• Pierre Clément Eugène Pelletan (1813-1884) : Famille protestante. Ecrivain, journaliste. Père de Camille Pelletan. Collaborateur de Girardin à La Presse (1837). Député (1863-1870). Rédacteur en chef de La Tribune (1868). Ministre de l’Instruction publique du gouvernement de la Défense nationale. Député (1871). Sénateur radical des Bouches-du-Rhône (1876-1884). Sénateur inamovible (1884). Franc-maçon. Initié franc-maçon le 24 février 1864 dans la loge « l’Avenir », dont il devient vénérable le 13 décembre 1865, avant d’entrer au Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France en 1866. Lorsqu’il était vénérable, son atelier est momentanément suspendu pour avoir encouragé les enterrements civils. En 1867, il s’affilie à la loge « L’Ecole Mutuelle ». Il participe à la réunion des maçons qui désavouent le ralliement à la Commune. Il désavoue les manifestations maçonniques du Châtelet.

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  • Jeunesse héroïque

    Arme ton flingo

    Pour la République

    En avant, Moblot !


    Le maire et le garde-champêtre

    Disaient Les rouges sont des loups

    Doux moutons, ne songez qu'à paître

    Notre berger veille sur nous

    Notre berger n'était qu'un lâche

    Le vieux Judas nous a trahis

    La République pris sa tâche

    On va défendre le pays

     

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  • Jeanne-Marie a des mains fortes,
    Mains sombres que l'été tanna,
    Mains pâles comme des mains mortes.
    — Sont-ce des mains de Juana ?
     
    Ont-elles pris les crèmes brunes
    Sur les mares des voluptés ?
    Ont-elles trempé dans des lunes
    Aux étangs de sérénités ?
     
    Ont-elles bu des cieux barbares,
    Calmes sur les genoux charmants ?
    Ont-elles roulé des cigares
    Ou trafiqué des diamants ?
     
    Sur les pieds ardents des Madones
    Ont-elles fané des fleurs d'or ?

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  • Benoît Malon (1841-1893) : Franc-maçon. Membre de la loge « Le Lien des Peuples » et « Le Bien des Peuples et les Bienfaiteurs Réunis » (Grand Orient)D’humble naissance, berger dans les montagnes du Velay. Autodidacte. Ouvrier teinturier. Militant ouvrier, communard, journaliste, écrivain. Il fait partie du bureau de la section parisienne de l’Internationale, adhérant à l’AIT en 1865. Proudhonien de gauche. Collaborateur du journal La Marseillaise de Rochefort. Le 8 février il est élu à l’Assemblée nationale comme socialiste révolutionnaire. Il est élu le 26 mars au Conseil de la Commune. Il siège à la commission du Travail et de l’Echange. Il vote contre la création du Comité de salut public et se range du côté de la Minorité. A écrit : La troisième défaite du prolétariat français (1871). Condamné à mort par contumace, il émigre en Suisse. A Palerme, il est reçu en 1877 au grade de compagnon et de maître de la loge « Fedelta ». Revenu en France après l’amnistie, il devient le leader des opportunistes-possibilistes. Ii assiste, ainsi que Jules Vallès, à son retour de proscription, à une tenue de la loge parisienne « La Ruche libre ». Préside en 1882, le Congrès socialiste de Saint-Etienne. Directeur de la Revue Socialiste. Il reprend une activité maçonnique en 1889, à la loge du Grand Orient « Le Lien des Peuples et les Bienfaiteurs réunis ». Incinéré au Père Lachaise, sur le socle de son monument figure l’équerre et le compas.

    Libre-penseur, chef de file des blanquistes, Malon est partisan d’un socialisme national, opposé au socialisme allemand. Admirateur de Drumont, l’auteur de La France juive. Il écrit dans La Revue Socialiste N° 18 de juin 1886, pages 509 à 511, un article sur La question juive : « Oui, la noble race aryenne a été traître à son passé, à ses traditions, à ses admirables acquis religieux, philosophiques et moraux, quand elle a livré son âme au dieu sémitique, à l’étroit et implacable Jéhovah. (…) En brisant le cœur et la raison aryens, pour croire aux radotages antihumains de quelques juifs fanatiques, butés et sans talent (voyez Renan) ; en faisant de la littérature d’un peuple dont toute l’histoire ne vaut pas pour le progrès humain, une seule olympiade d’Athènes, on a autorisé les fils de ce peuple choisi, de ce « peuple de Dieu », à nous traiter en inférieurs ».

     

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    Adolphe Gustave Lefrançais (ou Lefrancais) (1826-1901) : Ex-instituteur. Journaliste. Franc-maçon. Initié le 27 octobre 1863 à la loge « l’Ecossaise n°133 », orient de Paris  et affilié en 1866 à « l’Union Parfaite de la Persévérance », orient de Paris. C’est à lui qu’Eugène Pottier a dédié le poème l’Internationale. Elu par le IV° arrondissement à la Commune de Paris. Elu le 26 mars au Conseil de la Commune, il est jusqu’au 3 avril membre de la commission exécutive, puis de celle du travail et de l’Echange, enfin celle des Finances le 21 avril. Il vote contre la création du Comité de salut public. Anarchiste de la tendance bakouniniste. Réfugié en Suisse, il a édité en 1871 : Etude sur le mouvement communaliste de 1871. Lefrançais s’était vainement opposé au décret des otages. Exclu de l’Internationale en 1872 pour avoir soutenu les bakouninistes. Sont publiées en 1903 ses Mémoires d’un révolutionnaire. Il ne semble pas être revenu à la maçonnerie après l’exil.

     

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