• Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT. Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN. Que demande-t-il ? TOUT (Partie 19)

    L'histoire du capitalisme est simple: une peuplade vivait sur une île, heureuse. Ils travaillaient une journée pour se procurer les biens nécessaires à la vie (nourriture, habillement, logement, etc.). Le reste de la semaine, ils pouvaient jouir de la vie: peindre, s'amuser, aimer, etc. Débarque un navire, avec des capitalistes (Capitaine: Manu). Ceux-ci parviennent, par la force, et par la persuasion, à convaincre les habitants de l'île de travailler pour les profits capitalistes (taxes, impôts, paradis fiscaux, etc.) pendant sept jours, pour se procurer les moyens de subsistance dont ils ont besoin. La difficulté, c'est d'en finir avec le capitalisme, et de renvoyer Manu à ses études.   

     

     

     

    Qu’est-ce que le Peuple ? TOUT.

     

    Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique et dans l’ordre économique ? RIEN.

     

    Que demande-t-il ? TOUT (Partie 19)

     

     

     

    Les deux forces sociales essentielles en présence sont, d’une part, la classe bourgeoise, représentant au mieux cinq pour cent de la population totale, et d’autre part, le Peuple, représentant quatre-vingt quinze pour cent de la population totale.

     

    L'histoire du capitalisme est simple: une peuplade vivait sur une île, heureuse. Ils travaillaient une journée pour se procurer les biens nécessaires à la vie (nourriture, habillement, logement, etc.). Le reste de la semaine, ils pouvaient jouir de la vie: peindre, s'amuser, aimer, etc. Débarque un navire, avec des capitalistes (Capitaine: Manu). Ceux-ci parviennent, par la force, et par la persuasion, à convaincre les habitants de l'île de travailler pour les profits capitalistes (taxes, impôts, paradis fiscaux, etc.) pendant sept jours, pour se procurer les moyens de subsistance dont ils ont besoin. La difficulté, c'est d'en finir avec le capitalisme, et de renvoyer Manu à ses études.

     

    La classe bourgeoise comporte une « pointe », ou avant-garde : ceux que l’on appelle les « hyper riches », symbolisés par le CAC 40 et les très grands capitalistes, ainsi qu’un « milieu », regroupant l’ensemble des rentiers, et des grands bourgeois de toutes sortes.

     

    De même, le Peuple comporte une avant-garde, composée des ouvriers et employés, suivie de la masse de tous les autres travailleurs, dont les petits commerçants, petits cadres, techniciens, ingénieurs, etc.

     

    Pour devenir TOUT, et remplir sa mission historique, le Peuple doit renverser de fond en comble l’ancienne superstructure, ce qui nécessite d’abord une révolution politique qui brise l’Etat capitaliste et construit un nouvel Etat socialiste, révolution politique suivie d’une révolution permanente constituée de plusieurs révolutions culturelles, afin d’instituer de nouvelles moeurs et une nouvelle civilisation.

     

    Pour remettre en harmonie l’infrastructure, qui est déjà devenue, pour ainsi dire, « socialiste », et la superstructure, qui est restée bourgeoise et impérialiste, le passage obligé est donc la révolution prolétarienne, qui met à bas tout l’édifice étatique bourgeois, et le remplace par le nouvel Etat socialiste. Pour ce faire, il est nécessaire de réunir au moins trois conditions subjectives, et de doter le Peuple de ces moyens, à savoir : un parti communiste, un front uni populaire et une armée rouge.

     

    Il en découle une troisième question : comment la classe bourgeoise a-t-elle imposée (par la force et par la ruse), puis maintenue, sa suprématie (dictature bourgeoise) ?

     

    De ces éléments résulte une quatrième question : que se passe-t-il si rien n’est fait ? Ceci correspond à deux hypothèses. Premièrement, la classe bourgeoise, grâce à l’expertise acquise, réussit à maintenir, et même à consolider provisoirement, par diverses ruses, ou par la force (libéralisme ou fascisme), sa domination sur le Peuple. Deuxièmement, le Peuple, soit renonce à prendre ses responsabilités historiques, soit ne parvient pas à inverser les rapports de force et à prendre TOUS les pouvoirs (politique, économique et culturel).

     

    L’alternative est : soit le socialisme (le Peuple devient TOUT), soit la barbarie (le Peuple demeure RIEN).

     

    Première question : Qu’est-ce qui a conduit à la situation d’aujourd’hui ? A savoir, une classe bourgeoise qui est devenue parasitaire, mais qui possède TOUT, et un Peuple laborieux, mais qui n’a RIEN ? Comment en est-on arrivé à un tel état de choses ?

     

    La bourgeoisie a su s’emparer de la notion de « représentation » (y compris dans le cadre du suffrage universel) et en faire une arme lui permettant de s’emparer de tous les pouvoirs politiques, dépossédant le Peuple de tout pouvoir.

     

    Bien évidemment, il ne s’agit pas d’être opposé, par principe, à toute forme d’élections. Mais les élections conduites par la bourgeoisie sont pipées : elle ne débouchent que sur la dictature bourgeoise, c’est-à-dire sur la dictature d’une extrême minorité sur la grande majorité du Peuple, en masquant cela sous un dehors soi-disant « démocratique ». Seules des élections, organisées et contrôlées par le Peuple, peuvent être justes et démocratiques.

     

    Le Président Macron fait le spectacle devant 600 maires : cela est désolant à un double titre : D’abord Macron fait le travail des sous-préfets d’arrondissement, en collectant les « doléances » des maires, ce qui semble lui manquer beaucoup. En effet, président tout à fait inexpérimenté, c’est avant de prendre la direction du pays que Macron aurait du satisfaire à ce genre d’exercice. Ensuite, on comprend pourquoi, avec de tels pseudo-« représentants », les maires ruraux, pourquoi les zones rurales sont désertifiés, et continueront à le faire, pourquoi les « invisibles » sont de plus en plus pauvres et de moins en moins représentés en fait. Il ne faut compter que sur soi, et sur la lutte déterminée des gilets jaunes, pour inverser le cours des événements. En tout cas le grand débat a une vertu cardinale : faire entrer dans le mouvement révolutionnaire les membres le plus timorés de la « classe moyenne » !

     

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