• QU’EST-CE QUE LE PEUPLE ? (PARTIE 3)

    Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

     

    QU’EST-CE QUE LE PEUPLE ? (PARTIE 3)

     

    CHAPITRE UN : LE PEUPLE EST TOUT.

    Si le Peuple est TOUT, cela signifie, inversement, que la classe bourgeoise n’est RIEN. Après avoir mis à bas le système féodal, et construit jusqu’à son terme le système capitaliste, la bourgeoisie a rempli son rôle historique, et elle peut donc disparaître de la scène de l’Histoire, en s’intégrant au sein du Peuple, tout comme la noblesse s’est intégrée petit à petit au sein, soit du Peuple, soit de la classe bourgeoise.

    Indéniablement, du point de vue économique (infrastructure), le peuple est TOUT, et il faut que l’ensemble du Peuple prenne conscience de cela. Car c’est le Peuple, et lui seul, qui fabrique toutes les richesses.

    Aujourd’hui, le Peuple reste encadré par une classe bourgeoise qui a organisé l’économie à son avantage, et qui s’accapare l’essentiel des richesses, au nom du droit bourgeois de la propriété. Le système capitaliste prend presque tout au peuple, ce presque TOUT étant accaparé par la classe bourgeoise, qui ne laisse au Peuple que les miettes – miettes importantes lors des périodes d’expansion (« Trente Glorieuses », 1945-1975), grâce à l’exploitation impérialiste à outrance des pays en voie de développement, ou lorsque le Peuple réussit à grappiller des avantages par ses luttes, -- ou miettes moins importantes lors des périodes de crises (« Cinquante Piteuses », 1975-2025), ou par la montée en puissance et la résistance à l’exploitation des pays émergents, et lutte pour leur indépendance des pays en voie de développement, ou parce que le mouvement social est en retrait quant aux luttes sociales.

    La bourgeoisie, et en particulier les hyper riches, sont devenus aujourd’hui une classe parasite, qui accumule l’essentiel des richesses créées par le Peuple.

    La société se scinde donc en une caste de personnes de plus en plus riches, complètement déconnectée de la réalité sociale, cosmopolite, d’un côté, et une masse immense de personnes qui compte un contingent de plus en plus important de personnes de plus en plus pauvres, de l’autre côté.

    Dans tout son comportement, la bourgeoisie est inhumaine, individualiste, anarchique et méprisante à l’égard du Peuple. Mais bien évidemment, elle est fortement organisée, solidaire et structurée, en tant que classe, pour défendre ses propres intérêts.

    Mais ce qu’elle ne cache pas, car cela est devenu évident, criant même : la bourgeoisie, inhumaine et méprisante, refuse de se mélanger avec le Peuple, dans toutes les structures sociales (logements, quartiers, écoles, etc.). Son seul objectif, c’est de gagner de l’argent, et la poursuite de cette seule valeur conduit à une véritable chasse aux pauvres et aux démunis, tant en France métropolitaine, que dans les colonies outre-mer, et les divers pays où elle intervient.

    La bourgeoisie est devenue incapable d’assurer l’ordre (ordre social, travail pour tous, sécurité, éducation pour tous, logement décent pour tous, etc.). Dans le cadre d’un capitalisme décadent, qui n’est plus en phase avec l’infrastructure, la bourgeoisie ne parvient plus à assurer le bon fonctionnement de toute la société, et cela se voit et se ressent de plus en plus : il est donc plus que temps pour elle de disparaître en tant que classe sociale, afin de laisser tous les leviers de commande au Peuple seul.

     

    Première question : Qu’est-ce qui a conduit à la situation d’aujourd’hui ? A savoir, une classe bourgeoise qui est devenue parasitaire, mais qui possède TOUT, et un Peuple laborieux, mais qui n’a RIEN ? Comment en est-on arrivé à un tel état de choses ?

    La bourgeoisie a su s’emparer de la notion de « représentation » (y compris dans le cadre du suffrage universel) et en faire une arme lui permettant de s’emparer de tous les pouvoirs politiques, dépossédant le Peuple de tout pouvoir.

    Bien évidemment, il ne s’agit pas d’être opposé, par principe, à toute forme d’élections. Mais les élections conduites par la bourgeoisie sont pipées : elle ne débouchent que sur la dictature bourgeoise, c’est-à-dire sur la dictature d’une extrême minorité sur la grande majorité du Peuple, en masquant cela sous un dehors soi-disant « démocratique ». Seules des élections, organisées et contrôlées par le Peuple, peuvent être justes et démocratiques.

    Cela ne signifie pas, non plus, que le Peuple ne doit pas, par principe, participer aux élections bourgeoisies. Bien au contraire. Mais cette participation doit se faire sous la direction d’un parti véritablement révolutionnaire et communiste, comme cela a été le cas par le Parti Communiste Français de 1921 à 1953, avant que ce parti ne tombe dans la fange du révisionnisme et de la trahison de la classe ouvrière.

    Et pourquoi le peuple, qui sait aussi s’organiser, ne participerait-il pas aux élections , notamment européennes de 20189, et municipales de 2020, ne serait-ce que pour prendre une pleine conscience et connaissance des conditions dans lesquelles la classe bourgeoise gère les affaires publiques aujourd’hui ?

     

     

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