• REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 24)

    N'ayant pas une conception claire et rationnelle des classes et de la lutte des classes, la petite bourgeoisie a tendance à suivre toute lutte qui se présente à elle, considérant que « tout ce qui bouge est rouge » : cependant, dans une société de classe, on ne peut considérer toute chose « en général », ou de façon « pure », mais toute lutte a un contenu de classe. Soit une lutte va dans le sens de la révolution et du socialisme, soit une lutte est contre-révolutionnaire et va dans le sens du maintien et du renforcement de l'emprise de la Bourgeoisie.

     

    REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 24)

     

    Puisque nous somme en guerre, comme le dit le président Macron, il faut que le parlement et le gouvernement prennent de véritables mesures de guerre, qu'ils n'ont jamais osé prendre en temps de paix, mesures à la hauteur de la situation de la crise sanitaire :

    Par solidarité nationale, et en solidarité avec la survie des entreprises, les actionnaires , notamment du CAC 40, doivent refuser de percevoir des dividendes jusqu'à nouvel ordre, et les fonds ainsi dégagés doivent être versés en priorité aux services de santé et aux salariés les plus démunis. Cette mesure doit faire l'objet d'une décision du Parlement en urgence .

    De même, en raison de l'ingratitude, et des actions menées contre la communauté nationale, les personnes auteurs d'un délit de fuite des capitaux et de placement de fonds dans les paradis fiscaux dont le Luxembourg , doivent faire l'objet d'une chasse implacable et d'une peine de prison effective. Le parlement doit prendre des mesures en ce sens. L'argent ainsi confisqué aux fraudeurs doit être immédiatement affecté aux soins de tous les Français-es et personnes résidant sur le territoire français. De vraies mesures de prison doivent s 'appliquer aux contrevenants, contrairement à ce qui a été fait pour les Balkany.

    En effet, en temps de guerre, ces personnes font figures de « planqués » de l'arrière » et de « profiteurs et accapareurs de la situation », et sont donc traîtres à la nation !

    Il convient, a minima, de déplacer les directeurs de l 'administration des finances et de Bercy qui ont, jusqu'à présent, protégé les grands fraudeurs fiscaux félons !

    La décadence de la classe bourgeoise est grande : imagine-t-on le général de Gaulle attendre un consensus d'un comité Théodule de scientifique, avant de prendre toute décision politique dans le cadre d'une pandémie ? Les dirigeants font preuve d'incohérence, irrationalité, hésitations,...

    Non, nous ne sommes pas en guerre. Le logiciel n'est plus le bon (libéralisme, ruissellement des principales richesses vers les plus riches, appauvrissement généralisé). Et surtout : manque d'adaptabilité de la part de la classe bourgeoise aux réalités de l'écocide.

    Il convient de s'attendre à d'autres pandémies, et aussi , sans doute à des guerres injustes de rapines entre impérialisme.

    Ne pas oublier que le gouvernement connaissait la gravité de la crise sanitaire depuis janvier 2020 (voir les déclarations de Agnès Buzyn) et n'a rien dit pour mettre en œuvre, en urgence, par le 49-3 la réforme des retraites par points. Ces saligauds n'oublient pas de faire des affaires sur le dos du peuple, même si le peuple doit être condamné à mort !

    Le contenu exact de ce socialisme bourgeois peut être apprécié dans le cadre de la gestion de la crise de la pandémie COVID-19 :

    1. Qu'est-ce qui a primé lors de cette crise, depuis janvier 2020 ? C'est le profit des entreprises capitalistes, et non la sauvegarde de la santé des habitants. La médecine bourgeoise est entièrement corrompue par les entreprises pharmaceutiques, et les médecins ne sont nullement au service du Peuple. La recherche scientifique n'est pas au service du peuple, mais uniquement au service des bénéfices de toute la classe bourgeoise.

      Il est certain qu'un régime socialiste aurait eu une approche tout à fait opposée à toutes ces entreprises capitalistes, et ce qui aurait primé, c'est le service de toute la population (service de santé, hôpitaux, médecins, recherche médicale, etc.).

    2. C'est , avant comme pendant la crise de la pandémie COVID-19, la plus grande inhumanité qui a régné dans les maisons de retraire. Les personnes âgées, souvent en grande dépendance, sont considérées comme des « malades », sorties de la société, parquées dans des mouroirs, mais qui peuvent encore rapporter des dividendes aux divers fonds de pension, qui ne se gênent pas pour pomper les petites économies tant des personnes âgées elles-mêmes que de leurs familles. La gestion des anciens et de la dépendance, en France, devrait relever de l'Etat , et de la puissance publique , et non plus de l'initiative privée, qui ne vise qu'à faire des profits sur le dos des personnes âgées et de leurs familles.

    De plus la pandémie a démontré l'inégalité entre les plus riches, dont la Bourgeoisie, et le Peuple, inégalités tant par rapport à la maladie et aux soins qui peuvent être apportés, que face à la mort. La Bourgeoisie a pu se réfugier dans l'entre soi.

    Ne pas oublier: pandémie ou pas, la bourgeoisie, confinée dans l'entre soi depuis quarante ans, poursuit sa guerre de classe !

    L'analyse de la pandémie COVID-19 permet donc d'opposer point par point les logiques sous-jacentes au capitalisme et au socialisme réel.

    Toutes les théories développées par les idéologues de la Bourgeoisie quant à la notion dévoyée de « socialisme » visent à empêcher et à retarder l'évolution historique qui conduit immanquablement à remplacer le capitalisme par le socialisme.

    La Bourgeoisie ne peut que répondre par des mots aux maux du régime capitaliste : c'est l'utilisation à outrance de la « communication ». C'est un point commun avec les idéologues de l'ancien régime féodal, qui, par des mots « magiques » voulaient empêcher le passage du féodalisme au capitalisme au XVIII ° siècle. C'est un point commun, par exemple, entre Louis XVI et Macron...

    Pourtant, depuis quelques dizaines d'années, la Bourgeoisie, et en particulier la très grande bourgeoisie (les hyper-riches), s'est détachée de la réalité du peuple : elle vit dans un « autre monde », coupé des réalités populaires... Cela rend impossible le « vivre ensemble », et des incantations « magiques ne suffiront pas à franchir ces barrières... La bourgeoisie , comme l'aristocratie auparavant, vit de plus dans un monde irréel, de rêve, qui n'a plus de base matérielle, dont l'infrastructure s'est dérobée. Seul le Peuple vit dans la Réalité. Et seul la révolution prolétarienne , suivie de l'instauration du socialisme réel, peut permettre à la Bourgeoisie, de réintégrer le Peuple, et la seule Réalité. La disparition des classes sociales dans le cadre du communisme, étape supérieure du socialisme, est la seule solution !

     

    1. Le « socialisme » de la petite-bourgeoisie

    La petite-bourgeoisie est une couche sociale qui a une nature double : à la fois, le capitalisme la condamne à disparaître et à intégrer les conditions sociales des classes populaires, et aussi, malgré tout, elle aspire à faire tourner la roue de l'Histoire vers l'arrière, afin de maintenir ses conditions de vie. C'est pourquoi, à la fois, la petite-bourgeoisie admire la classe bourgeoise, dont elle aspire à partager les conditions de vie, et elle ne peut que constater son échec, en se tournant vers la lutte révolutionnaire pour mettre fin à sa souffrance et au capitalisme.

    Souvent, dans sa lutte pour instaurer le socialisme, la petite-bourgeoisie montre de l'inconséquence, et se divise entre deux orientations opposées et irréconciliables :

    • Elle a l'illusion que l’État bourgeois peut être transformé par des réformes, qui le rendent moins inhumains, et plus proche des préoccupations populaires . C'est pourquoi, il serait possible par les élections, de prendre une « parcelle » de pouvoir, ou de rendre les chaînes de l'esclavage salarié moins oppressantes. C'est la politique des « petits pas », qui grâce aux élections, changerait la nature de l’État bourgeois.

    • N'ayant pas une conception claire et rationnelle des classes et de la lutte des classes, la petite bourgeoisie a tendance à suivre toute lutte qui se présente à elle, considérant que « tout ce qui bouge est rouge » : cependant, dans une société de classe, on ne peut considérer toute chose « en général », ou de façon « pure », mais toute lutte a un contenu de classe. Soit une lutte va dans le sens de la révolution et du socialisme, soit une lutte est contre-révolutionnaire et va dans le sens du maintien et du renforcement de l'emprise de la Bourgeoisie.

     

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