• REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 13)

    Dans un premier temps, la révolution rendra au peuple toutes les richesses qu’il a contribué à créer : usines, bureaux, moyens de production de toutes sortes, routes, canaux, etc. C‘est au Peuple, et au Peuple seul, qu’il appartient de gérer tout cela dans des comités créés par lui, et de gérer dans l’intérêt vraiment général.

    REVOLUTION EN MARCHE EN FRANCE (Partie 13)

     

    Les médias, aux mains des mêmes oligarques, à peine une dizaine de familles de grosses fortunes, ont pour but de persuader que c’est là la meilleure société possible, et d’ailleurs la seule société possible.

    Aussi, pour mettre un terme à cette situation, devenue intolérable, il ne s’agit nullement :

    • D’une affaire concernant un ou quelques individus, par exemple un président de la république, qu’il suffirait de démettre et de remplacer, bien sûr, à l’issue de son mandat présidentiel de cinq ans, ou bien d’un parlement, qu’il suffirait de renouveler ;

    • D’organiser diverses journées d’action, ou bien des manifestations promenades, qui ne visent qu’à épuiser la combativité du Peuple, et dont le résultat est souvent proche du néant.

    Les hommes politiques bourgeois, faux représentants du Peuple, mais vrais agents de l’État bourgeois, au service de la classe bourgeoise, font toujours « comme si » -- comme s’ils défendaient l’intérêt général et la grande majorité de la population. Élus pour un mandat, choisis par la classe dirigeante dans des partis politiques maîtrisés par cette classe dirigeante et défenseurs du système, une fois élus, et quels que soient leurs niveaux de responsabilités (communes, établissements intercommunaux, départements, régions, nation, union européenne), ils gèrent les intérêts de la bourgeoisie, et se contentent de ce qui existe, sans jamais rien mettre en question. Les seuls changements qu'ils envisagent, ce sont ceux qui favorisent et étendent la domination de la bourgeoisie. Mais le changement auquel aspire le Peuple, c’est la réappropriation des moyens de production par le Peuple, et la gestion de la société et des entreprises par tout le Peuple et le Peuple seul. Ils ne rendent jamais compte de leurs actions. Parfois fortement corrompus, la justice bourgeoise est pleine de mansuétude et de complaisance à leur égard.

    Les élus politiques de la bourgeoisie font « comme si » le Peuple était véritablement souverain et majoritaire, et décidait de son avenir en toute démocratie, « comme si » la classe bourgeoise n’existait pas (pas de capitalistes financiers et industriels), et « comme si » les maîtres du pays n’étaient pas la couche la plus riche de la classe bourgeoise, possédant la plupart des richesses sociales, et décidant de tout, et enfin, « comme si » eux-mêmes, en tant qu’hommes politiques, n’étaient pas les esclaves à la botte exclusive de la classe bourgeoise.

    Est-il normal, à l’ère moderne, qu’un dirigeant unique, par ailleurs corrompu, comme Carlos Ghosn, dispose de pouvoirs absolus, exorbitants, dans une industrie nationale, comme Renault ?

    De même, la plupart des responsables syndicaux font « comme si » : « comme si » les travailleurs étaient défendus par les syndicats dits représentatifs, « comme si » les appareils syndicaux n’étaient pas intégrés dans le système capitaliste, « comme si » les divers mouvements organisés par ces syndicats servaient vraiment à libérer le Travail de son emprise par le Capital, « comme si » tout cela allait déboucher sur les seules valeurs du Travail, par rapport à l’absence de valeurs des détenteurs de capitaux et de dividendes.

    Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une opposition de principe à toute forme d’organisation de partis politiques ou de syndicats. Mais il faut affirmer, enfin, le besoin de partis politiques et de syndicats véritablement au service du Peuple, des travailleurs et des ouvriers. Il est sûr que si de tels appareils se créent, sans aucun doute, de nombreux responsables politiques ou syndicaux, aujourd’hui trompés, seront acquis à la cause du Peuple.

    LE PEUPLE DEMANDE TOUT.

    La bourgeoisie est devenue une classe parasite et inutile. De fait, elle s’est mise elle-même en dehors de la société commune. Elle pourrit sur pied. Que penser, du point de vue de la simple morale, d’une classe sociale qui a tous le pouvoirs en main, et qui accepte, dans un pays aussi riche que la France, que des personnes sans domicile fixe meurent dans la rue, en hiver et en été ; que des familles et des personnes vivent avec 1000€, et moins par mois, dans des logements indignes ; que des personnes âgées ou dépendantes soient livrées à elles-mêmes, ou placées dans des « mouroirs » ; que la « charité » relève de l’initiative privée, et non du système public (par exemple, les « Restaurants du cœur ») ; qu’il y ait une telle souffrance causée aux animaux ; et ainsi de suite ? La liste est très longue, et s’allonge chaque jour, au lieu de se résorber. Une telle classe sociale, méprisante et impuissante, est condamnée à disparaître du champ historique, et le plus tôt est le mieux.

    La question est donc de savoir comment elle va disparaître, ou encore quel niveau de sauvagerie, d’horreur et de barbarie elle va exercer pour survivre à tout prix ? Cela dépend des moyens que le Peuple sera à même de déployer pour la contenir.

    De plus, l’évolution des moyens de production a pris une telle accélération (informatique, robotique, recherche et développement), qu’il est possible de mieux répartir les contraintes de gestion et également les richesses produites. L’erreur serait de croire encore, malgré une longue expérience d’inertie de la bourgeoisie, que cette nouvelle organisation peut s’effectuer avec les anciens gouvernants. Seul le Peuple, et les dirigeants qui émergeront dans l’action, pourront mettre en œuvre de nouveaux principes et de nouvelles valeurs humaines.

    Dans un premier temps, la révolution rendra au peuple toutes les richesses qu’il a contribué à créer : usines, bureaux, moyens de production de toutes sortes, routes, canaux, etc. C‘est au Peuple, et au Peuple seul, qu’il appartient de gérer tout cela dans des comités créés par lui, et de gérer dans l’intérêt vraiment général.

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