• Les Sentiers de la Sagesse (Partie 20)

    La franc-maçonnerie, voie de connaissance ou voie de croyance ? Contrairement à toutes les religions, la franc-maçonnerie n’est pas une voie de croyance, mais bien une voie de connaissance, qui n’est pas intellectualiste, mais qui privilégie l’intelligence du cœur. Du 1° au 33° degrés, la tâche du franc-maçon est le dévoilement du Soi. Il s’agit de faire entrer l’Infini dans le fini, l’Eternité dans la temporalité.

    Comme l’a déjà déclaré le philosophe Sénèque, l’essentiel est ce qui est dit, et non pas qui le dit. La Tradition primordiale est bien antérieure aux divers écrits relatifs à la franc-maçonnerie

    Mais si le franc-maçon doit préparer le « petit je » à recevoir cette Tradition, comme l’a déclaré Platon, dans la Lettre VII, 341 : « (…) Là-dessus, en tout cas, il n’existe pas d’écrit qui soit de moi, et il n’en existera jamais non plus :; effectivement, ce n’est pas un savoir qui, à l’exemple des autres, puisse aucunement se formuler en propositions ; mais, résultat de l’établissement d’un commerce répété avec ce qui est la matière même de ce savoir, résultat d’une existence qu’on partage avec elle, soudainement, comme s’allume une lumière lorsque bondit la flamme, ce savoir se produit dans l’âme et, désormais, il s’y nourrit lui-même. » Cela veut bien dire que l’on ne peut rien dire sur la dernière étape, le 33° sentier, qui est le saut de Kéther à Aïn Sof.

     

    Selon Louis-Claude de Saint6Martin, le Philosophe Inconnu, l’initiation la plus élevée est celle par laquelle, « nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble qui nous rend l’ami, le frère, de notre divin Réparateur. Il n’y a pas d’autre solution pour arriver à cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de notre être, et de ne pas lâcher prise tant que nous ne sommes pas parvenus à en sortir la vivante et vivifiante racine ; parce qu’alors tous les fruits que nous devrons porter, selon notre espèce, se produiront naturellement en nous et hors de nous. » 

     

    Les Sentiers de la Sagesse (Partie 20)

     

    SOUVERAIN GRAND INSPECTEUR GENERAL : AÏN SOPH

    33° degré : De Aïn Soph à la Couronne. L’Arbre Fleuri. De l’infini au fini, et de l’éternité au temps. Le « Je Suis », en supprimant l’ignorance et l’illusion, a atteint le bon taux de vibration : lorsqu’il le mérite, et s’il a atteint l’état de conscience voulu, s’effectue alors l’initiation spirituelle, l’expérience vécue sur le plan intérieur ne laissant aucun doute quant à sa nature et à son but. La dimension infinie et éternelle de l’univers se manifeste alors : c’est le mariage mystique et la fusion entre les deux.

    AÏN, AÏN SOPH, AÏN SOPH AUR : C’est l’ouverture vers l’infini, l’en-deçà, l’au-delà. Dieu est Amour et Unité. Dieu contemple ses œuvres à travers l’homme. Le Moi intérieur de l’homme est une extension de Dieu. « L’homme a été créé à l’image de Dieu ». Pour Le connaître, nous devons d’abord nous connaître nous-mêmes. Par moi-même, je ne suis rien ; en Toi, je deviens moi !

    L’ARBRE FLEURI : La lumière est l’essentiel de l’aventure humaine. C’est le passage par la lumière qui fait d’un regard profane un regard vivant. Le « paradis », le « jardin céleste » n’était pas perdu dans un au-delà inaccessible. Il se trouve ici et maintenant. Il est caché dans notre vision juste ou fausse de la réalité. Si Adam avait patienté quelques temps, Dieu lui aurait recommandé : mange les fruits de l’arbre. Autrement dit, l’arbre de vie aurait été offert au premier homme s’il avait accepté la préparation nécessaire : un cheminement initiatique. Adam a trahi l’esprit en se pressant, en voulant tout et n’importe comment.

     Les Sentiers de la Sagesse (Partie 20)

    33 L'arbre fleuri.

     

    L'arbre donne des fruits et sont harmonisés

    Les quatre éléments par la lumière fait

    Un regard vivant d'un point de vue de paumé

    Car dans la vision le paradis est caché

     

    Abats le mur de l'ego le monde se tait

    Silence des couleurs de la diversité

    Tout déjà là soi ne nous a jamais quittés

    Fleurs et fruits constituent nos oeuvres affectées.

     

    L'amour transforme la conscience égotique

    En conscience cosmique si le moi s'applique

    A pauvreté obéissance et chasteté

     

    Identité du cœur et du divin esprit

    L'agapè toujours veille et jamais n'oublie

    Vainc la mort et la vie crée l'accord concentré.

     

    Conclusion :

    La franc-maçonnerie, voie de connaissance ou voie de croyance ? Contrairement à toutes les religions, la franc-maçonnerie n’est pas une voie de croyance, mais bien une voie de connaissance, qui n’est pas intellectualiste, mais qui privilégie l’intelligence du cœur. Du 1° au 33° degrés, la tâche du franc-maçon est le dévoilement du Soi. Il s’agit de faire entrer l’Infini dans le fini, l’Eternité dans la temporalité.

    Comme l’a déjà déclaré le philosophe Sénèque, l’essentiel est ce qui est dit, et non pas qui le dit. La Tradition primordiale est bien antérieure aux divers écrits relatifs à la franc-maçonnerie

    Mais si le franc-maçon doit préparer le « petit je » à recevoir cette Tradition, comme l’a déclaré Platon, dans la Lettre VII, 341 : « (…) Là-dessus, en tout cas, il n’existe pas d’écrit qui soit de moi, et il n’en existera jamais non plus :; effectivement, ce n’est pas un savoir qui, à l’exemple des autres, puisse aucunement se formuler en propositions ; mais, résultat de l’établissement d’un commerce répété avec ce qui est la matière même de ce savoir, résultat d’une existence qu’on partage avec elle, soudainement, comme s’allume une lumière lorsque bondit la flamme, ce savoir se produit dans l’âme et, désormais, il s’y nourrit lui-même. » Cela veut bien dire que l’on ne peut rien dire sur la dernière étape, le 33° sentier, qui est le saut de Kéther à Aïn Sof.

     

    Selon Louis-Claude de Saint6Martin, le Philosophe Inconnu, l’initiation la plus élevée est celle par laquelle, « nous pouvons entrer dans le cœur de Dieu et faire entrer le cœur de Dieu en nous, pour y faire un mariage indissoluble qui nous rend l’ami, le frère, de notre divin Réparateur. Il n’y a pas d’autre solution pour arriver à cette sainte initiation que de nous enfoncer de plus en plus dans les profondeurs de notre être, et de ne pas lâcher prise tant que nous ne sommes pas parvenus à en sortir la vivante et vivifiante racine ; parce qu’alors tous les fruits que nous devrons porter, selon notre espèce, se produiront naturellement en nous et hors de nous. » 

    « Les Sentiers de la Sagesse (Partie 19)Apocalypse XXI (Partie 1) »
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires

    Vous devez être connecté pour commenter