• J’approfondirai encore la sagesse occidentale et je ferai les deux exercices du matin et du soir. Je récite le nom de Dieu sous toutes les formes et je prie aussi fréquemment que possible, notamment en récitant le « Notre Père » :

    « Notre Père qui est aux cieux,

    Que Ton Nom soit sanctifié,

    Que Ton Règne arrive,

    Que Ta Volonté soit faite sur la Terre comme aux cieux.

    Donne-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour,

    Pardonne-nous nos offenses,

    Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés,

    Ne nous laisse pas succomber à la tentation,

    Mais délivre-nous du mal,

    Car c’est à Toi qu’appartiennent le Règne, la Puissance et la Gloire, aux siècles des siècles. Amen »

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  • Je ne souhaite aucun pouvoir occulte : s’il m’est imparti de disposer de tels pouvoirs, qu’ils me soient donnés pour mieux servir l’humanité. Si je n’y accède pas, cela n’a aucune importance.

    Dans mes rapports annuels, j’ai souvent évoqué l’idée de progrès, mais en fait, il n’y a pas de progrès sur la voie initiatique : l’important est de servir sa famille, l’humanité et les prochains, et de ne nuire à personne. Quel progrès pourrait-il y avoir, puisque je suis le Soi avant ma naissance, de toute éternité ? Le seul progrès est la suppression de l’ignorance de cela en levant le voile de Maya.

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  • SAMEDI 19 SEPTEMBRE 1981

    La libération vient quand je comprends et expérimente qu’il n’y a personne à libérer. Le sentiment « j’existe » est le Soi : si je réalise le Soi, rien ne peut me toucher. On peut détruire le corps de l’initié, on peut détruire le monde dans lequel il vit, mais on ne peut pas troubler ni altérer sa conscience du Soi.

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  • LUNDI 4 MAI 1981

    Voilà plus de dix années que je tente d’effectuer, je le sais bien, avec beaucoup d’imperfection, les deux exercices de concentration et de rétrospection. Après une enfance plutôt difficile, psychologiquement et socialement, et un passage par la religion catholique, j’ai sombré, dès la fin d’une adolescence tardive, dans le matérialisme le plus noir, accompagné de l’athéisme. Puis mes petits problèmes de santé et la maladie, surtout à partir de 1968, m’ont fait croiser le chemin du rosicrucianisme. Je sollicite humblement le passage de disciple. En effet, j’ai approfondi la connaissance de mon Dieu intérieur, le seul Maître. Mais j’ai conscience des efforts qu’il me reste à accomplir et si je ne suis pas jugé digne d’accéder au degré de disciple, j’accepterai sans état d’âme une telle décision, poursuivant mes efforts pour y accéder au cours de cette vie ou d’une vie ultérieure. Qu’il en soit ainsi !

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  • MARDI 7 AVRIL 1981

    Le nouveau mantra que je récite autant de fois que possible, afin de fusionner avec lui, est celui-ci :

    « Je suis Dieu.

    Je n’ai ni naissance, ni mort.

    Seul le corps meurt.

    Je suis le Soi.

    Je suis.

    Soi.

    Je ne suis ni le corps, ni le mental, ni l’intellect, ni la raison.

    Le corps, le mental, l’intellect et la raison, une fois purifiés, sont mes amis.

    Je les aime.

    J’ai aussi un cœur (sentiments et émotions) et un ventre (instincts et passions).

    Je suis un canal ouvert aux sentiments et aux instincts beaux, justes, vrais et bons.

    Que mon amour, mon cœur et mon ventre soient dédiés à Dieu  et seulement à Dieu. »

     Ce mantra répond à la question : « Qui suis-je ? » et précise ce que je ne suis pas, ce que sont les autres et ce qu’est le monde.

    Tout est saupoudré de l’Amour de Dieu et Tout est Un.

    Je suis le Soi, le Centre de l’Union, l’image de Dieu. Je suis le Maître qui est en moi. La pierre cubique que je taille à partir de la pierre brute est là depuis le début, mais « je » ne la voyais pas et « je » ne le savais pas : « je » doit être pensé comme une vague dans l’Océan divin et non comme une personne et une entité individuelle. Pourquoi le « je » a-t-il peur, puisque le « Je suis » est là ? « Je » est une vague, « Je suis » est l’Océan.

    La Lumière est ce qui unit, et les ténèbres sont ce qui distingue ; la Vie est ce qui unit et la mort est ce qui sépare ; l’Amour est ce qui unit et la haine est ce qui ignore.

    Le corps est le temple de la conscience et l’univers est le temple du Grand Architecte. L’objectif de chacun est de réintégrer le centre divin, d’où les âmes individuelles ont émané en triomphant des trois mauvais compagnons que sont la distinction, le séparatisme et l’ignorance.

    Le véritable initié sait qu’il est le Soi alors que le profane victime des trois mauvais compagnons, est aussi le Soi, mais ne le sait pas.

     

     

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