• ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE Noire Ou de la conception maçonnique du pouvoir. (Partie 19)

    François Joseph Westermann (1751-1794) : Général révolutionnaire. Après la bataille de Savenay, du 23 décembre 1793, il écrivit au Comité de salut public une lettre contenant le passage suivant, resté célèbre : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m’avez donnés […]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes […] et n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé […] ».

    ROBES-PIERRE Blanche, ROBES-PIERRE Noire

    Ou de la conception maçonnique du pouvoir.

    (Partie 19)

     

    T

    Charles Maurice de Talleyrand Périgord (1754-1838) : Initié à la loge « L’Impériale des Francs Chevaliers ». Il resta apprenti toute sa vie.

    Henri Joseph Taskin (1779-1852) : Membre des loges « Les élèves de la Nature » (1810) et « La Tolérance » (1833) Grand officier du Grand Orient. 33°.

    Toulouse-Lautrec

    Marquis Armand Charles Tuffin de la Rouërie (1751-1793): Vendéen. Guillotiné en 1793.

     

    U

    Louis d’Ussieux : Un des deux fondateurs du Journal de Paris, qui fut le premier quotidien en langues française. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».

     

    V

    Marc Guillaume Alexis Vadier 1736-1828) : Loge de « Nostradamus » à Pamiers.

    Valeyre de Barette : Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».

    Pierre Victurnien Vergniaud (1753-1793) :

    Antoine Alexis Cadet de Vaux (1743-1828) : Un des deux fondateurs du Journal de Paris, en 1777, qui fut le premier quotidien en langues française. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ». Chimiste et pharmacien parisien.

    Antoine Charles Horace Vernet dit Carle Vernet (1758-1836) : Peintre. Membre de la loge des « Neuf Sœurs ».

    Roch Etienne de Vichy (1753-1829) : Aumônier de la reine, futur évêque de Soissons. Loge « Le Bienfaisant ».

    Louis Thomas de Villaret de Joyeuse (1747-1812) : Loge et chapitre « L’Union » à Lorient ; membre honoraire de la loge « L’Harmonie » à Saint-Pierre de la Martinique.

    François Henri Comte de Virieu (1754-1793) : Franc-maçon d’une loge martiniste de Lyon. A participé au convent de Wilhelmsbad de 1782.

    François Marie Arouet dit Voltaire (1694-1778) : maçon sur les dernières années de sa vie. Célèbre par cet appel à la tolérance : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dîtes, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire. ». Membre de la loge des « Neuf Sœurs » le 7 avril 1778, deux mois avant sa mort. A son décès, la loge des « Neuf Soeurs » lui offrit un service funèbre.

     

    W

    François Joseph Westermann (1751-1794) : Général révolutionnaire. Après la bataille de Savenay, du 23 décembre 1793, il écrivit au Comité de salut public une lettre contenant le passage suivant, resté célèbre : « Il n’y a plus de Vendée. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Plus de Vendée, citoyens républicains, je viens de l’enterrer dans les marais et dans les bois de Savenay, suivants les ordres que vous m’avez donnés […]. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes […] et n’ai pas un prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé […] ».

    Jean Baptiste Willermoz (1730-1824) : Initié en 1750par la loge « Les Amis Choisis » à Lyon.

     

    Mort du Roi :

    Neuf francs-maçons refusent la mise en accusation et toute condamnation :

    Defermon, FoKedey, Le Maréchal, Le Maignan, L’Official, de Mazède, Morisson, Doulain de Grandpré, Dayre.

    Trente-six députés francs-maçons votent la réclusion ou le bannissement. Parmi eux :

    Bobay, Bancal des Issarts, Barère de Vieuzac, Chaset, Collombel, Coupé de Kervenno, Duport, Gouly, Humbert, Mercier, Peries, Saurinve, Savary, de Pillery, etc.

    Dix-sept conventionnels francs-maçons, absents au moment du vote, approuvent par procuration la condamnation à la mort :

    Belmain, Blairel, Cherner, Comte de Fourcroy, l’abbé Grégoire, Merlin de hionville, Mirande, etc.

    Huit autres conventionnels francs-maçons votent la mort avec sursis (sic) :

    Brissot, Duplantier, Fortuné, etc.

    Quatre-vingt délégués francs-maçons ont voté la mort, dont certains nobles comme Philippe Egalité, le marquis de Jonquière, Le Peletier de Saint-Fargeau,…

     

    ANNEXE 5 :

     

    La guillotine :

     

    Texte du serment maçonnique :

    « Moi, N....... sous l'invocation du Grand Architecte de l'Univers et en présence de cette Respectable Loge de Francs-maçons régulièrement réunie et dûment consacrée.

    De ma propre et libre volonté, je jure solennellement sur les Trois Grandes Lumières de la Franc-maçonnerie de ne jamais révéler aucun des Secrets de la Franc-maçonnerie à qui n'a pas qualité pour les connaître ni de les tracer, écrire, buriner, graver ou sculpter ou les reproduire autrement.

    Je jure d'observer consciencieusement les principes de l'Ordre Maçonnique, de travailler à la prospérité de ma Respectable Loge, d'en suivre régulièrement les Travaux, d'aimer mes Frères et de les aider par mes conseils et mes actions.

    Je jure solennellement tout cela sans évasion, équivoque ou réserve mentale d'aucune sorte, sous peine, si je devais y manquer, d'avoir la langue arrachée et la gorge coupée, et d'être jugé comme un individu dépourvu de toute valeur morale et indigne d'appartenir à la Franc-maçonnerie».

     

    En 1791, un décret fixe que « tout condamné à mort aura la tête tranchée ».

    Cela correspond au geste de couper la gorge, acte réservé aux maçons félons.

    Du symbole à la réalité : on peut doc dire que la guillotine est une façon non symbolique de punir les maçons félons à leur serment d’égalité.

    La première exécution aura lieu le 25 avril 1792, elle s’appliquera à un bandit de grand chemin.

    Pendant la Terreur, de septembre 1793 à juillet 1794, près de 50 guillotines seront installées en France, et quelques 20000 personnes seront exécutées. La guillotine fonctionnera pour la dernière fois en 1977, et la peine de mort sera abolie en 1981.

     

    Nom de la guillotine :

     

    Abbaye de Monte-à-Regret : Il fallait monter treize marches. Celles-ci ont été supprimées en 1871 (ce n’est plus un objet de spectacle). Terrible abbaye sur le seuil de laquelle le condamné se séparait du monde et de sa tête. Ceux qui y montent le font sûrement à regret.

    Bascule : Allusion à la planche qui bascule pour pousser le condamné sous la lunette.

    Cracher dans le sac : être guillotiné.

    Cramper avec la Veuve, épouser la Veuve : Faire l’amour avec la guillotine. C’est le bourreau qui remplit le rôle de maire et les aides servent de témoins pour ce mariage forcé.

    La Cravate à Capet : Guillotine.

    Eternuer dans le sac, dans le son : Etre guillotiné. Allusion au sac de son destiné à étancher le sang du supplicié.

    Fenêtre (mettre la tête à la) : Allusion au passage de la tête dans la lunette.

    Fin de la Soupe

    Petite Louison, Louisette : Du docteur Antoine Louis. Surnom de la guillotine.

    Lunette (passer à) : être guillotiné

    Lorsque la guillotine n’a pas encore servie, on l’appelle Mademoiselle.

    La Lucarne

    Le Moulin à silence : guillotine

    Rasoir national

    La Veuve : Elle voit mourir tous les hommes couchés sur sa planchette. Le guillotiné épouse la Veuve.

     

    ANNEXE 6

    Principales Dates 1789-1795 :

     

    A) La Monarchie :

     

    1) LA CONSTITUANTE :

    1789 :

    5 mai : Séance d’ouverture des Etats généraux.

    17 juin : Les Communes deviennent Assemblée nationale.

    20 juin : Serment du jeu de paume.

    9 juillet : L’Assemblée nationale se proclame Constituante.

    14 juillet : Prise de la Bastille.

    4 août : Décret qui met fin aux privilèges.

    26 août : Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

    2 novembre : Les biens du clergé sont mis à disposition de la Nation.

     

    1790 :

    29 mars : Le pape condamne la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen.

    12 juillet : Constitution civile du clergé.

    27 novembre : L’Assemblée décrète que les prêtres ont deux mois pour prêter serment à la Constitution, sous peine d’être tenus pour démissionnaires.

     

    1791 :

    10 mars : Bref du pape qui condamne la Constitution civile du clergé.

    14 juin : Loi Le Chapelier.

    20-21 juin : Fuite du Roi à Varennes.

    3 septembre : Adoption de la Constitution.

     

    2) LA LEGISLATIVE :

    1° octobre : Première séance de l’assemblée législative.

     

    1792 :

    11 juillet : La patrie est proclamée en danger

    10 août : Assaut des fédérés et des parisiens contre les Tuileries. Les pouvoirs du Roi sont suspendus.

    Septembre : Elections des représentants de la Convention.

     

    3) LA CONVENTION :

    2-5 septembre : Massacres dans les prisons parisiennes et en province.

    20 septembre : Victoire de Valmy.

    21 septembre : Première séance de la Convention qui décide l’abolition de la monarchie.

     

    B) La République :

     

    22 septembre : Premier jour de la République.

    13 novembre : Victoire à Jemmapes. Début des débats à la Convention sur le procès du Roi.

     

    1793 :

    15-20 janvier : Vote à la Convention sur le sort du Roi.

    21 janvier : Exécution de Louis XVI.

    10 mars : Création du Tribunal révolutionnaire à Paris.

    6 avril : Création du Comité de salut public.

    31 mai : Première manifestation devant la Convention pour demander l’arrestation, des Girondins.

    24 juin : Constitution et Déclaration des droits de 1793.

    4-5 septembre : La Terreur est « mise à l’ordre du jour » e création d’une armée révolutionnaire.

    17 septembre : Loi des suspects.

    16 octobre : Victoire de Wattignies et exécution à Paris de Marie-Antoinette.

    31 octobre : Exécution à Paris de 21 Girondins.

    10 novembre : Fête de la Raison à Paris.

    21 novembre : Discours de Robespierre pour défendre la liberté des cultes.

     

    1794 :

    4 février : Abolition de l’esclavage dans les colonies françaises.

    5 février : Discours de Robespierre sur la Vertu et la Terreur.

    13 mars : Arrestation des Hébertiste.

    24 mars : Exécution à Paris des Hébertistes.

    30 mars : Arrestation des Indulgents.

    5 avril : Exécution à Paris des Indulgents.

    7 mai : Instauration du culte de l’Etre suprême.

    10 juin : Décret du 22 prairial, connu sous le nom de la « Grande Terreur ».

    26 juin : Victoire à Fleurus.

    27 juillet : Coup de force à la Convention contre Robespierre et ses amis.

    28 juillet : Exécution à Paris de Robespierre et de ses « complices ».

    29 juillet : Exécution à Paris de 71 personnes. La Commune de Paris est anéantie par la répression.

    Août : Vague de libération de prisonniers.

    18 septembre : La Convention décrète ne plus entretenir les frais d’aucun culte.

    12 novembre : La Convention ordonne la fermeture du club des Jacobins de Paris.

    23-24 novembre : Vote de la mise en accusation de Carrier.

    24 décembre : Abolition du Maximum.

     

    1795 :

    Février : Premières manifestations graves de la Terreur blanche.

    1° avril : Emeutes populaires réprimées à Paris.

    20 mai : Emeutes populaires réprimées à Paris.

    22 août : La Convention adopte la nouvelle Constitution (dite de l’an III) qui comporte une Déclaration des droits et des devoirs.

    26 octobre : Séparation de la Convention nationale, qui vote une amnistie pour les « faits » de Révolution.

    27-28 octobre : Début du Directoire.

     

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