jusqu’en 1940. Ministre (1925-1926). En 1934, président du Conseil général de l’Isère. En 1936, ardent défenseur du Front populaire. En juillet 1940, il est parmi les « 81 », avec le frère Léon Martin, à refuser la confiance à Pétain. Mis en résidence forcée à Vals, puis à Nice (1942) par le gouvernement de Vichy. Franc-maçon. Initié le 13 juillet 1898 à la loge « L’Alliance Ecossaise », orient de Grenoble, Grande Loge de France. Orateur dès octobre 1898. Fonde la loge « L’Avenir », avec Léon Martin, au Rite Ecossais Ancien et Accepté, en 1901. Dreyfusard. Il incarne l’idéal maçonnique en Isère pendant 50 ans.

     

    Paul Jules Perrin (1891-1950) : Ingénieur. Député SFIO de la Seine de 1932 à 1936, puis PSDF (Renaudel-Marquet). Franc-maçon. Membre de la loge La Philosophie positive. Conseiller de l’Ordre GODF (secrétaire) en 1936-1938. Il est membre de la Ligue des droits de l’homme depuis 1928, et appartient à son comité central (1938-1940). En 1938, dans une réunion publique à la Mutualité, il dénonce les pogroms de la Nuit de Cristal, invoquant « l’idéal républicain français » et les idéaux de liberté et fraternité humaine. Il se rallia au régime de Vichy. Il se rallia au Rassemblement national populaire de Marcel Déat et aurait appartenu à France-Europe de Francisque Desphilippon.

     

    Henri Philippe Benoni Omer Joseph Pétain (1856-1951) : Maréchal. Jugé à la Libération pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison par la Haute Cour de justice. Il a souvent répété l’adage : « Un juif n’est jamais responsable de ses origines. Un franc-maçon l’est toujours de ses choix. » Henri du Moulin de Labarthète, le premier directeur du cabinet civil de Philippe Pétain, a déclaré : « Parlons franc, nous n’aimions, ni les uns ni les autres, la franc-maçonnerie. Le Maréchal faisait même profesion de la détester. Un juif, disait-il, n’st jamais responsable de ses origines, un franc-maçon l’est toujours de son choix. ».

     

    Pevet : Militant du Parti communiste français. Franc-maçon.

     

    Louis Maurice Picard (1907- ?) : Déporté en Allemagne : Dachau, Buchenwald, Ohrdruff (avril 1943-avril 1945). Préfet. Franc-maçon. Initié en 1952 à la Grande Loge.

     

    François Piétri (1882-1966) : Ministre des Communications du 12 juillet au 6 septembre 1940 dans le gouvernement Pierre Laval sous le régime de Vichy. Ambassadeur de Vichy en Espagne en 1940 jusqu’à 1944.

     

    Pierre Robert Piller dit Gaston-Leval (1895-1978) : Anarchiste. Insoumis dès l’âge de 16 ans. Réfugié en Espagne. Ecrit dans Le Libertaire sous le pseudonyme de Gaston-Leval. Délégué de la CNT espagnole au congrès de l’Internationale Syndicale Rouge. Combat dans les rangs républicains (1936). Condamné à quatre ans et demie de prison pour insoumission (1939). S’évade (1940). Traqué sous l’Occupation allemande. Correcteur d’imprimerie après la guerre. Franc-maçon. Orateur de la loge « La Chaîne d’Union », orient de Paris, Grand Orient (1959). 30° (Chevalier Kadosch).

     

    Alexandre Etienne Piquemal (1891-1958) : Commis des PTT. Député communiste de la Seine (1924-1932). Franc-maçon. Membre de la loge « La République », orient de Paris.

     

    Marceau Pivert (1895-1952) : Syndicaliste. Instituteur. Dirigeant du Syndicat National des Instituteurs. Un des fondateurs du parti socialiste ouvrier paysan. Le leader de la « Gauche révolutionnaire » au sein du Parti socialiste SFIO, dans les années 1936. Franc-maçon. Il fut initié à la loge « L’Etoile Polaire », le 3 décembre 1919, orient de Paris, loge à laquelle il resta jusqu’à sa mort. Membre de la Loge « L’Union des Peuples. » Membre de la Fraternelle de l’Enseignement.

     

    Jacques Ploncard, dit Jacques Ploncard d’Assac (1910-2005) : Ecrivain et journaliste. Disciple d’Edouard Drumont et de Charles Maurras, il adhère à l’Action française en 1927. En 1933, il fonde le Front national ouvrier paysan, avec Henry Coston, Albert Monniot et Jean Drault. En 1936, il rejoint le Parti populaire français (PPF) de Jacques  Doriot. Il appuie la Révolution nationale du maréchal Pétain, qui le décore de la francisque. Il travaille avec Bernard Faÿ et Henry Coston au Service des sociétés secrètes basé rue Cadet, chargé de répertorier les archives de la franc-maçonnerie. Il a collaboré au journal Documents maçonniques. Jacques Ploncard est surtout connu pour son antisémitisme, son antimaçonnisme et ses ouvrages relevant de la théorie du complot Son discours est à rapprocher de celui de ses confrères Henry Coston, Xavier Vallat et Maurice Bardèche. Il était apprécié de Pierre Dominique (Rivarol) et des catholiques conservateurs.

     

    Charles Jean Guillaume Platon (1886-exécuté le 28 août 1944 à Valojoulx) : Amiral. Membre du gouvernement de Vichy de 1942 à 1943. Le 18 août 1944, il est capturé par les maquisards FTP de Dordogne du 6° bataillon des Forces françaises de l’intérieur, conduit au hameau de Paternoster, traduit en cour martiale et condamné à mort.

     

    Gaston Poittevin (1880- mort en déportation le 18 mars 1944 au camp de concentration de Buchenwald) : Issu du milieu des vignerons champenois. Député-maire socialiste et responsable syndical. Député de la Marne de 1919 à 1936. Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF en 1932-1935 et 1938-1940.

     

    Georges Politzer (1903-1942) : Philosophe, résistant et théoricien marxiste, d’origine juive hongroise. Fusillé le 23mai 1942 au Mont-Valérien. Il crée en septembre 1940, avec ses amis communistes Jacques Decour et Jacques Solomon, le premier réseau de Résistance universitaire ; ils publient L’Université libre et La Pensée libre, qui deviendra la plus importante publication de la France occupée.

     

    Vicomte Léon de Poncins (1897-1976) : Journaliste et essayiste catholique. Il explique la plupart des grands bouleversements politiques et révolutionnaires de la modernité par l’action de courants issus de certaines sociétés secrètes porteuses d’une « foi » de nature diabolique opposée à celle du christianisme. Ce sont des thèses antimaçonniques et contre-révolutionnaires. Dans ses essais conspirationnistes, il dénonce des complots maçonniques (les liens entre la franc-maçonnerie et la révolution française, la Société des Nations, etc.) et l’influence juive dans les affaires catholiques. Il est anti judaïque, et anticommuniste.

     

    Adrien Pouriau : Franc-maçon. Conseiller de l’Ordre GODF.

     

    Bertrand Pujo (1878-1964) : Général d’armée aérienne. Ministre de l’Air du gouvernement Pétain en juin 1940.

     

     

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