• Qu'est-ce que le Peuple ? (Partie 17)

    La solution est pourtant simple: combattre l'évasion fiscale, soit plus de 100 milliards d'euros. Rapatrier les fonds des paradis fiscaux: 800 milliards d'euros. Investir cet argent en France. Instaurer la déchéance nationale de la nationalité française à tous les mauvais français qui ont profité/ profitent de la France, pour ensuite se mettre hors la loi. Ce sont de bien mauvais français, non ? En les obligeant à rester en France et à faire leurs devoirs de Français. Simple, non?

    La classe bourgeoise (le « roi » de la société) est nue. Cela veut dire qu’elle est d’autant plus dangereuse et capable de barbarie et de violence réactionnaire, si elle n’est pas maîtrisée avec force et détermination.

     

    Qu'est-ce que le Peuple ? (Partie 17)

     

    La solution est pourtant simple: combattre l'évasion fiscale, soit plus de 100 milliards d'euros. Rapatrier les fonds des paradis fiscaux: 800 milliards d'euros. Investir cet argent en France. Instaurer la déchéance nationale de la nationalité française à tous les mauvais français qui ont profité/ profitent de la France, pour ensuite se mettre hors la loi. Ce sont de bien mauvais français, non ? En les obligeant à rester en France et à faire leurs devoirs de Français. Simple, non?

    La classe bourgeoise (le « roi » de la société) est nue. Cela veut dire qu’elle est d’autant plus dangereuse et capable de barbarie et de violence réactionnaire, si elle n’est pas maîtrisée avec force et détermination.

    Nue, parce que :

    -- La fonction de président de la république est dépréciée ;

    -- Le parlementarisme bourgeois ne représente plus le Peuple : incapable de se réformer, il n’a plus de légitimité  Les corps intermédiaires bourgeois sont affaiblis et exsangues (partis, syndicats,…);

    -- La crise des diverses institutions.

    Dans la marche du mouvement du 17 novembre 2018 et sa suite, à chaque étape, les traîtres au sein du mouvement (qui veulent négocier tout et n’importe quoi), les peureux et les lâches (qui craignent la confrontation « classe contre classe », bourgeoisie contre Peuple) sont éliminés du mouvement et remplacés par d’autres leaders, plus représentatifs, plus déterminés et plus combatifs.

    La lutte des gilets jaunes présente deux aspects positifs qui vont sans doute encore faire évoluer ce mouvement et le pérenniser :

    La recréation de discussions et de contacts sociaux, au sein de communautés de personnes (en particulier dans les barrages sur les routes), qui étaient jusque là isolées, séparées par des murs (travailleurs, chômeurs, retraités, étudiants, etc.), qui jusque-là ont perdu toute dignité, car oubliés et méprisés par la bourgeoisie.

    La confrontation directe, pour beaucoup, avec les instruments de toutes sortes de la bourgeoisie, qui servent à celle-ci à maintenir sa domination : police, justice, préfets, hommes politiques, etc.

    Voilà donc deux expériences cruciales pour l’avenir, que font les gilets jaunes :

    • celle de la solidarité recréée, qui peut aller jusqu’à la réelle fraternité et le partage : faire tomber les murs et construire des ponts, dialogues, être ensemble, échanger sur des valeurs communes, etc.

    • celle de la violence réactionnaire de l’État bourgeois (police/justice) État qui défend uniquement les intérêt des plus riches, violence à laquelle il faut opposer la violence révolutionnaire.

    En vingt mois de gestion, de mai 2017 à février 2019, l’élite dirigeante n’a cessé de verser de l’essence sur le mécontentement social qui couve depuis quarante ans : mépris de classe (« petits mots » de Macron, contre les pauvres, les classes laborieuses et moyennes), mesures en faveur des plus riches (suppression de l'Impôt sur la Fortune, et divers autres cadeaux,…), venant s’ajouter à l’écrasement des plus pauvres par le chômage, les taxes, les impôts, etc. Voilà ce qui s’appelle jeter de l’huile sur le feu, avec arrogance !

    Souvent, les commentaires des journalistes – membres de la classe dirigeante, parce que bien rémunérés, et soumis aux responsables des divers médias – ne visent qu’à maintenir un système injuste et incompétent.

    Contre une société qui déshumanise, les rencontres entre gilets jaunes permettent de renouer du lien social. Les gilets jaunes, qui n’ont plus d’argent, ne peuvent plus ni remplir leurs frigidaires, ni leurs réservoirs de voitures, qui ne peuvent plus entretenir la chaudière de leurs maisons individuelles, constituant les classes moyennes, autrefois soutiens du système, parfois anciens « macroniens », sont acculés, sans avenir, mais ayant encore le capacité de manifester. Derrière les gilets jaunes, surgissent ceux qui « n’ont rien », que leurs bras : les prolétaires (ouvriers et employés) : ceux-ci vont entrer dans le mouvement.

    Déjà, grâce aux luttes des gilets jaunes, malgré les dirigeants qui se cabrent, orgueilleusement, les classes les plus pauvres peuvent voir un amoindrissement de la dureté de leurs conditions de vie, et un desserrement des dures conditions imposées par les chaînes de l’esclavage capitaliste. Un enseignement à retenir de cela est que : seule la lutte paie !

    Et voilà la mise en route des classes laborieuses, des « chiffons rouges ». Le mouvement actuel peut ressembler à la révolution de 1905 en Russie (avec toutes les provocations, notamment policières, de la classe dirigeante, toujours prête à créer le « chaos », la « chienlit », pour ensuite récolter les fruits et instaurer une dictature ouverte fasciste). Suivent donc les révolutions de 1917, dont la révolution prolétarienne, qui donne tout le pouvoir au Peuple. Entre les deux dates, il est nécessaire de créer un Parti Communiste de France, avant-garde capable de diriger le peuple vers son objectif historique : Ce Parti Communiste de France peut résulter de l’initiative des meilleurs éléments des « chiffons rouges », qui ont la volonté de pérenniser à la fois :

    • la solidarité au sein de cellules communistes ;

    • la lutte contre l’État bourgeois, afin de préparer les meilleures conditions du renversement définitif de l’État bourgeois, afin de construire le socialisme.

    Ce serait là un résultat du meilleur effet, et non négligeable, du mouvement qui a commencé le 17 novembre 2018.

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