• LA FRANCE INSOUMISE , UN MOUVEMENT QUI REPRESENTE LA PETITE BOURGEOISIE ?

    Toute analyse politique qui ne se fonde pas sur les classes sociales n'est que du bavardage.

     

    LA FRANCE INSOUMISE , UN MOUVEMENT QUI REPRESENTE LA PETITE BOURGEOISIE ?



    Toute analyse politique qui ne se fonde pas sur les classes sociales n'est que du bavardage.

    Aussi , il convient d'examiner quelles sont les positions de la petite bourgeoisie. Positionnée entre les ouvriers et la classe bourgeoise, la petite bourgeoisie a toujours rêvée prendre la place de la bourgeoise, en se fondant sur les votes (et le mécontentement ) des classe laborieuses. Ce qui manque le plus, c'est une analyse économique de la société française d'aujourd'hui :

    • Bien distinguer la superstructure (l’État bourgeois, le parlement, les structures diverse, l'idéologie, etc., et l'infrastructure (l'appropriation privée des moyens de production et des produits, la collectivisation de plus en plus grande des forces productives, les grands monopoles, le capital financier, etc.)

    • L'idéologie (médias, presse, TV, etc.), qui est celle de la classe dominante, mais qui n'est pas en phase avec l'évolution de la société.

    • Le début de la seconde crise du capitalisme mondial en 2020. Éclatement d'une crise économique et financière, où la classe bourgeoise va tenter de faire payer la baisse du taux de profit aux classe laborieuses, mais aussi aux classe moyennes (petite bourgeoise et moyenne bourgeoisie).

    • L'impérialisme français, qui pille les pays en voie de développement (en Afrique : Rwanda, Mali, franc CFA, etc.) et ailleurs). L'union/rivalité avec les autres impérialisme, dont l'impérialisme américain et allemand. La nécessité d'un repartage du monde, notamment avec des guerres larvées ou une guerre ouverte avec la Russie (Ukraine, Arménie, Moyen-Orient, etc. .) et la Chine (Pacifique).

    Que disent à la fois, l'évolution sur le long terme, des diverses échéances électorales (au moins depuis 1984) et en particulier les résultats des élections de 2021 ?

    C'est une évolution inexorable et terrible de l'abstention, qui traduit une défiance de 90 % de la population à l'égard des institutions bourgeoises, tant nationales, que locales : ces institutions ne servent qu'à préserver les intérêts objectifs de la classe dominante, la classe bourgeoise, et en particulier les « très riches » (la grande bourgeoise, les « 1 % », le CAC 4O, etc.)

    Quelle est l'attitude attendue de la part des personnes se disant de « gauche », notamment de LFI ?

    Une dénonciation du parlementarisme bourgeois, de la démocratie bourgeoise, de la politique et de l'économie bourgeoise, etc.

    Quelle est l'attitude réelle des cette pseudo-gauche ?

    Au lieu de prendre franchement position en faveur de l'immense masse populaire, et notamment des 70 % d'électeurs abstentionnistes, l'attitude consiste à ramener les personnes aux urnes, de jouer le rôle (qui est, au moins depuis 1968, celui des l'ex P « C » F et des dirigeants de la CGT) de véhicule-balaie de la classe bourgeoise, en prônant « la révolution dans les urnes », S'il y a bien deux fractions de la grande bourgeoisie, la fraction « classique » (représentée à Metz notamment par François Grosdidier), et la fraction fasciste (déjà présente au pouvoir en 1940, avec la Révolution Nationale), il y a bien une troisième fraction, composée de toutes les catégories de la petite bourgeoisie , qui aimerait bien s'élever au niveau de la grande bourgeoisie, en luttant pour les ^places, et dont le discours est : le système est aménageable, il est possible de mieux distribuer les richesses, de retourner en arrière, vers les Trente Glorieuses, et ceci grâce aux élections. On peut donner une autre tournure à l'ordre bourgeois et à l’État bourgeois, en instaurant une démocratie bourgeoise réelle, comme en 1981 et en 1997, par exemple en élargissant le référendum bourgeois, et même en créant une VI° république bourgeoise , tout comme de Gaulle avait créé une V° république bourgeoise , par le coup d’État de 1958 (voir le livre de François Mitterrand « Le Coup d’État permanent »)

    Pourtant, les masses leur démontrent qu'elles ne veulent plus de ce système, qu'elles ne sont pas opposées au parlementarisme en général, et aux élections en général, mais bien au parlementarisme bourgeois et aux élections bourgeoises, organisées l'un et l'autre, uniquement pour perpétuer l'ordre bourgeois. Pour le moment le Rassemblement National est rejeté aussi par les masses, malgré la forte propagande en sa faveur d’une fraction de la bourgeoisie (Valeurs actuelles, CNEWS, etc.)

    Il est certain que l'aventure LFI va s'arrêter net sur le mur des masses populaires, qui vont lutter pour le pain (le travail et les salaires), la liberté (la démocratie populaire) et contre la guerre (le repartage du monde par les impérialisme). Vive (non pas Metz Commune Libre), mais la Commune de Paris de 1871, et ses principes , qui demeurent universels : la suppression du capitalisme et l'instauration du socialisme !

     

     

     

     

     

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