• QU’EST-CE QUE LE PEUPLE ? (PARTIE 14)

    Qui sont, majoritairement, les gilets jaunes ? Ce sont des personnes de la classe « moyenne », autrement dit, la moyenne et le petite bourgeoisie : petits patrons, petits commerçants, petits agriculteurs, artisans, retraités, etc., en voie de déclassement et d’appauvrissement, en raison de la mondialisation, de l’évolution du capitalisme français et de la politique de l’Union Européenne. C’es donc une partie du Peuple français, la partie la plus favorisée, celle qui s’en sort le mieux, mais qui connaît aussi des conditions de vie qui se déprécient.

     

     

    QU’EST-CE QUE LE PEUPLE ? (PARTIE 14)

     

    « Gilets jaunes et chiffons rouges » (les Enragés de 2018)

    Quelle est la partie du Peuple que représentent les gilets jaunes ?

    Qui sont, majoritairement, les gilets jaunes ? Ce sont des personnes de la classe « moyenne », autrement dit, la moyenne et le petite bourgeoisie : petits patrons, petits commerçants, petits agriculteurs, artisans, retraités, etc., en voie de déclassement et d’appauvrissement, en raison de la mondialisation, de l’évolution du capitalisme français et de la politique de l’Union Européenne. C’es donc une partie du Peuple français, la partie la plus favorisée, celle qui s’en sort le mieux, mais qui connaît aussi des conditions de vie qui se déprécient.

    C’est donc également une classe sociale qui possède encore des moyens matériels non négligeables : une voiture, une maison individuelle, dans un quartier résidentiel, des économies à la banque, la possibilité de partir en vacances, etc. Cette classe fait partie des catégories de personnes qui paient encore divers impôts et taxes.

    C’est en conséquence une classe sociale qui, à la fois, s’oppose à l’évolution actuelle de la société, mais qui aussi, est sujette à des compromis, car elle pense que le système capitaliste est amendable, capable de se réformer, pour répondre à leurs propres aspirations : revaloriser les revenus, améliorer leurs pouvoirs d’achat, etc.

    Pour toutes ces raisons, c’est cette calasse sociale qui a allumé la mèche, et mis en route le processus prérévolutionnaire, après le constat flagrant de l’échec de la présidence Macron et LaREM, incapables d’instituer, comme ils l’avaient promis, une France plus solidaire, et pas seulement orienter tous les profits vers la satisfactions des appétits et des désirs des hyper riches (la grande  bourgeoisie).

    Comme la révolution procède par vagues successives, on peut donc diagnostiquer que l’étape suivante, est la mise en route dans le mouvement des classes laborieuses (ouvriers et employés), à savoir notamment les habitants des quartiers populaires, des grands ensembles et des cités, ceux qui connaissent les conditions de vie les plus exécrables : rarement une voiture individuelle, logement indigne, jamais de vacances, pas d’économies en banque, vies précaires, souvent pas d’emploi, etc. Ce sont les « chiffons rouges », ou Enragés.

    Le président de la république Macron est le « meilleur des présidents possibles », c’est-à-dire le président des riches, et c’est pour cette raison qu’il a été choisi comme candidat par la classe bourgeoise, par la fraction la plus libérale de cette classe.

    Sa surdité aux demandes des gilets jaunes s’explique pour diverses raisons :

    D’abord l’ignorance : il ignore l’état réel du pays, et en particulier les conditions moyennes et populaires ; à noter que les revendications sont souvent portées par des femmes et des femmes âgées (plus de cinquante ans).

    Mais aussi, il y a un mépris de classe, affiché par la bourgeoisie à l’égard du Peuple, et même une haine des « invisibles », des pauvres en général. A preuve les nombreuses phrases blessantes que le président de la république a pu lancer publiquement, malgré l’écran que tentent d’interposer les divers communicants chargés de le protéger de la vindicte populaire : analphabètes, ivrognes, riens, etc., qualificatifs qui rejoignent bien des formules de mépris, comme le « sans dents » de François Hollande.

    La période prérévolutionnaire est une période où le Peuple apprend très vite : en un mois, il apprend politiquement plus qu’en de nombreuses années plus pacifiques, et plus végétatives. Cela explique à quelle vitesse sont disqualifiées les corps intermédiaires, les partis et syndicats classiques,…

    Même les nouveaux partis, mouvements, ainsi que les nouveaux visages qui apparaissent (dont Macron lui-même) perdent très vite toute crédibilité et toute légitimité, parce que le Peuple connaît bien, connaît trop, les divers boniments et tours de passe-passe déversés pendant des années par les partis et syndicats classiques.

    Ainsi, derrière les forces des gilets jaunes, les premières à monter sur le terrain de la revendication politique et sociale, ne tardent pas à se profiler de nouvelles forces, celles des « chiffons rouges », et ces derniers donnent forcément une nouvelle dimension au mouvement général, surtout si, par leur radicalité, ces dernières forces en prennent la tête. Cela se voit par un changement la catégorie dans les symboles :

    Aux symboles de la bourgeoisie, ceux de l’Ancien Système, comme le chant de la « Marseillaise », chant guerrier entonné d’abord par la bourgeoisie lors de la grande révolution bourgeoise de 1789-1794, puis sur tous les terrains des diverses guerres impérialistes, ainsi que le drapeau « bleu blanc rouge », les couleurs « blanc » et « bleu », étant les couleurs des classes du passé, l’aristocratie et la bourgeoisie,

    Succèdent les symboles prolétariens, comme le chant de l’ »Internationale », chant de la Commune de Paris de 1871, première dictature du prolétariat, et également le chant des révolutionnaires aux XIX° et XX° siècles, et le drapeau « rouge », drapeau des luttes ouvrières (Front populaire, etc.) et des luttes de libération dans le monde.

     

     

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