• Metz, une ville … gérée comment ? Dans l’intérêt de qui ? (Cinquième partie)

    Ainsi, la structure communale est devenue une bureaucratie au service d’intérêts particuliers, et les animateurs du P « C » F et du Parti de Gauche auront bien du mal à faire croire aux citoyens qu’il y a une rupture entre la politique de droite de JMR et la politique de « gauche » de Dominique Grosch » ! Par ailleurs, plus le temps passe, plus le constat est simple et évident : la volonté d’influer pour infléchir et réorienter cette politique vers des réalisations plus sociales, en faveur des plus défavorisés est nulle et illusoire !

    Metz, une ville … gérée comment ? Dans l’intérêt de qui ?

    (Cinquième partie)

     

    Un bilan rigoureux du mandat de Dominique Gros, de 2008 à 2013, permet de mettre en exergue la continuité entre Jean Marie Rausch, son prédécesseur et lui-même.

    Prenons l’exemple de la réfection des diverses places de Metz : place de la République, place Saint Louis,…

    Première question : y avait-il opportunité à faire des travaux sur ces places ?

    Eléments de réponse : comme déjà rappelé, les deux derniers mandats de JMR connaissaient une absence presque totale d’activités, en raison de l’usure du pouvoir. Mais d’un autre côté, il fallait faire travailler certaines entreprises, et donc dépenser l’argent théorisé. Par ailleurs, le voisin nancéen avait réaménagé sa place centrale, la place Stanislas : alors pourquoi ne pas l’imiter, et refaire la place de la République.

    Personne ne s’est interroger sur la plus-value apportée à une telle réfection, refaire une place, comme la place Saint-Louis, par exemple, consiste à enlever les pavés, à renforcer le tapis sous les pavés, puis à remettre les pavés.

    Deuxième question : quel est le coût d’une telle réparation ?

    Ce coût est très excessif, par rapport au résultat escompté. Pourquoi ne pas affecter cet argent à la réhabilitation des logements de la part de la population la plus modeste, par exemple ? Ne serait-ce que pour rattraper le retard pris dans l’aménagement du quartier de Borny.

    En début de chantier de la place de la République, un panneau indiquait, à l’entrée de la place : coût des travaux, 20 millions d’euros. Après quelques temps, cette pancarte a disparu, car les services municipaux ont revu leur estimation à la hausse. Le total des travaux s’est chiffré alors à 24 million d’euros. Pour justifier cette augmentation intempestive, les services ont simplement déclarés que le premier chiffre annoncé s’entendait « hors taxe », et qu’il fallait ajouter 4 millions de « TVA ». Bien vu, les artistes ! L’opposition de « gauche » n’y a vu que du « feu » !

    Voilà donc la gestion « rigoureuse » de JMR : là-dessus, aucune information n’a filtré. Tout s’est fait « entre-soi », dans la plus totale discrétion. Bien sûr la presse d’investigation n’a fait aucun zèle pour connaître le fin mot de l’histoire.

    Et nous voilà en 2008. Sans douta, Dominique Gros a un peu retardé les travaux, pour en fin de compte continuer le chantier, sans apporter de modifications majeures… à l’exception sur le coût financier.

    Lors d’un appel d’offre, il a été décidé d’aller chercher les nouveaux revêtements de la place en Chine. Si les pavés chinois sont moins chers que ceux produits en Lorraine, par contre, ces pavés chinois nécessitent un transport par bateau via Marseille, transport qui coûte plus de 2 millions d’euros, montant supplémentaire à intégrer dans la prévision initiale du chantier. Dépassement parmi d’autres, puisqu’il a été nécessaire de reprendre certaines parties de la place, en raison notamment du passage du Mettis.

    Alors se posent de nombreuses questions :

    ·   En fin de compte, à combien s’élève au total ce chantier pharaonique de la place de la République, avec quel dépassement par rapport à la prévision initiale : 30 millions d’euros ? Hors taxe ? TTC ? Cette fois, l’opposition de droite n’y a vu que du « feu » !

    ·   Y avait-il opportunité d’une telle réfection des places de Metz ? N’y avait-il pas d’autres priorités ?

    ·   Les éléments d’information seront-ils fournis dans le cadre du bilan du mandat ? A qui ? Aux élus, y compris ceux de l’opposition ?

    ·   Comment la population a-t-elle été en fin de compte associée à une opération qui influe sur l’environnement de la vie quotidienne, en particulier les divers utilisateurs et riverains des places ?

    Ainsi, la structure communale est devenue une bureaucratie au service d’intérêts particuliers, et les animateurs du P « C » F et du Parti de Gauche auront bien du mal à faire croire aux citoyens qu’il y a une rupture entre la politique de droite de JMR et la politique de « gauche » de Dominique Grosch » ! Par ailleurs, plus le temps passe, plus le constat est simple et évident : la volonté d’influer pour infléchir et réorienter cette politique vers des réalisations plus sociales, en faveur des plus défavorisés est nulle et illusoire !

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