• REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 29)

    De même pour les syndicalistes : aujourd'hui, les syndicats dits représentatifs sont tout à fait intégrés dans l'appareil d’État bourgeois. Il y a de nombreux cadres des syndicats , y compris de la CGT, qui pratiquent la collaboration de classe, sans compter la direction de la CFDT, etc. A distinguer donc des militants qui mènent la lutte économique.

    REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 29)

     

    Les syndicats

    De même pour les syndicalistes : aujourd'hui, les syndicats dits représentatifs sont tout à fait intégrés dans l'appareil d’État bourgeois. Il y a de nombreux cadres des syndicats , y compris de la CGT, qui pratiquent la collaboration de classe, sans compter la direction de la CFDT, etc. A distinguer donc des militants qui mènent la lutte économique.

    C'est le cas de Laurent Berger, bien sûr. Les syndicats représentent 8 % des salariés. Mais quels salariés ? L'aristocratie ouvrière surtout !Voyez à l’œuvre, Nicole Notat,  Chérèque père et fils , dans le cadre notamment du pôle européen de développement de Longwy. Avec la Charte d'Amiens, la CGT, anarcho-syndicaliste, est un syndicat réactionnaire. Dirigée par le PCF révolutionnaire, la CGT-U, ainsi que la CGT, jusqu'en 1953, est un syndicat révolutionnaire. Dirigée par le PCF réactionnaire, la CGT est devenue un syndicat de collaboration de classes (voir les versements de subventions publiques, ou de versements de l'UIMM : si la CGT était du côté des travailleurs, accepterait-elle d'être rémunérée ainsi ? Pour quels services ? Idem le journal l'  « Humanité », etc. . ). Donc : bien distinguer la base et le sommet. Les salariés les plus conscients vont se détacher de ces appareils au cours des luttes à venir.

     

    1. Les communistes

    Parlons des contradictions. Comme disent les marxistes, la vie est contradiction, c'est-à-dire, sans contradiction, pas de vie . La dialectique, c'est l'étude des contradictions. Il y a des contradictions antagoniques et des contradictions non antagoniques. Il est important de bien les distinguer, car la façon de les traiter est tout à fait différente. Les premières concernent nos ennemis et les secondes nos amis. Les premières se traitent par la lutte des classes, la violence révolutionnaire et la lutte politique, idéologique et culturelle. Les secondes se traitent par la persuasion, l'exemple, la discussion, la critique et l'autocritique. A chaque étape du processus, il faut se demander : « Qui est mon ennemi ? Qui est mon ami ? ». Il faut aussi tenir compte du contexte matériel : aujourd'hui, à Metz comme ailleurs, de 1989 à 2018, les masses étaient endormies, gangrenées par l'idéologie dominante et le style de vie bourgeois (individualisme, désirs de luxe, etc .) Les ennemis : la bourgeoise, avec une distinction : la bourgeoisie classique, comme Sarkozy , Hollande, etc, et la bourgeoisie la plus dangereuse, prête à utiliser la violence réactionnaire, comme le Rassemblement National. Mes amis : le peuple, avec les ouvriers, les employés, la petite bourgeoisie, en voie de paupérisation (« gilets jaunes »). Si l'on veut avancer, il faut à chaque étape, bien délimiter les deux camps : le Peuple, et la cible, la bourgeoisie. Il est vrai que les contradictions au sein du peuple sont dures à assumer : les gens du peuple roulent en voiture, cherchent ou ont des maisons individuelles, un style de vie « petit-bourgeois », mangent de la viande , battent leurs épouses, leurs chiens, sont même parfois racistes, homophobes, votent Rassemblement National et autres, etc . L'erreur à ne pas commettre, ce serait de traiter toutes ces contradiction non antagoniques de manière antagoniques. C'est transformer une partie du Peuple en ennemis, diviser le Peuple, et donc s'enlever la possibilité d'atteindre le but, en détruisant la cible. Il faut donc les traiter, malgré la difficulté , par des moyens non antagoniques. Il faut aussi avoir une bonne conception de la cible : un bourgeois, qui vit de façon « écologique », fait partie de la cible. Si des membres du Peuple ont pris de l'avance, et appliquent l'écologie dans leur vie quotidienne, tant mieux. Par contre, les traîtres au Peuple, comme de nombreux responsables syndicaux, font partie de la cible (voir Laurent Berger, etc.). Il ne faut ni étendre la cible (en incluant des gens du Peuple : ceux qui ont intérêt au changement, mais roulent en voiture, battent leurs épouses, mangent de la viande à gogo), ni trop la réduire , en excluant les traîtres à la cause, qui n'ont plus intérêt au changement (la « fausse gauche », les responsables syndicaux corrompus, etc). Dans le processus, les contradictions antagoniques peuvent se transformer en contradictions non antagoniques et inversement. Mais il s'agit non pas de transformer chaque individu (ce qui reste individualiste et qui est impossible de généraliser dans un système capitaliste), mais bien de changer qualitativement le système. Tout en sachant d'où nous partons et à quoi nous voulons aboutir. Mais ce qui est petit et modeste, sous réserve que la ligne soit juste (traitement adéquat des contradictions), finira par triompher. Ce qui est puissant et dominant aujourd'hui, mais va à l’encontre des forces de vie, finira par s'écrouler.

    Il y a eu en 1789 une révolution politique de la bourgeoisie pour prendre la suprématie sur l’aristocratie, il faut bien prendre en compte deux éléments : la bourgeoisie, depuis le moyen âge, a pris le dessus en matière économique premièrement, et deuxièmement, cette lutte contre le féodalisme s'est poursuivie au moins jusqu’à l'instauration de la III° république , en 1870. Au cours de cette période, la bourgeoisie, aidée par le Peuple (qui avait intérêt à remplacer le féodalisme par le capitalisme), il y a eu des hauts et des bas : les victoires de 1830 et de la II° république, noyée dans le sang, l'instauration du suffrage universel, des syndicats et des partis, et aussi des échecs : Restauration de l’aristocratie, la période de Napoléon III, grâce notamment à l'alliance de la paysannerie (petite bourgeoisie) avec la bourgeoisie. La dernière tentative de restauration de l'aristocratie, c'est le président Mac Mahon. Le triomphe définitif de la bourgeoisie, c'est 1905, avec la laïcité , et la religion qui devient , d'un outil du féodalisme, un outil de la bourgeoisie. Durant cette période, la bourgeoisie est assez forte pour écraser son ancien allié, la classe ouvrière, lors de la Commune de Paris de 1871, et alors la bourgeoisie devient réactionnaire. La Commune de Paris est le premier mouvement autonome des ouvriers, et la première dictature du prolétariat, depuis Babeuf. Puis la bourgeoisie est devenue impérialiste , après avoir été colonialiste, avec la boucherie de 1914-1918. Mais elle va encore se développer pendant le siècle suivant, le XX° siècle. Par exemple, après 1945, la paysannerie était encore grandement sous-développée, avec de nombreuses exploitations auto-suffisante. L'agriculture devient alors capitaliste et passe de 2 200 000 exploitations à 600 000 , séparées en une minorité de grandes entreprises et de nombreuses petites entreprises (remembrement) . Il faut attendre De Gaulle pour que la France se « modernise » et devienne un grand pays capitaliste (TGV, Concorde, …) mûr pour le socialisme. Au cours de cette période, la classe ouvrière est devenue autonome, avec un parti communiste puissant, et de nombreuses conquêtes sociales. Puis ce parti est devenu révisionniste en 1953, devenant un allié de la classe bourgeoise au sein de la classe ouvrière et aussi un allié du social-impérialisme, né à la mort de Staline.

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