• REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 25)

    Mais à long terme, ce n'est pas la lutte des femmes en général, mais la lutte des femmes travailleuses, contre les femmes et les hommes de la classe bourgeoise qui est d’actualité.

    REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 25)

     

    Prenons quelques exemples.

    a) Lutte des femmes en général ou lutte des femmes bourgeoises contre les femmes populaires ?

    Il convient de passer du ressenti à une analyse et à une réflexion. De plus , sur facebook il paraît des articles sur la défense des femmes en général. Encore de l'ambiguïté sur la réalité sociale. Bien évidemment, que toutes les femmes subissent le patriarcat, la misogynie, éventuellement la violence, l'inégalité de traitement, etc... Mais quels sont nos amies, quelles sont nos ennemis ? Faut-il défendre de la même façon, la fille Françoise Bettencourt, etc., et les femmes ouvrières ? Les bourgeoises, si elles subissent le patriarcat, ne font-elles pas partie de ceux qui défendent le système qui crée le patriarcat, mais aussi de l'étape supérieure du socialisme, est la seule solution ! classe privilégiée, qui exploite les ouvriers, dont les femmes ouvrières ? En luttant contre la bourgeoisie, ne lutte-t-on pas aussi pour libérer TOUTES les femmes, aujourd’hui, pour des revendications temporaires, et demain, en allant jusqu’au bout (remplacement du système actuel par un système socialiste ?. Non, je ne me bats pas pour les intérêts de Madame Françoise Bettencourt , fille, et compagnie. Il y a contradiction entre le fait que la bourgeoise, en tant que femme , soit infériorisée, et qu'elle-même, en tant que bourgeoise, exploite la classe ouvrière et pèse pour que le système capitaliste soit maintenu. Quel est l'aspect principal et l 'aspect secondaire de la contradiction ? L'aspect principal, c'est que la bourgeoise est une ennemie du Peuple, elle fait partie de la cible. Par ailleurs, le fait de se battre pour émanciper la femme ouvrière, en instaurant le socialisme, contribue aussi à libérer la femme bourgeoise (à son insu), de l'exploitation patriarcale. De plus , la femme bourgeoise a largement les moyens (financiers, juridiques, culturels, etc.) pour se battre contre son exploitation (par le mari, les hommes,...) ; ainsi Madame Françoise Françoise Bettencourt a parfaitement su se battre contre les malversations de l'ancien compagnon de sa mère.

    Sans doute, il faut combattre la double exploitation dont est victime la femme du Peuple : exploitation en tant que travailleuse, et en tant que femme. L'aspect « travailleuse » est une contradiction antagonique, qui se résout par des moyens violents, la lutte de classes (économique et politique). L'aspect « femme » est à la fois une contradiction antagonique, qui oppose à la classe bourgeoise (patriarcat , misogynie, violence, viol traitement inférieur, etc.) et aussi une contradiction non antagonique, au sein du Peuple, qui se règle par des moyens pacifiques (persuasion, etc.), ceci à l’égard de son mari ou de son compagnon. Alors pourquoi cette position ambiguë de la petite bourgeoisie sur la question des femmes (lutte pour TOUTES les femmes, bourgeoises et du Peuple) ? Parce que la position sociale de la petite bourgeoisie est ambiguë : à la fois, elle aspire à se libérer du capitalisme (point commun avec tout le Peuple), et aussi, elle admire la bourgeoise, espère un jour accéder à ce niveau, souhaite un capitalisme plus humain, moins libéral (voir Jean Luc Mélenchon,...). Que des illusions... Mais soutenir et l'une et l'autre, et la bourgeoise , et l'ouvrière, conduit, dans les faits à soutenir la bourgeoise et à mépriser la femme du Peuple. Ceci , parce que la lutte des classes n'est pas menée de façon cohérente.

    Pourquoi des concepts aussi généraux, détachés de la vie sociale réelle ? Les Syndicalistes ? Les gilets jaunes ? Les gay ? Etc. ? La démocratie « pure » ? Etc. Cela tient à la nature de classe petite bourgeoise. Quelle est l'explication ? N'est ce pas idéaliste que de parler de « La » Femme ? L’Éternel Féminin ? Pourquoi ne pas parler de la femme des beaux quartiers de Metz et de la femme de Borny ,quartier populaire de Metz, plutôt ? Il ne s'agit pas de « scolastique marxiste », mais il s'agit d'analyse de classe de la société française. Se battre pour la femme en général, cela n'a aucun sens : d'autant plus, qu'il n'y a pas égalité « une femme/une voix ». Que pèse une ouvrière face à Madame Françoise Bettencourt, dans une société où l'argent est roi ? Et dans l'histoire, fallait-il se battre aux côtés de Louise Michel, mais aussi aux côtés des femmes de Versailles, qui crevaient les yeux de communardes et des communards avec leurs parapluies ? Cela n'a pas de sens. Ou alors , le seul sens, c'est que dans les faits, on protège les bourgeoises et on méprise les ouvrières !

    Ceux/celles qui sont incapables de comprendre que la seule façon d'émanciper Madame Bettencourt, c'est, non pas de l'unir dans un combat commun , aux côtés des femmes ouvrières, pour émanciper la « femme en général », mais de lutter contre Madame Bettencourt, et le monde qu'elle représente, aux côtés des femmes du Peuple, afin d'arracher à la classe bourgeoise les moyens de production et de les socialiser , ceux-là/celles-là sont ignorants de ce qu'est le marxisme. Pour émanciper toutes les femmes, il faut d'abord considérer Madame Bettencourt comme une ennemie , et l'amener de grès, mais plutôt sûrement de force , à se mettre au même niveau que la moyenne de la majorité des femmes travailleuses, en faire une femme qui vit de son travail , et non une femme privilégiée, hors Peuple, donc hors sol, qui vit de ses rentes, c'est-à-dire de l'exploitation du travail d'autrui. Dans un second temps, après la disparition de la classe bourgeoise, enfin intégrée dans le peuple, seule l'instauration du socialisme mettra un terme au patriarcat, à la misogynie, à la violence et au traitement inégal dont sont victimes toutes les femmes. Le capitalisme français est arrivé au stade où il fait perdre toutes les illusions à la petite bourgeoisie , en lui démontrant que celle-ci ne rejoindra jamais le style de vie de la bourgeoisie, et qu'elle est massivement rejetée dans le camp des ouvriers et des employés (donc des quartiers populaires, comme Borny). La petite bourgeoisie perd donc toutes ses illusions : c'est là le sens du mouvement des gilets jaunes. Le dangers, est , comme en 1930,que certains gilets jaunes peuvent recourir à la solution fasciste.

    Mais à long terme, ce n'est pas la lutte des femmes en général, mais la lutte des femmes travailleuses, contre les femmes et les hommes de la classe bourgeoise qui est d’actualité.

     

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