• La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 28)

    Gaston Pierre Dacosta ou Da Costa (1850-1909) : Blanquiste. Pédagogue. Substitut du Procureur Raoul Rigault qui assurait la direction de la police, il participe aux événements de la capitale jusqu’à la chute des insurgés. Condamné à mort en 1872, certaines sources indiquent qu’il aurait tenté de faire fléchir ses juges en dénonçant certains de ses camarades. En janvier 1873, Da Costa voit sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité au bagne de Nouvelle-Calédonie où il est envoyé aussitôt, sur l’île Nou. En 1889, proche des boulangistes de gauche. Publie en 1904 ses souvenirs en trois tomes, « La Commune vécue. 18 mars-28 mai 1871 ».

    Il relance après son amnistie le journal blanquiste Ni Dieu Ni Maître. En 1895, candidat aux municipales à Grenelle, sous une étiquette « socialiste anticléricale et anti-internationaliste », puis en 1896, comme candidat « socialiste nationaliste ». Antidreyfusard libre-penseur, membre du Parti Républicain Socialiste Français. Adversaire du suffrage universel : « A quel républicain d’éducation fera-t-on croire que les voix de cent, de mille, de cent mille imbéciles valent celle d’un citoyen éclairé ».

    La Commune de Paris de 1871 et la Franc Maçonnerie (Partie 28)

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    Eugène François Da Costa (1818-1888) : Professeur de mathématiques. Fait Partie de la commission pour l’organisation de l’Enseignement, avec André, Manier Rama et Sanglier. Ses quatre fils servirent la Commune.

     

    Gaston Pierre Dacosta ou Da Costa (1850-1909) : Blanquiste. Pédagogue. Substitut du Procureur Raoul Rigault qui assurait la direction de la police, il participe aux événements de la capitale jusqu’à la chute des insurgés. Condamné à mort en 1872, certaines sources indiquent qu’il aurait tenté de faire fléchir ses juges en dénonçant certains de ses camarades. En janvier 1873, Da Costa voit sa peine commuée en travaux forcés à perpétuité au bagne de Nouvelle-Calédonie où il est envoyé aussitôt, sur l’île Nou. En 1889, proche des boulangistes de gauche. Publie en 1904 ses souvenirs en trois tomes, « La Commune vécue. 18 mars-28 mai 1871 ».

    Il relance après son amnistie le journal blanquiste Ni Dieu Ni Maître. En 1895, candidat aux municipales à Grenelle, sous une étiquette « socialiste anticléricale et anti-internationaliste », puis en 1896, comme candidat « socialiste nationaliste ». Antidreyfusard libre-penseur, membre du Parti Républicain Socialiste Français. Adversaire du suffrage universel : « A quel républicain d’éducation fera-t-on croire que les voix de cent, de mille, de cent mille imbéciles valent celle d’un citoyen éclairé ».

     

    Madame Dauguet : « Pétroleuse ». Membre du Comité de Vigilance de Montmartre.

     

    Aimé-Jules Dalou dit Jules Dalou (1838-1902) : Sculpteur. Officier au 83° bataillon des fédérés. Nommé par Gustave Courbet administrateur provisoire adjoint au musée du Louvre, au côté d’Henry Barbet de Jouy. Condamné par contumace à la déportation, il se réfugie à Londres, reprit son art et connut un succès rapide.

     

    Dandré : Franc-maçon. Vénérable. Signataire du Manifeste de la Franc-maçonnerie du 8 avril 1871.

     

    Francisco Salvador Daniel (1831-1871) : Musicologue et compositeur. Critique musical à La Lanterne de Rochefort. Pendant la Commune, il devient directeur du Conservatoire et sera fusillé par les Versaillais pendant la Semaine sanglante.

     

    Georges Darboy (1813-1871) : Archevêque de Paris de 1863 à 1871. Exécuté par la Commune de paris le 24 mai 1871.

     

    Colonel Dardelles : Commandant. Après le 18 mars 1871, gouverneur communard des Tuileries.

     

    Christine Dargent : Communarde.

     

    Alfred Louis Darimon (1817-1902) : Disciple de Proudhon, il devient son secrétaire et se lance dans le journalisme. Député en 1857, il se rapproche de l’empereur Napoléon III.

     

    Alphonse Daudet (1840-1897) : Le 25 avril, alors que la Commune est proclamée, Daudet quitte Paris pour Champrosay. Il publie dans les journaux de Versailles des Lettres à un absent, reprises ensuite en volume (1871). Antisémite. En 1886, il prête de l’argent à Edouard Drumont, futur fondateur de la Ligue antisémitique de France, pour permettre à, ce dernier de publier à son compte un violent pamphlet : La France juive. Antidreyfusard.

     

    Honoré Daumier (1808-1879) : Graveur, caricaturiste, peintre et sculpteur.

     

    Jérôme Frédéric Paul, baron David (1823-1882) : Officier et journaliste. Dernier gouvernement de Napoléon III. Ministre de l’agriculture et du commerce.

     

    Hortense David : Brossière. Vêtue d’un uniforme de la Marine, elle tirait au canon à la barricade de la rue Royale. Son adresse et son courage lui valurent d’être portée en triomphe par ses camarades à l’Hôtel de Ville.

     

    Judith David : Communarde.

     

    Marie Davier : Communarde.

     

    De Baumont : Franc-maçon. Loge de la Tolérance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Louis Guillaume Debock (1822-1891 ou 1892) : Ouvrier typographe, poète, syndicaliste. Membre de l’Association internationale des travailleurs. Directeur de l’Imprimerie nationale sous la Commune.

     

    De Bouteiller : Membre du Conseil de la Commune (XVI° arrondissement).

     

    Louis Benoni Decamps (1831-1873) : Ouvrier couvreur. Servit dans l’artillerie de la Garde nationale. En mai, membre de l’état-major d’Eudes. Exécuté à Satory le 22 janvier 1873.

     

    Blanche de Gorby (ou de Corbie) : Communarde.

     

    Gaspard Deguerry : Curé de la Madeleine fusillé le 24 mai 1871, avec l’archevêque de Paris Georges Darboy, par ordre de la Commune de Paris.

     

    Eugène Delacroix (1798-1863) : Peintre.

     

    Delarey : Ministre aux Travaux publics dans le gouvernement Thiers.

     

    Palmyre Thierry, veuve Delcambre : Cantinière aux Volontaires de Montrouge ; dont son amant fait partie.

     

    Louis Charles Delescluze (1809-1871) : Journaliste. Militant républicain depuis 1830. Maire du 19° arrondissement de Paris en 1870. Elu le 8 février 1871 par un vote massif à l’Assemblée nationale. Le 26 mars, élu membre du Conseil de la Commune, il donne sa démission de député. Il est membre de la commission des Relations extérieures, de la commission exécutive le 4 avril et à celle de la Guerre le 11 mai. Le 9 mai 1871, il devient membre du Comité de Salut public. Il se fit tuer sur les barricades le 25 mai 1871.

     

    Odilon Delimal (1835-1888) : Journaliste. Rédacteur en chef du journal Le Vengeur, dont le directeur politique est Félix Pyat.

     

    Paul Délion, pseudonyme de Paul Bourde (1851-1914) : Membre du Comité central de la Commune. Journaliste au Temps. A publié en 1871 : Les membres de la Commune et du comité central. Ami de collège d'Arthur Rimbaud. Il a réintroduit la culture de l'olivier en Tunisie. Un buste le représentant est installé à l'entrée de la commune, à une croisée de chemins. Correspondant au journal "Le Temps" (l'ancêtre du "Monde"), Paul Bourde a beaucoup écrit. Outre ses récits de voyages (ex : De Paris au Tonkin, publié en 1885), il a beaucoup écrit sur la Révolution et la période napoléonienne. Il est également auteur de pièces de théâtre.

     

    Céline Delvainquier : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Aimée Delvainquier : Communarde. Membre du Comité central des citoyennes.

     

    Antoine Mathieu Demay (1822-1884) : Ouvrier Sculpteur. Adhérent de l’Association internationale des travailleurs. Signataire de l’Affiche rouge de janvier 1871. Le 26 mars 1871, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission de l’Enseignement. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Il adhère à la Majorité. Condamné à mort par contumace.

     

    Deneuvillers : Communard.

     

    Pierre Denis (1828-1907) : Membre de la première Internationale, où il représente la tendance proudhonienne, il participe au Comité central républicain des Vingt arrondissements, dont il rédige Le Manifeste du 26 mars 1871. Il écrit la Déclaration au peuple français, qui représente le programme de la Commune de Paris adoptée le 18 avril 1871. Fondateur du journal La Voix du peuple et collaborateur de Jules Vallès au Cri du peuple. Il se rapproche du Général Boulanger, et devient son dernier secrétaire. Dans les années 1890, il collabore au journal La Cocarde.

     

    Anne Denis : Jeune libraire de la rue Monge. Elle accepte un poste d’institutrice et pour ce fait, elle comparaît devant le Conseil de guerre. On l’accuse aussi d’avoir quêté en faveur de l’Union pour la propagande républicaine.

     

    Louis Jules Ernest Denormandie (1821-1902) : Financier, avoué de la famille d’Orléans et gouverneur de la Banque de France.

     

    Maria Adélaïde Deraismes (1828-1894) : Féministe et femme de lettres. Elle est la première femme à avoir été initiée, en France, à la franc-maçonnerie à la fin du XIX° siècle. En 1865, elle accepte de participer aux conférences du Grand Orient de France. De 1866 à 1870, elle traite devant un auditoire de plus en plus nombreux de l’émancipation des femmes et de la libre pensée. Elle est la cofondatrice en 1869, avec Paule Minck, Louise Michel et Léon Richer de la « Société pour la revendication des droits civils des femmes », puis en 1870, toujours avec Léon Richer de l’Association pour le droit des femmes qu’elle préside. Pendant ces deux années, elle soutient activement le groupe de Louise Michel, André Léo, Elisée Reclus visant à l’instauration d’une éducation pour les filles. Initiée le 14 janvier 1882, à la Loge « Les Libres Penseurs », au Pecq, elle crée le 4 avril 1893 le « Droit humain », ou Grande Loge Symbolique Ecossaise.

     

    Simon (dit Louis-Simon) Dereure (1838-1900) : Ouvrier cordonnier. En 1869, il participe au congrès de Bâle de l’Association internationale des travailleurs. Il participe au soulèvement du 22 janvier 1871 contre le gouvernement de la Défense nationale. Le 26 mars, il est élu au Conseil de la Commune. Il siège à la commission des Subsistances et à celle de la Justice (21 avril). Le 16 mai 1871, il est nommé commissaire civil auprès du général Jaroslaw Dombrowski. Il vote pour la création du Comité de salut public. Condamné à mort par contumace, il se réfugie en Suisse, puis à New-York, où il reprit son métier de cordonnier. Il rentre en France après l’amnistie.

     

    Paul Déroulède (1846-1914) : Poète, auteur dramatique, romancier, militant nationaliste. Il participe à toute la campagne de 1870 dans les chasseurs à pied. Il fit ensuite partie de l’armée de Versailles contre la Commune. Nommé lieutenant et décoré de la Légion d’honneur après les derniers combats.

     

    Baptiste Descamps (1836- ? mort peut-être en 1873) : Mouleur en cuivre. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. IL ne siège dans aucune commission et n’a semble-t-il aucune activité. En septembre 1871, le 3° conseil de guerre l’acquitte à l’unanimité.

     

    Deschamps : Franc-maçon. Loge de la Persévérance. Signataire de l’appel du 5 mai 1871.

     

    Emile Deschanel (1819-1904) : Franc-maçon. Homme politique, père de président de la république Paul Deschanel. Membre de la loge « La Renaissance ».

     

    Eugénie Chilly, femme Desjardins, dite la Picarde : « Pétroleuse ». Cuisinière. Elle fut accusée d’avoir apporté du pétrole sous ses jupes et dans ses poches, à son amant, l’ouvrier terrassier François Bufferne, garde national de la 6°n compagnie du 184° Bataillon fédéré, pour incendier la Préfecture de Police. On la condamna à vingt ans de travaux forcés.

     

    Ernest Desmarest : Maire du 9° arrondissement en 1870. Villa Desmarest, à Croissy-sur-Seine : petit château construit en 1857, au n° 10 de la berge de la prairie, pour Ernest Desmarest, avocat, maire du IXe arrondissement de Paris et « protecteur » d’artistes. Son parc abritait une salle de spectacle bâtie pour ses amis et clients : Céleste Mogador, la cantatrice Pauline Viardot, les compositeurs Gounod, Bizet… La propriété appartient par la suite à Jules Goüin, régent de la Banque de France.

     

     

     

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