• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 34)

    Nathalie Perrine Lemel ou Le Mel née Nathalie Duval (1827-1921) : Militante anarchiste et féministe. Ouvrière relieuse de livres. Adhérente à l’Internationale en 1866. Elle fonde avec l’ouvrier Varlin une société d’alimentation La Marmite, qui a pour but « de fournir aux ouvriers des aliments bon marché ». Crée, le 11 avril, avec Elisabeth Dmitrieff, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés. Lors de la semaine sanglante, elle entraîne les femmes sur les barricades. Nous la retrouvons place Blanche, à la tête d’un bataillon d’une cinquantaine de femmes. Le 12 mai, devant le Club de la Délivrance, à l’église de la Trinité, elle déclare : « Nous arrivons au moment suprême, où il faut savoir mourir pour la Patrie. Plus de défaillances. Plus d’incertitudes. Toutes au combat. Toutes au devoir. Il faut écraser Versailles… ».

     

    Lentillon : Notaire. Il proclame la déchéance de l’Empire le 13 août 1870 à Lyon. L’émeute est écrasée.

     

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 34)

     

    L

     

    Napoléon François Paul Thomas La Cécilia (1835-1878) : Franc-maçon. Professeur de mathématiques. Chef d’état-major du général Emile Eudes. Le 24 avril, il est nommé général. Condamné par contumace à la déportation, il meurt au Caire. Il avait le grade de colonel dans l’armée régulière.

     

    Marie David, devenue Marie La Cécilia : Communarde. Epouse de Napoléon La Cécilia.

     

    Pierre Casimir Hyppolite Lachambeaudie (1806-1872) : Franc-maçon. Fabuliste, poète, goguettier, chansonnier. Saint-simonien. Il prit part aux manifestations maçonniques en faveur de la Commune. Loge de la Rose du parfait silence. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Claude Maurice baron de Lachastre (1814-1900) : Disciple de Saint-Simon. Pendant le siège, il collabora au Combat de Pyat et sous la Commune au Vengeur. Capitaine du 4° bataillon fédéré. En exil Lachastre proposa à Marx de faire une édition française du Capital et la publia en 44 livraisons à bon marché d’août 1872 à mai 1875.

     

    Charles Mercier de Lacombe (1832-1904) : Franc-maçon. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Louis René Paul de Ladmirault (1808-1898) : Général qui a participé activement à la répression de la Commune.

     

    Paul Lafargue (1842-1911) : Gendre de Marx. Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Louise Laffitte : Déléguée de la Société de l’Ecole Nouvelle.

     

    E. F. Lagarde : Abbé. Grand vicaire. Vicaire général de Paris. Envoyé comme émissaire à Thiers pour l’échange de Mgr Darboy et Blanqui, il ne revint pas.

    Dans L’ultimatum de Rothschild, le 8 janvier 1882, il écrit : « A entendre ce document, ce sont les descendants du pouilleux marchand de vieux habits de Francfort qui ont créé le crédit et la prospérité de la France, parce que, eux, si modestes encore en 1816, ont prélevé des centaines de millions sur la fortune sociale de la France, et sont aujourd’hui plus puissants et plus servilement servis que le tsar blanc de toutes les Russies. L’ultimatum est net. Rothschild ne permet la conversion, qui dégrèverait le budget de plus d’une centaine de millions, que s’il peut la tripoter à son profit. ».

     

    Lagarde : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    Charles Marie Lagrange (1835-1872) : Officier payeur au 169° bataillon de la Garde nationale. Fusillé à Satory le 22 février1872.

     

    Félix Lambrecht (1819-1871) : Polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées. Ami personnel de Thiers. Ministre de l’Agriculture et du Commerce dans le gouvernement Thiers. Il quitte ce portefeuille pour prendre l’Intérieur le 5 juin 1871.

     

    Bernard Landeck (1832- ?) : Joaillier. Il adhère à l’AIT en 1866. Fait partie de la délégation, avec Amouroux, envoyée par la Commune de Paris à la Commune de Marseille. Après la Commune, il se réfugie à Londres auprès de Karl Marx. La rumeur lui prêta de vouloir épouser Jenny.

     

    Rita Landier : Communarde.

     

    Landowski : Blanquiste.

     

    Emile Landrin (1841-1914) : Ouvrier ciseleur sur bronze. Membre de la section parisienne de l’Internationale. Militant blanquiste et socialiste ; conseiller municipal de Paris.

     

    Camille Pierre Langevin (1843-1913) : Tourneur sur métaux, ouvrier mécanicien. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Fondateur du Cercle d’études sociales. En juillet 1870, lors du 3° procès de l’Internationale, il est condamné à deux mois de prison. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné à mort par contumace.

     

    Amédée Jérôme Langlois (1819-1902) : Colonel. Journaliste. Membre de l’Internationale ouvrière. Ami puis exécuteur testamentaire de Proudhon.

     

    Langourian : Général.

     

    Eugénie Lapavoine : Communarde.

     

    Baron Charles Paulin Roger Saubert de Larcy (1805-1882) : Juriste. Partisan du comte de Chambord. Député de l’Assemblée nationale le 8 février 1871.

     

    Largilière : Blanquiste.

     

    Laroque : Membre du Comité central de la Garde nationale.

     

    F. Lassassie : Coiffeur. Membre du Conseil Général de l’Internationale.

     

    Henri Godefroi Bernard Alphonse de La Tour d’Auvergne-Lauraguais (1823-1871) : Diplomate. Dernier gouvernement de Napoléon III. Ministre des affaires étrangères.

     

    Gilbert Lavalette (1829-1905) : Plombier gazier. Commandant du 159° Bataillon. Membre du Comité central de la Garde nationale. Condamné aux travaux forcés à perpétuité. Il parvient à s’enfuir en Suisse. Membre de la Société des proscrits de Genève, La Solidarité, et administrateur du restaurant coopératif La Marmite, mis en place afin de donner à manger aux exilés en difficulté. Au sein des exilés, Lavalette est considéré comme un traître. Il obtient sa grâce en 1879 et rentre à Paris.

     

    Sylvain François Jules Merle de la Brugière, comte de Laveaucoupet (1806-1892) : Général. De retour de captivité après la chute de Metz, il est rappelé par le gouvernement versaillais qui lui donne le commandement d’une division. Il participe aux derniers combats et à l’enlèvement le 28 mai 1871 de la butte Montmartre pendant la Commune.

     

    Louis Lebeau : Franc-maçon. De la Loge la Prévoyance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Edmond Leboeuf (1809-1888) : Ministre de la Guerre le 21 août 1869. Il a été fait maréchal de France et nommé sénateur du Second Empire le 24 mars 1870. Il a affirmé en tant que ministre de la Guerre : « Nous sommes prêts et archiprêts. La guerre dût-elle durer deux ans, il ne manquerait pas un bouton de guêtre à nos soldats. ».

     

    Claude Martin Lecomte (1817-1871) : Général. Le général fut fusillé par ses soldats le 18 mars 1871 à Montmartre.

     

    Thérèse Lecomte (née en 1836) : Communarde. Journalière. Condamnée à cinq ans de travaux forcés et vingt ans de surveillance de haute police pour avoir accusé une voisine d’entretenir des relations avec Versailles.

     

    Charles Marie René Leconte de Lisle (1818-1894) : Poète parnassien. Il avait reçu une pension de Napoléon III. Il avait des opinions républicaines qui se calmèrent au spectacle de la Commune. Il est hostile à la Commune qui lui semble compromettre les chances d’établir la République.

     

    Marie Lecourt : Communarde.

     

    Charles François Ledroit (1818- ?) : Cordonnier puis photographe. Il adhère à l’Association internationale des travailleurs. Il est élu au Conseil de la Commune et siège à la commission de la Justice, puis à celle des Relations extérieures et à celle de la Guerre. Il vote pour la création du Comité de salut public. Après la Semaine sanglante il se réfugie en Suisse. Il est condamné à mort par contumace par le Conseil de Guerre. Il milite dans la Fédération jurassienne de tendance bakouniniste.

     

    Alexandre Auguste Ledru-Rollin (1807-1874) : Franc-maçon et républicain, il a appartenu à la Grande Loge de France. Avocat. Après la manifestation du 13 juin 1849, Rollin émigre en Angleterre. Il revient en France en 1870 et devient un adversaire de la Commune de Paris.

     

    Adolphe Charles Emmanuel Le Flô (1804-1887) : Général, membre du gouvernement de la Défense national, comme ministre de la Guerre. Orléaniste.

     

    Adolphe Gustave Lefrançais (1826-1901) : Ex-instituteur. Franc-maçon. Initié le 27 octobre 1863 à la loge l’Ecossaise 133 et affilié en 1866 à l’Union Parfaite de la Persévérance. C’est à lui qu’Eugène Pottier a dédié le poème l’Internationale. Elu le 26 mars au Conseil d’ la Commune, il est jusqu’au 3 avril membre de la commission exécutive, puis de celle du travail et de l’Echange, enfin celle des Finances le 212 avril. Il vote contre la création du Comité de salut public. Anarchiste de la tendance bakouniniste. Réfugié en Suisse, il a édité en 1871 : Etude sur le mouvement communaliste de 1871. Lefrançais s’était vainement opposé au décret des otages. Exclu de l’Internationale en 1872 pour avoir soutenu les bakouninistes. Sont publiées en 1903 ses Mémoires d’un révolutionnaire.

     

    Blanche Lefèvre : Communarde. Modiste. Membre de la commission exécutive, état-major de l’Union des Femmes. Elle joue un rôle important dans le club de la Révolution sociale, ouvert le 3 mai, dans Tuée sur une barricade le 23 mai.. Ceinte d’une écharpe rouge, le révolver à la ceinture, elle prend la parole presque tous les soirs au Club de la Révolution sociale, dans l’église Saint-Michel des Batignolles. Elle « aimait la Révolution comme d’autres aiment un homme » et mourra pour elle sur les barricades.

     

    Emile Lefebvre : Membre de l’Internationale, correspondant de l’AIT à Neufchâteau.

     

    Ernest François Lefèvre (né en 1837) : Avocat, journaliste. Du 29 mars au 6 avril, membre du Conseil de la Commune et de sa Commission de l’Enseignement. Bourgeois républicain gambettiste, il quitte la Commune.

     

    Marceline (ou Marie) Leloup : Couturière. Membre du comité central de l’Union des Femmes, représentant le 11° arrondissement.

     

    Antoine Louis Prosper Lemaître, dit Frederick Lemaître (1800-1876 : Franc-maçon. Acteur. Membre des Philadelphes, orient de Londres. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Nathalie Perrine Lemel ou Le Mel née Nathalie Duval (1827-1921) : Militante anarchiste et féministe. Ouvrière relieuse de livres. Adhérente à l’Internationale en 1866. Elle fonde avec l’ouvrier Varlin une société d’alimentation La Marmite, qui a pour but « de fournir aux ouvriers des aliments bon marché ». Crée, le 11 avril, avec Elisabeth Dmitrieff, l’Union des Femmes pour la défense de Paris et le soin aux blessés. Lors de la semaine sanglante, elle entraîne les femmes sur les barricades. Nous la retrouvons place Blanche, à la tête d’un bataillon d’une cinquantaine de femmes. Le 12 mai, devant le Club de la Délivrance, à l’église de la Trinité, elle déclare : « Nous arrivons au moment suprême, où il faut savoir mourir pour la Patrie. Plus de défaillances. Plus d’incertitudes. Toutes au combat. Toutes au devoir. Il faut écraser Versailles… ».

     

    Lentillon : Notaire. Il proclame la déchéance de l’Empire le 13 août 1870 à Lyon. L’émeute est écrasée.

     

    André Léo, née Victoire Léodile (ou Léonide) Béra ou Léodile Champseix (1824-1900) : Femme de lettres et publiciste. Elle prit comme pseudonyme les deux prénoms de ses deux fils. Epouse de Grégoire Champseix, qui était disciple de Pierre Leroux. Membre de l’Internationale. Romancière, journaliste et féministe. Membre de la Commission de l’enseignement des filles, créée le 21 avril. Membre du Comité des citoyennes du 17° arrondissement, elle collabore alors à l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés. Veuve du journaliste Champseix, disciple de Pierre Leroux, elle fut l’amie de Benoît Malon, de douze ans plus jeune qu’elle. Elle passa en Suisse après la défaite de l’insurrection. Dans les années 70, elle subit l’influence du bakouninisme.

     

    Edmond Adolphe Lepelletier de Bouhélier, dit Edmond Lepelletier (1846-1913) : Avocat. Poète. Journaliste radical et franc-maçon. Vénérable de la loge « Les Droits de l’Homme » du Grand Orient. Il a une sœur, Laure, épouse d’Alphonse Humbert (1844-1922), membre de la Commune, qui sera déporté à Nouméa, et deviendra député de la Seine (1893-1902). Il a écrit : Histoire de la Commune de 1871, en 1911.

     

    Louis Auguste Lepère (1849-1918) : Graveur, illustrateur et peintre. Il participa à la guerre de 1870 en s’engageant au 12° bataillon de la Garde mobile de la Seine, puis fut transféré au 4° bataillon du Fort d’Issy.

     

    Pierre Henri Leroux (1797-1871) : Editeur et philosophe. Il adhère à la charbonnerie, puis au saint-simonisme. La Commune délèguera deux de ses représentants à ses obsèques le 12 avril 1871.

     

    François Albert Le Roy (1856-1905) : Ecrivain.

     

    Achille Le Roy : (1841–1929) : Ouvrier typographe et du bâtiment. Auteur de certains couplets du Drapeau rouge.

     

    Henri de L’Espée (1827-1871) : Ingénieur et préfet. Le 25 mars 1871, à Saint-Etienne, le tout nouveau préfet de la Loire est arrêté par des émeutiers dans les couloirs de l’Hôtel de Ville. On le presse de démissionner ou de proclamer la Commune de Saint-Etienne. Une fusillade éclate : le préfet et deux gardes nationaux sont tués. L’Assemblée nationale proclamera que M. de L’Espée avait bien mérité du pays.

     

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