• Se pose la question : la maturité du Peuple est-elle suffisante pour faire l’impasse d’un passage provisoire par la case fasciste ? « Provisoire », car cette formule de barbarie est tout à fait en décalage avec la réalité et l’existant : au service de la grande bourgeoisie la plus féroce, cette formule fasciste est bien incapable de répondre aux solutions qu’il convient de mettre en place implacablement : la réappropriation par le Peuple de tous les moyens de production, et leur gestion directement par le Peuple, ainsi que la démocratie populaire, etc., en un mot le socialisme réel. Le fascisme ne peut être que l’ultime avatar, terrible, sanguinaire, d’une bourgeoisie exsangue et condamnée.

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  • Autre exemple : certains journalistes abêtissent les participants au mouvement, en les présentant comme des « opposants de principe à tout impôt, des poujadistes, etc. ». Rien de plus inexact. Bien sûr que chacun aimerait payer de l’impôt au prorata de ses revenus. Mais ce n'est pas du tout le problème. Le problème est l'inégalité devant l'impôt (suppression de l'ISF, etc.) et l'inégalité du partage (tout à deux vitesses: école à deux vitesses, les riches et les pauvres, quartiers à deux vitesses: luxe et immeubles qui s'écroulent, santé à deux vitesses, espérance de vie à deux vitesse: 10 ans de vie de moins pour les ouvriers, etc.). Marre de raisonner en moyennes. Raisonnez en niveau par classes sociales, classe riches et classes laborieuses. Des millions de pauvres, dont des gilets jaunes aimeraient payer plus d'impôts et même 50 % de leur revenu, au lieu d'être au niveau du seuil de pauvreté.

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  • Les journalistes, pour ceux qui constituent l’élite de ceux-ci, sont les chiens de garde de la bourgeoisie : riches bourgeois, bien rémunérés, ils sont incapables de comprendre le ressenti du Peuple, et notamment des plus pauvres, des gilets jaunes et des chiffons rouges. Ceci explique, depuis le début, leur incompréhension quant au mouvement actuel. Incapables de comprendre ce qu’est la « fin d’un mois » ^pour un pauvre, ils ne perçoivent pas non plus ce qu’est la « fin d’un monde », celui de la bourgeoisie. Ceci également en raison de habitudes de pensée du passé. Pendant des dizaines d’années, la classe bourgeoise (dont les journalistes à sa solde) a considéré la France, y compris les habitants, les français des autres catégories sociales, comme sa « propriété », dont elle a la « mission » de gérer tous les intérêts, parce qu’elle se considère comme seule capable d’exercer tous les pouvoirs(d’où l’accaparement à son profit de tous les moyens de production, ainsi que les institutions politiques et les divers moyens de communication, presse, TV, etc.). Elle n’imagine donc pas un mouvement du Peuple pour se libérer et prendre lui-même ses affaires en charge, en se débarrassant de la bourgeoisie, les anciens « maîtres : ceux-ci deviennent alors des citoyens comme les autres.

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  • Qui sont, majoritairement, les gilets jaunes ? Ce sont des personnes de la classe « moyenne », autrement dit, la moyenne et le petite bourgeoisie : petits patrons, petits commerçants, petits agriculteurs, artisans, retraités, etc., en voie de déclassement et d’appauvrissement, en raison de la mondialisation, de l’évolution du capitalisme français et de la politique de l’Union Européenne. C’es donc une partie du Peuple français, la partie la plus favorisée, celle qui s’en sort le mieux, mais qui connaît aussi des conditions de vie qui se déprécient.

    C’est donc également une classe sociale qui possède encore des moyens matériels non négligeables : une voiture, une maison individuelle, dans un quartier résidentiel, des économies à la banque, la possibilité de partir en vacances, etc. Cette classe fait partie des catégories de personnes qui paient encore divers impôts et taxes.

    C’est en conséquence une classe sociale qui, à la fois, s’oppose à l’évolution actuelle de la société, mais qui aussi, est sujette à des compromis, car elle pense que le système capitaliste est amendable, capable de se réformer, pour répondre à leurs propres aspirations : revaloriser les revenus, améliorer leurs pouvoirs d’achat, etc.

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  • Qu’une frange du Peuple soutienne les exploiteurs, cela a toujours été ainsi. Souvent, un reste du peuple rejoigne les forces révolutionnaires au cours du mouvement, puis au cours de l’instauration d’une démocratie réelle et du socialisme, cela est certain aussi.

    La question à poser est : « Qui est dans le vrai et le juste, et qui est dans le faux et l’injuste ? » Ou bien : « Qui est dans le sens de l’Histoire ? » Qu’une frange de la population, plus ou moins importante en nombre, défende les oppresseurs, cela a existé de tout temps, et cela contribue même à faire perdurer le système ancien et injuste. Des exemples ?

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