• STOP AU HARCELEMENT MORAL ! (Partie 24)

    Le personnel est quelque part complice de l’ambiance régnant au conseil général : par son silence, par l’égoïsme de chacun. Néanmoins, quand on écouté les histoires individuelles, on découvre autant de drames (mise au placard pendant trois années de JL).  Les syndicats, plutôt « jaunes » sont également responsables de cette situation délétère. C’est le sauf qui peut !

     

     

     

    STOP AU HARCELEMENT MORAL ! (Partie 24)

     

    Poème de Martin Niemöller

     

    Peur des collègues de me rencontrer. Que ce soit les fonctionnaires, les francs Maçons,…

    En quelque sorte, je suis mort professionnellement, et la mort fait peur. C’est ce qu’a verbalisé M. Duhaut : pour la collectivité du Conseil général de l’Isare, je n’existe déjà plus.

    Les personnes extérieures penseront toujours que, s’il y a placard, c’est la faute du placardisé. Il n’a que ce qu’il mérite. Quelque part, ce qui lui arrive est de son fait.

     

    3 Garder malgré tout le corps intact.

     

    LA SANTE. La volonté de l’ennemi est de faire déraper, de faire en sorte que les armes soient retournées contre soi-même. C’est utiliser l’autodestruction.

    Rapporter vivant l'énorme sanglier d'Érymanthe. Garder intact le corps malgré tout, éviter le suicide.

    Idée de suicide, d’en finir une fois pour toute, sur le lieu de travail. Par rapport à soi-même ! Pour donner raison aux persécuteurs ?

    S’obliger à des rencontres, en sachant malgré tout que le placardisé est un pestiféré, et que ceux qui choisiront de le rencontrer auront du courage, ne serait-ce que pour le saluer.

    Il y a de longs moments de solitude et d’attente. Attente de quoi ? Que quelqu’un intervienne et constate l’injustice qui est faite. Attente d’une lettre apportant un secours ou une embauche. Tout cela semble vain.

     

    4 Vaincre la rumeur et la malversation

     

    PREVOIR. C’est faire courir la rumeur. Retourner la communication à mon profit.

    Vaincre à la course la biche de Cérynie aux sabots d'airain et aux bois de bronze, créature sacrée d'Artémis. Vaincre la rumeur et la malversation.

    Le directeur général des services rappelle que je n’existe plus pour le conseil général.

    Chacun fait en sorte de me le faire comprendre.

    Servi le dernier, en ronchonnant pour tous les services demandés (billets de train,…).

    Reprise, sans m’en avertir du code général des collectivités territoriales.

    Faire comprendre que je ne sers à plus rien, que je suis inutile et même que j’occupe indûment une place.

    Culpabiliser.

     

    Rencontre samedi 10 avril 2010, vers 11 heures, de M. Brun, payeur départemental.

     Il m’informe que le Président n’a toujours pas mis en paiement à ce jour la facture relative au billet d’avion de son épouse. Il a vu passé le contrat de recrutement d’un directeur des ressources humaines, mais n’a pas vu le contrat relatif au recrutement d’un directeur des services financiers, qu’il pense passé dans la masse des mandatements.

    Mon successeur est sur ses gardes : il n’ose pas prendre d’initiatives, il prend beaucoup d’égards, et se réfugie derrière les avis des uns et des autres, ce qui, faute d’informations fermes et fiables, bloque le travail des agents de la paierie. Il a notamment beaucoup de mal à mettre en œuvre le réseau de correspondants financiers.

    Le fait de ne pas dire les choses, fait courir un risque aux équilibres financiers du conseil général. En effet, en raison des choix un peu légers effectués, le budget primitif est en équilibre précaire.

     

    5 Mette de l’ordre dans la gestion financière.

     

    ORDRE. Tableau prévisionnel.

    Nettoyer les écuries d'Augias, qui ne l'avaient jamais été. Mettre de l’ordre dans la gestion financière.

    Aucune prospective à trois années des finances départementales.

     

    Rencontre le 8 avril 2010, 11 heures 30 avec M Duhaut, dans son bureau.

     

    D’abord, le directeur général des services s’intéresse à mes recherches de postes et je l’informe des contacts en cours.

    Puis il m’informe que le Conseil général a été destinataire de mon recours.

    Il trouve le procédé inélégant. Devais-je lui demander l’autorisation ?

    Discours contradictoire : il estime que la demande formulée d’un congé spécial est illégale et immorale. Mais il parle également d’une transaction et d’une possibilité de m’attribuer un congé spécial. Encore faut-il être deux pour effectuer une transaction.

    Il me menace de me prendre les divers avantages en nature.

    Le débat est clôturé par : « Quelle autisme ! » qui m’est adressé. On ressent un DGS en colère, qui ne maîtrise pas la situation. La décision appartiendra donc au Président.

    Contradiction flagrante : d’un côté M. Duhaut m’encourage à chercher un poste et m’incite donc à poursuivre mes recherches, de l’autre côté, il m’indique qu’il serait en droit de me demander un travail sur le prospective.

    Le DGS insiste sur deux points :

    Le fait que j’ai demandé moi-même, un soir de grande fatigue, que mon dossier soit remis au Cabinet de recrutement Profess, qui m’a recruté. Cela indique donc que je ne me sentais pas bien dans les conditions du conseil général de l’Oise. J’ai traité également l’affaire du billet d’avion de Mme Minotaure de « peccadilles ». A noter d’une part, que le Cabinet de recrutement Profess n’a pas fait d’effort pour me retrouver un poste à la hauteur du poste que j’occupais à Mons et que d’autre part, le billet d’avion, que j’ai contribué à solutionner, pas seul, avec le DGS et les services, est une bien petite affaire par rapport à l’équilibre du budget 2010 du Conseil Général !

    Le fait que j’ai dis que le budget 2010, tel que proposé par le Président, « n’était pas sincère et en équilibre réel ». Si je ne fais pas mon travail d’expert et de technicien des finances et du budget, je sers à quoi ? M. Duhaut me reproche également de ne pas avoir été le candidat idéal, trop directeur des finances et pas assez directeur général adjoint. Pour fabriquer en moins de six mois, un budget solide, avec un DGS qui me cisaille la branche dans mon dos, au lieu de constituer son équipe, et de m’aider sur le résultat final, pour ma part, je suis plutôt fier du résultat !

    M. Duhaut m’indique également n’avoir rien fait pour solutionner les difficultés causées par Mme G, à savoir le départ quasi forcé des trois contrôleurs de gestion et auditeurs en moins de deux mois. Il oublie de préciser que, dès octobre 2010, j’avais proposé la mutation de Mme G, et sa réponse fut : « Si l’un des deux (Mme G ou moi-même), doit partir, c’est vous-même (moi, donc) ! ». Les choses étaient donc bien établies !

     

    M. Duhaut m’explique que lui-même, ayant été sous-préfet, un jour, d’un arrondissement, le lendemain, il ne l’était plus. Les gens ne le saluaient plus dans la rue. Il donne l’impression que ma mise au placard est une basse vengeance d’une situation mal vécue par lui-même.

     

    6 Se maintenir dans le coup.

     

    Garder la dignité contre vent et marée. Sans être dupe du néant. Rester flexible.

    Tuer les oiseaux du lac Stymphale aux plumes d'airain. Aller à l’affrontement et aux réunions, se maintenir dans le coup.

    Aller aux réunions auxquelles on a droit.

     

    7 Vaincre le Minotaure

     

    Dompter le taureau crétois de Minos, que celui-ci n'avait pas voulu rendre à Poséidon. Vaincre le minotaure,

     

    8 Résister

     

    Manger l’autre : le faire soi.

    Capturer les juments mangeuses d'hommes de Diomède. Rester vivant. Résister.

     

    9 Première mort. Plus de passé

     

    La ceinture coupe le corps en deux, avec le haut et le bas. C’est aussi le symbole de la richesse (matérielle et spirituelle) accumulée. La remettre, c’est s’en défaire.

    Rapporter la ceinture d'Hippolyte, la fille d'Arès et reine des Amazones. Progresser en sagesse et aller vers la libération. Première mort. Plus de passé.

    Reprise des livres que j’avais commandés lors de mon arrivée par la secrétaire, Françoise : le code général des collectivités territoriales, le WEKA sur les finances,…

     

    10 Deuxième mort. Plus de futur.

     

    Rendre la totalité, y compris le futur.

    Vaincre Géryon le géant aux trois corps, et ramener son troupeau de bœufs. Deuxième mort. Etre à côté du corps. Plus de futur.

    Discours de M. Duhaut : je n’ai plus d’avenir au Conseil Général de l’Isare.

     

    11 Le vêtement nuptial.

     

    DETACHER. LACHER PRISE. A un moment donné, je dois rechercher la solitude, et me détacher de tout, y compris les relations familiales.

    Rapporter les pommes d'or du jardin des Hespérides gardées par Ladon. Créer l’uniforme d’or, le vêtement nuptial, faire le dernier trajet, le pèlerinage vers Compostelle. Rencontrer.

     

    Ce que m’a permis la mise au placard :

    Un contact avec la réalité sociale ;

    Des voyages en France pour rechercher de l’emploi ;

    Des formations diverses (INET, AS2E).

     

    12 La Libération. 

     

    Les Enfers. Fin du corps, mis sous terre, et libération de l’âme.

    Descendre aux Enfers et enchaîner Cerbère. En finir avec ce monde, ne plus être du monde, mais dans le monde, en attente de la mort définitive.

    Les cadres de l’Oise :

    Ils sont appâtés par des avantages en nature inconsidérés lors de leur recrutement.

    Leur départ est également acheté.

    Duhaut est l’homme qui a peur. Il a peur pour sa peau. Il est donc dangereux pour ses collègues, en particulier pour les cadres de haut niveau et ses plus proches collaborateurs. Il est prêt à les vendre pour une assiette de lentilles. Il n’est jamais responsable de rien. Il est catastrophique d’avoir un tel énergumène à la tête d’une collectivité territoriale comme le département de l’Isare.

    Si le Président peut s’en contenter parce que cela lui permet à lui-même de gérer les affaires, par contre par moment le Président semble en attendre plus : des idées, et un véritable management des agents, qui fait cruellement défaut.

    Son seul objectif est de sauver les apparences : « apparaître » comme le DGS ! Mais c’est un trouillard !

    Comme l’a indiqué JL à juste titre, ce n’est pas un individu avec lequel on peut faire la guerre : toujours prêt à trahir, c’est à lui que devrait être réservée la première balle pour éviter les surprises.

    Les raisons réelles des départs des cadres sont masquées et cachées : « Il est parti vers d’autres horizons » annonce le DGS. Alors que chacun sait qu’il est parti parce qu’il est mis dehors (contrat pas renouvelé, ou mise au placard).

    Mettre en procès démontre qu’il n’y a plus aucune autre solution : le débat est impossible.

    Le personnel est quelque part complice de l’ambiance régnant au conseil général : par son silence, par l’égoïsme de chacun. Néanmoins, quand on écouté les histoires individuelles, on découvre autant de drames (mise au placard pendant trois années de JL).  Les syndicats, plutôt « jaunes » sont également responsables de cette situation délétère. C’est le sauf qui peut !

     

     

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