• STOP AU HARCÈLEMENT MORAL ! (Partie 1)

    STOP AU HARCELEMENT MORAL ! (Partie 1)

    De plus en plus est pratiqué, à l’égard des travailleurs, si possible fragilisés, le harcèlement moral, tant dans la fonction publique, que dans le secteur privé, par des dirigeants sans vergogne. Sa définition législative est la suivante : Le harcèlement moral :  Définition (L. 1152-1 du code du travail) : aucun salarié ne doit subir des agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Sanction pénale : (art. 222.33.2 du code pénal) le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Il est essentiel pour les victimes de ne pas rester isolée. De nombreux ouvrages ont été publiés à ce sujet, dont le classique de Marie-France Hirigoyen « Le harcèlement moral ». Il existe des associations de regroupement, créant de la solidarité. Il est aussi important de porter le débat sur la place publique, soit par le recours judiciaire (pris en charge financièrement par un syndicat, demande d’une indemnisation, ne serait-ce que le franc symbolique, mais sans illusion sur les institutions judiciaires), soit par l’interpellation de l’opinion publique.

    Il est certain que le harceleur a perdu la partie : c’est pourquoi, il se présente comme le Minotaure, tué par Thésée, symbole du harcelé. Voici une pièce de théâtre qui illustre cela, pièce destinée à être jouée devant les employés.

    Toujours, le harceleur finit très mal car en mettant en œuvre un harcèlement moral, expression d’un management de merde, il démontre qu’il est incapable de gérer la Maison Commune, ou l’entreprise : son destin, c’est toujours l’échec, l’isolement et la mort « sociale » et politique.

     

    STOP AU HARCELEMENT MORAL ! (Partie 1)

    De plus en plus est pratiqué, à l’égard des travailleurs, si possible fragilisés, le harcèlement moral, tant dans la fonction publique, que dans le secteur privé, par des dirigeants sans vergogne. Sa définition législative est la suivante : Le harcèlement moral :  Définition (L. 1152-1 du code du travail) : aucun salarié ne doit subir des agissements répétés de harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel. Sanction pénale : (art. 222.33.2 du code pénal) le fait de harceler autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir professionnel, est puni de 1 an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Il est essentiel pour les victimes de ne pas rester isolée. De nombreux ouvrages ont été publiés à ce sujet, dont le classique de Marie-France Hirigoyen « Le harcèlement moral ». Il existe des associations de regroupement, créant de la solidarité. Il est aussi important de porter le débat sur la place publique, soit par le recours judiciaire (pris en charge financièrement par un syndicat, demande d’une indemnisation, ne serait-ce que le franc symbolique, mais sans illusion sur les institutions judiciaires), soit par l’interpellation de l’opinion publique.

    Il est certain que le harceleur a perdu la partie : c’est pourquoi, il se présente comme le Minotaure, tué par Thésée, symbole du harcelé. Voici une pièce de théâtre qui illustre cela, pièce destinée à être jouée devant les employés.

    Toujours, le harceleur finit très mal car en mettant en œuvre un harcèlement moral, expression d’un management de merde, il démontre qu’il est incapable de gérer la Maison Commune, ou l’entreprise : son destin, c’est toujours l’échec, l’isolement et la mort « sociale » et politique.

     

    LE MINOTAURE BOUFFI

     

    PERSONNAGES :

     

    Yules MINOTAURE      (Homme)

    Ariane DAMO’CLES      (Femme)

    Yanick DUHAUT           (Homme)

    Yao DUMILIEU              (Femme)

    Yen DUBAS                    (Femme)

    Yuri CLAMOUR             (Femme)

    Jean Baptiste THESEE   (Homme)

    Le Chœur                         (4 Femmes et 3 Hommes dont Le Coryphée)

     

    ACTE I UN BILLET POUR L’ENFER

     

    (Automne. La scène est tendue d’un rideau bleu sombre)

     

    SCENE 1

    LE CHOEUR, CLAMOUR, DUHAUT, DUMILIEU, DUBAS

     

    (Le Coryphée  présente et mime pour les spectateurs les différents éléments décrits dans cette scène. En l’absence du Minotaure, les trois prêtres impies sont attachés par une corde à un crochet de l’autel.)

     

    LE CHŒUR :

    Pourquoi ? Pas de pourquoi ici :

    Inutiles les propos admis !

    L’Isare départementale,

    Dans un labyrinthe en dédales,

    A construit son château bulle,

    Où Minotaure déambule.

    Tous coopèrent à ravitailler

    Le monstre toujours exalté.

    La viande, par Clamour Yuri

    Apportée, Duhaut officie

    Comme grand prêtre laquais.

    Chaque personne est entité

    Composée de trois parts unies,

    Dans un arrangement précis :

    La tête Thésée, le dirigeant,

    Le cœur Ariane, le sentiment,

    Minotaure ventre porteur,

    Rivalisent avec vigueur.

    Soit tête et cœur maîtrisent

    Ventre : l’assemblage s’humanise,

    Soit domine le ventre brutal,

    Et  cela devient baal bestial.

    Au centre du labyrinthe venu,

    Seules deux possibles issues :

    Ou le retour vers l’arrière,

    Pour ressortir par derrière,

    Empruntant le chemin passé,

    Traversant la porte d’entrée,

    Ou la sortie au point central,

    Par l’envolée verticale,

    L’initié enfin paré d’ailes,

    S’élançant libre vers le ciel,

    Ange glorieux et centré,

    Qui par le dessus se soustrait.

    Voici la perverse histoire

    De Minotaure voulant déchoir

    Thésée au plus profond abîme,

    Et ce faisant, vers les cimes

    Il le contraint à s’envoler.

     

    DUHAUT :

    Aux citoyens, l’argent volé,

    Associé à la flatterie,

    À Minotaure aura permis,

    Au milieu du parc luxuriant,

    Au bout de chemins verdoyants,

    De bâtir un palais oiseux,

    Livré au culte par les peureux,

    À sa gloire hautaine et servile.

    Cumulant instincts bas et viles,

    Trois points inversés sataniques :

    Le sexe pornographique,

    Le pouvoir autocratique,

    L’argent corrupteur orgastique.

    A cet endroit, face au jet d’eau

    De l’étang synthétique, taureau,

    Avec un style pernicieux,

    Saisit le président vicieux,

    Instituant jour après jour,

    Au milieu de toute la cour,

    L’idolâtrie artificielle,

    Avec protocole, rituel,

    Inspirés des pires horreurs.

    J’en suis le grand prêtre flatteur,

    Dans la nuit obscure de l’orgueil.

     

    DUMILIEU :

    Journellement, dans son cercueil,

    Hurlant sa peine, implorant

    La délivrance, le président

    Manigance le culte, portant

    Au Minotaure lot suffisant

    De chairs immolées et de sang,

    Pleurs des sacrifiés innocents.

    Au milieu du temple moderne

    Se promène la grosse baderne,

    Tyran assoiffé d’aubaine,

    De gratitude, de chair humaine,

    Monstre fielleux mal dégrossi.

    J’en suis second prêtre impie,

    Sire de mortelle ambition.

     

    DUBAS :

    Fantomatique création

    Quant à la mondaine essence,

    Bien réelle quant à l’existence,

    Égrégore qui s’est emparé

    D’un vil président résigné,

    La mort s’appropriant le vif,

    J’en suis troisième prêtre actif,

    Voué à l’adulation terne,

    Porteur de la féroce haine

    Et de la prévarication.

     

    LE CHŒUR :

    Trois prêtres avec passion,

    Dédiés à l’office satanique,

    Dont le but impartial unique

    Est d’alimenter Minotaure

    En populaires sang, larmes et corps.

    Chaque jour aux pieds du dragon

    Déposent les propitiations,

    Renonçant délibérément

    À la dignité, aux serments

    D’édifier temples à la vertu,

    Trois prêtres corrompus, tordus,

    S’adonnent au culte hérétique,

    Rationalisant les iniques

    Et les pires comportements,

    Donnant des plus beaux sentiments

    Une apparence fallacieuse,

    Briguant en paroles trompeuses

    Le bien commun, la liberté,

    L’égalité, fraternité.

    Voila le récit de la façon

    Dont les discours des trois félons,

    Par le pur Thésée, démasqués,

    Et la vérité révélée !

     

    SCENE 2

    DUHAUT, DUMILIEU DUBAS, ARIANE, LE CHŒUR

     

    DUHAUT :

    (S’adressant à Ariane)

    Honneur de l’administration

    Que proposer des suggestions.

    Le Minotaure te commande,

    Pour montrer ton doux sacerdoce,

    Une mission fondamentale,

    Par un engagement vital :

    Partant à la conquête des âmes,

    Il te confie l’œuvre sublime

    De précéder le noble cortège

    En lançant fleurs et éloges,

    À la gloire du grand Minotaure,

    Grand architecte croquemort

    De la galaxie minuscule,

    Dimension infinie éternelle

    De l’univers département !

     

    DUMILIEU :

    (S’adressant à Ariane)

    À l’injonction du président

    S’ajoute que le prix du billet

    Soit assumé par les sujets

    Du département de l’Isare.

    Car le président pas avare

    Pour dépenser suffisamment

    De son personnel précieux temps

    A l’activité publique

    Au service du peuple rustique

    A droit de façon furtive

    À cette royale prérogative.

     

    DUBAS :

    (S’adressant à Ariane)

    Jeune fille, pleine de grâces, pure,

    Avec volonté de bien faire,

    Offre l’ardeur à Minotaure,

    Glorifie, assiste et adore,

    Et pour prix de la récompense,

    J’intercèderai avec force,

    Demain tu seras employée

    À durée indéterminée.

     

    (Ariane passe dans l’autre pièce, pour s’emparer d’un flambeau et d’une corbeille de fleurs, puis revient dans l’antre)

     

    LE CHOEUR :

    Pernicieusement met en place

    Une mécanique efficace

    Visant à broyer sans pitié

    L’agent strict et discipliné.

     

    SCENE 3

    MINOTAURE, DUHAUT, DUMILIEU, DUBAS, ARIANE

     

    (Entrée cérémonielle du Minotaure, qui monte sur le piédestal autel. Palabres et culte du Minotaure par les trois prêtres impies.)

     

    MINOTAURE :

    Exposez l’entière litanie

    Des agents qui ont failli,

    Et qui partout ne satisfont

    Pas ma douce vénération !

    Je promulgue que chacun vaquant

    À mes ignominieux penchants,

    Phobies, obsessions, frayeurs,

    Soit de mon culte, l’exécuteur,

    Car c’est moi, le service public,

    Et le maire de l’Isare, mézigue,

    Et moi, et encore moi l’enflure,

    Chevalier à la belle allure !

     

    DUHAUT :

    (Tendant la liste)

    Voici la commande, monsieur !

     

    MINOTAURE :

    (En colère)

    Devant le président : « Monsieur! »

    Forme la mention conforme.

    Des messieurs et des mesdames,

    Vous en rencontrez tous les jours,

    D’innombrables, dans les rues, toujours,

    Alors qu’un seul exemplaire

    Minotaure président respire !

     

    DUHAUT :

    (S’inclinant bien bas)

    Voici monsieur le président,

    Modèle unique et bienveillant,

    La liste de ceux qui ont omis

    D’invoquer votre nom béni

    Lors de chaque respiration,

    Causant votre irritation !

     

    MINOTAURE :

    (Excédé) :

     Qu’ils soient donc tous anéantis,

    Immolés dans la joie ravie,

    Pour ma plus grande renommée !

    J’exige des agents comblés,

    Souriants sans cesse enchantés !

    Ensuite incessamment filmés

    À leur insu, l’exaltation

    Régnant dans les directions !

    Je prescrits la paix profonde,

    Mes administrés turpides,

    Dont je suis père maire, chanteront

    De l’aube au couchant mon renom !

     

    DUBAS :

    (Obséquieux)

    Cela sera fait, constamment

    Monsieur le parfait président !

     

    DUMILIEU :

    (Obséquieux)

    Ariane ardemment s’applique

    À transcrire cela en musique,

    Monsieur le noble Président !

     

    SCENE 4

    MINOTAURE, DUHAUT, DUMILIEU, DUBAS, ARIANE

     

    (Ariane exhibe un flambeau et une corbeille de pétales de fleurs. Elle devance le cortège et jette des pétales de fleurs sous les pas du Minotaure. Le convoi se coordonne, et se met en route pour rejoindre la pièce de Lumière. Arrivé devant le miroir, le Minotaure esquisse un signe d’horreur. Le Chœur, dont le Coryphée, représente les personnalités qui accueillent et  reçoivent le Minotaure et son cortège). )

     

    MINOTAURE :

    Horreur ! La chair quitte l’ossement !

    Voila trop de véritable

    Lumière, acte intolérable !

     

    (Le convoi se précipite avec désordre, dans l’antre obscur du Minotaure)

     

    MINOTAURE :

    Quel voyage miteux, désastreux,

    Avec la lumière dans mes yeux !

    J’ai approché un lampiste

    Employé subalterne, copiste,

    Sans croiser les autorités

    Les plus hautes de la contrée,

    Seuls mes égaux condisciples.

    Les circonstances du périple

    Exécrables et orduriers,

    Actes de lèse-majesté,

    Apparaissent indignes de mon rang !

     

    DUHAUT :

    Ariane fautif du manquement,

    Peureuse et pas dégourdie,

    Ni soumises à mon avis,

    Ni apte saisir les instructions !

     

    DUMILIEU :

    Ariane sans considération

    Pour la seigneurie éminente

    Ne sachant être déférente,

    Encourt un châtiment subi

    Exemplaire marquant les esprits.

     

    DUBAS :

    Face à ces errements maudits,

    Malgré les avantages fournis,

    Votre présence bienfaitrice,

    Ariane ignore reconnaissance,

    Pour servir, elle est indigente

    Et en plus impertinente !

     

    MINOTAURE :

    Puisqu’Ariane ne sait s’appliquer

    À obséquieusement seconder,

    Et mordant dédaigneusement

    Main sustentant complaisamment,

    Pour une ultime fois tester

    Sa compétente servilité,

    Employez-la à éduquer

    La prochaine recrue affidée.

     

    LE CHŒUR :

    Avec frayeur irraisonnée,

    Craignant de ne plus exister,

    Que cela altère son règne,

    Le Minotaure frémit de haine.

    Tel un carnassier, se réjouit,

    Face au jet d’eau glissant en pluie,

    Les allées en dédales menant

    Au parc et à l’étang clinquants,

    Devant ses adeptes pantois,

    Garanti du total bon droit,

    Impérial donneur de leçons,

    Minotaure se pavane abscons.

    L’auguste contact du maître,

    À qui chacun doit s’en remettre,

    Abdiquant les intimes idées,

    À sa concupiscence, dédiée,

    Et lui allouant tout son temps,

    Temps à lui seul appartenant.

    Le retrait de sa présence,

    L’écart de sa suffisance,

    En cas de moindre déviation,

    Est l’automatique sanction.

     

     

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